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Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir: Cet été, la sortie en forêt en vélo tout terrain (VTT) est à la mode chez les adolescents saigonais. À Hô Chi Minh-Ville, des dizaines de clubs de passionnés de VTT ou « mountain bike » en anglais (MTB) ont récemment vu le jour.

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir

Les tours en VTT proposés par les deux clubs Jett Cycles et Kingfisher séduisent de plus en plus de jeunes. Le circuit «Friendly trail ride» de Jett Cycles propose par exemple de partir à la découverte des forêts et de la nature à vélo, à une centaine de kilomètres de Hô Chi Minh-Ville.

Pour y participer, un équipement complet est nécessaire : casque de protection, vêtements de sport et chaussures adaptés au VTT, lunettes, gants, mouchoir, médicaments, ou encore biscuits et chocolat… Du matériel pour le vélo est également indispensable, comme des chambres à air ou du scotch. Tout participant peut même louer un VTT, moyennant 150.000 dôngs.

Tout récemment, le «Friendly Trail Ride» a réuni une vingtaine de jeunes saigonais, qui ont traversé la forêt Phu Ly, dans la province de Dông Nai (Sud).

Balade est le nouveau loisir

Le départ est fixé à 05h00, où les membres du «Friendly Trail Ride» se voient fournir toutes les informations nécessaires. «J’adore le VTT, et surtout les circuits d’exploration de ce genre. J’ai découvert le club Jett Cycles sur Facebook, puis je m’y suis inscrite en tant que membre», partage une jeune participante.

«C’est la première fois que je participe à ce circuit», ajoute-t-elle. «Ce n’est pas si difficile, et j’aime énormément le vélo en forêt. C’est une sensation géniale que de pédaler entre les arbres, en pleine nature. Au début, j’étais un peu inquiète, mais tout le monde a terminé le circuit sans problème».

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

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Visite la pagode Van Niên à Hanoi: L’ancienne pagode Van Niên est située sur la route Lac Long Quân à l’ouest du lac de l’Ouest à Hanoi. Cette pagode millénaire est l’une des plus célèbres dans l’ancienne capitale de Thang Long.

Selon les registres historiques, elle a été construite dans la 2e année du règne de Thuân Thiên sous la dynastie des Ly, un an après que le roi Ly Thai Tô a transféré la capitale de Hoa Lu à Thang Long. Autrefois, la pagode était appelée Van Tuê et située à Quan La, aujourd’hui village de Vê Hô, quartier de Xuân La, district de Tây Hô.

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

Le livre intitulé « Thang Long Cô Tich Khao» dit que : «Dans la 5e année de Ly Thuân Thiên (1014), le très vénérable Huu Nhai, patriarche de la Shangha bouddhiste du Vietnam, a demandé au roi d’établir une plate-forme dans la pagode et d’organiser des rites pour ceux qui voulaient suivre la religion bouddhiste. Le roi publia un édit pour matérialiser la suggestion du moine ». Ce fait montre que la pagode a été construite probablement avant la dynastie des Ly, car à ce moment-là, il fut le lieu de prédilection pour de nombreux vénérables et moines.

La pagode a un porche à 5 travées et un sanctuaire à 3 travées formant le caractère chinois ( 丁 ). Comme d’autres pagodes dans le Nord, elle a trois statues de Bouddha – du passé, présent et futur – placés dans la position la plus élevée, suivies par le Bouddha Amitabha et la déesse de la Miséricorde. À l’extérieur, il y a une statue de Bouddha nouveau-né. Sur le toit de la pagode, il y a trois lettres « Van Niên Tu » qui signifie «la pagode existera à jamais».

