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Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir: Cet été, la sortie en forêt en vélo tout terrain (VTT) est à la mode chez les adolescents saigonais. À Hô Chi Minh-Ville, des dizaines de clubs de passionnés de VTT ou « mountain bike » en anglais (MTB) ont récemment vu le jour.

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir

Les tours en VTT proposés par les deux clubs Jett Cycles et Kingfisher séduisent de plus en plus de jeunes. Le circuit «Friendly trail ride» de Jett Cycles propose par exemple de partir à la découverte des forêts et de la nature à vélo, à une centaine de kilomètres de Hô Chi Minh-Ville.

Pour y participer, un équipement complet est nécessaire : casque de protection, vêtements de sport et chaussures adaptés au VTT, lunettes, gants, mouchoir, médicaments, ou encore biscuits et chocolat… Du matériel pour le vélo est également indispensable, comme des chambres à air ou du scotch. Tout participant peut même louer un VTT, moyennant 150.000 dôngs.

Tout récemment, le «Friendly Trail Ride» a réuni une vingtaine de jeunes saigonais, qui ont traversé la forêt Phu Ly, dans la province de Dông Nai (Sud).

Balade est le nouveau loisir

Le départ est fixé à 05h00, où les membres du «Friendly Trail Ride» se voient fournir toutes les informations nécessaires. «J’adore le VTT, et surtout les circuits d’exploration de ce genre. J’ai découvert le club Jett Cycles sur Facebook, puis je m’y suis inscrite en tant que membre», partage une jeune participante.

«C’est la première fois que je participe à ce circuit», ajoute-t-elle. «Ce n’est pas si difficile, et j’aime énormément le vélo en forêt. C’est une sensation géniale que de pédaler entre les arbres, en pleine nature. Au début, j’étais un peu inquiète, mais tout le monde a terminé le circuit sans problème».

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Visite la pagode Van Niên à Hanoi: L’ancienne pagode Van Niên est située sur la route Lac Long Quân à l’ouest du lac de l’Ouest à Hanoi. Cette pagode millénaire est l’une des plus célèbres dans l’ancienne capitale de Thang Long.

Selon les registres historiques, elle a été construite dans la 2e année du règne de Thuân Thiên sous la dynastie des Ly, un an après que le roi Ly Thai Tô a transféré la capitale de Hoa Lu à Thang Long. Autrefois, la pagode était appelée Van Tuê et située à Quan La, aujourd’hui village de Vê Hô, quartier de Xuân La, district de Tây Hô.

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

Le livre intitulé « Thang Long Cô Tich Khao» dit que : «Dans la 5e année de Ly Thuân Thiên (1014), le très vénérable Huu Nhai, patriarche de la Shangha bouddhiste du Vietnam, a demandé au roi d’établir une plate-forme dans la pagode et d’organiser des rites pour ceux qui voulaient suivre la religion bouddhiste. Le roi publia un édit pour matérialiser la suggestion du moine ». Ce fait montre que la pagode a été construite probablement avant la dynastie des Ly, car à ce moment-là, il fut le lieu de prédilection pour de nombreux vénérables et moines.

La pagode a un porche à 5 travées et un sanctuaire à 3 travées formant le caractère chinois ( 丁 ). Comme d’autres pagodes dans le Nord, elle a trois statues de Bouddha – du passé, présent et futur – placés dans la position la plus élevée, suivies par le Bouddha Amitabha et la déesse de la Miséricorde. À l’extérieur, il y a une statue de Bouddha nouveau-né. Sur le toit de la pagode, il y a trois lettres « Van Niên Tu » qui signifie «la pagode existera à jamais».

Bien que la pagode ait connu plusieurs restaurations, elle conserve encore des caractéristiques et des objets qui ont une grande valeur historique et artistique, comme le mur de la salle principale construit avec un genre typique de brique vô de la dynastie des Ly. Elle dispose également d’un ensemble de 46 statues rondes, dont 26 statues de Bouddha, 20 statues de déesses mères et patriarches, deux cloches de bronze moulées sous le règne de la dynastie des Nguyên, 11 ordonnances de génie et de nombreux autres objets de culte. Notamment, sur la cloche de la dynastie Gia Long (1802-1820) a été gravée une chronique qui informe que la pagode Van Niên est un vestige et une belle place à l’ouest de la capitale impériale de Thang Long. Bien que la pagode ne soit pas grande, sa présence au bord du lac de l’Ouest lui donne un aspect spacieux. Les premier et quinzième jours de chaque mois lunaire, les gens vont souvent à la pagode pour prier pour la paix, la santé et le bonheur.

