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Ecriture alphabétique vietnamienne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Ecriture alphabétique vietnamienne: Le Dong Kinh Nghia Thuc.

Au début du XXème siècle, période de bouleversements politiques et économiques, les Vietnamiens, épris de culture et au sens patriotique développé, éprouvent le besoin de développer l’usage d’un procédé de transcription, plus pratique et plus adapté que le chu «. Ce sera le  » Chu Quoc Ngu l’écriture de la langue nationale, transcription maintenant adoptée comme écriture nationale.

Ecriture les lettres

Ce courant a été lancé par un groupe de lettrés modernistes réunis au sein d’une association activiste luttant contre la colonisation et pour la modernisation de la société. C’est le §«ng kinh nghÜa thôc ou « École hanoïenne de la juste cause », créé en 1906 par le lettré réformiste Luong Van Can (1847-1927), rapidement interdit par l’autorité coloniale qui bannira les « cours clandestins » de plus de 5 personnes et condamnera les dirigeants, dont Luong, emprisonné plus tard à Poulo-Condor.

Le symbole de l’École hanoïenne de la juste cause : un jeune Vietnamien souriant portant le globe terrestre. (1907)

Une des formes d’actions préconisées par ce mouvement a été la diffusion du quèc ng÷ comme moyen d’instruction, de sensibilisation à la modernité et de prise de conscience de la valeur de la civilisation vietnamienne. Une chaîne de petites écoles est créée pour donner des cours de vulgarisation, complétés par des manuels et des ouvrages, dont un manuel de lecture littéraire dans lequel figurait une chanson vantant les mérites de l’apprentissage du quèc ng÷ tout autant que la valeur du patriotisme, le respect des femmes, les méfaits de l’alcoolisme. C’est un hymne en faveur de l’ouverture d’esprit mais aussi de la révolte contre l’oppression coloniale :

letters alphabets

Chanson pour inciter à apprendre le Quoc Ngu.

Fac-similé du texte manuscrit, paru dans les publications de l’École hanoïenne de la juste cause (1907).

Pour être un homme digne en ce monde,

il faut s’efforcer de promouvoir l’image du pays.

L’écriture romanisée de la langue nationale est l’essence du pays,

Il faut faire en sorte de la répandre dans la population,

Qu’il s’agisse des ouvrages occidentaux comme de ceux de la Chine,

Quelle que soit la langue d’origine, la langue nationale en donnera une traduction claire.

Paysans, artisans, depuis des lustres, ont des chemins tout tracés,

S’unir nous permettrait de plus facilement vaincre nos appréhensions,

Asie, Europe ensemble dans un même creuset,

Cela façonnera une nouvelle personnalité, celle d’un individu à part entière.

Pour une personne qui étudie, des milliers ont ainsi accès au savoir,

D’un esprit éduqué pourra naître des milliers d’actions bénéfiques,

Nous tenons nos droits entre nos mains,

Le chemin du progrès conduit à des jours prospères.

Le tintement de la cloche de l’indépendance interromp les discours,

Les pétards saluent le réveil des Mers du Sud.

Tableau des peintures lettres

Les publications de l’École hanoïenne de la juste cause sont diffusées à l’occasion des cours gratuits d’apprentissage du quèc ng÷ qui auront rapidement un grand succès car le principe pédagogique était de s’appuyer sur la connaissance de la langue orale, comme en témoignent les extraits du manuel présentant l’introduction à la pratique de la transcription.

A priori, le choix de la transcription romanisée comme support de propagation du mouvement nationaliste anticolonialiste peut paraître surprenant : cette écriture n’est-elle pas le symbole des étrangers qui voulaient faire du Vietnam le terrain privilégié de leur politique de « mission civilisatrice .

