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Les fleurs au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Les fleurs au Vietnam: Les fleurs sont très présentes dans le quotidien et dans la culture vietnamienne. Elles marquent également le changement des saisons dans le pays. Je vous propose de découvrir dans quels cas elles sont utilisées et leurs significations.

Premièrement, on peut utiliser les noms des fleurs en tant que prénoms de filles. En voici quelques exemples :

Jardin-lotus

  • Anh Đào : fleur de cerisier
  • Mai : Prunier
  • Lan : Amaryllis
  • Cúc : Chrysanthème
  • Sen : Lotus
  • Mẫu đơn : Pivoine
  • Hoa hồng : Rose
  • Liên : lotus
  • Bạch Liên : lotus blanc
  • Hoàng Mai : fleur d’abricot jaune
  • Hồng : rose
  • Hồng Loan : phénix rose
  • Hồng Đào : rose et fleur de cerisier
  • Hồng Quế : rosier cannelle
  • Lưu Ly : myosotis
  • Ngoc Lan : ylang-ylang
  • Nhu Quynh : comme le rubis
  • Phong Lan : orchidée
  • Quynh Anh : beauté du rubis
  • Quynh Chi : branche de jade
  • Thủy Tiên : Jonquille
  • Truc Dào : laurier rose
  • Truc Mai : bambou et abricotier
  • Tu Quynh : joli rubis
  • Tuyêt Mai : fleur d’abricot blanc

La fleur de chrysanthème.

Durant votre voyage au Vietnam, vous pourriez visiter le marché nocturne de Quang Ba, district Nhat Tan à Hanoi où les fleurs envahissent toute la rue …

Les fleurs au Vietnam sont aussi utilisées dans le cadre de la religion comme par exemple le lotus et la tubéreuse, qu’on compare bien souvent à l’homme de part l’éthique confucéenne ou la religion du bouddhisme. Selon les anthropologues, le lotus est à l’origine de deux symboles différents : celui de la pureté (bouddhisme, vertu) et celui de la sexualité (culte de la fécondité). Par exemple, à Hanoi, vous pouvez voir les lotus devant la pagode du pilier unique.

Ces fleurs peuvent aussi figurer aux funérailles ou siéger sur l’autel des ancêtres à l’occasion des cérémonies rituelles.

On les utilise aussi dans la vie quotidienne, en tant que « décoration » souvent dans les lacs comme le lac Ho Tay à Hanoi (lotus), les bassins dans les temples ou chez les habitants … Nous retrouvons également la fleur de chrysanthème (fleur d’or), la fleur d’abricotier et de pêcher, qu’on achète ou qu’on offre car elles portent bonheur et chance ainsi que la fleur de « mille an » qui amène la prospérité chez soi. Il y a également les orchidées considérées comme une fleur « bourgeoise » et « oisive. Au fil du temps, sa beauté a été reconnue et popularisée.

D’autre part, elles peuvent servir de modèle d’art, comme motif décoratif sur broderie, tableaux, sculpture, artisanat, vaisselles, bibelots, architecture …

Offrandes-fleurs

Mais aussi pour la fabrication de vêtements comme l’habit à feuille de lotus qui désigne la veste féminine traditionnelle à col rebattu.

Vous pouvez prendre des médicaments à base de graine de lotus, on dit que ses graines peuvent avoir des effets de somnifère …

Et enfin, en cuisine, les graines et les racines tubéreuses du lotus entrent dans la composition de plats délicieux tels que le poulet ou pigeon cuit à l’étouffée (graines), ragoût de pattes de cochon (racine), graines de lotus comme dessert : Che sen ou en confiture. Maintenant, chers internautes, vous savez tout du lotus. Vous pouvez choisir de le voir, le sentir ou le déguster.