Visite la pagode Van Niên Hanoi

Avec ses grandes valeurs en termes d’histoire et de culture, la pagode a été classée vestige historique et culturel national en 1996 par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme. Au fil des années, les autorités et les habitants du district de Tây Hô, et le maître Thich Minh Tuê, le gérant de la pagode, n’ont pas épargné leurs efforts pour préserver la beauté antique de ce monument.

Le mosquée Hanoi et l’homme chargé d’entretenir

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le mosquée Hanoi et l’homme chargé d’entretenir: La seule mosquée dans le Nord, sise 12, rue Hàng Luoc, dans l’ancien quartier de Hanoi. Construite en 1890 sur une superficie de 700 m², Al-Noor dite « Pagode indienne » a toutes les caractéristiques architecturales d’une mosquée, plus particulièrement de style musulman-indien. Un lieu simple et spacieux, entièrement blanc, avec un petit minaret discret surmonté d’un croissant.

Gardien de mosquee de Hanoi

La silhouette corpulente, le teint légèrement foncé, le regard chaleureux, Doàn Hông Cuong, 58 ans, assure depuis deux décennies la garde d’Al-Noor, le père de Doàn Hông Cuong est pakistanais. Marié à une Vietnamienne, il s’est installé en 1940 à Hanoi où il a commencé depuis à s’occuper de la mosquée autrefois fréquentée par les commerçants musulmans originaires du Sud de l’Inde, puis les soldats musulmans d’Afrique du Nord qui servaient dans le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient.

En 1954, un grand nombre de catholiques, et aussi des musulmans, sont émigrés au Sud. Mais ce père de famille est resté à Hanoi, continuant d’entretenir ce lieu de culte du mieux qu’il pouvait. Après son décès en 1963, ce travail a été confié à son fils aîné, puis à Doàn Hông Cuong.

« Tous les jours, à 4h15, toute ma famille se réveille pour prier. Quand le soleil se lève, chaque membre de la famille se charge d’une tâche. Mon fils s’occupe du magasin familial, mes petits-enfants vont à l’école et les femmes font le ménage », a confié Doàn Hông Cuong, très heureux de vivre dans la capitale millénaire et de s’occuper d’Al-Noor.

Le mosquee de Hanoi

Les musulmans font leurs cinq prières par jour aux heures fixes. Et Doàn Hông Cuong ouvre aussi la porte à ces heures pour accueillir les fidèles. Lors de la prière du vendredi (prière du début de l’après-midi, collective et obligatoire pour tous les musulmans), la mosquée accueille environ 200 fidèles, dont des diplomates musulmans expatriés à Hanoi.

Les musulmans pratiquants observent le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, avec la profession de foi, la prière quotidienne, l’aumône et le pèlerinage de la Mecque. En plus de s’abstenir de boire et de manger du lever au coucher du soleil, le jeûneur doit se purifier, contenir ses passions et ses désirs et s’acquitter d’autres devoirs religieux. Doàn Hông Cuong a affirmé qu’il s’agit là des habitudes à suivre. « Le plus important est la confiance et le bon sens. Aucune religion ne rend l’homme ascétique », a-t-il indiqué.

Musulman vietnam

En 1980, sa mère, ses frères et sœurs sont partis au Pakistan, lui seul est resté à Hanoi. Dans l’esprit des musulmans, si un homme reste, l’islam ne peut pas se perdre. C’est la raison pour laquelle Doàn Hông Cuong est attaché à ce lieu et en prend soin tous les jours.

Cependant, en plus d’un siècle, Al-Noor a donné des signes de fatigue. Les fonds pour les activités sont collectés par les fidèles. « La restauration de cette mosquée sera débattue lors du premier Congrès de la communauté islamique de Hanoi prévu de se tenir en décembre prochain », a fait savoir le soixantenaire.