Le système du  » Quoc Ngu” a subi une longue évolution qui en fait, en ce début du XXème siècle, un excellent outil de vulgarisation des idées et des connaissances avec un avantage décisif sur le Nôm : son apprentissage est facile pour les locuteurs natifs, de même que son impression. De plus, les caractères chinois représentaient le poids de la tradition d’un confucianisme figé, détourné de ses idéaux originaux – « bâtir l’avenir en s’appuyant sur le passé » -, le choix de ces « lettrés patriotiques » de faire la révolution de l’écriture s’explique donc aisément. C’est une volonté qui sera confirmée en 1955 quand il s’agira de choisir la langue et l’écriture nationales du Vietnam.

Les vers chantant la vie

l’origine du Quoc Ngu

Le point de départ de cette transcription remonte au XVIIème siècle lorsque les missionnaires voulaient mettre au point leur méthode d’évangélisation des habitants de ce qui était, à l’époque, le Tieng Viet, divisé en deux principautés, celle des Trinh au Nord et celle des Nguyen au Sud.

La période de mise au point initiale du quèc ng÷ se situe entre 1620 et 1660. Elle est le fait principalement d’européens, pour la plupart portugais. Le premier missionnaire à avoir rédigé des mémoires sur la langue du Vietnam est le jésuite portugais Francisco de Pina, né en 1585 à Guarda, arrivé en Cochinchine en 1617 (il mourra des suites d’un accident de barque en baie de Da Nang, le 16 décembre 1625). Destiné à servir au Japon, il en avait appris la langue au Collège de Macao de 1611 à 1617 et avait été initié, de ce fait, à sa forme romanisée, le romaji. Dès son arrivée sur les côtes vietnamiennes, il étudie la langue et les problèmes de notation des sons, y compris les tons qui, en modulant systématiquement les aspects vocaliques, peuvent faire varier la signification des mots.

Son travail de linguiste est attesté par un courrier qu’il a fait parvenir à ses supérieurs de Macao, dans les années 1622 ou 1623 et qui figure, sous la forme d’une copie manuscrite datant du XVIIIème siècle, dans les archives portugaises du palais d’Ajuda de Lisbonne, dans la collection « Jesuitas na Asia ». Pina, parlant de la nécessité de former les futurs missionnaires à la langue vietnamienne, indique les travaux qu’il est en train de réaliser dans ce domaine, en particulier un traité de phonétique, un précis de grammaire et un recueil de textes. Il écrit : « En ce qui me concerne, j’ai rédigé un petit traité sur l’orthographe et les tons de la langue et je suis en train de composer une grammaire ». (voir, pour plus d’informations, le mémoire de DEA de Roland Jacques « L’oeuvre de quelques pionniers portugais dans le domaine de la linguistique vietnamienne jusqu’en 1650 », INALCO – novembre 1995). C’est à ce prêtre que reviendra l’honneur d’initier le jésuite Alexandre de Rhodes à la langue vietnamienne, l’homme considéré comme le « père » du Quoc Ngu

alexandre de rhodes missionnaire au vietnam

Alexandre de Rhodes

Né en Avignon en 1593, il débarque sur les côtes du centre du Vietnam en 1624.

Carte présentant la situation administrative et politique du Vietnam au temps d’Alexandre de Rhodes (1645)

Après plus de 20 ans passés en Cochinchine, au Tonkin et à Macao, A. de Rhodes retourne en Europe où il publie les premiers ouvrages occidentaux sur la langue vietnamienne. En 1651, son dictionnaire trilingue (vietnamien, latin et portugais) « Dictionnarium annamiticum, lusitanum et latinum » sort à Rome, accompagné d’un petit traité de grammaire « Linguæ Annamiticæ seu Tunchinensis brevis declaratio ».

Fac-similé de la page de garde du petit traité de grammaire d’Alexandre de Rhodes (Rome 1651)

Les travaux d’Alexandre de Rhodes sont complétés par un manuel de catéchisme « Cathechismus pro iis, qui volunt suscipere Baptismum, in octo dies divisus » publié à Rome en 1651, en présentation bilingue vietnamien-latin.

