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Le Kilomettrage pour le voyage au Vietnam

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Le Kilomettrage pour le voyage au Vietnam

Nord du Vietnam, à la plaine: Ha Noi – Ha Long – Ninh Binh (Hoa Lu):
+ Hanoi – Halong : 170 km. 4h à 5h en car. À travers la campagne, zones industrielles, villages, bourgs, villes…
Possibilité d’effectuer des haltes pour visiter : marchés locaux, poteries artisanaux.

+ Halong – Ninh Binh (Hoa Lu) : 200 km. 4h à 5h en car. C’est une route intéressante (si on a le temps de s’ y arrêter) elle traverse la campagne, zones industrielles, villages, bourgs, villes…

Possibilité d’effectuer des haltes pour voir : villages, marchés locaux, belles églises, spectacle de marionnettes…
Cette route passe par Haiphong, ville portuaire.

+ Ninh Binh (Hoa Lu) – Hanoi : 100 km. 2h30 de trajet court, mais assez laborieux à l’entrée d’Hanoi en parties à cause des embouteillages.
*Ces trois circuits dessine un triangle, cela nous permet d’éviter d’emprunter la même route.

Nord du Vietnam, montagnes du Nord-Est, Lao Cai, Sa Pa, Dien Bien:

+ Hanoi – Lao Cai en train de nuit: 300 km, 9h de trajet (départ à 20h30, arrivé prévu à 5h30 le lendemain matin).

+ Lao Cai – Sapa : 30 km de route montagneuse. 1h d’itinéraire avec des arrêts photos.

+ Sapa – Dien Bien Phu : 300 km pour 10h de route, à travers de très beaux paysages, de villages d’ethnies minoritaires, et en franchissant le col le plus haut du Vietnam.
Mais on peut également scinder le circuit en deux :
+ Lao Cai – Paso : 150 km de belle route.

+ Paso – Dien Bien Phu : 150 km, route de moins bonne qualité en passant à travers de quelques villages d’ethnies minoritaires.

+ À Dien Bien, on peut prendre l’avion pour aller à Hanoi, 1h de vol. Les places disponibles sont assez limitées, il est  recommandé de réserver très tôt à l’avance.

Nord au Centre du pays par la route:

+ Hoalu – Vinh : 200 km. 4h à 5h de route en car. Arrêts photos, visite du marché local et du mode de vie de certaines provinces peut fréquentées par les touristes.…
Route sans intérêt culturel, donc nos guides organisent des activités dans l’autocar : jeu, apéro, blagues J J J, etc…

Centre du Vietnam: Hoi An, Hue, Da Nang, Qui Nhon, Nha Trang:

+ Vinh – Hue avec un détour par PHONG NHA (visite de la grotte) : 410 km. 10h de route à travers : route national RC1, routes montagneuses du Centre, la piste historique d’Ho Chi Minh, plantation de poivrier, plantation de manioc, villages montagnard, plantation d’Hévéa, passage du 17ème parallèle qui divisait le pays en deux durant la guerre du Vietnam.
*Pour scinder le circuit en deux, on peut passer une nuit à Dong Hoi :
1. Vinh – Dong Hoi avec un détour par Phong Nha (visite de la grotte) : 220 km. 5h de route.
2. Dong Hoi – Hue : 180 km, arrêt à Vinh Moc pour visiter les tunnels vestiges de la guerre du Vietnam, passage du 17ème parallèle qui divisait géographiquement le pays durant le conflit.
Pont Long Bien Hanoi
+Hue – Hoian en passant par le col des Nuages : 140 km. 4h de route avec des arrêts intéressants pour prendre des photos.

+ Hoi An – My Son – Hoian : 120 km aller-retour réalisable en une matinée avec visite.

+ Hoi An – aéroport de Danang : 30 km. 50 minutes pour rejoindre l’aéroport.

Au cas où les clients veulent faire la route pour Nha Trang, ils pourront découvrir des villages de pêcheurs, des vestiges du royaume Champa de style hindouiste. Un trajet nocturne pour se rendre à Quy Nhon, qui se trouve au bord de la mer :

+ Hoi An – Quy Nhon : 200 km de route à travers des villages côtiers de la région du Centre, visite des temples Cham, de culture hindouiste.