Le Vietnam dénombre 79 mosquées et 73.000 musulmans vivant en majorité dans les provinces de Ninh Thuân, Binh Thuân, Binh Phuoc, An Giang, Tây Ninh, Dông Nai, Ninh Thuân, Kiên Giang, Trà Vinh, Tiên Giang, Long An, Binh Duong, Binh Phuoc, et à Hô Chi Minh-Ville et Hanoi. L’État a reconnu les Comités de représentation de la communauté islamique de Ninh Thuân, d’An Giang, de Tây Ninh, de Hô Chi Minh-Ville et le Conseil d’administration provisoire de la mosquée, 12 rue Hàng Luoc, Hanoi.

Islam au vietnam

L’islam compte 1,57 milliard de croyants, c’est-à-dire 22,5 % de la population mondiale, ce qui en fait la seconde du monde par le nombre de fidèles, après le christianisme et devant l’hindouisme. 20% des musulmans vivent dans le monde arabe, un cinquième sont situés en Afrique subsaharienne, et la plus grande population musulmane du monde est en Indonésie.

Proverbes vietnamiens

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Proverbes vietnamiens et Citations vietnamiens:Les Vietnamiens ont réussi à conserver pendant au moins 4000 ans d’Histoire leurs proverbes, leur tradition orale. Ces proverbes sont souvent utilisés comme une expression populaire critique de la société et une description des difficultés des personnes, souvent des paysans puisque le Viet Nam fut avant tout un pays agricole.

Ecole Materne

Les Proverbes vietnamiens dans la culture du vietnam

    • L’homme crée la fortune, mais la fortune n’a jamais créé l’homme.
    • A vouloir gagner des éloges, on perd son souffle.
    • Les frères sont comme les membres d’un même corps, tandis que le conjoint n’est qu’un vêtement dont on peut se séparer.
    • L’homme est la fleur de la terre.
    • Le buffle laisse sa peau en mourant, l’homme mort laisse sa réputation.
    • Pense à celui qui a planté l’arbre dont tu manges les fruits.
    • A force de couler, l’eau finit par user la pierre.
    • A force de sortir la nuit, on finit par rencontrer les fantômes.
    • La critique est facile mais l’art est plus compliqué.
    • Les buffles qui arrivent en retard boivent de l’eau troublée.
    • Du bois solide vaut mieux que du bois peint.
    • Cent hommes habiles ne valent pas un homme expérimenté.
    • Bonne réputation vaut mieux que beaux habits.
    • Remède amer guérit, parole sincère blesse.
    • Avant de monter sur le dos du tigre, il faut savoir comment en descendre.
    • Le riche devient sourd et le puissant devient aveugle.
    • Le buffle attaché n’aime pas le buffle qui broute.
    • Ne te mêle pas d’aider l’éléphant à porter ses défenses.
    • Le coeur d’une femme est aussi fuyant qu’une goutte d’eau sur une feuille de lotus.
    • Il vaut mieux être le serviteur d’un homme intelligent que le ma?e d’un imbécile.
    • Il n’y a pas de situations désespérées; il n’y a que des hommes qui désespèrent des situations.
    • Pense à celui qui a planté l’arbre dont tu manges le fruit. (Ăn quả nhớ kẻ trồng cây).
    • Le varan est devant la proue du bateau. (Kỳ đà cản mũi).
    • Un bambou devenant vieux est difficile de le courber. (Tre già làm sao uốn)
    • Si on veut s’enrichir, il faut acheter les buffles femelles,
    • Si on veut s’endetter, il suffit d’élever les pigeons. ( Muốn lụn bại thì nuôi bồ câu).
    • La rivière a des bras, l’homme a des périodes. (Sông có khúc, người có lúc)

Apprentissage

Note de la rédaction : si vous avez d’autres proverbes n’hésitez pas à m’en envoyer.

Je remercie un visiteur pour les nouveaux proverbes qu’il m’a fourni et ses traductions en vietnamien.

L’ethnie Hà Lang avec les habits en écorce

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

L’ethnie Hà Lang avec les habits en écorce: Jadis, l’ethnie minoritaire Hà Lang s’habillait en écorce d’arbre. De nos jours, cette tradition s’est perdue, mais cette communauté garde encore en parfait état 12 vêtements très anciens.

l’ethnie Hà Lang

Les Hà Lang sont une ethnie minoritaire de la cordillère de Truong Son, que l’on trouve surtout dans le village de Dak On, commune de Dak Long, district de Dak Glei, province de Kon Tum (hauts plateaux du Centre). Autrefois, cette ethnie vivait en forêt, loin du monde civilisé. Ces conditions l’ont obligé à tirer de son environnement tous les produits nécessaires à la vie quotidienne, vêtements compris.