Fac-similé de la première page du catéchisme d’Alexandre de Rhodes (Rome 1651)

Les oeuvres d’Alexandre de Rhodes ont données une codification de la transcription du vietnamien parlé qui, pour la plus grande partie, reste valable dans l’écriture en utilisation en cette fin du XXème siècle.

Le système est bâti autour de l’utilisation des éléments de la prononciation du portugais et, pour une moindre part, de l’italien, avec une batterie de signes diacritiques pour représenter les 6 différents tons.

Fac-similé de deux entrées, avec la traduction en Quoc Ngu actuel, du dictionnaire d’Alexandre de Rhodes

Pendant plus de trois siècles, la transcription romanisée restera exclusivement en usage dans les milieux catholiques. Les missionnaires des Missions étrangères de Paris continueront à l’étudier et à le perfectionner en publiant des manuels, des grammaires et des dictionnaires.

Langue vietnamienne

Le Quoc Ngu au 20 eme siècle.

Avec la colonisation française qui suit les expéditions militaires de 1858, le monde administratif, les enseignants, les scientifiques s’intéressent à leur tour à cette écriture et à son génie, comme l’atteste M. Abels des Michels, premier professeur titulaire de la chaire d' »annamite » à Paris, dans son ouvrage « Dialogues cochinchinois », publié à Paris en 1871.

Reproduction de la couverture des « Dialogues cochinchinois » d’Abels des Michels (Paris 1871)

L’engouement des lettrés modernistes du Dong Kinh nghia Thuc de 1907 va être préparé par le travail d’un groupe de précurseurs vietnamiens, dont le plus célèbre est le savant polyglotte Pétrus Truonng Vinh Ký à qui l’on doit une des premières méthodes de vietnamien à l’usage des fonctionnaires français : « Cours d’annamite parlé (vulgaire) » Saigon, 1894.

PHUC LOC THO

Après l’élan donné par le mouvement de l’École hanoïenne de la juste cause, le succès du quèc ng÷ va être assuré par le développement du journalisme et de la littérature moderne en vietnamien, dont l’impression se fera quasi exclusivement en écriture romanisée. Le Quoc Ngu deviendra ainsi, malgré les obstacles d’une partie des autorités coloniales, le principal vecteur de la modernité et de l’affirmation du nationalisme militant.

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

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Visite la pagode Van Niên à Hanoi: L’ancienne pagode Van Niên est située sur la route Lac Long Quân à l’ouest du lac de l’Ouest à Hanoi. Cette pagode millénaire est l’une des plus célèbres dans l’ancienne capitale de Thang Long.

Selon les registres historiques, elle a été construite dans la 2e année du règne de Thuân Thiên sous la dynastie des Ly, un an après que le roi Ly Thai Tô a transféré la capitale de Hoa Lu à Thang Long. Autrefois, la pagode était appelée Van Tuê et située à Quan La, aujourd’hui village de Vê Hô, quartier de Xuân La, district de Tây Hô.

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

Le livre intitulé « Thang Long Cô Tich Khao» dit que : «Dans la 5e année de Ly Thuân Thiên (1014), le très vénérable Huu Nhai, patriarche de la Shangha bouddhiste du Vietnam, a demandé au roi d’établir une plate-forme dans la pagode et d’organiser des rites pour ceux qui voulaient suivre la religion bouddhiste. Le roi publia un édit pour matérialiser la suggestion du moine ». Ce fait montre que la pagode a été construite probablement avant la dynastie des Ly, car à ce moment-là, il fut le lieu de prédilection pour de nombreux vénérables et moines.

La pagode a un porche à 5 travées et un sanctuaire à 3 travées formant le caractère chinois ( 丁 ). Comme d’autres pagodes dans le Nord, elle a trois statues de Bouddha – du passé, présent et futur – placés dans la position la plus élevée, suivies par le Bouddha Amitabha et la déesse de la Miséricorde. À l’extérieur, il y a une statue de Bouddha nouveau-né. Sur le toit de la pagode, il y a trois lettres « Van Niên Tu » qui signifie «la pagode existera à jamais».

