Dan Nhi, Dan Co

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Dan Nhi, Dan Co (violon à deux cordes)

Le dan co est le préféré des vietnamiens; il est transmis précieusement de génération en génération. Il joue un rôle important dans les orchestres populaires, qu’ils soient traditionnels ou modernes.

Cet instrument se nomme dan co parce qu’il est en forme de cigogne (co); le ma

Dan Nhi, Dan Co

K’ni, Le terme k’ni, populaire auprès des groupes Ba Na et E De, est le nom donné à l’instrument monocorde dont jouent certains groupes ethniques tels que les Ba Na, Gia Rai, E De, Xo Dang, Pako, et Hre dans la région Truong Son – Tay Nguyen.

La partie principale de l’instrument a un long tube de bambou de 50 à 70cm ou une section ronde en bois. Des stries se trouvent sur le manche de l’instrument et une corde pend sur le côté. L’archet est fait d’une petite tige de bambou; le musicien frotte l’extérieur de l’archet sur la corde afin de produire des sons.

Même si la structure de l’instrument est assez simple, c’est la façon dont joue le musicien qui est particulière. Il tient une corde à une extrémité dans une main et l’autre dans sa bouche pour amplifier et transformer les sons. Le musicien modifie l’ouverture de sa bouche et pince la corde pour obtenir une gamme de sons qui s’apparente à la prononciation humaine.Les adeptes du k’ni qui ont une notion ce cette langue comprendront peut-être les messages évoquésdans la musique. Le groupe E De ont incorporé le k’ni dans la narration cho nac, un type de chanson, afin de remplacer la voix humaine.

Les hommes s’en servent pour exprimer leurs sentiments envers leurs petites amies. Le k’ni accompagne aussi les chants solennels lors de funérailles.

 

Le Luth lune ou Dan Nguyet

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La présence du Luth lune ou Dan Nguyet au Vietnam remonte au XIe siècle selon des inscriptions anciennes. Cet instrument conçu pour l’homme conserve une place importante dans les traditions musicales des Kinh. Ce luth accompagne entre autre la musique folklorique.

Le Luth lune ou Dan Nguyet

Le dan nguyet se distingue des autres instruments à cordes avec ses sons forts et clairs ainsi que par sa capacité d’exprimer plusieurs émotions. Il fait partie de rituels animés et solennels, de funérailles ou de récitals de musique de chambre.

Le dan nguyet sert aussi d’ornement avec son long manche et ses stries.

Le Cithare et Dan Tranh

Le Cithare et Dan Tranh

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Cithare á 36 cordres(Dan Tam Thap Luc)

Instrument de musique idiophone de forme trapézoïque régulière (caisse de résonance en bois). Les 36 cordes sont tendues sur la surface par des chevilles, à peu de distance des chevilles est disposé un chevalet qui sert à maintenir la corde élevée au – dessus de la caisse de résonance.

On frappe sur les fils avec 2 petits marteaux à manche souple pour produire des sons. L’instrument peut exprimer la joie ou la tristesse. Il se joue seul ou dans un concert pour accompagner le tuong, le cheo ou le cai luong ou les chansons populaires.
Dan Tranh* Dan tranh (16 cordes)

Le Cithare et Dan Tranh

Entre le XIe et le XIVe siècle, le dan tranh avait sa place dans les orchestres vietnamiens. Sous les dynasties des Ly et des Trân, il produisait la musique courtoise lors des cérémonies de culte. Ensuite, il fut utilisé dans les cérémonies religieuses. Sous le règne des Seigneurs Nguyên, il faisait partie des ensembles d’instruments à corde.

Il est de forme longue, composée de 16 cordes métalliques. La caisse de résonance se courbe vers le haut et des crochets en forme d’hirondelles sont utilisés sur le manche pour atteindre les notes.

À cause de ses multiples cordes, le dan tranh produit un son plus distinct que les autres instruments.
Le Cithare et Dan Tranh

Le T’rung

Le T’rung

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Le t’rung, très populaire auprès des groupes ethniques des provinces aux Hautx – plateaux du Centre Tay Nguyen, est un instrument de musique qui ressemble au xylophone.

Le T’rung

ll comprend plusieurs tubes parallèles en bambou. Chaque tube est scellé à une extrémité et coupé en billet à l’autre bout. Le t’rung comprenait originalement 2, 3, 5, ou 6. Aujourd’hui, il en a encore plus.

Le t’rung produit des sons lorsque les musiciens frappent sur les tubes avec des baguettes de bambou. Il peut y avoir jusqu’à deux musiciens qui jouent en même temps avec un total de quatre baguettes. Les musiciens de la minorité E De utilisent trois baguettes; cela permet d’obtenir de différentes mélodies. Seuls les hommes peuvent jouer de cet instrument. Ils s’en servent pour se divertir lorsqu’ils travaillent dans les champs de riz ou en guidant leurs troupeaux d’animaux.

