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La sculpture de racines de bambou

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La sculpture de racines de bambou: Nguyên Dinh Hoa, domicilié dans la province de Quang Tri (Centre), nourrit une grande passion pour les racines de bambou, dont les formes l’inspirent. C’est à partir de ces parties végétales rugueuses qu’il taille des œuvres originales.

Les status de racines de Bambou

Nguyên Dinh Hoa est à la retraite depuis une vingtaine d’années. À la différence de bien d’autres retraités qui ne savent que faire de leurs journées, M. Hoa est occupé du matin au soir. Sa passion : dénicher des racines de bambou aux formes fantasques pour les transformer en sculptures originales. «L’image du bambou est très familière aux Vietnamiens. Elle est si familière que personne n’a l’idée d’admirer les racines. Et pourtant, pour qui sait regarder, ces racines sont très inspirantes. On peut y voir beaucoup de choses», constate M. Hoa. La maison de l’octogénaire déborde de racines, brutes ou sculptées. Sa femme s’est plainte maintes fois de l’envahissement du domicile conjugal par ces «beautés» végétales. L’artiste entrepose ces matières premières brutes dans un hangar mais celles qui ont été sculptées ont le privilège de trôner dans le salon ou dans les endroits les plus visibles de la maison.

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Fier de ses racines

M. Hoa a une centaine d’«œuvres d’art» de toutes formes et de toutes tailles. On y voit de vieux hommes, des génies, des bambins, les trois divinités «Longévité -Prospérité – Bonheur», des oiseaux, des cerfs-cochons, etc. Il photographie toutes ses créations et classe les clichés dans un album. Chaque fois qu’un ami vient le voir, il présente ses photos et l’emmène faire un tour de sa maison pour admirer ses nouvelles œuvres. «Ce loisir n’est pas coûteux mais nécessite beaucoup de temps, tant pour la recherche des matières premières que pour la sculpture elle-même», explique M. Hoa.

Les habitants locaux ont l’habitude de le voir partir de bon matin à vélo et revenir à la tombée de la nuit, le porte-bagages chargé de racines. L’octogénaire fréquente les zones rurales où subsistent de beaux linéaires de bambou, par exemple le long du fleuve Thach Han. Parfois, s’il se sent en forme, il s’aventure en dehors de sa province.

M. Hoa présente l’une de ses créationsIl raconte un souvenir : «Un jour, chez un ami, des racines de bambou brûlaient dans le fourneau à bois. Séduit par leur forme bizarre, je les ai retirées immédiatement du foyer, devant les yeux stupéfaits de mon ami. Mais grâce à ces racines à demi brûlées j’ai pu créer des sculptures inattendues». M. Hoa considère cet «art» comme une partie importante de sa vie. C’est pourquoi cette année, malgré son âge avancé et sa santé chancelante, il poursuit sa quête de matières premières.

Un artiste polyvalent

Nguyên Dinh Hoa a aussi réalisé une dizaine de tableaux en petits coquillages. Ce travail lui demande de la minutie car il doit en collecter des milliers. Ses sujets préférés : le mausolée de l’Oncle Hô, son pays natal, etc.

L’art de Sculpture sur latérite

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L’art de Sculpture sur latérite: En plein midi, des hommes de la commune de Binh Yên, district de Thach Thât (banlieue de Hanoi) sculptent un grand nombre de blocs de latérite. Des œuvres d’une valeur et d’une durée éternelles.

La porte de la maison commune de l’hameau de Yên My a été construite en latérite

Depuis de nombreuses années, la commune de Binh Yên est reconnue pour ses sculptures de latérite. Un travail manuel mais aussi et surtout très physique qui est exercé en plein air. Pour tailler la latérite, un louchet est indispensable.

«C’est un travail pour des gens qui n’ont pas peur du labeur et qui ont le sens de l’esthétique. Quelques uns de mes élèves doivent me quitter parce que leur talent n’est pas suffisant» confie Nghiêm, un artiste qualifié.

Nông, un sculpteur de 50 ans, explique qu’il faut désormais perdre deux journées à creuser un puit de latérite à un salaire quotidien de 200.000 dôngs. Ce sont les ouvriers qualifiés qui se chargent de sculpter.

l’artiste qualifié Nghiêm peux sculpter deux éléphants

«Chaque mois, je peux sculpter deux éléphants de 1,5 m de haut et de 2,5 m de long, qui sont vendus plus de 50 millions de dôngs la pièce», a-t-il ajouté.