+ Quy Nhon – Nha Trang : 200 km de route à travers des villages côtiers de la région du Centre, visite des temples Cham (culture hindouiste), des plages et des villages de pêcheurs.

Sud du Vietnam : Ho Chi Minh, Phan Thiet, Vung Tau (Cap Saint Jacques), Can Tho, Long Xuyen, Chau Doc. Rejoindre Phnompenh:

+ Ho Chi Minh – Can Tho : 170 km. Nous devons scinder le circuit en deux pour avoir le temps de visiter le marché flottant de Cai Be – Vinh Long:

    1. Ho Chi Minh – Cai Be : 120 km, 2h30 de route.
2. Vinh Long – Cantho : 50 km, 1h30 de route.
+ Ho Chi Minh – Phan Thiet : 200 km. 5h de route, arrêts pour visiter: plantations du fruit du dragon, plantations de noix de cajou, temple Poshanu de style hindouiste, temple de la baleine.

Rite initiatique des Dao Khau La « qua tang »

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Rite initiatique des Dao Khau La « qua tang »: « Qua tang » ou « cap sac » signifie « passage à l’âge d’adulte ». Ce passage est un rite particulièrement important chez les Dao. Chaque homme doit s’y soumettre, sauf à renoncer à être considéré comme un adulte et donc d’être reconnu comme descendant de « Bàn Vuong », le génie suprême des Dao. Mais en quoi consiste ce rite initiatique ?

Le rite initiatique, on le trouve dans de très nombreux groupes ethniques, en ce compris au Vietnam, chez les Muong, les Tày ou les San Chay par exemple… Mais seuls ceux qui veulent devenir maîtres des rites doivent s’y soumettre. Chez les Dao Khau, notamment, tous les adolescents sont obligés de passer par là. Sinon, pas de mariage possible !

Quand les jeunes garçons arrivent à l’âge propice, une cérémonie est organisée : la « qua tang ». Cet âge n’est pas le même partout. Pour les Dao Rouges, il se situe entre 12 et… 30 ans ! Chez les Dao à tunique, c’est entre 11 et 19 ans. Et chez les Dao aux sapèques, seuls les hommes mariés sont concernés. Mais ce sont les Dao Khau qui semblent les plus précoces, puisqu’ils se considèrent parvenus à l’âge adulte à 11 ou 12 ans.

minorite des Dzao ou l'ethnie Dao

« Les Dao Khâu estiment qu’un garçon est adulte lorsqu’il a atteint 11 ou 12 ans et qu’il a subi tous les rites initiatiques », dit Tẩn La U, du musée d’Ethnographie de Lai Châu. Ils l’intègrent alors pleinement dans la communauté. S’il ne s’est pas soumis à ces rites, il ne pourra pas retrouver ses ancêtres après sa mort et il faudra organiser une petite cérémonie supplémentaire le jour de ses funérailles ».

Autre règle à laquelle personne ne peut déroger : pas de « qua tang », pas de mariage ! Tan Kim Phu, du district de Sìn Hồ, un district rattaché à la province montagneuse de Lai Châu, raconte : « C’est une règle pour tous les garçons ! Après la cérémonie, ceux qui sont capables de devenir maîtres des rites seront reconnus officiellement et pourront exercer le métier. Sinon, mêmes les meilleurs sont recalés ! « .

Le jour de la cérémonie est une véritable festivité. Tout le hameau se rend chez le garçon qui va passer à « l’âge d’adulte » pour le féliciter, mais aussi pour le festin qui accompagne l’évènement. Il faut savoir qu’un « qua tang » est très coûteux et nécessite plusieurs jours de préparation. « Il convient de choisir un jour ou une heure faste », dit Tan Kim Phu. Mais surtout, il faut préparer un vrai festin, en tuant une bonne dizaine de cochons, afin de régaler les invités et le maître des rites. La tradition veut qu’un vrai banquet dure pendant les deux ou trois jours qui suivent la cérémonie, laquelle consiste en une série de rites importants et complexes.