Bien que la pagode ait connu plusieurs restaurations, elle conserve encore des caractéristiques et des objets qui ont une grande valeur historique et artistique, comme le mur de la salle principale construit avec un genre typique de brique vô de la dynastie des Ly. Elle dispose également d’un ensemble de 46 statues rondes, dont 26 statues de Bouddha, 20 statues de déesses mères et patriarches, deux cloches de bronze moulées sous le règne de la dynastie des Nguyên, 11 ordonnances de génie et de nombreux autres objets de culte. Notamment, sur la cloche de la dynastie Gia Long (1802-1820) a été gravée une chronique qui informe que la pagode Van Niên est un vestige et une belle place à l’ouest de la capitale impériale de Thang Long. Bien que la pagode ne soit pas grande, sa présence au bord du lac de l’Ouest lui donne un aspect spacieux. Les premier et quinzième jours de chaque mois lunaire, les gens vont souvent à la pagode pour prier pour la paix, la santé et le bonheur.

Visite la pagode Van Niên Hanoi

Avec ses grandes valeurs en termes d’histoire et de culture, la pagode a été classée vestige historique et culturel national en 1996 par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme. Au fil des années, les autorités et les habitants du district de Tây Hô, et le maître Thich Minh Tuê, le gérant de la pagode, n’ont pas épargné leurs efforts pour préserver la beauté antique de ce monument.

l’art Cham à Da Nang Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

l’art Cham à Da Nang Vietnam; Influencée par la civilisation indienne, la culture du Champa se distingue par un art sculptural extraordinaire dont les plus beaux exemples sont à découvrir au Musée Cham de Dà Nang. Une collection qui compte parmi les plus belles au monde.IMG_2218

Le Musée Cham de Dà Nang, une adresse très fréquentée par les touristes tant vietnamiens qu’étrangers.
Situé au cœur de la ville de Dà Nang (Centre), le Musée Cham, appelé encore «Musée des antiquités Cham», conserve plus de 2.000 pièces couvrant la période allant du VIIe au XVe siècle, et provenant de découvertes faites à Dông Duong (Indrapura), Khuong My, My Son (autrefois centre intellectuel et religieux des Cham, classé patrimoine mondial depuis l’an 2000), Trà Kiêu (Simhapura, capitale du royaume Cham du IVe au VIIIe siècle dont ne subsistent que des remparts), Tháp Mam (Binh Dinh) et d’autres sites, la plupart localisés dans les provinces de Quang Nam et de Dà Nang. Les salles du musée portent les noms des lieux de découverte.IMG_2273

Un passé éclatant

Construite entre 1915 et 1936 avec le concours de l’École française d’Extrême-Orient – EFEO (siège à Hanoi du temps de la domination française, de 1882 à 1954), le Musée Cham couvre une superficie de 6.670 m². C’est l’archéologue français Henri Parmentier, de l’EFEO, qui est à l’initiative de cet ouvrage après la découverte des premiers objets Cham dans le Centre, à la fin du XIXe siècle, suite à des fouilles menées par l’administrateur de la province de Quang Nam, Charles Lemire.

En 1930, le bâtiment a été élargi pour accueillir des antiquités provenant de Trà Kiêu. Le musée a subi des fravaux de réfection en 2002, marquée par l’apparition d’un autre grand bâtiment à étages servant de salles d’exposition et d’un grand dépôt pour les collections.

Près de 500 pièces, en grès, en terre cuite et en bronze, dont des statues, objets de culte, objets de décoration… sont exposées, réparties selon leur zone de découverte. Il y a aussi des espaces réservés aux objets des provinces de Quang Tri, Quang Nam, Quang Ngai, Kon Tum, Quang Binh et Binh Dinh (Centre). Un certain nombre de statues trônent aussi dans le jardin.IMG_2277

Le Musée Cham est devenu un des lieux touristiques incontournables de Dà Nang. «C’est dans ce genre d’espace silencieux que je retrouve la sérénité. Ces sculptures nous plongent dans le passé d’un peuple brillant dont l’esthétique et la créativité semblent avoir atteint un niveau élevé», confie un touriste américain.