Bien que la pagode ait connu plusieurs restaurations, elle conserve encore des caractéristiques et des objets qui ont une grande valeur historique et artistique, comme le mur de la salle principale construit avec un genre typique de brique vô de la dynastie des Ly. Elle dispose également d’un ensemble de 46 statues rondes, dont 26 statues de Bouddha, 20 statues de déesses mères et patriarches, deux cloches de bronze moulées sous le règne de la dynastie des Nguyên, 11 ordonnances de génie et de nombreux autres objets de culte. Notamment, sur la cloche de la dynastie Gia Long (1802-1820) a été gravée une chronique qui informe que la pagode Van Niên est un vestige et une belle place à l’ouest de la capitale impériale de Thang Long. Bien que la pagode ne soit pas grande, sa présence au bord du lac de l’Ouest lui donne un aspect spacieux. Les premier et quinzième jours de chaque mois lunaire, les gens vont souvent à la pagode pour prier pour la paix, la santé et le bonheur.

Visite la pagode Van Niên Hanoi

Avec ses grandes valeurs en termes d’histoire et de culture, la pagode a été classée vestige historique et culturel national en 1996 par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme. Au fil des années, les autorités et les habitants du district de Tây Hô, et le maître Thich Minh Tuê, le gérant de la pagode, n’ont pas épargné leurs efforts pour préserver la beauté antique de ce monument.

Province Quang Ngai avec découverte une bombe

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Province Quang Ngai avec découverte une bombe: L’équipe d’infanterie du Centre de déminage Truong Son, relevant de la Compagnie générale de construction Truong Son, a découvert et transféré en toute sécurité le 2 juillet une bombe de 230 kg environ.

Cette bombe, d’un diamètre de 0,35 m et d’une longueur de 1,45 mètre, date de la guerre de destruction du Nord du Vietnam menée par les impérialistes américains il y a 45 ans. Cette munition a été découverte à environ 50 m d’une maison située dans le district de Son Duong de la province de Quang Ngai (Centre).

Sa Huynh Quang NgaiProvince Quang Ngai avec découverte une bombe

Quảng Ngãi est une province de la région de la côte centrale du Sud du Viêt Nam:
Des traces de l’âge du fer découvertes à Sa Huỳnh, dans le district de Đức Phổ, ont donné son nom à la culture de Sa Huỳnh, florissante de -1000 à 200 de notre ère. La province a ensuite fait partie du Champa, dont elle a gardé peu de monuments2. Elle a été intégrée au Viêt Nam en 1471, en même temps que l’actuelle province de Bình Định.
Durant la Guerre du Viêt Nam, la province de Quảng Ngãi se trouvait sur le territoire de la République du Viêt Nam (Sud-Vietnam), mais le Front national de libération du Sud Viêt Nam (Việt Cộng) y était très actif. Elle a été le cadre de plusieurs atrocités : massacre de Dien Nien-Phuoc Binh et de Binh Hoa en octobre et décembre 1966 (tous deux par des troupes sud-coréennes), massacre de Mỹ Lai par des troupes américaines en mars 1968. Đặng Thùy Trâm tenait son dispensaire clandestin dans ce territoire, y a écrit son journal, et y est morte.

Touriste venu au Vietnam traite le paludisme

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Touriste venu au Vietnam traite le paludisme: Pourquoi se faire du mauvais sang ?

Quand un touriste choisit de venir visiter le Vietnam, une de ses premières questions est souvent : «Doit-on prendre un traitement contre le paludisme ?». La crainte qu’inspire le moustique est à la hauteur de sa réputation. Pourtant, pas de quoi en faire une histoire ! Quoique…

Medicament

Selon le dictionnaire, le moustique est un petit insecte ailé dont la femelle pique la peau pour aspirer le sang. Selon les hommes, c’est une «saleté de petite bête qui fait mal quand elle pique, et transmet plein de maladies, pas agréables du tout». Et, n’en déplaise aux fervents défenseurs du féminisme, ce sont les femelles de l’espèce qui harcèlent les humains, alors que les mâles se contentent de jouer leur rôle de reproducteur auprès de leurs compagnes vampires. Et le pire, c’est que ces mégères n’éprouvent aucun sentiment de solidarité vis-à-vis de la gent féminine en général.

Hommes ou femmes, peu importe. Elles piquent, sans discrimination ! Et à chaque fois que ma fille en fait la cruelle expérience, je ne peux m’empêcher de lui conter la terrifique mais véridique histoire du moustique que le Vietnam, dans sa sagesse populaire ancestrale, a inventé pour expliquer l’acharnement avec lequel les moustiques… femelles s’acharnent sur les humains.

