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Le tourisme au fil de l’eau du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le tourisme au fil de l’eau du Vietnam: Sur les premiers mois de 2015, l’afflux de touristes vers les destinations phares de la province centrale de Quang Nam comme l’ancienne cité de Hôi An, le sanctuaire My Son, a doublé voire triplé par rapport à l’année dernière. De plus, ces touristes privilégient de nouveaux tours insolites – par voie fluviale notamment – initiés par le service du tourisme de Quang Nam.

La croisière sur la rivière Thu Bôn pour se rendre à Cua Dai est aujourd’hui opérationnelle et attire de nombreux touristes. Dès le début de l’année, plusieurs croisières sur cette rivière sont plébiscitées comme «En barque sur la rivière» ou «Regarder le coucher du soleil», tout en découvrant la vie des habitants du village écotouristique de Trà Nhiêu et des pêcheurs de Cua Dai. Citons également «Vivre en pleine eau» et toutes sortes d’aventures accompagnées de découvertes de la culture montagnarde de Dông Giang et de Tây Giang.

Il s’agit-là d’une nouvelle méthode pour visiter les régions avoisinantes. Ces circuits présentent des villages écologiques, des villages de métiers traditionnels et profitent directement aux habitants du coin.

Lors de ces parcours, les touristes découvriront des villages de métiers tels Kim Bông-spécialisé dans la menuiserie, Thanh Hà (céramique) mais aussi Triêm Tây pour appréhender la valeur culturelle des terres et déguster de bons petits plats avec la population locale le long de la rivière.

Sortir des sentiers battus

Certaines agences de voyage proposent des circuits empruntant les voies fluviales au départ de Hôi An et à destination de Câu Lâu, district de Duy Xuyên. Puis place à la découverte des tours-sanctuaires de My Son. Par ailleurs, elles ont ouvert d’autres excursions entre Hôi An et Dà Nang ou Quang Ngai sur différentes thématiques : les coraux à Son Trà (Dà Nang), la découverte de l’îlot Chàm (Hôi An), de Ly Son (Quang Ngai), etc.

Village Tra Que Hoi An

Récemment, plus de 150 voyagistes, hôtels et restaurants basés à Hôi An ont organisé un sondage sur Son Trà afin d’élaborer des programmes reliant les deux sites. Les cadres du Service touristique de la province de Quang Nam ont également effectué des enquêtes dans le but de relier l’îlot Chàm et Ly Son et s’orientant de plus en plus vers l’exploitation de tours domestiques.

Selon les agences de voyage, si de plus en plus de touristes arrêtent leur choix sur ces tours domestiques, c’est en raison de leur nouveauté et de leur originalité.

Selon Dinh Thi Thu Thuy, directrice du Bureau du commerce et services touristiques de Hôi An, en 2015, Hôi An continue à investir pour mieux faire connaître les villages de métier autour de la ville, l’îlot Chàm ou encore le village d’An My, spécialisé dans les herbes aromatiques. Et d’appeler les voyagistes à exploiter des produits touristiques en lien avec l’eau (bateaux-restaurant, restaurants flottants, etc.).

Source CVN

Le tourisme à Bac Hà et Voyage au Centre du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le tourisme à Bac Hà et Voyage au Centre du Vietnam: Bac Hà constitue l’habitat de plusieurs ethnies, et donc un lieu de convergence de nombreux caractères culturels de cette région de l’extrême Nord du Vietnam. Elle possède de grandes richesses permettant un large développement du tourisme.

Le trajet entre la ville de Lào Cai et le centre urbain de Bac Hà est de près de 70 km. En arrivant à Bac Hà, on sent immédiatement l’air frais et pur, tout en étant surpris par son atmosphère animée comme son dynamisme. Deux touristes australiens qui visitaient pour la première fois Bac Hà se sont déclarés impressionnés. Pour eux, Bac Hà est très belle et dynamique, et ils l’ont explorée durant deux jours complets, beaucoup plus qu’ils ne l’avaient prévu.

Grâce à ses conditions naturelles et ses traits culturels originaux, il est possible de développer ici plusieurs types de tourisme : écotourisme, tourisme de culture et d’aventure. Depuis 2006, Bac Hà a donné une priorité au secteur de l’économie touristique, notamment en élaborant un schéma de développement du tourisme pour la période 2006-2010.

Aujourd’hui, Bac Hà est en plein développement et cherche à identifier de nouveaux itinéraires et de nouvelles destinations comme, par exemple, le Parc Hô Na Cô, le marché culturel de Bac Hà, le palais du roi H’mông Hoàng A Tuong, ou encore la rue touristique Ban Phô. Différents festivals et attractions sont progressivement remis au goût du jour. Bac Hà met au point un modèle de tourisme communautaire et suscite l’attrait des touristes pour les communes Ta Chai Na Hôi, Ban Phô, Thai Giang Phô, Nam Khach, Bao Nhai…

Hoi An Vietnam

Grande réussite du secteur touristique

Le directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme de la province de Lào Cai (Nord), Trân Huu Son, a indiqué que par rapport aux districts de Lao Cai, le tourisme de Bac Hà connaît une grande réussite. Les recettes générées par ce secteur ces dernières années ont fortement augmenté, représentant 26,8% du PIB provincial en 2012, puis près de 28 % en 2013.