Pour un chercheur allemand, «on pénètre dans le monde mystérieux des divinités, avec des bas-reliefs racontant des épopées, des symboles religieux et des danseuses envoûtantes».

Parmi les quelque 2.000 objets conservés au Musée Cham, trois – que sont l’autel de My Son E1, celui de Trà Kiêu et la statue du bodhisattva Tara – sont actuellement en examen pour entrer dans la liste des objets précieux nationaux. Ces antiquités datent des VIIe et IXe siècles.

L’autel de My Son E1 (VIIe – VIIIe siècle) est une œuvre en grès, typique des autels trouvés à My Son. Un objet presque intact, de grande taille, agrémenté de sculptures représentant des personnages, des scènes de vie, des paysages, des animaux…, à rattacher au début de l’art sculptural Cham.

L’autel de Trà Kiêu (VIIe siècle) est entouré à la base de quatre bas-reliefs qui relatent plusieurs épisodes de l’épopée du Ramayana, dans un style typique de l’art amaravati du Sud de l’Inde.

Le troisième est une statue en bronze noir et rouge du bodhisattva Tara, datée du IXe siècle. Une superbe oeuvre d’art qui représente le bodhisattva les bras le long du corps avec les mains jointes. Une parfaite beauté féminine : visage charmant et expressif, taille fine, poitrine rebondie. Une sculpture si délicate qu’elle semble vivante. Cet objet provient de Dông Duong (Indrapura), site d’un important monastère mahayana, Lakshmindra-Lokeshvara, fondé en 875 sous le règne du roi Indravarman II.Muse de Cham

Consécration pour le Musée Cham : selon une décision du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, il est entré dans la liste des 12 musées nationaux (sur le total de 119) frappés du sceau de «musée de première catégorie».

Le royaume du Champa
Au IIe siècle apparaît le royaume du Champa, qui durera jusqu’au XVe siècle. Plus de 1.300 ans donc, largement assez pour bâtir une civilisation brillante. Du site de l’actuelle Dà Nang, son sanctuaire d’origine, il s’étendit vers le Sud et gagna les villes aujourd’hui connues sous le nom de Nha Trang et Phan Rang. Ses relations commerciales avec l’Inde influencèrent peu à peu cette civilisation, qui adopta le sanscrit comme langue sacrée et s’inspira de l’art indien.

Les plus belles collections d’art Cham se trouvent au musée de Dà Nang. Le site de My Son, proche de la ville, est le plus vaste témoignage connu de l’ancien royaume. Plus au Sud, les autres ruines Cham de Nha Trang et de Phan Rang-Thap Cham témoignent de l’existence d’une communauté légèrement différente, car de confession musulmane.

Les vacances d’été au village de Jun

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Les vacances d’été au village de Jun: Durant l’été, le village de Jun, situé dans la province de Dak Lak sur les hauts-plateaux plateaux du Centre, offre à ses visiteurs de magnifiques paysages, mais aussi bien d’autres plaisirs comme de se promener sur un éléphant, ou encore pagayer sur le lac Lak…

jun-village

Le village de Jun au bord du lac Lak.
Depuis Hô Chi Minh-Ville, il suffit d’emprunter la nationale 14 ou, plus simplement encore, de prendre l’avion pour la ville de Buôn Ma Thuôt. De là, il vous faut suive la route du district de Lak au bord de laquelle vous trouverez finalement Jun, ce village M’Nông niché entre un lac, les montagnes et les forêts du Tây Nguyên. Votre excursion pour la découverte de la culture traditionnelle des ethnies des hauts plateaux du Centre commence véritablement alors.

Relevant du bourg de Liên Son du district Lak, au bord du lac Lak, ce village est souvent comparé à une fille des régions montagneuses cachant malicieusement sa personnalité à celui venu la rencontrer.