Sac a coucher

Du sang froid…

Il était une fois, deux époux qui s’aimaient le plus tendrement du monde. Hélas ! Peu de temps après leur mariage, la jeune femme mourut subitement. Son mari connut une douleur sans bornes, au point de vouloir se suicider. Mais pour que le conte puisse se poursuivre, il était évident que malgré de multiples tentatives, il ne put y arriver.

Or, le jour des funérailles, un sorcier lui indiqua le moyen de faire revivre sa bien-aimée. Il suffisait d’embrasser trois fois par jour la défunte, et au bout de deux mois elle ressusciterait. Je ne sais pas si le sorcier s’était fait payer pour cette information, mais si tel a été le cas, le pauvre mari s’était fait avoir.

En effet, n’est pas Blanche-Neige ou la Belle au bois dormant qui veut, et malgré les bisous répétés du mari, le cadavre continuait à rester ce qu’il était. Alors que le mari dépité commençait à se faire mal voir des voisins (N’oubliez pas que la pauvre femme était morte depuis près de deux mois et qu’elle n’était toujours pas enterrée ! Vous sentez ce que je veux dire ?), il décida de s’installer, avec son épouse défunte, au bord de la rivière…

cochons vietnamiens

Assis sur la rive, il vit arriver un vieillard à la barbe blanche, qui lui dit : «Verse trois gouttes de ton sang dans la bouche de ta femme et elle revivra !». Aussitôt dit, aussitôt fait, et la morte redevint aussitôt la belle et tendre femme qu’il avait connue. Joie, exaltation, remerciements, c’était la fête. Mais le vieillard calma le jeu en disant à la femme : «Éprouvez-vous de l’amour pour ce jeune homme qui vous a prêté trois gouttes de sang pour votre résurrection ?». Pensez bien que la femme jura plutôt deux fois qu’une qu’elle n’aimait que lui ! Sur ce, le vieillard ajouta : «Trois gouttes de sang, c’est peu de choses. Si un jour vous ne l’aimez plus, vous n’aurez qu’à lui rendre !». Et il disparut dans la brume matinale. Parce que dans les contes, la brume c’est bien pratique pour que les héros ou les magiciens disparaissent.

De toute façon, les amoureux s’en souciaient comme de leur première chemise, et tout au bonheur de se retrouver, décidèrent de regagner leur maison, histoire de se refaire une deuxième nuit de noce.

animaux vietnamiens

… ou du sang neuf !

En cours de route, ils croisèrent un riche et jeune marchand, qui tomba sous le charme du premier regard que lui a lancé la nouvelle ressuscitée. Foudroyé d’amour et de désir, le marchand décida de suivre les deux époux jusqu’à leur maison. Alors que ceux-ci auraient bien voulu être seuls, le marchand insista pour leur montrer de belles étoffes de soie, des bijoux en jade et en argent, des objets précieux…

La jeune femme, durant son séjour chez les morts, n’avait pas oublié la beauté de toutes ces choses, et demanda à son mari d’offrir à manger au marchand, tandis qu’elle ouvrait une à une les malles que les serviteurs apportaient. Pendant le repas, le marchand, séducteur transi, versa discrètement du somnifère dans le verre du mari, amoureux tout autant transi. Bientôt, ce dernier sombra dans un profond sommeil. Pendant que le mari était dans les bras de Morphée, la jeune femme tomba dans ceux du marchand et partit avec lui sur sa jonque.

Une peau trop dure pour un moustique, mais qui supporte bien un autre «moustique».

À son réveil, le mari apprit l’histoire par des voisins… bien intentionnés ! Aussitôt, il se précipita vers la rivière et sauta dans une barque. Poussé par l’énergie du désespoir, il rama, rama, et réussît à rejoindre la jonque. Il hurla à sa femme : «Saute ! Je ne peux vivre sans toi ! Je te rendrai heureuse !» (Ils disent tous ça). Elle répondit : «Rentre chéri ! Je suis ingrate à ton égard. Pardonne-moi !», comme si l’excuse était suffisante.