Selon M. Son, une fois que la centrale hydroélectrique de Bac Hà soit achevée, le lac-réservoir offrira un nouvel axe de développement au tourisme, à l’aquaculture à Côc Ly, ainsi que pour les localités situées à proximité de la rivière Chay. Et quand l’autoroute Nôi Bai-Lào Cai sera ouverte, Bac Hà deviendra une destination idéale, pour son accès aisé, autant que Sa Pa.

Lào Cai, de son côté, développe le tourisme chez l’habitant dans quatre zones : Ban Pho, Ta Chai, Bao Nhai, Na Hôi, sur le modèle utilisé à Sa Pa.

Toutefois, pour assurer la durabilité de ce développement touristique et éviter la commercialisation à outrance comme dans d’autres localités, M. Son qualifie de nécessaire la formation des professionnels comme les personnes accueillant les touristes chez elles.

«Les habitants des différentes localités doivent être leurs propres patrons et, ainsi, retirer bénéfice de leur activité», a conclu le directeur.

Voyage au Centre du Vietnam

Plages ensoleillées, sable fin, temples, maisons en palmier ou encore cavernes merveilleuses, le Centre regorge de lieux hétéroclites et surprenant à découvrir sans modération.

photographique dans cette région si particulière.

Marche Bac Ha

Exit les grandes villes et leur agitation, bonjour calme et balades bucoliques. À moins d’une heure de Dà Nang, la cité antique de Hôi An, province de Quang Nam, offre un cadre certes très touristique mais parfait pour se reposer et profiter de l’air de la campagne. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville compte 120.000 habitants. Ce petit bijou est marqué par une architecture chinoise, japonaise et française. Ce qui fait la particularité de la ville, ce sont ses magasins proposant des vêtements sur mesure qui permettent à chacun de réaliser la tenue de ses rêves. Dans les rues, les pousse-pousse flirtent avec les motos, les couleurs vives se battent en duel pendant que les touristes, eux, ne savent plus où donner de la tête. La nuit, la ville se métamorphose en cité lumière, grâce à des centaines de milliers de lampions, entre réel et imaginaire, à la manière des dessins animés de Miyazaki. Pour les plus motivés, les alentours de Hôi An ont aussi leur petit lot de surprises à l’image du village en palmiers d’eau de Câm Thanh, des temples Cham ou encore des Montagnes de marbre.

Le culte de la fécondité au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Le culte de la fécondité au Vietnam: dans la religion et la croyance vietnam: Au Vietnam, depuis l’aube de temps, maintenir et multiplier la vie a été le besoin primordial de l’homme. Pour une culture d’origine agricole, ces deux aspects sont doublement importants

Le culte de la fécondité dans la religion et la croyance Vietnam

Pour maintenir la vie, il faut que les récoltes soient abondantes. Pour la développer, il fut que l’homme se multiplie. Dans le type de culture, les deux concepts: produire du riz pour maintenir la vie et produire des hommes pour maintenir l’espace sont de même nature. C’est l’alliance de deux éléments de natures différentes ( la terre et le ciel, le père et la mère où le yin et yang)

Le résultat est l’apparition d’un culte de la fécondité ( tin nguong phon thuc, phon = fertile, thuc = mutiplication). Au vietnam, ce culte a perduré tout lelong de l’histoire et peut revêtir deux formes pratiques: Vénération des organes sexuels mâle et femelle, et culte de l’axe sexuel.

Le culte des organes sexuels mâle et femelle est appelé culte du sinh thuc khi (esprit de la reproduction). C’est la forme la plus simple du culte de la fécondité, répandue dans toutes les cultures agricoles du monde. Des figures masculines et féminines avec des organes sexuels bien nets ont été retourvés sur des sculptures de pierre de plusieurs millénaires avant J-C, des dessins gravés sur d’antiques blocs de pierre dans la vallée de Sapa. La décoration des maisons funéraires des Hauts – plateaux du centre du Tay Nguyen comprote souvent des figurines.

Dans de nombreux endroits, on pratique le culte du No Nuong (No= le coin, symbolisant le phallus et Nuong = spathe d’aréquier de forme ovale, sybolisantla vulve. À la fête villageois de Dong ky (Bac Ninh) il y a la procession traditionnelle des sexes (en bois) le 6 è jour du premier mois de l’année. A la fin de la procession, on brûle les deux objets et les cendres sont partagées entre tous les habitants pour porter chance.

Le culte des organes sexuels se pratique encore avec des colonnes en pierre naturelles, ou sculptées, avec éventuellement des incsriptions, érigées devant les temples, les chapelles, les maisnos communales ou les pagodes, ou toutes sortes de creux (trous ou fentes au pied des arbres séculaires ou grottes et cavernes dans les parois de montagnes).