Eh oui, le garçon pour qui est organisée la cérémonie, mais aussi les participants, sont invités à respecter une multitude de règles et de tabous : bien laver son corps, faire la charité, s’abstenir de manger de la viande, de tuer des animaux ou d’avoir des relations sexuelles.

« Tous les invités, hommes ou femmes confondus, doivent respecter les règles ancestrales. Il faut éviter les gros mots et mener un mode de vie ascétique dès les jours qui précèdent », fait savoir Tan Kim Phu.

La famille du garçon doit inviter un maître des rites. Le garçon – le héros de la cérémonie – est conduit devant l’autel principal. Puis, il doit « tomber » dans un filet minutieusement préparé, signe marquant sa « maturité ». « Le filet est tressé comme une toile d’araignée et soutenu par trois ou quatre personnes », indique Vi Văn An, ethnologue, ajoutant qu’après le rituel du filet, le garçon mange un peu. Ensuite, c’est le rituel des lampes de culte.

La cérémonie est ponctuée de musiques et de danses rituelles, des arts dans lesquels les Dao excellent.

Le tenue austère des femmes Tày

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Le tenue austère des femmes Tày: Les costumes féminins des minorités ethniques vietnamiennes sont révélateurs de leurs cultures originales et de leur évolution. Chez les Tày, la simplicité est de mise.
Deuxième plus grand groupe ethnique du Vietnam, les Tày vivent dans de petits villages au pied des montagnes, essentiellement dans le Nord du Vietnam (provinces de Tuyên Quang, Cao Bang, Bac Kan, Lào Cai…). Comme les autres ethnies du pays, les Tày ont leurs propres coutumes, leurs propres caractéristiques culturelles, que ce soit nourriture, jeux traditionnels, langue, habitat ou habillement.
Comparé à nombre d’ethnies montagnardes, le costume traditionnel des Tày tranche pas son extrême simplicité et des couleurs plutôt austères (indigo ou noir). C’est du moins ce que ressent un touriste qui vient d’admirer deux minutes avant des représentantes de l’ethnie Dao rouge ou Pà Then ! Pas de fioritures, de brocarts ni d’explosion de couleurs… Peut être l’une des tenues ethniques vietnamiennes les plus dépouillées, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas de charme, loin de là !

Le tenue austère des femmes Tày
Un élément culturel
La femme Tày porte un turban de couleur noir ou indigo, comme le reste. Autrefois en soie, il est maintenant dans un tissu soyeux rembourré de coton. Plus besoin de l’enrouler, il suffit juste de le poser sur la tête. La veste n’est pas ajustée comme celle des Thai et est maintenue par une ceinture de couleur verte, qui contraste avec le reste de la tenue entièrement sombre. La jupe est longue et descend jusqu’au mollet. Cette tenue s’accompagne de bijoux – colliers, bracelets aux poignets et aux chevilles.
Cette tenue traditionnelle est inscrite dans la culture Tày. Encore de nos jours, les filles doivent être capables de confectionner une tenue traditionnelle de A à Z. Malgré les changements multiples au point de vue social et politique, la femme Tày conserve toujours son costume traditionnel. Pour les activités quotidiennes, elle porte un turban, une veste et une jupe courte. La tenue longue est réservée aux jours de fêtes, au Têt, aux mariages… bref aux grandes occasions.
Bien qu’austère, le costume traditionnel de la femme Thai ne lui donne pas une apparence sévère mais plutôt attrayante, à la fois svelte et robuste. C’est une tenue bien adaptée aux travaux des champs.

Source: AVI

Ethnie Ruc parmi les tribus les plus mystérieuses du monde

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Ethnie Ruc parmi les tribus les plus mystérieuses du monde: En 1959, une patrouille de garde-frontières de la province de Quang Binh (Centre) tombe sur une tribu dépenaillée dans un site isolé de la cordillère de Truong Son. Il s’agit des Ruc qui, un demi-siècle plus tard, figurent dans la liste des dix tribus les plus mystérieuses du monde.