Les cyclo-pousse à Hanoi Sans souci

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Les cyclo-pousse à Hanoi Sans souci: Depuis plusieurs années, les cyclo-pousse de tourisme portant sur leur capote l’inscription « Sans Souci » sont le moyen de transport préféré des touristes étrangers visitant Hanoi. Mais peu de gens connaissent l’histoire de leur naissance…

Jamais on n’a vu autant de cyclo-pousse « Sans Souci » à Hanoi. A tout moment, on peut rencontrer dans les rues de la capitale des touristes étrangers confortablement installés dans ces véhicules bien aménagés.

Ces cyclo-pousse sont pour eux un moyen de transport à la fois pratique et pittoresque. Le directeur de la Compagnie des cyclo-pousse « Sans Souci », Dô Anh Thu, explique que: « Après le lancement de la politique de Rénovation du pays (Dôi moi), les touristes sont venus de plus en plus nombreux à Hanoi.

Les cyclo-pousse à Hanoi Sans souci

Au début des années 90, je conduisais mon cyclo-pousse dans les rues de la capitale. Ma première cliente étrangère fut une Française, Mme Danielle Santal si je me rappelle bien. Trouvant ce service commode, elle m’a loué pour une durée de huit mois, le temps de son séjour à Hanoi… C’est alors que me vint l’idée de créer une formation de cyclo-pousse au service des touristes étrangers. »

Dô Anh Thu commença par chercher des partenaires et remettre à neuf les cyclo-pousse détériorés: caisse inox, jantes chromées, siège rembourré, capote rouge. L’inscription « Sans Souci » à l’avant des véhicules doit attirer l’attention et susciter la curiosité… (le château de Sans Souci, un petit palais situé à 2 km de Potsdam, en Allemagne, est une imitation du château de Versailles). Les conducteurs de cyclo-pousse « Sans Souci » étant en contact permanent avec des étrangers, Dô Anh Thu leur fait apprendre les phrases les plus usuelles en anglais et en français pour converser avec leurs clients.

En 2002, Dô Anh Thu fonda la Compagnie des cyclo-pousse de tourisme « Sans Souci » à partir d’un groupe de cinq membres. Il dirige maintenant plus de 160 conducteurs. Sa Compagnie a signé des contrats avec près de 200 agences touristiques et a eu l’honneur de transporter d’importants personnages et délégations comme le Premier ministre de la République tchèque Milos Zeman, une délégation du gouvernement britannique, les personnes accompagnant le Président Jacques Chirac lors de sa visite au Vietnam, une délégation conduite par le Premier ministre singapourien.

Le café à la mode saïgonnaise débarque à Hanoi

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le café à la mode saïgonnaise débarque à Hanoi: Les marchands de café ambulants sont de plus en plus nombreux dans les rues de Hanoi. Avec un réchaud, un seau à glaces et quelques tasses, les vendeurs peuvent servir leurs clients n’importe où et des prix défiants toute concurrence.

Linh, un vendeur du café ambulant à Hanoi.

Pas d’investissement dans la location d’un fonds de commerce, ni de salaires à payer. De nombreux jeunes s’y mettent à Hanoi. Ils sont notamment nombreux autour du marché de Dông Xuân, dans les rues Câu Giây, Nguyên Trai, Khuât Duy Tiên, à proposer des dégustations de café à la saïgonnaise.

Le prix d’une tasse de café varie entre 10.000 et 15.000 dôngs. «Je peux payer mes études en vendant des cafés à la sauvette. Chaque jour, j’écoule plus de 10 tasses à 12.000 dôngs chacune», a confié Hoàng Van Biên, étudiant de l’école supérieur de construction No1. Et à une jeune hanoïenne d’ajouter : «J’aime prendre un café en bavardant avec mes amis sur le trottoir ou dans le parc».

Nguyên Van Biêu, né 1987, est l’un des premiers précurseurs de cette tendance. Après l’École supérieure des beaux-arts de Dông Nai, il a décidé de s’installer à Hanoi. Savourant le plus souvent le café nature de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre), avec son vélo, il passe tous les jours dans l’ancien quartier de Hanoi pour vendre l’Arabica. Selon lui, son arabica peut convaincre les gourmets les plus exigeants.