Aussitôt, miraculeusement, le vieillard réapparut et dit à la femme : «Rend à ton mari les trois gouttes de sang qu’il t’a donné, puisque tu ne l’aimes plus !». Aussitôt dit, aussitôt fait, comme je l’ai dit plus haut ! Mais aussitôt, morte de nouveau ! Le riche marchand eût beau dépenser sa fortune pour la faire revivre… Impossible. Finalement, désespéré, il jeta son corps à la mer. Or, au moment d’être engloutie dans les flots, par je ne sais quel tour de magie, la jeune morte se transforma en moustique. Et depuis, elle va de-ci de-là, piquant les gens pour récupérer ses trois gouttes de sang, et qu’importe que vous fussiez homme ou femme ! Il faut dire qu’un cerveau de moustique ne doit pas faire la différence…

Les habits en écorce de l’ethnie Hà Lang

Comme quoi des démangeaisons intimes peuvent produire bien des démangeaisons cutanées! Maintenant, je suis certain que lorsque vous verrez des moustiques au Vietnam, vous ne les considèrerez pas de la même façon. Mais sortez couverts malgré tout !

Comment traverser la rue au vietnam

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Comment traverser la rue au vietnam: Alors, ça vient ?

« Tiens moi bien la main pour traverser !« . Qui d’entre nous n’a jamais dit cela à ses enfants ? C’est que traverser une chaussée n’est pas un jeu d’enfant. Et au Vietnam, en particulier.

La pluie en ville hanoi

Tous les guides, de papier ou en chair et en os, le disent : une des premières compétences à acquérir si l’on veut se promener en toute tranquillité au Vietnam, c’est de savoir traverser une rue. Bon, je vois d’ici les ricanements de mépris et haussements d’épaules de dédain de tous ceux qui depuis belle lurette n’ont plus besoin qu’on leur tienne la menotte pour traverser rues, routes et boulevards. Et pourtant, combien d’entre ceux-là, fraîchement arrivés au Vietnam, se trouvent paralysés au moment de quitter le pavé pour le macadam. Ils sont là, sur le bord du trottoir, hésitants à traverser ce maelström pétaradant indifférent à leur détresse. En espérant l’improbable : que le flot s’arrête pour laisser passer les piétons. Or, c’est justement là où le bât blesse : ici, le flot ne s’arrête jamais…

circulation routiere

Alors, j’y vais où pas ?

Comment cela jamais ? Mais, là, regardez, il y a bien des feux de signalisation et des bandes blanches sur la chaussée. En langage international, ça veut dire : si le feu est rouge, les véhicules doivent s’arrêter, et les piétons traverser. Tenez, il y a même la petite figurine verte qui s’allume sous le feu tricolore et qui signifie : Allez les piétons, on se bouge un peu, avant que la circulation ne reprenne ses droits ! Sauf qu’entre le langage des signes, ou plutôt des signaux, et les moeurs locales, il y a une différence notable.

Ici, le feu rouge ne signifie pas l’arrêt total et immédiat du flux comme un garrot que l’on poserait pour arrêter une hémorragie, mais un passage optionnel en fonction de la capacité du conducteur à interpréter l’obtempération visuelle.

Pour certains, la plupart heureusement, le sens civique prend le dessus, et ils acceptent de cesser de circuler pour que le piéton circule. Pour d’autres, par contre, c’est au contraire l’occasion de profiter d’un ralentissement du flot pour passer le croisement le plus vite possible. Et le nombre de secondes qui s’affichent pour décompter le temps qui reste avant, soit de démarrer pour ceux qui sont à l’arrêt, soit de s’arrêter pour ceux qui roulent, ne semble être là que pour information.

La peche sur la rue de Hanoi

En effet, nombreux sont ceux qui sur la ligne de départ démarrent avant la fin du compte à rebours, et nombreux sont ceux qui sur leur élan poursuivent leur route, alors que déjà les secondes en vert ont laissé la place aux secondes en rouge. Bref, ici, le passage piéton n’est pas exempt de passage de véhicule quand le piéton doit passer !