«Il n’existe pas d’école qui forment à ce métier. Ainsi, toutes les vignettes sont peintes à partir des imaginations et expériences des artistes» déclare l’artiste Nghiêm.

D’après Huân, un ancien du métier de 85 ans, les habitants de cette localité ont pour habitude depuis longtemps de construire maison et clôture avec de la latérite car celle-ci a une vie éternelle.

les vignettes sont peintes à partir des imaginations et expériences des artistes

La porte de la maison commune de l’hameau de Yên My dans le district de Binh Yên a été construite en latérite pour un coût de plus de 100 millions de dôngs, soit le quadruple d’un ouvrage en pierre ordinaire.

Aujourd’hui, les gisements de latérite de Binh Yên s’épuisent de plus en plus, suivis de la réduction du nombre de tailleurs. Seules quelques personnes passionnant la sculpture de latérite qui sont prêts à s’engager à ce métier pénible.

culptures de latérite, un travail manuel,  physique qui est exercé en plein air

Spécialité Com lam traditionnelle des Muong

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Spécialité Com lam traditionnelle des Muong : Depuis Hanoi, prenez la nationale 6, parcourez une centaine de kilomètres et vous voilà dans le district de Kim Bôi, province de Hòa Bình, où résident essentiellement des Muong. L’originalité et la richesse de ses cultures font aujourd’hui cette région l’une des destinations favorites des touristes. En visitant cette région, vous aurez non seulement l’occasion d’admirer les traditionnelles maisons sur pilotis, mais aussi de goûter l’une des spécialités locales : le com lam.

Spécialité Com lam des Muong

Selon les personnes âgées, les Muong du district de Kim Bôi vivaient auparavant de l’exploitation forestière. Chaque jour, ils y travaillaient du matin au soir, et parfois même la nuit, du sel ou du riz en guise de vivres.

En raison de manque d’ustensiles, ils cuisaient le riz gluant dans un tronçon de bambou appelé com lam. De là vient cette spécialité. Le riz gluant est tassé dans des tronçons de jeunes bambous de 20 à 30 cm bouchés à une extrémité et sectionnés à l’autre, puis le tout est grillé sur le feu jusqu’à ce que l’écorce se calcine.

Cette partie carbonisée est retirée lors du repas, mais l’on conserve l’intérieur blanc du bambou entourant le riz. Le tronçon de com lam parfumé est alors coupé en morceaux et se déguste froid. Il peut être servi avec du poulet, du porc rôti, des pousses de bambou fermentées encore du sésame au sel.

Spécialité Com lam des Muong au feu

Selon les us et les coutumes des Muong à Hoà Binh, les hommes sont chargés de faire la cuisine. Pourtant, le com lam est un plat cuisiné par tous les membres de la famille.

Aujourd’hui, bien que les conditions de vie des Muong se soient améliorées, le com lam a encore une place privilégiée dans les repas et est devenu la spécialité traditionnelle la plus appréciée des touristes.

Pour des centaines de foyers proches des zones touristiques, le com lam est d’un grand intérêt économique. Celui-ci est servi aux touristes, comme par exemple à la source thermale de Kim Bôi, sur le site Cuu Thac Tu Son (neuf chutes d’eau), ou encore à Thac Mat Troi (chute d’eau du soleil).

Bui Thi Diên et sa famille sont des commerçants de com lam reconnus dans la commune de Ha Bi, où se trouve la source thermale de Kim Bôi. Depuis son ouverture au tourisme, ce site attire de plus en plus de visiteurs. Chaque jour, Mme Diên affirme vendre en moyenne 200 tronçons de com lam, pour 5.000 dôngs chacun. En outre, elle a reçu des commandes des restaurants de la province de Hoà Binh, et même de Hanoi. Ce commerce lui rapporte ainsi autour de 100 millions de dôngs par an.

Preparez le spécialité Com lam des Muong

Tout en contribuant à la diversité de la cuisine Muong, le com lam participe ainsi aujourd’hui à faire connaitre et à exporter la richesse de cette culture Muong de Hoa Binh, et tout particulièrement celle des Muongs du Kim Bôi.