«Pendant des centaines d’années, les Hà Lang ont tressé l’écorce pour se faire des vêtements. Ces habits solides nous ont aidé à nous protéger de la pluie, du vent et aussi des coups lors des combats contre les ennemis», explique A Xen, patriarche du village de Dak On.

Ce groupe ethnique ne porte plus ces habits mais les conserve comme des biens précieux. Actuellement, 12 pièces sont préservées au sein de la communauté qui les considère comme un trésor, un héritage ancestral. Chose surprenante, plusieurs d’entre elles ont été fabriquées il y a des siècles mais demeurent néanmoins en excellent état.

Trois à cinq mois de tissage

Les habits en écorce de l’ethnie Hà Lang

Le patriarche A Xen donne des explications détaillées sur les techniques de fabrication. L’écorce provient d’un vieux jaquier sauvage (que les Hà Lang appellent Ko Pong). Les hommes vont loin en forêt pour chercher un arbre ne donnant pas de fruit, ayant un tronc d’un diamètre de 20-30 cm. L’arbre est coupé en morceaux longs de 1 à 2 m puis écorcé. L’écorce est laissée macérée deux mois dans l’eau. Ensuite, elle est battue, séchée à l’ombre puis séparée en fibres. Les Hà Lang utilisent ensuite le La Plâh, une sorte de liane sauvage, pour produire le fil. Si la recherche du bois et le traitement des matières premières sont l’affaire des hommes, le dernier maillon, c’est-à-dire tressage et tissage, est dévolu aux femmes. Ces bonnes tisserandes, équipée d’une aiguille de bois, donneront la forme à l’habit. Le travail peut durer trois à cinq mois, et chaque pièce peut peser 2 kg.

 Vêtements de fête

Les habits de l’ethnie Hà LangParlant de cet héritage ancestral, A Xen ne cache pas sa fierté. «Maintenant, les Hà Lang ne portent plus ces habits comme vêtements dans le quotidien. Ils les sortent uniquement aux grandes occasions comme la fête de la bonne moisson, la cérémonie de culte des buffles, des représentations artistiques de gongs ou des cérémonies d’inauguration de la maison commune», dit-il, les mains ouvrant légèrement le sac contenant ces 12 vêtements «sacrés».

Les Hà Lang ne peuvent plus en fabriquer de nouveaux, en raison de la difficulté pour se procurer les matières premières. Prenant un vieux vêtement dans ses mains, A Xen confie tristement : «Notre village compte une centaine de familles avec 515 personnes, mais personne ne peut tisser ce vêtement. Il y a un an, le vieillard Y Dia a été en forêt pour chercher les arbres Ko Pong et La Plâh mais après trois mois, il est revenu dépité. Il n’en avait trouvé aucun ! »

Outre la rareté des matières premières, l’autre problème est que les Hà Lang ont plus ou moins oublié les techniques de fabrication. Les jeunes ne s’intéressent guère à cette tradition, et préfèrent porter des T-shirt colorés. Y Dia, l’un des meilleurs tisserands, vient de décéder. «Ce savoir-faire va disparaître, et nous en sommes bien tristes», soupire A Xen. Les Hà Lang souhaitent préserver à tout prix ces 12 derniers vêtements. Ils ont refusé à maintes reprises des propositions alléchantes de collectionneurs d’antiquités venus de loin pour les acheter. Pas question de vendre son âme…

Le Jardin botanique de Sài Gon

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le Jardin botanique de Sài Gon: Fondé en 1864, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon, l’un des dix plus anciens jardins zoologiques et botaniques du monde, attire toujours de nombreux visiteurs vietnamiens comme étrangers.

piscine et parc Ho Chi Minh ville

En plein centre de Hô Chi Minh-Ville dans le premier arrondissement, couvrant 17 ha, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon (Thảo Cầm Viên Sài Gòn en vietnamien) héberge à ce jour 947 animaux de 125 espèces dont une centaine de reptiles, mammifères et oiseaux, 2.459 arbres de 1.000 espèces et une grande variété d’orchidées, de cactus, de bonsaïs et de plantes ornementales qui font sa réputation.