Nguyên Van Biêu est l'un des premiers précurseurs de la vente du café ambulante.

«La qualité du café est excellente, j’aime bien son arôme. Les consommateurs vietnamiens connaissent peu l’Arabica. D’habitude, ils prennent le Robusta. Nguyên Van Biêu permet de le promouvoir», a souligné un client, Trân NGoc Huy.

Afin de développer son commerce, Nguyên Van Biêu a ouvert une échoppe de café 54 rue Hàng Bô, à Hanoi, et a crée un site Internet : Renrengcafe.com. Bien que cet endroit soit très étroit, environ 3m2 seulement, il attire de plus en plus declients.

Découverte de Hanoi en bus

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Découverte de Hanoi en bus: À Hanoi, les premiers bus ont été mis en circulation en 2001, répondant à une demande importante de la population. Aujourd’hui, ils sont utiles non seulement pour les habitants mais aussi pour les touristes qui souhaitent découvrir lacapitale.

Le bus a bien des avantages dont ne disposent pas les autres moyens de transport, tout le monde le sait. Mais à Hanoi, ils sont décuplés.

Les voyageurs étrangers trouvent à Hanoi des prix souvent très inférieurs à ceux pratiqués dans leur pays : entre 6.000 et 40.000 dôngs l’aller-retour, en fonction de la longueur du trajet. Par ailleurs, c’est une manière bien pratique d’éviter la moto, souvent effrayante pour les primo-arrivan.

Découverte de Hanoi en bus

Cependant, pour profiter de votre voyage, ayez à l’esprit quelques règles élémentaires : éviter les heures de pointes et choisissez plutôt de voyager entre 5h00 et 6h00, entre 8h00 et 11h00 ou entre 13h00 et 17h00 ; n’emportez pas d’objets de valeurs ou des sommes d’argent importantes (les pickpockets sont friands des bus) ; préparer des petites coupures pour acheter votre ticket.

Voici quatre « city-tours » possibles :

1. Départ de la station My Dinh :
Les touristes peuvent prendre le bus no 33 pour aller au lac Hô Tây. D’ici, ils peuvent se promener autour du lac de l’Ouest, visiter la pagode de Trân Quôc, ou le lac Truc Bach, goûter le Pho Cuôn de Ngu Xa, puis aller à pied vers les rues Phan Dinh Phung et Hoang Diêu. Reprendre ensuite le bus 33 pour la rue Lê Hông Phong, le musée Hô Chi Minh, le temple de l’ex-président Hô Chi Minh, le parc Lénine, le musée de Beaux-arts, etc. Ensuite, dans la rue Nguyên Thai Hoc, emprunter le bus 2 pour atteindre le Théâtre municipal et les boutiques de cadeaux des rues Hàng Gai et Câu Gô. Enfin, emprunter la ligne 46 pour rejoindre le parc Hoà Binh, le pont Thang Long et la muraille ancienne de Cô Loa.

Le place de Ba Dinh.

2. Départ de la station Long Biên :
D’ici, les touristes peuvent prendre la ligne 15 pour visiter le vestige historique de Dên Soc et la zone touristique de Viêt Phu Thanh Chuong. Ensuite, le bus N°17 les mènera tout droit vers le village de céramique de Bat Tràng.

3. Départ de la station Yên Nghia :
Les touristes peuvent prendre le bus N°75 pour faire un voyage le long de la nationale 21B et visiter la pagode Huong (pagode des parfums). Elle se trouve à environ 60km au sud du centre de Hanoi.

4. Départ de la station de Trân Khanh Du : 
Prendre l’autobus no 35 pour visiter le parc Thông Nhât, le Centre national du cinéma, le parc Hoà Binh. Le long de l’autoroute Bac Thang Long se trouve le temple Hai Bà Trung (deux sœurs Trung).

