Porc braisé à la cusine nord vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Porc braisé à la cusine nord vietnam: Voyagez sans bouger de chez vous avec cette recette de porc braisé à la nord-vietnamienne. Cette recette se prépare normalement avec de la rouelle, mais si vous n’en aviez pas à la maison, vous pouvez utiliser du rôti.

Ingrédients pour quatre personnes

  • -1 kg de rôti de porc ou de rouelle
  • -1 c à c de pâte de crevettes
  • -5 gousses d’ail hachées
  • -3 grosses échalotes hachées
  • -3 c à c de galanga en poudre
  • -1 c à c de curcuma
  • -2 c à c de sucre
  • -2 c à s de nuoc mam
  • -700 ml de bouillon de poulet
  • -2 c à s de vinaigre de riz noir
  • -1 c à s de maïzena

Porc braisé à la cusine nord vietnam

Préparation et conseils

– Chauffer un wok ou une cocotte à feu très vif, ajouter un peu d’huile, mettre le porc et dorer 2 mn, retourner et dorer à nouveau 2 mn. Découper par morceaux de 3 cm.

– À part, mixer la pâte crevettes, l’ail, les échalotes, le galanga, le curcuma, le sucre et le nuoc mam. Une fois une pâte obtenue, l’étaler sur la viande et laisser mariner pendant deux heures.

– Chauffer un wok ou une cocotte à feu très vif, ajouter un peu d’huile, remettre le porc dans la marinade et dorer 1 à 2 mn, y ajouter le bouillon et le vinaigre et laisser mijoter à couvert une heure et demie.

– Délayer la maïzena dans un peu d’eau, retirer la viande et ajouter au bouillon, remuer et laisser épaissir, rajouter le porc, saler et poivrer et enfin servir avec du riz blanc.

Source: Cap-vn

L’ethnie M’nong sous l’aspect culturel

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Population & Ethnies du Vietnam

L’ethnie M’nong sous l’aspect culturel: Polythéistes, les M’nong croient que leurs génies sont présents partout. Sous la bénédiction du génie du sol, les M’nong vivent dans le bonheur, mais celui qui fait du mal sera à coup sûr puni par le génie du tonnerre. Le roi du foyer protège la flamme de la cuisine, tandis que la nourriture est offerte par le génie de la forêt. Les génies des montagnes et des ruisseaux gardent, quant à eux, les cours d’eau – source de vie des hameaux -, alors que ceux du riz et des légumes assurent de bonnes récoltes.

La tradition veut qu’après la moisson succède la saison des festivités, pour exprimer la gratitude envers la divinité et les aïeux. Cette ethnie détient une liste assez longue de fêtes : fête de l’alcool, fête du nouveau riz, fiançailles et noces…… pour n’en citer que quelques-unes. Ces événements rituels traduisent l’identité bien spécifique d’une ethnie qui vit de la chasse et de la cueillette.

Selon Luong Thi Son, directrice du Musée d’ethnographie de Dak Lak, il existe à ce jour beaucoup de fêtes traditionnelles: fête d’invocation de la pluie ou d’une bonne récolte, fête du nouveau riz. Il y a plusieurs festivités liées à l’éléphant, l’animal sacré des M’nong, telles que la prière et le bain pour l’éléphant, mais aussi une course. En particulier, les M’nong de Buon Don et d’Ea Sup maintiennent toujours un rituel ancestral très important, avec la cérémonie d’abandon du tombeau.

L’abandon du tombeau est une fête à l’intention des morts. Les M’nong pensent que les nouveaux morts maintiennent toujours le contact avec les vivants. Selon la tradition, il faut attendre de trois à cinq ans pour qu’ils puissent aller dans un autre monde. À ce moment là, les vivants organisent « l’abandon du tombeau » en signe de dernier adieu aux morts. Dès lors, leurs tombeaux sont « abandonnés ». Les rituels constituent une véritable fête, avec des spectacles de chant et de danse, sans oublier des jeux folkloriques.

L'ethine M'Nong

Mme Nguyen Thi Ngoc, une ethnologue de Dak Lak a fait savoir que l’envergure de la fête dépendait des moyens financiers de chaque famille. Lors de la fête, on doit préparer un banquet pour offrir aux voisins, avec du porc et du poulet. On va aussi à la forêt pour chercher du bois, afin de sculpter des statues qui ornent la tombe. Il s’agit de figurines d’animaux, d’oiseaux ou d’homme. Ces figurines traduisent les sentiments des vivants envers les morts.