Le Sanctuaire de My Son

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Le Sanctuaire de My Son – Une Trace De La Civilisation Du Champa: Situé à 69 km au sud – ouest de Da Nang,  le sanctuaire de My Son,  est une ancienne capitale du Champa du 4e au 12e siècle. My Son est un ensemble architectural remarquable qui regroupe 70 temples chams hindouistes. Il symbolise le mont Meru, le royaume de Shiva. Ce site est unique et évoque la vie spirituelle et politique d’une étape importante de l’histoire du Sud – Est d’Asie.

une trace de la civilisation du Champa

L’histoire de My Son.

Au IVe siècle, My Son a édifié pour le culte du lingam de Bhadresvara, un dieu dont le nom combinait celui de Shiva et du roi. Un incendie au VIe siècle a ravagé ce site et Sambhuvarman a reconstruit un temple en pierre et en brique au VIIe siècle. Les tours et les tombes ont été principalement construites entre les VIIe au XIVe siècle. Tout au long de son histoire, ce sanctuaire a subi des endommagements. En particulier, des bombardements américains pendant la guerre du Vietnam ont détruit une grande partie de ce vestige.

Les temple du Champa a My Son

Architecture originale du sanctuaire de My Son

Le sanctuaire de My Son est un ensemble d’architecture remarquable et le plus important de la civilisation de My Son. L’architecture de My Son est influencée par le bouddhisme. Les tours présentent une variété de dessins architecturaux symbolisant la grandeur et la pureté du Mont Méru qui est une montagne sacrée mythique, un berceau des dieux hindous au centre de l’univers. Ses tours sont sculptées d’images délicates très expressives: fleurs, feuilles, oiseaux, danseuses Apsara… Ses temples sont construits en brique cuit et en pierre décorées représentant des scènes de la mythologie hindoue. Cette variété architecturale manifeste le talent des artisans Chams. Les oeuvres architecturales et sculpturales sont les moyens pour mieux comprendre la culture des Chams, leur conception de la vie, de l’univers, et de la mort…

 civilisation du Champa

Culte dans les temples à My Son:

L’objet de culte dans les temples principaux était le linga, une pierre dressée qui était une représentation classique de Shiva. Le génie sacré était Bhardresvara, roi fondateur de la région d’Amaravati à la fin du IVe siècle – début du Ve siècle.

temple My Son

My Son – un patrimoine culturel:

Le sanctuaire de My Son est reconnu l’un des plus importants sites archéologiques du Vietnam qui témoigne un échange culturel, une trace de la civilisation du Champa qui a disparu au 15e siècle. Il est ainsi inscrit au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 1999. Les touristes des 4 coins du monde aiment y venir. Il est donc devenu un lieu incontournable lors d’un voyage au Vietnam.

le temple My Son

La fête culturelle de l’ethnie Raglai Ninh Thuan

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La fête culturelle de l’ethnie Raglai  Ninh Thuan: Selon le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, une fête culturelle de l’ethnie Raglai aura lieu du 29 au 31 août dans le district de Bac Ai, province de Ninh Thuân (Centre).

La fête culturelle de l’ethnie Raglai Ninh ThuanLa fête culturelle de l’ethnie Raglai Ninh Thuan

Avec comme but de préserver les valeurs culturelles de cette ethnie et d’autres ethnies de la région du Centre méridional et de contribuer à promouvoir le développement socioéconomique des localités, cet événement réunira les 4 provinces où vivent les Raglai que sont Ninh Thuân, Khanh Hoa, Binh Thuân et Lâm Dông.

De nombreuses activités sont prévues dont un concours de construction de maisons sur pilotis, des représentations d’arts folkloriques, des expositions sur la promotion du tourisme, ou encore des jeux folkloriques…

En outre, la cérémonie d’ouverture de cette fête verra la participation d’artistes du Théâtre de chant et de danse folkloriques du Viet Bac, du Théâtre de chant et de danse Bien Xanh (province de Ninh Thuan), de troupes artistiques des provinces de Lam Dong, Khanh Hoa et Ninh Thuan.

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Les rizières en terrasse Hoàng Su Phi

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Les rizières en terrasse Hoàng Su Phi: Hoàng Su Phi à Hà Giang (Nord) existent depuis trois siècles. Elles n’ont rien à envier à celles de Bali et du pays Toraja à Sulawesi.