Une nouvelle manière de voyager qui sort des sentiers battus et vous fera voir le Vietnam sous un autre jour.

Pont Long Biên, Hanoi

Pont Long Biên, Hanoi

Lào Cai et ses atouts touristiques

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Lào Cai et ses atouts touristiques: «Pour mettre en avant ses potentiels et développer davantage le tourisme local, la province de Lào Cai coopère depuis des années avec des partenaires étrangers, notamment la province du Yunnan (Chine), la région d’Aquitaine (France), l’Organisation d’aide au développement des Pays-Bas», indique Trân Huu Son, directeur du Service provincial de la culture, du sport et du tourisme.

La province montagneuse de Lào Cai (Nord-Ouest) regorge de sites désormais connus à l’international : Bac Hà, Bát Xát, Muong Khuong, et Sa Pa. Le résultatd’une volonté politique en faveur du développement du tourisme local, qui passe notamment depuis 2007 par des partenariats avec des institutions étrangères.

Cette maison est située sur une petite colline.

«Pour mettre en avant ses potentiels et développer davantage le tourisme local, la province de Lào Cai coopère depuis des années avec des partenaires étrangers, notamment la province du Yunnan (Chine), la région d’Aquitaine (France), l’Organisation d’aide au développement des Pays-Bas», indique Trân Huu Son, directeur du Service provincial de la culture, du sport et du tourisme.

Ainsi, fortes de leurs nombreux points communs, leur paysage naturel, leur culture, les provinces de Lào Cai et Yunnan ont co-organisé plusieurs colloques et séminaires, et ont signé des contrats pour lancer de nouveaux circuits. Dans cetteoptique, elles souhaitent non seulement diversifier leurs produits touristiques, mais aussi attirer les investisseurs.

Lào Cai collabore également avec d’autres services comme le Département du tourisme du Hekou, l’Institut de recherche et d’urbanisme du tourisme de la ville de Guilin, etc.

En outre, l’Organisation d’aide au développement des Pays-Bas a soutenu la province vietnamienne afin de développer efficacement le modèle de tourisme communautaire dans les communes de Ban Hô, Ta Phin et Ta Van du district de Sa Pa.

D’après les experts, la stratégie d’intégration régionale et mondiale mise en œuvre par Lào Cai depuis 2007 lui donne une nouvelle dimension touristique et économique. Ces dernières années, d’importants séminaires et conférences ont été organisés, ainsi que des événements culturels, notamment les foires du commerce Vietnam-Chine, du tourisme de Hô Chi Minh-Ville (ITE HCMC), du tourisme de Hanoi (VITM Hanoi), du tourisme de Kunming, etc. Ces manifestations ont permis de faire connaître la province et de la valoriser auprès des professionnels du secteur touristique.

Selon les statistiques, durant les huit premiers mois de 2013, la province de Lào Cai a accueilli environ 700.000 touristes, dont 300.000 étrangers, pour un bénéfice total estimé à 1.500 milliards de dôngs, dont 700 milliards émanant des touristes internationaux. Des chiffres en croissance depuis plusieurs années.

Sa Pa fête cette année son 110e anniversaire et Lào Cai souhaite en profiter pour organiser d’ici la fin de la saison une série d’activités culturelles et touristiquesoriginales. Objectif : franchir le cap du million de touristes en 2013.

la rivière Chày et de la grotte Tôi

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la rivière Chày et de la grotte Tôi: Depuis 2011, la zone éco-touristique de la rivière Chày et de la grotte Tôi a mis en service avec des balades en bateau sur la rivière Chày à la découverte de la beauté mystérieuse de la grotte Tôi.

Le périple commence au quai de Tro Mong, près de la station de gestion forestière de la commune de Phuc Trach, district de Bô Trach, province de Quang Binh. La rivière Chày prend sa source dans les immenses montagnes calcaires de Phong Nha-Ke Bàng.