En fait, que l’on soit sur un passage piéton ou pas, que l’on traverse une place ou une avenue, il y a LA bonne technique, et toutes les autres.

J’en connais qui, face à cette situation, jouent les fanfarons, en se disant que le meilleur moyen est d’être plus rapide que les véhicules, et qui comptent sur leur vitesse de pointe pour rallier le bord opposé. Sauf que c’est la meilleure façon de percuter violemment quelques centaines de kilos de métal, quand ce n’est pas quelques tonnes, et de vérifier par l’expérience les lois de l’énergie dynamique et du rapport des masses !

Moto vietnamienne

J’en connais d’autres, qui s’arment de patience en attendant que le flot se tarisse, ce qui est une excellente solution si l’on souhaite passer la journée à compter motos, vélos, cyclos, voitures et bus, et si l’on souhaite déjeuner dans le petit restaurant d’en face à 23h00. Et encore, à condition que le restaurant en question ne se trouve pas sur une rue… passante.

J’y vais, au pas !

La bonne technique, elle, consiste à adopter une attitude fluide et déterminée. Et justement, pour les personnes qui viennent me voir, j’ai créé un «Certificat de traversée de phô et duong (rue)», qui résume les compétences à manifester dans cet exercice indispensable pour se déplacer en ville. Je ne résiste pas au plaisir de vous le communiquer ici :

La rue Hanoi

Traversée des rues vietnamiennes phô et duong

Certification sur les compétences et aptitudes suivantes :

Traverser toute voie de communication urbaine ou rurale au Vietnam.

– Sans augmentation du rythme cardiaque.

– Sans manifester de malaises vagaux.

– Sans laisser son testament à l’hôtel.

– Sans avoir de modification notable du transit intestinal.

– Sans souiller la chaussée de liquides incongrus.

– Sans rejeter son contenu gastrique sur le trottoir opposé.

– Sans émettre d’injures ou propos racistes et «biradiaphobes».

– Sans s’accrocher désespérément à un coéquipier de traversée.

– Sans s’arrêter, les bras en croix face et fesses au danger.traverser la rue hanoi

– Sans utiliser d’objets contondants pour rompre le flux.

– Sans casser les pieds et autres organes, utiles par ailleurs de ses coreligionnaires.

– Sans faire demi-tour en hurlant, à faire honte à notre fierté.

– Sans se faire traîner, écraser, écrabouiller, compresser et encombrer les hôpitaux vietnamiens.

Acquérir une attitude fluide et assurée, qui consiste à :

– Fixer le but à atteindre sur le trottoir opposé, en laissant sa vision périphérique s’assurer de la crue et la décrue des flux.

– Oublier la notion de circulation à droite ou à gauche.

Deplacement en Bus au vietnam

– Déplacer lentement son corps de façon décontractée, en un mouvement du bassin et des membres inférieurs vers l’avant, dos droit, et bras ballants.

– Maintenir le mouvement vers l’avant, au pas, sans arrêt, demi-tour ou hésitation, jusqu’à l’arrivée au trottoir opposé.

– Le seul arrêt acceptable est dans le cas du croisement impromptu avec un véhicule véloce et déterminé, de 200 kg à 8 tonnes, muni de 4 roues et d’un pare-chocs imposant.

Voilà, je vous l’offre. Vous pouvez le reproduire et le remettre à vos amis, visiteurs, clients… qui seront fiers désormais de faire partie de la longue cohorte de ceux qui savent.

Transporter en ville Hanoi

Par contre, en ce qui concerne la traversée de routes et autoroutes, je n’ai qu’un conseil : laissez cela aux buffles et autres bêtes à cornes ! À côté d’eux, vous ne faites pas le poids.

Cù Lao Chàm Quang Nam

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Cù Lao Chàm Quang Nam: Cù Lao Chàm est constituée de huit îlots : Hon Lao, Hon Dài, Hon Mô, Hon Khô Me, Hon Khô Con, Hon La, Hon Tai et Hon Ong. La beauté de cet archipel et le contact chaleureux de ses habitants en font une destination de charme pour les touristes vietnamiens et les étrangers.