Les trésors culturels des M’nong sont préservés presque intacts. Les airs folkloriques ou les épopées constituent leur grande fierté, en particulier «Ot Nrông», l’épopée la plus ancienne des M’nong. Elle reflète les évolutions historiques sur les Hauts Plateaux du Centre où habitent les M’nong. Les autorités locales conjuguent leurs efforts pour préserver ces trésors.

Mme Luong Thi Son a dit : « Nous essayons de relancer les fêtes traditionnelles. On organise des cours de danse, de gongs mais aussi de chants d’épopées. L’accent est mis sur la sensibilisation, afin d’encourager les M’nong à préserver eux-mêmes leur identité culturelle ».

Des camps de composition de musique, de littérature et de peinture, des compétitions de danses folkloriques, de chant d’épopées se succèdent, dans l’optique de garder la quintessence de cette culture qui contribue à la richesse culturelle du pays.

Source: AVI

Beignets de banane

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Beignets de banane:Les beignets de banane, sont super simple à réaliser et prend très peu de temps. Et en plus ils sont très délicieux.

Ingrédients pour six personnes

* 4 à 6 bananes
* 150 g de farine
* 1 pincée de sel
* 1 sachet de sucre vanillé
* 1/4 de sachet de levure
* Sucre, rhum, huile
Beignets de banane
Préparation et conseils
Dans un saladier, verser la farine, le sucre vanillé et la levure, mélanger et faire une fontaine, puis ajouter l’eau petit à petit en continuant de mélanger. La pâte est prête lorsqu’elle s’écoule de la spatule en ruban «sirupeux». Laissez reposer 20 minutes.
Dans un wok, verser suffisamment d’huile pour une friture – 5 à 8 cm usuellement, et faire chauffer à feu moyen. Peler les bananes et en couper les extrémités, puis les couper en deux dans le sens de la longueur. Lorsque l’huile est à température, jeter un morceau dans la pâte pour l’enrober, l’en sortir pour le plonger immédiatement dans l’huile, et ainsi de suite… Les beignets cuisent, rapidement, en 2 ou 3 minutes. Ils sont prêts lorsqu’ils sont dorés, c’est-à-dire suffisamment fermes pour se tenir. Les sortir et les laisser s’éponger sur du papier absorbant.
Mettre une poêle sur feu vif, ou le wok vidé de son huile de friture, y placer les beignets. Les saupoudrer immédiatement d’un peu de sucre et, dès les premiers grésillements, ajuster selon votre goût. Puis ajouter 2 à 3 cuillères à soupe de rhum, selon le nombre de beignets, flamber et retirer. Vous pouvez faire la même chose avec de l’ananas, soit frais coupé en tranches, c’est meilleur, soit en conserve. Vous pouvez aussi faire les deux beignets en même temps !

Source: Cap-vn

Beignets de patate douce les frites vietnamiennes

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Beignets de patate douce les frites vietnamiennes: Comment cuisiner les patates douces ? Au Vietnam, lorsqu’on cuisine la patate douce, souvent on sublime le produit en gardant son goût initial, raison pour laquelle soit on n’aime, soit on n’aime pas. En hiver, on fait des beignets de patate douce ! Voici la recette pour les friands d’aventures culinaires.
Ingrédients pour quatre personnes

• 2 patates douces (environ 500-700g)
• 80g de farine de blé T45
• 150g de farine de riz gluant (à défaut prenez de la farine de blé T45)
• 1 œuf
• environ 300 ml d’eau
• 60-80g de sucre (selon votre goût)
• 1 pincée de sel
• Huile de friture
Beignets de patate douce les frites vietnamiennes
Préparation et conseils
1. Peler les patates douces et couper les bourgeons.
2. Dans un grand saladier, mélanger farine, sucre et sel. Ajouter l’œuf et au fur et à mesure de l’eau pour éviter les grumeaux. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène gluante.
3. Chauffer l’huile de friture.
4. Mélanger les bourgeons de patate douce dans la pâte.
5. Au dessus du saladier, déposer les bourgeons de patate douce par quinzaine sur une grande spatule, ajouter une cuillère de pâte (car la pâte étant liquide, le temps de déposer les bourgeons de patate sur la spatule, elle devrait retomber dans le saladier), frire aussi vite.
6. Retourner les beignets dans l’huile, dorer les deux faces puis égoutter sur du papier absorbant.
7. À déguster chaud !