L’entrée principale du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon.L’entrée principale du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon.

Pour rendre hommage au dévouement des premiers employés du jardin, il faut remonter à l’époque coloniale.

Parc Tao Dan

Histoire du jardin

C’est l’amiral-gouverneur de l’Indochine, Pierre-Paul de la Grandière, qui a décidé de construire ce jardin le 10 juin 1863. Il avait pour ambition d’en faire un lieu d’élevage, de culture, de conservation et d’études de la faune et la flore pour les scientifiques de l’Indochine. Un an plus tard, Pierre-Paul de la Grandière invita Jean-Baptiste Louis Pierre, un botaniste réunionnais, directeur en chef du Jardin zoologique et botanique de Calcutta, à devenir le 28 mars 1865 le premier directeur du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon.

Les visiteurs affluent surtout le week-end et en été.Les visiteurs affluent surtout le week-end et en été.

Au début, le parc s’étendait sur 12 ha. En 1865, les premiers animaux arrivèrent et on commença à semer des plantes. Fin 1865, le jardin continua de s’étendre pour passer à 20 ha puis 33 ha en 1924.

En 1867, le gouvernement français accorda un budget annuel de 21.000 francs pour sa gestion, puis de 30.000 francs en 1869. À cette époque, le parc comptait 509 animaux dont 120 mammifères, 344 oiseaux et 45 reptiles. Les botanistes français y plantèrent également des acajous du Sénégal, des Antilles, des baobabs d’Afrique…

Une des cinq destinations préférées de la ville

Parc Saigon

En 2012, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon a été répertorié dans la liste des cinq destinations de choix de la ville. Un classement de la population locale établi lors du programme « Cent choses intéressantes », organisé par le Comité populaire municipal.

Selon Pham Anh Dung, directeur adjoint du jardin, beaucoup de plantes et d’animaux sont rares, et certains sont menacés à l’échelle mondiale. Parmi eux : chat de Temminck (ou chat doré), éléphant d’Asie (un mâle et cinq femelles), rhinocéros blanc, girafe, hippopotame, zèbres, tigres d’Inde et d’Indochine, lion, orang-outan, etc.

Mais l’animal le plus emblématique du jardin est un oiseau très difficile à observer dans la nature : l’Argus ocellé (Rheinardia ocellata), une espèce de faisan dont la queue atteint 235 cm chez le mâle. «Cette espèce, discrète et rare, vit dans les forêts du Vietnam, du Laos et de Malaisie. Elle est menacée de disparition», a précisé Pham Anh Dung.

En outre, plus de 40 espèces botaniques rares et précieuses ont été ajoutées plus tard par les botanistes vietnamiens. On peut citer les légumineuses câm lai (Dalbergia oliveri), giang huong (Pterocarpus macrocarpus), godo (Afzelia xylocarpa), et l’arbre à encens trâm huong (Aquilaria crassna)…

Le jardin accueille quotidiennement des centaines de visiteurs, voire des milliers en fin de semaine. Ils y vont pour admirer tout ce bestiaire et aussi échapper à la touffeur de l’été.

Le nombre de visites ne cesse d’augmenter d’année en année. En 2011, le parc a accueilli 1,9 million de visiteurs. En 2012, 2,1 millions.

Parc de Ho Chi Minh Ville

Avec les parc Tao Dàn, parc 26 Mars, parc 30 Avril, parc Lê Van Tam et parc Lê Thi Riêng, ce jardin est considéré comme un des poumons verts de la ville.

Conservation et éducation à la nature

En 1989, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon est devenu membre de l’Association panafricaine pour les jardins zoologiques, aquariums et jardins botaniques (South East Asian Zoos Association, SEAZA) et, en 2012, membre de l’Association mondiale des zoos et des aquariums (World Association of Zoos and Aquariums, WAZA).

En plus, le parc met en œuvre régulièrement des programmes de formation sur la gestion et l’aménagement des zoos, en coopération avec le Centre de prospective et d’études urbaines de la Région Rhône-Alpes. En vertu d’un contrat de coopération signé avec le centre Paddi, des botanistes et zoologues français apportent des assistances techniques.