Les rizières en terrasse Hoang Su Phi

Les rizières en terrasses de Hoàng Su Phi couvrent six communes : Ban Luôc, San Sa Hô, Ban Phùng, Hô Thâu, Nâm Ty et Thông Nguyên. Des générations de paysans ont aménagé le paysage, déboisé, creusé des canaux d’irrigation, terrassé les collines en gradins pour y cultiver le riz. On peut dire qu’elles constituent un des paysages les plus impressionnants du Vietnam. Leurs bâtisseurs ne sont autres que les ethnies La Chi, Dao et Nùng, qui se sont passés le relais de génération en génération.

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Selon le directeur du Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Hà Giang, Nguyên Trùng Thuong, les rizières en gradins de Hoàng Su Phi ont trois particularités que celles de Mù Cang Chai et Sa Pa, aussi très réputées, n’ont pas encore. La première est d’abriter la plus grande rizière en gradins du pays, de près de 200 ha dans la commune de Ban Luôc. Le deuxième concerne la surface totale, de 764,8 ha. À noter qu’elles existent depuis plus de 300 ans et qu’il y a des hameaux La Chi, Nùng et Dao à proximité immédiate. Le troisième est le dénivelé : jusqu’à 1.500 m de la vallée aux crêtes. Ces rizières possèdent des milliers de gradins séparés d’un mètre les uns des autres, notamment dans la commune de Ban Luôc.

À chaque ethnie sa rizière

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Les rizières en terrasses de Hoàng Su Phi ont non seulement des valeurs matérielles mais aussi historiques, culturelles et esthétiques.

«Quand on les examine de près, on peut deviner quelle ethnie minoritaire les a conçues. Celles des Dao et Nùng alternent avec des zones de forêt, alors que celles des La Chi sont souvent à proximité de chez eux. C’est la raison pour laquelle, du centre du chef-lieu de Hà Giang à Hoàng Su Phi, on voit des rizières d’un jaune profond entourées de forêt. Quel paysage magnifique, je ne m’en lasse jamais !», s’exclame Nguyên Viêt Tuân, responsable de la culture du district de Hoàng Su Phi.

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Les rizières en gradins de Hoàng Su Phi sont belles toute l’année, vertes quand le riz est jeune et dorées quand il est mûr. Elles sont un sujet d’inspiration inépuisable pour les artistes et photographes.

Selon le vice-président du Comité populaire de la province de Hà Giang, Sèn Chin Ly, le grand tournant dans le développement économique du district de Hoàng Su Phi a été la reconnaissance en septembre 2012 de ces rizières en tant qu’héritage national. Actuellement, Hà Giang compte 16 patrimoines nationaux. Autant d’atouts de poids pour développer le tourisme local.

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Les beaux paysages du Vietnam

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Les beaux paysages du Vietnam: Les paysages du Vietnam se partagent en trois « styles » différents:

L'ile binh ba

Le Sud est la partie la plus fertile du pays avec des rizières et des vergers à perte de vue et très peu de relief.

Le Centre est la partie la plus étroite du pays avec une chaîne de montagnes qui serpente comme la colonne vertébrale du pays. La terre n’y est pas très fertile. C’est la partie la plus pauvre. Elle est la proie tous les ans de tempêtes tropicales dévastatrices. C’est aussi la région où s’est établie la dynastie des NGUYEN (la dernière dynastie féodale du pays). On y trouve la vieille citadelle de Huê (classée au patrimoine historique mondial), avec bon nombre d’autres vestiges historiques (mausolées des rois par exemple). Les paysages se caractérisent par de magnifiques plages et de hautes montagnes peuplées d’ethnies minoritaires. C’est la partie que préfèrent beaucoup de touristes étrangers, en raison des plages et îles jouxtant des sites historiques.

Province ha giang

Le Nord est le berceau historique du pays. C’est la partie la plus vaste. C’est aussi la seule qui soit rythmée par quatre saisons distinctes. C’est là que l’on trouve les paysages les plus beaux et les plus variés du pays (baie de Ha Long, hautes montagnes). On y trouve aussi la majorité des vestiges historiques du Vietnam

yen bai

Cam ranh

Lao Cai

La citadelle de Hue

Les rizières en terrasse