Suggestion : vous pouvez également ajouter quelques rondelles de banane ou de pomme.

Source: Cap-vn

Soupe de perles de tapioca au crabe

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Soupe de perles de tapioca au crabe

Ingrédients pour six personnes • 3 gros champignons chat (nâm mèo) • 50 g de grosses perles de tapioca (bôt bao trân châu) • 1 petit jambonneau cru • 1 petite échalote

  • 1 tourteau (si possible femelle avec œufs) ou 200 g de chair de crabe
  • 2 cuillères à soupe de riz cru
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’arachide
  • nuoc mam pur, sel et poivre
  • Poudre de champignon (facultatif)
  • 6 brins de coriandre (ngò)
  • 3 tiges de ciboule (hành la)

 Chao tan Chau

Préparation et conseils

  1. Tremper les champignons une ou deux heures à l’avance. Mettre les perles de tapioca dans une assiette creuse, les couvrir d’eau à ras. Lorsque toute l’eau est absorbée les perles sont prêtes.
  2. Mettre le jambonneau (entier ou coupé en 2 pour qu’il cuise plus vite) dans une marmite d’eau bouillante salée. Écumer pendant 10 min, puis couvrir en laissant une fente. Laisser cuire à petits bouillons.
  3. Quand le jambonneau est tendre (une heure au moins), le sortir de la marmite. Le laisser refroidir puis le couper en lamelles (3 cm x 1 cm x 1 mm).
  4. Faire sauter rapidement l’échalote émincée dans l’huile, y faire revenir le jambonneau. Assaisonner avec du nuoc mam, du poivre et éventuellement de la poudre de champignon. Éteindre le feu.
  5. Éliminer les parties dures des champignons et couper le reste en fils réguliers. Hacher grossièrement la ciboule et les feuilles de coriandre.
  6. Émietter la chair de crabe et enlever les petits cartilages transparents. S’il y a des œufs, surtout ne pas les jeter : les émietter et les laisser avec la chair. S’il y a du jus, le verser dans le bouillon.
  7. Jeter le riz cru dans la marmite de bouillon. Lorsque le riz est bien cuit, les graines éclatées, ajouter les perles de tapioca, les champignons, le jambonneau et le crabe. Eteindre le feu immédiatement.

On obtient une soupe assez épaisse. Rectifier l’assaisonnement avec le nuoc mam. Verser la soupe dans des bols individuels. Garnir avec des feuilles de coriandre grossièrement hachées. Chaque convive ajoute du poivre selon son goût.

Remarques: On dit que le bouillon obtenu est plus clair si on fait bouillir l’eau avant d’y plonger la viande.

Source: Cap-vn

Le mariage khmer dans le sud du Vietnam

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Le mariage khmer dans le sud du Vietnam: Pour le peuple khmer du sud du Vietnam, le mariage est un rituel étroitement lié aux coutumes de leur lignée familiale et de leur communauté, et reflète des caractéristiques culturelles uniques.

Le mariage de Phan Thi Diem Trinh et Danh Chanh Da, dans le district de My Xuyên, province de Soc Trang, a été organisée selon les rites traditionnelles complets. Avant le mariage, deux rites ont été effectués par la famille de l’époux : Pithi Stous (La prise de contact) et Sday Don Dang (Fiançailles).

Lors du Pithi Stous (signifiant « introduction »), les parents de l’époux, accompagnés par la personne âgée la plus prestigieuse (localement appelé Pea Lea) du village, vont à la maison de la mariée pour se présenter et en apprendre davantage sur sa famille. Une autre journée est fixée pour revenir et faire le rituel Sday Don Dang. Après, les deux familles vont informer leurs parents, amis et villageois qu’ils sont officiellement des familles unies par le mariage.

Le mariage se déroule pendant trois jours à la maison de la mariée. La mariée portait un costume traditionnel de mariage : un Xampot violet foncé ou rose – hol (pantalon), une longue robe rouge, une écharpe qui descend jusqu’à la taille et un chapeau Pkal plac (pyramidal) en métal ou en carton. Le marié porte un sarong traditionnel, une chemise courte rouge et boutonnée devant.