La musique du t’rung traditionnel n’est pas permise dans les endroits clos ou dans les villages. Toutefois, certaines minorités ethniques en jouent dans les villages afin d’accompagner les chansons et les danses ainsi que d’autres instruments lors de festivals.
De nos jours, le t’rung est un instrument utilisé dans des spectacles professionnels. Sa musique est connue du public vietnamien comme des étrangers.

Lithophone ou Dan Da

Lithophone ou Dan Da

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Lithophone ou Dan Da, Le lithophone est un ensemble de plaques de pierres de différentes tailles fabriquées de façon rudimentaire. Ces pierres proviennent des régions montagneuses du sud, du centre et du sud-est du Vietnam.

La découverte de plaques de pierres dans le site archéologique de Binh Da dans la province de Dong Nai a révélé que cet instrument pourrait dater de plus de 3 000 ans.

Lithophone ou Dan Da

À la fin des années 1980s, 200 plaques de pierres de lithophone furent découvertes dans les provinces de Dak Lak, de Khanh Hoa, de Dong Nai, de Ninh Thuan, de Binh Phuoc, de Lam Dong, et de Phu Yen. Chaque ensemble comprend entre 3 et 15 barres. Le premier ensemble, trouvé à Ndut Lieng Krak dans la province de Dak Lak en 1949, se trouve aujourd’hui dans un musée français. La plupart des autres instruments sont plutôt conservés au Vietnam.

Les plaques de pierres sont sacrées pour certains groupes ethniques de Tay Nguyen; elles font partie des trésors familiaux. La musique du lithophone accompagne les cérémonies rendant hommage aux dieux. Ces plaques de pierres aident aussi à protéger les récoltes.

Gongs ou Cong Chieng

Gongs ou Cong Chieng

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Les Gongs ou Cong Chieng sont des instruments de musique faits de bronze et parfois d’un alliage d’or, d’argent et de bronze oxydé.

Dans la langue Kinh, le mot cong signifie instrument à poignées et le mot chieng instrument plat. La taille des gongs varie de 20 à 120cm de diamètre. Ils se jouent un à la fois ou en groupe de 2 à 20 unités. Les Muong et d’autres minorités ethniques dans la région Truong Son-Tay Nguyen utilisent.

Les Gongs ou Cong Chieng non seulement pour battre le rythme mais aussi pour jouer de la musique polyphonique. Leurs ensembles de gongs comprennent habituellement plusieurs séries dont le nombre varie et qui remplissent différentes fonctions lors d’une performance.

Gongs ou Cong Chieng

Les musiciens peuvent utiliser des bâtonnets de bois, des maillets ou même leurs mains pour jouer. Certaines techniques permettent d’étouffer les sons et de produire des mélodies avec les gongs.

Seuls les hommes peuvent jouer des gongs dans certains groupes ethniques. Toutefois, les gongs sac bua chez les Mongs sont joués exclusivement par les femmes. Dans d’autres groupes ethniques, hommes et femmes peuvent jouer de cet instrument. En général, les tabous qui se rapportent aux coutumes du cong-chieng diffèrent d’un groupe à l’autre.

Plusieurs minorités ethniques de Tay Nguyen accordent une grande valeur et signification aux gongs. Un grand nombre de familles ont un ensemble ou plus de gongs. Cet instrument fait partie de leur vie de la naissance à la mort et occupe une place importante lors d’événements spéciaux, tristes comme heureux.

De façon générale, les gongs sont des instruments sacrés. Ils sont surtout utilisés lors des offrandes, des rituels, des funérailles ou des noces, des célébrations de la nouvelle année, des rituels agricoles et des célébrations de victoires, etc…

Dans la région Truong Son – Tay Nguyen, le son des gongs stimulent les gens qui participent aux danses et aux fêtes populaires. Ces instruments font partie de la vie spirituelle de plusieurs minorités ethniques du Vietnam depuis longtemps.

L’espace de la culture des Gongs de Tay Nguyen a été reconnu par l’UNESCO chef-d’oeuvre du patrimoine immatériel et oral de l’humanité le 25 Novembre 2005.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

La musique et les chansons de Huê

La musique et les chansons de Huê

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La musique et les chansons de Huê (ca nhac Huê) proviennent de la musique de la cour. Il a pris la forme de musique de chambre au début du XIXe siècle sous la dynastie des Nguyên et atteignit son apogée sous le roi Tu Duc. Pendant la deuxième moitié du siècle, cette musique s’enrichit et se popularisa avec les airs ho et ly, des chants folkloriques de Binh Tri Thien.

La musique et les chansons de Huê

La musique instrumentale joue un rôle si important dans les airs et les chansons de Huê, que des pièces instrumentales peuvent être interprétées sans accompagnement.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, ce genre a été porté sur la scène et donna un nouveau style de théâtre traditionnel Kinh appelé ca kich Hue (drame chanté).

La musique et les chansons de Huê possèdent les caractéristiques typiques des chants folkloriques du centre du Vietnam et des particularités appartenant à la musique Cham et Hoa. Cette musique combine le folklore Kinh à la musique de la cour royale.