Cù Lao Chàm est un lieu superbe de pêche, de détente ou de loisir, sur une eau turquoise

Situé dans la commune de Tân Hiêp, ville de Hôi An, province de Quang Nam, (Centre), Cù Lao Chàm s’étend sur près de 16 km², et compte environ 3.000 habitants. Facile d’accès, à environ 15 km de la plage de Cua Dai, l’archipel présente également l’avantage de n’avoir que peu de circulation.

On y accède en canoë ou en bateau depuis Cua Dai, en seulement 15 minutes. Les canoës sont une première bonne impression lorsque l’on se rend à Cù Lao Chàm : c’est un moyen propre, sûr, esthétique, et le personnel y est fort amical. Depuis peu, les touristes les plus aisés peuvent également s’y rendre en hélicoptère. Belle occasion d’admirer la beauté de l’île depuis les airs !

Une fois sur les lieux, cet archipel, élu réserve protégée pour la diversité de ses espèces marines par l’UNESCO en 2009, dévoile tous ses charmes : on ne compte plus les coraux, algues, crustacés et mollusques en tout genre.

Plusieurs facteurs participent à faire de cet archipel un lieu de calme et de beauté. Tout d’abord, les habitants n’usent pas de sacs plastiques, et les déchets sont tous destinés aux nombreuses poubelles de l’île. Cette réglementation permet au site de rester très propre et accueillant, malgré le nombre croissant de touristes.

À Cù Lao Chàm, les habitants utilisent l’électricité solaire et s’efforcent au maximum d’économiser leur consommation énergétique. Ici, pas de grands complexes disgracieux ou d’hôtels de luxe, seulement de petites Guest Houses (maisons d’hôtes). Douze familles ont récemment remis à neuf leurs maisons pour accueillir les touristes.

 À Cù Lao Chàm, les touristes ont l’occasion de vivre au cœur de la nature

Enfin, Cù Lao Chàm séduit par la bonté de ses habitants, qui se font excellents guides touristique à l’occasion, présentant jusqu’aux recoins les plus secrets de leur île. L’hospitalité et l’honnêteté des locaux contribuent indéniablement à l’attractivité de Cù Lao Chàm.

De riches fonds marins

Selon les archéologues, la naissance de l’archipel remonte à 3.000 ans et les premiers contacts commerciaux avec l’extérieur à un millier d’années. Cù Lao Chàm conserve de nombreuses constructions d’architecturales du XVIIIe, XIXe et XXe siècle. Parmi ce patrimoine culturel, citons la pagode Hai Tang, le sanctuaire de Bai Huong dédié à Thân Yên Sào, ou encore les temples de Tiên Hiên, Thân Nông, Dai Hàn…

L’île regorge également d’antiquités, à cause des nombreux navires ayant fait naufrages au cours des siècles dans les alentours. Nombre d’objets repêchés dans ces bateaux ont ensuite fait le tour du monde. En octobre 2000, la compagnie Butterfield organise à San Francisco la première vente aux enchères d’objets anciens issus des bateaux sombrés à Cù Lao Chàm. Les recettes de cette vente s’élèvent à près de 3 millions de dollars. Près d’un quart de ces antiquités ont été achetées par des Vietnamiens vivant aux États-Unis.

En tant que réserve naturelle maritime, l’archipel regroupe 135 différentes variétés de coraux, dont 6 furent découvert pour la première fois au Vietnam. La richesse naturelle de Cù Lao Chàm, c’est aussi plus de 500 espèces d’algues, 202 espèces de poissons, 84 espèces de mollusques, et 4 types de homards. Lorsque la mer est calme, les visiteurs peuvent emprunter de petits bateaux pour découvrir les différents îlots. C’est un lieu superbe de pêche, de détente ou de loisir, sur une eau turquoise.

Cù Lao Chàm province de Quang Nam (Centre du Vietnam)

Vivre au cœur de la nature, découvrir à pied ou à vélo les somptueux paysages, se régaler des plats locaux et échanger avec les habitants sont autant de plaisirs qui font de Cù Lao Chàm une destination de premier choix au Vietnam.