Le premier jour, les amis de l’époux viennent aider à la mise en place de la salle de mariage. Deux jeunes célibataires vont chercher des fleurs d’aréquier (appelées « fleurs d’or et d’argent » par le peuple khmer), liés en trois faisceaux pour exprimer la gratitude de l’époux envers son beau-père, sa belle-mère et ses beaux-frères et belles-sœurs.

Parmi les rites mentionnés ci-dessus, la coupe de fleurs d’aréquier, appelée Pithi kat khanh sla par le peuple khmer, est un rituel d’importance, car il autorise officiellement les deux jeunes gens à devenir mari et femme.

Le deuxième jour, le Pea Lea et les parents du marié apportent les offrandes à la maison de la mariée. Le rituel a lieu au son de la musique traditionnelle.

Le mariage khmer dans le sud du Vietnam

Le troisième jour, une cérémonie dédiée au Génie-Soleil a lieu le matin, suivi par le rituel de lier des fils sur les poignets. Des fils de couleur rose sont utilisés pour attacher les poignets du couple, la couleur rose étant symbole de la vie conjugale durable. Après, le couple est autorisé à entrer dans la chambre nuptiale.

Si le mariage khmer a connu quelques changements ces dernières années, fondamentalement, il conserve ses rites ancestraux. Il fait partie des patrimoines culturels immatériels du pays qui nécessitent une bonne conservation, contribuant à l’enrichissement de la culture vietnamienne.

Les Khmers du Vietnam, avec plus d’un million de personnes, vivent principalement dans les provinces du Sud : Soc Trang, Vinh Long, Trà Vinh, Cân Tho, Kiên Giang et An Giang. La population de ce groupe ethnique est la plus nombreuse parmi les ethnies du groupe des langues môn-khmer.

Source: AVI

Les nouilles de riz ou Hu tiêu de My Tho

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Les nouilles de riz ou Hu tiêu de My Tho: Les nouilles de My Tho (province de Tien Giang), connues depuis des dizaines d’années, sont fabriquées et distribuées par une coopérative du hameau de Hoi Gia (district de My Phong, My Tho, province de Tien Giang).

Les habitants de ce hameau commencent leur travail à 4 heures du matin. Cependant, ils ont dû macérer du riz la veille. Ensuite, ils moulent le riz macéré jusqu’à obtenir une pâte. On y ajoute aussi de la farine et de la poudre de riz afin que de la pâte soit liante. Ce mélange est cuit pendant 2-3 minutes puis mis dans des moules.

Sur le tapis roulant, les moules se succèdent et sont exposés sur des grilles en bambou. On les fait sécher en plein air ou on utilise la sécheuse quand il fait mauvais temps. Une fois séchés, on les coupe. Les nouilles sont contrôlées minutieusement et emballées.

Nguyen Van Hai, un producteur expérimenté: « On touche les nouilles pour examiner leur qualité. Si elles sont trop sèches ou trop mouillées, elles ne sont pas bonnes. Il faut une expérience de plusieurs d’années pour pouvoir bien juger ».

Les nouilles de riz ou Hu tiêu de My Tho

La sélection du riz doit être bien faite. Les producteurs de nouilles de riz à My Tho utilisent toujours du riz local Go Cat ou du riz Cuu Long, Cai Lay, Cho Gao…Ce sont des variétés qui font le prestige des nouilles de riz de My Tho.

Actuellement, la coopérative compte 15 foyers producteurs. Nguyen Van Hai est le propriétaire du plus grand atelier : 4000 m2 et 10 ouvriers. Chaque jour, il produit 8 tonnes de nouilles au prix de 14000 dongs/kg. Ce produit est commercialisé dans les régions alentours notamment dans la ville de My Tho.

Les nouilles de riz de la coopérative de My Tho sont prisées dans les restaurants, supermarchés de Ho Chi Minh-Ville, Binh Duong, Vung Tau, Da Lat… En 2009, le Département de propriété intellectuelle du Vietnam a délivré un label à ce produit. En juillet 2013, l’union des associations des sciences et techniques du Vietnam et la revue Label du Vietnam a décerné la Coupe d’or 2013 aux nouilles de riz de My Tho.

Selon Truong Van Thuan, chef de la coopérative, avec ses collègues, il est en train d’élargir l’envergure de production et participer à une formation sur l’hygiène alimentaire, la conservation organisée par la province de Tien Giang. De plus, cette coopérative met l’accent sur la promotion et la publicité pour exporter à l’étranger.

Source: AVI