Lorsqu’ils ont été trouvés en août 1959, dans une contrée montagneuse près de la frontière avec le Laos, les Ruc étaient de vrais «hommes des bois» : émaciés, teint cireux, cheveux longs et ébouriffés, avec comme seul «habit» un cache-sexe en écorce. Cette tribu isolée ne dénombrait alors que 11 familles totalisant 34 personnes. Ils s’abritaient dans des cavernes, consommaient du gibier et des végétaux qu’ils cueillaient au jour le jour dans la forêt.

Des «hommes des bois»

Selon Dinh Thanh Du, chercheur spécialisé en culture d’ethnies minoritaires vivant à Quang Binh, la tribu des Ruc appartient à l’ethnie Chut, une des 54 ethnies du Vietnam. Ils vivaient dans les environnements naturels au cœur d’une jungle isolée, n’avaient aucun contact avec le monde extérieur. Une tribu semi-nomade dont l’économie était basée sur la chasse, la pêche, la cueillette… Elle pratiquait aussi la culture sur brûlis. Pour les hommes, le quotidien se résumait à partir en forêt le matin et rentrer le soir. Leurs aliments préférés étaient la poudre de doac (une plante de montagne) et la viande de singe.

«Ruc signifie l’eau souterraine jaillissant du mont calcaire», révèle le Docteur en linguistique Vo Xuân Trang. Selon lui, depuis des générations, les Ruc ont choisi de s’établir à côté des sources de ruisseaux. Comme d’autres peuplades minoritaires de Quang Binh, comme les Sach, May, Ma Liêng, Arem…, les Ruc sont les descendants lointains d’une tribu préhistorique pratiquant la dialecte Viêt Muong. Pendant la première guerre d’Indochine (1945-1954), ils ont été menacés d’extermination.

La vie des Ruc a changé pour le mieux après avoir rejoint le monde moderne

La chance leur a souri un jour d’août 1959 lorsque des garde-frontières les ont rencontrés par hasard. Après de longues palabres avec des représentants des autorités de Quang Binh, ils ont été d’accord, à regret pourrait-on dire, de quitter leurs abris naturels pour rejoindre «la civilisation». Fin 1960, les onze familles ont posé les bases de leur premier village, appelé Mo O-Ô Ô, dans une vallée de la commune de Thuong Hoa, district de Minh Hoa.

Secrets et taiseux

Plus de cinquante ans se sont écoulés. Ils sont à présent plus de 600, éparpillés dans quatre villages : Mo O-Ô Ô, Phu Minh, On et Yên Hop, cohabitant avec les groupes ethniques Sach, May, Ma Liêng… Si les jeunes s’adaptent plutôt bien au rythme de vie moderne, les personnes âgées ont toujours la nostalgie de leur vie et de leurs coutumes ancestrales. À la saison de la culture sur brûlis, les vieux cherchent à retourner dans leur ancien territoire et y restent parfois des mois.

«Les Ruc ont une vie spirituelle mystérieuse», selon le Docteur Vo Xuân Tong. À la différence de la tradition vietnamienne de pratiquer le culte aux ancêtres, dans l’espoir que ceux-ci protègent les descendants, les Ruc considèrent le mort comme un «esprit maléfique».

Quand ils sont malades, ils ont recours à un chaman qui utilise deux tiges de bambou (de 100 cm et 50 cm), un petit bloc de pierre, un bol d’eau, une soucoupe de fleurs, une bougie, un cheveu du malade… Il marmonne des incantations, en faisant des gestes incompréhensibles. Cela dure une demi-heure environ, avant qu’il donne au malade à boire son «eau bénite». Aujourd’hui encore, malgré la présence de postes médicaux dans la localité, le chaman garde toujours son aura, auprès des anciens notamment.