Pendant le voyage, les touristes voient parfois des blocs de pierres de différentes formes dans l’eau claire et turquoise. La couleur bleue de l’eau est plutôt étrange et selon les explications des scientifiques, c’est à cause de l’érosion des montagneskarstiques et le phénomène naturel de calcium dissout dans l’eau pendant des millions d’années.


A la découverte de la beauté primitive et mystérieuse de la rivière Chày en bateau.
A la découverte de la beauté primitive et mystérieuse de la rivière Chày en bateau.

Touristes à la découverte de la grotte Tôi.

L'entrée de la grotte Tôi fait 20 mètres de large et 40 mètres de haut.

A la découverte de la grotte Tôi en kayak.

La grotte Tôi, de 5.258 m de long et de 80m de haut, appartient au réseau de grottes de Phong Nha - Ke Bàng.

Un monde enchanteur de stalagmites et stalactites.

Beauté à l'intérieur de la grotte.

Un gecko vivant dant la grotte.

Ensuite, les touristes arrivent à l’entrée de la grotte Tôi où la température est très inférieure à l’extérieur. La grotte Tôi, de 5.258 m de long et de 80m de haut, appartient au réseau de grottes de Phong Nha – Ke Bàng. Elle a été explorée par des experts de l’Association britannique de Spéléologie en 1990 et 1992.

A l’intérieur, les touristes profitent de l’air frais et de la beauté magnifique des stalagmites et stalactites de différentes formes. Les stalactites aident les scientifiques à dater les anciennes montagnes karstiques de Phong Nha – Ke Bàng de l’ancien océan.

Parce qu’elle est située près de la rivière, la grotte est plutôt humide, créant des conditions favorables à la croissance des fougères. Les touristes voient parfois de petites fougères poussant sur des stalactites et des stalagmites, un étrange phénomène naturel propre à la grotte Tôi. En outre, la grotte Tôi abrite de nombreux animaux comme des chauves-souris, des hirondelles et des primates… En 1995 L.Deharveng, un scientifique russe, a découvert une nouvelle espèce de crabe et l’a nommé Nemoron nomas. L’holotype est conservé à l’Université nationale de Singapour.

En une balade de quatre heures, les touristes peuvent découvrir la beauté de la nature, mais aussi accumuler des connaissances sur la géomorphologie karstique, qui abrite bien des beautés cachées./.

Maison communautaire de Suôi Rè

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Maison communautaire de Suôi Rè: Située dans la commune de Cu Yên, district de Luong Son, province de Hoà Binh, la maison communautaire de Suôi Rè, construite en matériaux locaux tels que bambou, feuilles,…, a obtenu le prix américain Green Good Design 2012 et le prix International Architecture Awards (IAA). Ce bâtiment figure dans le Top 7 du Prix Ecowan décerné par World Architecture News.

Cette maison de deux étages, avec une superficie de 90m², qui se trouve sur lacolline du hameau de Suôi Rè, a été conçue par les architectes Hoàng Thuc Hào, Nguyên Duy Thanh, et la Société 1+1>2, avec des matériaux trouvés sur place, principalement du bambou ainsi que des ressources humaines locales.

Selon l’architecte Hoàng Thuc Hào, l’écart entre milieu urbain et milieu rural s’accroît à cause de l’urbanisation et du développement économique, ce qui rend de plus en plus relâchées les relations communautaires. Dans la région montagneuse ou la moyenne région, les espaces pour les activités communautaires, les écoles maternelles, les stations d’information ou les bibliothèques restent encore un luxe. S’ils en existent, elles ne sont pas comme il faut et leurs existences sont formelles sans aucune identité régionale. C’est la raison pour laquelle le groupe d’architectes a décidé de bâtir cette maison à usages multiples afin de créer un nouveau modèle architectural répondant aux activités culturelles des ethnies minoritaires.