La vertu du repas vietnamien

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La vertu du repas vietnamien : Tout le monde est occupé ou même très occupé au point qu’il reste très peu de temps, voire pas du tout pour les membres de la famille de se retrouver. Il y a pourtant une très belle occasion de retrouvailles qui fait beaucoup de bien à tous : le moment du repas.

La famille vietnam

Mme Anh, cadre d’une compagnie d’audit, confie que depuis que son mari a ouvert une société, les dîners en famille sont devenus rarissimes. «Après le travail, je prépare la table puis je lis des journaux en attendant mon mari. Mais la plupart du temps, je dîne seule». Et quand elle appelle son mari pour lui dire de venir manger, celui-ci est en colère : «À notre époque, pourquoi une femme doivent-elle encore attendre son mari pour dîner ? Envoie un message ou téléphone pour demander si je dîne à la maison ou pas, ça suffit. Pourquoi tu ne le fais pas ?».

Chaque jour à la sortie du bureau, M. Hai se demande toujours où son fils et lui vont manger ce soir. Sa femme, Hang, est en train de faire un master d’économie. Consacrer une heure ou deux à la préparation d’un repas familial est pour elle hors de question.

Mme Hoà, chef du service marketing d’un groupe, est très occupée. Son mari, M. Thành, directeur de marketing d’une coentreprise, est aussi très impliqué dans son travail. Leurs deux enfants sont pris en charge par une femme de ménage de 50 ans. Les repas de famille sont rares.

Les membres de famille préparent un repas

Resserrer les liens familiaux

Cette situation n’est pas exceptionnelle à Hanoi. Dans de nombreuses familles, les parents ne peuvent prendre qu’un ou deux repas par semaine avec ses enfants.

En partageant un repas avec la famille, les enfants apprennent une foule de choses sur ce qui est permis et interdit, des choses qui ont peu ou rien à voir avec leurs besoins nutritifs à proprement parler. Les repas représentent des moyens pour enseigner les bonnes manières et les contraintes comportementales requises pour vivre en société. Aux repas en famille, les enfants développent diverses habiletés, comme manipuler les baguettes, et ils acquièrent le langage et développent leurs compétences linguistiques en participant aux conversations. Pour les jeunes enfants en particulier, «ce qui se dit à table» peut être la principale source d’exposition aux conversations familiales. L’échange d’histoires, d’anecdotes et de nouvelles permet aux enfants de découvrir le monde des adultes et les intérêts et les valeurs de leurs parents, et permet aux adultes à leur tour de découvrir le monde, les intérêts et les valeurs de leurs enfants.

Selon des statistiques, dans les grandes villes, 25-30% des familles n’ont pas régulièrement de repas en commun. Aux dires d’experts, une des clés du bonheur familial, c’est de créer un lien entre les membres de la famille. C’est le rôle du repas.

Un moment de partage

Bien que sa journée soit bien remplie, Mme Thanh Thao, chargée du marketing dans une compagnie de distribution des ustensiles ménagers, fait en sorte que sa famille prenne quotidiennement au moins un repas en commun. Au début, elle a rencontré des difficultés dans l’organisation de l’emploi du temps. Alors, elle a demandé l’aide de son mari.

Celui-ci, Dinh Hoài, qui aime les petits plats préparés par sa femme, a accepté la proposition. Le couple a conçu un emploi du temps pour partager les travaux et s’est mis d’accord pour prendre ensemble au moins un repas par jour. Et si quelqu’un ne respecte pas cette règle, il devra faire davantage de travaux ménagers.

Union de famille de trois générations

Chaque jour, la famille se réunit autour de la table, raconte sa journée ou discute des excursions pour le week-end. «Une famille idéale, c’est une famille qui peut maintenir des repas en commun. C’est un moment qui aide à chasser la fatigue et le stress», insiste Mme Thao.

Comme rituel quotidien, le repas familial est le symbole d’une vie familiale commune. Il sert à organiser la vie en famille, réunissant ses membres régulièrement et contribuant à leur bien-être physique, mental et social. Il établit un rythme et une structure prévisible au quotidien, ce qui peut être rassurant sur le plan psychologique.