En voyant les maisons sur pilotis des M’Nông sous de grands arbres, les jeunes femmes tissant de la brocatelle…, le visiteur a l’impression de se retrouver dans un autre monde, au temps suspendu, un peu comme dans l’un de ces nombreux et longs poèmes que ces terres singulières affectionnent. Malgré les vicissitudes du temps, le village a su conserver ses traditions et, en ces lieux, les villageois perpétuent un mode vie et des coutumes qui existent depuis si longtemps que personne n’est à même de dire depuis quand.don-village

Visite dans le village de Jun à dos d’éléphant.
Visite à dos d’éléphant
Durant la belle saison, le visiteur peut s’essayer à monter un éléphant. Les enfants peuvent participer aux jeux, apprendre à jouer du gong, construire des cabanes… ou encore aller à la pêche, apprendre la vannerie. Une femme peut préférer s’essayer à la brocatelle ou à la préparation du ruou cân, un alcool de riz en pot que l’on sirote avec un long chalumeau de bambou…

DAKLAK jUN

Si vous avez le temps de rester une nuit, c’est encore mieux. Passer la soirée assis à la porte d’une maison sur pilotis, sous une grosse lune, en écoutant ce léger vent venant du lac faire bruire les arbres… Ou se réunir autour d’un feu pour écouter les patriarches raconter les légendes de ces terres tout en buvant du ruou cân, sont des moments magiques, hors du temps.

Enfin, on ne peut omettre la gastronomie locale qui assurément est un «must try» avec ses spécialités de poissons, d’aiguilles, ou de com lam (riz gluant cuit dans un morceau de bambou).

Et si jamais vous vous trouvez en pleine période festive, vous y découvrirez les cérémonies au son des gongs, les costumes de fête, les chants et danses traditionnels…

Daklak

Le village de Jun est une destination incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les mystères de la beauté sauvage et de la culture du Tây Nguyên.

Régime politique du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Régime politique du Vietnam: Le Vietnam est une République socialiste dont le régime politique est défini par la Constitution de 1992, amendée en 2001. L’article 4 de ce texte affirme que « Le Parti communiste du Vietnam, (…..), est la seule force qui dirige l’Etat et la société ».

L’assemblée Nationale comprend 490 membres élus pour 5 ans au suffrage universel. Elle élit le Président de l’Etat et, sur proposition de ce dernier, le Premier Ministre, dont les mandats sont de 4 ans renouvelables.

Le Congrès du Parti communiste vietnamien (dont le nombre des membres atteint plus de 3 millions de personnes à travers le pays) est organisé tous les 5 ans. Il élit 160 membres au Comité central et 14 personnes au Bureau politique. Ce Bureau politique est l’organe suprême du Parti ; il rassemble, entre autres, le Secrétaire général du Parti, le Président de l’Etat, le Président de l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre, le Ministre de la défense.

Bien qu’elles ne soient pas classées dans la hiérarchie des normes, les résolutions adoptées par le Bureau politique s’imposent aux pouvoirs législatif et réglementaire. Ces résolutions fixent les orientations générales à suivre dans tous les domaines, auxquelles sont soumises toutes les mesures gouvernementales et législatives. L’assemblée nationale, critiquée pour ne faire que voter ce qui est préalablement décidé par le Parti, s’efforce ces derniers temps de prendre plus d’autonomie.

Le Comité central du Parti détient également des pouvoirs considérables. On ne peut pas devenir Ministre ou Président d’un comité populaire de province, par exemple, sans être élu préalablement membre du Comité central.

Sur le plan administratif, le pays est actuellement divisé en 60 provinces et 4 villes relevant directement du pouvoir central (à savoir Hanoi, Haiphong, Da-Nang et Ho Chi Minh ville). Chaque province est divisée en plusieurs districts, lesquels sont décomposés en communes. A chaque niveau administratif se trouve un Conseil populaire, élu directement par la population. Ce Conseil élit à son tour un Comité populaire, véritable organe exécutif local, secondé dans son travail par autant de services techniques qu’il en existe de ministères au niveau central. Ainsi, chaque comité populaire est placé à la fois sous l’autorité du Gouvernement et sous celle, moins technique, d’un conseil populaire.