Cette maison est située sur une petite colline.

Son architecture est le mariage de la maison à cinq travées du Nord et de la maison sur pilotis des Muong.

Ses murs sont en pierre et ses portes en bambou.

Ses murs sont en pierre et ses portes en bambou.

La grande cour devant la maison est réservée aux activités sportives et en plein air.

Un véranda haute et vaste a une fonction d'une tribune.

L'escalier est fait d'un tronc d'arbre comme celui des ethnies minoritaires de la haute région.

Un pont suspendu menant à la maison communautaire de Suôi Rè.
Un pont suspendu menant à la maison communautaire de Suôi Rè.

« Une maison communautaire simple et utile comme celle de Suôi Rè deviendra une tendance dans les milieux ruraux parce qu’elle correspond à la vie quotidienne de la population vietnamienne composée à 70-80% de paysans. Cet ouvrage est pratique. Il s’agit d’un bon modèle digne d’être multiplié, contribuant à améliorer le niveau de vie des ethnies minoritaires», a estimé l’architecte Nguyên Truc Luyên, ex-président de l’Association des architectes du Vietnam.

L’architecte Hoàng Thuc Hào et ses collaborateurs ont mis l’accent sur les critères écologiques. La maison s’adosse sur la montagne pour éviter tempêtes, crues. Sa façade donne sur la vallée afin de profiter du vent et du soleil. Ce bâtiment se compose de 3 parties. La première est réservée aux activités en plein air. Les activités principales se passent dans le bâtiment de deux étages relevant de la deuxième partie de la maison. Le premier étage accueille un espace d’enseignement, une bibliothèque et un lieu de rencontre et réunion… Le rez-de-chaussée est bien situé en vue d’assurer la fraîcheur en été et d’éviter le vent froid d’hiver. Les villageois peuvent se réunir, exercer leur métier d’appoint pendant les jours d’hiver ou d’été.

Depuis des temps immémoriaux, les Kinh (Viêt) et les Muong vivent en harmonie sur cette terre d’interférence culturelle. Par conséquent, l’architecture de la maison est le mariage de la maison à cinq travées des Kinh au Nord et de la maison sur pilotis des Muong.

La maison a été construite de façon simple et économique en profitant des matériaux disponibles de la région. Le rez-de-chaussée est fait de roche et sa porte en bambou. Les murs ont été bâtis en torchis. Son toit est couvert de bambou, paille,… De plus, ce bâtiment est doté de panneaux photovoltaïques, bassin d’eau pluviale, ampoules LED économiques, fosse à fumier à 5 compartiments… qui sont des technologies vertes et durables, respectueuses de la nature et de la communauté.

La maison communale a été achevée et mise en service en décembre 2012 après 15 mois de construction, avec un montant de 35.000 dollars. Elle contribue non seulement à la création d’un lieu de rencontre mais aussi d’une nouvelle tendance architecturale. Il s’agit d’une architecture verte, proche de la nature et respectueuses de l’environnement de la vie humaine.

L’espace intérieur est vaste et aéré.
L’espace intérieur est vaste et aéré.

Lieu des activités communautaires.

Lieu réservé aux activités de distraction.

Salle de lecture.

Salle de lecture.

Après la construction, l’architecte Hoàng Thuc Hào et ses collaborateurs ont bâti la maison communautaire de Tà Phin, à Sa Pa, province de Lao Cai.

Possédant une architecture originale, la maison communautaire de Suôi Rè a obtenu des prix prestigieux dont le prix américain Green Good Design 2012, le prix International Architecture Awards (IAA). Ce bâtiment se place dans le Top 7 du Prix Ecowan décerné par World Architecture News.
En 2013, la maison communautaire de Ta Phin a aussi obtenu le Prix Green Good Design et se place dans le Top 5 des fameuses maisons communautaires décerné par le site archdaily.com, un site architectural américain connu dans le monde