Les costumes Vietnam

Les costumes Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

INTRODUCTION Les costumes Vietnam

Les vêtements sont un des trois besoins de la vie matérielle (nourriture, logement, vêtement). C’est le premier produit culturel de la société humaine. Les vêtements changent au fur et à mesure du développement de l’histoire. Les deux objets caractéristiques du costume féminin au Vietnam sont la tunique (Ao dai) et le chapeau conique en feuille de latanier (Non la)

À la période féodale, le costume traditionnel des vietnamiennes (surtout pour les femmes) sont: robe noire, robe de quatre pièces, la ceinture découpée dans du tissu bleu ou blanc. La classe intellectuelle, les mandarins et les confucianistes portaient un vêtement de cérémonie: pantalons blancs, tunique longue boutonnée sur les côtés, de longs cheveux attachés, des turbans et des pantoufles. Le costume de cérémonie des hommes et des femmes de classe moyenne était une longue tunique noire et des pantalons noirs.

Les costumes Vietnam

Les vêtements changent au fur et à mesure du développement de l’histoire. Jusqu’à nos jours, la tunique de la femme vietnamienne est influencée par la nouvelle culture, elle commence à s’inspirer de la mode européenne et se perfectionne extrêmement luxueuses, plus belles et raffinées qu’au siècle précédent.

Dans ensemble, les costumes vietnamiens sont variés. Les femmes ne portent que la robe tunique dans les occasions spéciales comme fêtes, mariage… Les habits traditionnels jadis sont remplacés aujourd’hui par les vêtements les plus commodes, simples propices au travail et à la vie moderne. Pourtant, les coutumes gardent encore toujours leur originalité, leur caractéristique.

Les costumes Vietnam
Tunique (ao dai)

Les costumes Vietnam

Au fil des jours, la tunique de la femme vietnamienne change et se perfectionne. Elle est bien ajustée, mettant en relief les rondeurs et convenant à merveille à la sveltesse des Vietnamiennes. Les deux pans qui descendent jusqu’au mollet et flottent légèrement dans le vent, laissant transparaitre le derrière et les cuisses sous un pantalon de fine soie. Ils sont ouverts un peu plus haut que le pantalon, découvrant une partie du corps. Les manches sont assez amples, peut-être légèrement évasées et ne couvrant que les trois quarts de l’avant-bras si l’on veut respirer la santé, la jeunesse. Récemment, les modes étrangères sont introduites au Vietnam mais ce costume traditionnel est toujours prisé des Vietnamiennes.

Dans l’ensemble, les costumes vietnamiens sont variés. Presque toutes les ethnies ont leur propre costume traditionnel. Les fêtes sont pour elles l’occasion de porter leurs vêtements préférés. Au long des milliers d’années, les costumes des ethnies changent mais gardent toujours leur originalité, leur caractéristique.

Chapeau conique au poème (non bai tho)
De pair avec la tunique, les femmes se coiffent de charmants chapeaux coniques en feuille de latanier. Ceux-ci s’améliorent aussi à travers la pratique de leur utilisation aux fins de protection contre le soleil et la pluie. Pour confectionner de beaux chapeaux, l’artisan doit choisir de jeunes feuilles de latanier, les faire sécher et les repasser A l’intérieur des chapeaux, sur la couche de feuilles d’une blancheur immaculée il y a des images de barque et de débarcadères et des poème

Les costumes DES GROUPES ETHNIQUES
Le costume des groupes ethniques du Vietnam est très varié, chaque costume a sa propre originalité caractéristique de la région. À la région montagneuse base, les ethnies qui habitent dans les maisons sur pilotis, portent des pantalons et jupes décorés des motifs imitant les fleurs et animaux de la forêt. En général, la plupart des costumes des ethnies sont décorées par divers ornements avec les couleurs vives et harmonieuses avec des jupes, des vêtements faits par l’habilité et le sens esthétiques des filles et femmes ethniques, les bijoux et les ornements comme des bracelets, boucles d’oreilles, colliers en cuivre, argent sont des objets indispensables quand on parle de leur costume.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

Flûte H’Mong ou sao

Flûte H’Mong ou sao

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Flûte H’Mong ou sao,Le mot sao est habituellement employé pour désigner un tube de bambou vertical perforé de trous pour y placer les doigts. Toutefois, les groupes ethniques utilisent aussi ce terme pour décrire plusieurs instruments à vent tels que les flûtes, avec ou sans bec et avec ou sans trous pour les doigts, etc…

Flûte H’Mong ou sao

La flûte sao H’mong a un timbre coloré que les H’mong appellent tra pun tu. Les sons sont aussi durs et doux que des chuchotements. Cette flûte a conquis le cœur des gens depuis longtemps. Au fil des années, l’instrument continue de se perfectionner pour produire de nouveaux sons.

Cette flûte accompagne le jeune homme H’mong au travail comme en amour. Selon eux, elles s’avère un moyen efficace de conquérir le cœur des femmes.

Tambourin enduit de riz ou Trong Com

Tambourin enduit de riz ou Trong Com

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Tambourin enduit de riz ou Trong Com, Instrument de musique traditionnelle de forme oblongue, à double tympan en peau (le tympan est enduit de riz au milieu pour régler le son d’où le nom de trong (tambourin) com (riz) qui était déjà mentionné dans les annales des Ly sous le nom de phan co: phan (riz), co (tambourin).