Le culte de la fécondité au Vietnam

A côté de la vénération des organes sexuels (= élément), semblable à de nombreuses autres populations d’agriculteurs, les rizicultures en terrain inondé, avec leur esprit qui met l’accent sur les relations, ont encore l’habitude de vénérer l’acte sexuel.

Sur le couvercle de la jarre en bronze trouvée dans le village de Dao Thinh ( Yen Bai) datant de 500 ans avant J-C) autour de l’image du soleil (comme sur les tambours de bronze), il y a des images de 4 couples en plein repport sexuel. Maintenant, quand on construit les maisons funéraires des Hauts plateaux du centre, on installe souvent des statuettes de garçon et de fille pratiquant l’acte sexuel d’une façon tout à fait naturelle, avec des organes agrandis.

Il y a également plein d’images des animaux et d’oiseaux qui s’accouplent sur le corps du tambour de bronze du Vietnam datant de 3000 à 4000 ans que nous avons trouvé dans tout le long du Deltat du fleuve rouge.

A l’occasion de la grande fête au Temple des rois Hungs ( la première dynastie du Vietnam), se perpétue la danse “Tung Di”: les garçons et les filles dansent sexuels mâles et femelles. A chaque coup de tam-tam qui rythme la danse, ils lèvent les objets tenus dans la main et les font s’entrechoquer (di)

Depuis la nuit des temps, le mortier et le pilon ont été des instruments qui touchent de très près le paysan de l’Asie du Sud-est et qui symbolisent manifestement les organes de reporduction mâles et femelles, et l’action de piler de riz, l’acte sexuel. Sur les tambour de bronze, on voit de nombreuses images de garçons et filles pilant le riz en couple.

Si on ne saisit pas les relations entre le pilage du riz et le culte de la fécondité, on ne pourra pas comprendre la coutume “Gia coi don Dau” (coups de pilon dans le mortier pour accueillir la mariée): La famille du mariée arrive, on donne quelques coups de pilon dans le mortier avant de la faire entrer dans la maison, c’est le souhait au jeune couple d’avoir une famille nombreuse. On ne pourra pas comprendre davantage cette habitude de certains anciens villages où les garçons et filles font des chants alternés en tapant dans un mortier (vide) avec un pilon. Certainement pour marquer le rythme, mais en dehors du fait de garder le tempo du chant, cet acte doit traduire le souhait des jeunes gens de pourvoir s’unir et d’avoir des enfants. Et on ne comprendra pas non plus le jeu ‘‘cuop cau’’ (lutte pour la balle) un jeu vietnamien original, très prisé dans la région de Phong Chau (Phu Tho) et les environs, où deux équipes cherchent à s’emparer d’une balle en coton rouge (yang) pour ensuite la mette dans un trou (yin).

Le rôle du culte de la fécondité est si important dans la vie du vietnam antique que le tambour de bronze, symbole de la puissance et du pouvoir…, est en même temps symbole de tous ses aspects de ce culte: La forme du tambour a été élaborée à partir du mortier pour piler le riz, on frappe le tambour comme on pile le riz, en tapant avec la longue masse tenue verticalement, comme le montrent les gravures sur les tambours mêmes. Sur la façade du tambour, un soleil dartant ses rayons symbolise la puissance mâle et entre les rayons, il y a des formes ovales de feuilles avec une fente, symbole de l’essence de la femelle.

Le culte de la fécondité Vietnam

Même de représentations qu’on pourrait croire très éloignées de ces croyances, comme la Pagode à Pilier Unique très célèbre dans le quartier d’Ho Chi Minh à Hanoi, la pagode elle même est carré (yin), perchée sur un pilier en bois cylindrique (yang) planté dans un bassin carré ( yin) qui , au temps de Ly, était lui-même enturé d’un bassin rond (yang).

La tour du pinceau (Thap But en forme de pilon – yang) et la tribune de l’encrier Ngoc Son; ou encore la fenêtre ronde (yang) qui représente la constellation Khuê au pavillon “ Khuê van Cac” (dans le temple de la littérature) qui se reflète dans le bassin carré (yin) par exemple expliquent bien cette vénération de la fécondité.

D’ailleurs dans tous les lieux de culte, on dispose souvent, par rapport à l’autel des ancêtres, une cloche en métal à droite et un tambour en bois à gauche. Ce fait si simple est né à la fois de la théorie des Cinq principe et de la croyance de la fertilité: Le bois, du princepe Moc, est placé à gauche, l’Est, Yang. Le métal, du principe Kim, est placé à droite, l’Ouest, Yin. Le son de la cloche en bois, grave, doit se mélanger avec celui, métallique de celle en bronze: sans l’homme et la femme, sans un mélange harmonieux du Yin et du Yang, il ne saurait y avoir de vie éternel.

Même le gong, un instrument musical des minorités ethniques du Vietnam, qui imite la poitrine de la femme, est aussi symbole de la féminité. Il y a un proverbe qui dit: Lenh ông không bang công ba” ( le canon d’alarme de Monsieur n’est pas aussi fort que le gong de Madame).