En 2012, le jardin a importé plus de six lémuriens supplémentaires, deux cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus), un primate de l’Ancien Monde qui tire son nom de l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza et cinq saïmiris, de minuscules singes.

« Cette année, nous prévoyons d’introduire deux ou trois girafes supplémentaires », a informé le directeur adjoint Pham Anh Dung.

parc Hoang Van Thu a Ho Chi Minh ville.

Actuellement, le Comité populaire municipal et la direction du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon ambitionnent de fonder dans la commune d’An Nhon Tây, district suburbain de Cu Chi, un autre parc animalier. D’une superficie de 456 ha, cette zone deviendrait un parc zoologique et botanique important en Asie du Sud-est ouvert à tous. Un contingent de 380 employés du jardin travaille avec d’autres experts sur la mise en chantier de ce projet.

D’autre part, le Comité populaire municipal a confié au Jardin zoologique et botanique de Sài Gon la mission de créer l’Association des jardins zoologiques du Vietnam.

La sculpture de racines de bambou

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La sculpture de racines de bambou: Nguyên Dinh Hoa, domicilié dans la province de Quang Tri (Centre), nourrit une grande passion pour les racines de bambou, dont les formes l’inspirent. C’est à partir de ces parties végétales rugueuses qu’il taille des œuvres originales.

Les status de racines de Bambou

Nguyên Dinh Hoa est à la retraite depuis une vingtaine d’années. À la différence de bien d’autres retraités qui ne savent que faire de leurs journées, M. Hoa est occupé du matin au soir. Sa passion : dénicher des racines de bambou aux formes fantasques pour les transformer en sculptures originales. «L’image du bambou est très familière aux Vietnamiens. Elle est si familière que personne n’a l’idée d’admirer les racines. Et pourtant, pour qui sait regarder, ces racines sont très inspirantes. On peut y voir beaucoup de choses», constate M. Hoa. La maison de l’octogénaire déborde de racines, brutes ou sculptées. Sa femme s’est plainte maintes fois de l’envahissement du domicile conjugal par ces «beautés» végétales. L’artiste entrepose ces matières premières brutes dans un hangar mais celles qui ont été sculptées ont le privilège de trôner dans le salon ou dans les endroits les plus visibles de la maison.

Visiter Les status de racines de Bambou

Fier de ses racines

M. Hoa a une centaine d’«œuvres d’art» de toutes formes et de toutes tailles. On y voit de vieux hommes, des génies, des bambins, les trois divinités «Longévité -Prospérité – Bonheur», des oiseaux, des cerfs-cochons, etc. Il photographie toutes ses créations et classe les clichés dans un album. Chaque fois qu’un ami vient le voir, il présente ses photos et l’emmène faire un tour de sa maison pour admirer ses nouvelles œuvres. «Ce loisir n’est pas coûteux mais nécessite beaucoup de temps, tant pour la recherche des matières premières que pour la sculpture elle-même», explique M. Hoa.

Les habitants locaux ont l’habitude de le voir partir de bon matin à vélo et revenir à la tombée de la nuit, le porte-bagages chargé de racines. L’octogénaire fréquente les zones rurales où subsistent de beaux linéaires de bambou, par exemple le long du fleuve Thach Han. Parfois, s’il se sent en forme, il s’aventure en dehors de sa province.

M. Hoa présente l’une de ses créationsIl raconte un souvenir : «Un jour, chez un ami, des racines de bambou brûlaient dans le fourneau à bois. Séduit par leur forme bizarre, je les ai retirées immédiatement du foyer, devant les yeux stupéfaits de mon ami. Mais grâce à ces racines à demi brûlées j’ai pu créer des sculptures inattendues». M. Hoa considère cet «art» comme une partie importante de sa vie. C’est pourquoi cette année, malgré son âge avancé et sa santé chancelante, il poursuit sa quête de matières premières.

Un artiste polyvalent

Nguyên Dinh Hoa a aussi réalisé une dizaine de tableaux en petits coquillages. Ce travail lui demande de la minutie car il doit en collecter des milliers. Ses sujets préférés : le mausolée de l’Oncle Hô, son pays natal, etc.