Tambourin enduit de riz ou Trong Com

Tambourin enduit de riz ou Trong Com, La croûte de riz encore fraîche donne une belle résonnance; devenue sèche, la résonnance est assourdie. La caisse (tang trong) en bois est cylindrique, légèrement resserrée (mup) aux extrêmités. On tape avec les doigts, le son résonne sourdement.

Il y a plusieurs jeux possibles: une main tape sur un tympan tandis que l’autre couvre l’autre face; on peut faire rouler le tympan (ve) avec une main, 2 mqains, 2 doigts…Le tambourin fait partie de l’orchestre du tuong, cheo, des enterrements, du cai luong.

Klong Put

Klong Put

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Cet instrument de musique fut d’abord conçu pour les femmes. Le nom klong put d’origine Xo Dang est devenu son nom commun. Il est très populaire auprès de groupes ethniques Xe Ba na, Gia Rai, et Hre de Tay Nguyen.

Klong Put

Le klong put est fait d’une série de 2 à 12 tubes de bambou. Chaque tube a une longueur variant entre 60cm et 200cm et un diamètre de 5 à 8cm. Les tubes sont ouverts à une extrémité ou aux deux. Les tubes sont en position horizontale et la musicienne doit se tenir debout avec le dos courbé ou s’agenouiller en tapant des mains pour pousser l’air dans les tubes afin de produire des sons. Chaque tube produit généralement qu’un seul ton. Toutefois, quelques groupes ethniques utilisent la main pour bloquer une extrémité du tube; cette technique permet de produire d’autres sons. Le klong put à deux tubes peut ainsi produire quatre ou cinq tonalités.

Selon une légende, cet instrument abrite la déesse du riz. En ce sens, sa musique est associée à la production agraire, au travail dans les champs et au festivités rattachées à la riziculture. Le répertoire du klong put est limité. Des musiciens professionnels commencent toutefois à monter des spectacles pour faire connaître cette musique.

Musique matrimoniale traditionnelle Khmer

Musique matrimoniale traditionnelle Khmer

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La musique joue un rôle important dans les noces du groupe ethnique Khmer du Sud du Vietnam. Les chansons nuptiales traditionnelles ont été préservées jusqu’à maintenant malgré les nombreux changements dans les cérémonies. Les chercheurs ont réussit à amasser une douzaine de chansons de noces ainsi que folkloriques utilisées pour animer les cérémonies.

Musique matrimoniale traditionnelle Khmer

Une telle collection aide à recréer l’enchaînement musical des noces traditionnelles Khmer. Une musique correspond à la marche du marié vers la maison de sa promise, une autre à la demande d’être acceptée dans sa famille et, une dernière pour amorcer la cérémonie. Les autres rituels entourant un mariage comprennent les étapes suivantes : couper de cheveux, retirer l’épée de sa gaine, attacher des fils aux poignets, s’incliner vers le soleil, entrer dans la chambre de la mariée, souhaiter la bienvenue aux parents et à la famille et escorter les invités vers la porte à leur départ.

Monocorde ou Dan Bau

Monocorde ou Dan Bau

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Cet instrument monocorde appartenant aux Kinh comprenait autrefois une caisse de son en bambou ou en bois dur. Une extrémité de la corde est attachée à une roulette de bois dans la caisse et joint à une baguette de bambou à l’autre extrémité.

Monocorde ou Dan Bau

Cette dernière est fixée à une gourde séchée ou à une caisse de bois. Dans la langue kinh, bau signifie gourde.

La baguette faite de bambou ou à partir de la corne du buffle est fixée à une extrémité de la caisse de son et aide à produire les tonalités. Sa flexibilité permet au musicien de régulariser la tension de la corde et donne un enchaînement mélodieux de sons avec une seule corde. L’usage d’harmonies est une autre particularité de cet instrument. Cette caractéristique aide aussi à produire des timbres clairs et doux. C’est grâce à la combinaison de cet attribut et de la capacité de produire une gamme de tonalités différentes que les sons obtenus ressemblent à la voix humaine.

Le dan bau accompagne les discours ou les chansons. Il peut être joué seul ou avec d’autres instruments traditionnels ou modernes.

Monocorde ou Dan Bau

Dan Day

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Autrefois, le dan day accompagnait seulement certains types de chansons; elles se sont développées en deux variantes qui s’appellent aujourd’hui hat cua dinh et hat a dao.

Le dan day, joué exclusivement par les hommes, date probablement du XVe siècle soit les débuts des différents genres musicaux.

Dan Day

Cet instrument a des stries et un très long manche. La technique ngon chun qui est l’action d’appuyer sur la corde, permet d’obtenir les tonalités les plus basses.

Le registre bas et les sons secs, sourds mais chauds, se distinguent toujours des autres sons en concert.

En plus d’aller avec les chansons hat cua dinh et hat a dao , le dan day accompagne aussi les poèmes. Le dan day est souvent comparé à un philosophe à l’écart compte tenu de ses sons raffinés et modestes.