Les efforts de déconcentration (et jamais de décentralisation) entamés depuis une dizaine d’années tentent de donner aux collectivités locales plus d’autonomie dans leurs actions.

Système Judiciaire :

Les juridictions modernes au Vietnam sont instituées par une loi de 1960, amendée à deux reprises en 1982 et en 2002. Elles sont organisées à trois niveaux : la Cour populaire suprême, les tribunaux populaires de province et les tribunaux populaires de districts. Les principes généraux qui les régissent sont, parmi d’autres : double degré de juridiction, indépendance du juge qui n’est soumis qu’à la loi, égalité de tous devant la loi, garantie des droits de la défense, audience publique. Il n’existe pas au Vietnam de Cour constitutionnelle.

Le tribunal de district est la juridiction de première instance. Le tribunal de province représente principalement le juge d’appel des décisions rendues par le tribunal de district, tout en étant lui-même juge de première instance pour certaines affaires (ce qui le rapproche donc du Tribunal de Grande Instance en France). La Cour populaire suprême est avant tout une Cour de cassation, mais elle joue en même temps le rôle de juge d’appel des décisions de première instance rendues par les tribunaux de province.

Les magistrats sont recrutés sur concours, essentiellement parmi les greffiers ayant au moins 5 ans d’expérience (concours internes) et plus récemment parmi les jeunes diplômés des facultés de droit (concours externes). Ils doivent suivre une formation professionnelle dans une école spécifique (Académie judiciaire) avant d’être nommés aux fonctions de magistrat pour un mandat de 5 ans renouvelable, sur proposition d’un Conseil de sélection qui compte, parmi ses membres, un seul magistrat.

Restaurants à Tra Vinh

Restaurants à Tra Vinh

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Restaurant La Trau Xanh
Adresse: 999 rue Nguyen Thi Minh Khai, Tra Vinh
Tél.: 386 2615 Fax: 386 6027
Restaurant Viet Hoa
Adresse: 80 rue Tran Phu, Tra Vinh
Tél.: 386 3046
Restaurant Vinh Quang
Adresse: 144 rue Lo Hot, chef-lieu de Tra Vinh
Tél.: 385 5088
Restaurant Ben Co
Adresse: Hameau Ben Co, autoroute 53, Tra Vinh
Tél.: 3842 030
Restaurant Chau Thanh
Adresse: Khom 3, bourg Chau Thanh, dist. Chau Thanh
Tél.: 3892 254
Restaurant Thanh Nha
Adresse: 134A rue Tran Phu, Tra Vinh
Tél.: 3868 728

 

Restaurants à Tra Vinh

Restaurants à Tra Vinh

Pour plus information, veuillez consulter: voyage à Tra Vinh, tour à Tra Vinh, séjour à Tra Vinh, voyage au Mekong, tour au Mekong

Hôtels à Tra Vinh

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Hôtel Cuu Long

Adresse: 999 Rue Nguyen Thi Minh Khai, Chef – lieu de Tra Vinh
Tél.: 3862 615/ 862 623 Fax: 3866 027

Hôtel Thanh Tra
Adresse: 1 Rue Pham Thai Buong, Quartier de 3, Chef – lieu de Tra Vinh
Tél.: 3853 626/ 6250 657 Fax: 6250 658
Hôtel Hoa Anh Dao
Adresse: 27 rue Pham Ngu Lao, chef-lieuTra Vinh, Tra Vinh
Tél.: 3841 090 / 3841 091
Hôtel Thanh Thuy
Adresse: 35A Route Nationale 53, Chef – lieu de Tra Vinh
Tél.: 3842 149/ 3842 077