Les Ruc avant de rejoindre «la civilisation

«Il existe encore chez les Ruc bien des mystères à percer», selon le chercheur Dinh Thanh Du, qui a mis de longues années à démêler l’écheveau de leur vie culturelle et spirituelle, de leurs us et coutumes. Mais presque en vain… «Le travail de recherche est compliqué car les Ruc sont réticents à exprimer le fond de leur pensée», confie le chercheur. Selon lui, à la différence d’autres groupes ethniques prêts à raconter leurs coutumes, leurs activités communautaires, leurs légendes, les Ruc sont taiseux et secrets. «Ces choses sont sacrées et propres à nous seuls», considère un vieillard, qui ne sait sûrement pas que début 2013, son groupe ethnique a été classé dans la liste des dix tribus les plus mystérieuses du monde.

Meilleure destination Hanoi et l’écotourisme Huê

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Meilleure destination Hanoi et l’écotourisme Huê: TripAdvisor présente les 95 meilleures destinations de Hanoi

TripAdvisor, le plus grand site Internet de voyage au monde, vient de publier les 95 destinations les plus attrayantes de Hanoi en 2014 sur la base de l’opinion des personnes qui ont visité la capitale du Vietnam.

Le Vieux quartier de Hanoi, qui comprend près de 40 rues remplies de magasins vendant toutes sortes de marchandises, est en tête de cette liste. Il est suivi par le Musée des femmes et le Musée d’ethnologie du Vietnam, lesquels sont distingués par TripAdvisor pour la troisième années consécutive.

Le Temple de la Littérature, le lac de Hoàn Kiêm (Epée restituée) figurent également sur cette liste.

TripAdvisor est un site qui publie l’opinion de touristes sur tous les types de sites et d’établissements touristiques. Il recense plus de 60 millions de connexions et plus de 75 millions de commentaires chaque mois. Ce grand site de voyage sur Internet est le guide touristique en ligne préféré des voyageurs.

La France soutient l’écotourisme de Thua Thiên-Huê

Ce projet, d’un budget de plus de 11 milliards de dôngs, dont plus d’un milliard de la province vietnamienne de Thua Thiên-Huê et le reste du Conseil régional Poitou-Charentes et d’autres partenaires français, sera mis en œuvre jusqu’en 2016 par le Centre de conservation des vestiges de la citadelle de Huê, dans la ville de Huê et dans le district de Nam Dông.

Le lac de Hoàn Kiêm (Epée restituée) à Hà Nôi

Il vise à améliorer la qualité et la compétitivité des services touristiques locaux en valorisant mieux les patrimoines et en protégeant l’environnement.

Auparavant, le Conseil régional Poitou-Charentes avait accordé 500 millions de dôngs à la commune de Thuong Nhât, district montagneux de Nam Dông, pour construire une auberge.

Au premier semestre, la ville de Huê a accueilli 1,57 million de visiteurs dont 575.000 étrangers. Les sites les plus fréquentés ont été l’ancienne cité impériale, les plages de Lang Cô et Thuân An, la lagune de Tam Giang, ainsi que des destinations du tourisme spirituel comme l’Institut de la secte zen Trúc Lâm, le centre culturel Huyên Trân, l’ancienne village de Phuoc Tích et des pagodes…

La province de Thua Thiên-Huê prévoit d’organiser ce semestre d’autres activités de promotion du tourisme ainsi que de proposer de nombreux produits touristiques intéressants pour attirer davantage de visiteurs.

Le tourisme à Bac Hà et Voyage au Centre du Vietnam

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Le tourisme à Bac Hà et Voyage au Centre du Vietnam: Bac Hà constitue l’habitat de plusieurs ethnies, et donc un lieu de convergence de nombreux caractères culturels de cette région de l’extrême Nord du Vietnam. Elle possède de grandes richesses permettant un large développement du tourisme.

Le trajet entre la ville de Lào Cai et le centre urbain de Bac Hà est de près de 70 km. En arrivant à Bac Hà, on sent immédiatement l’air frais et pur, tout en étant surpris par son atmosphère animée comme son dynamisme. Deux touristes australiens qui visitaient pour la première fois Bac Hà se sont déclarés impressionnés. Pour eux, Bac Hà est très belle et dynamique, et ils l’ont explorée durant deux jours complets, beaucoup plus qu’ils ne l’avaient prévu.

Grâce à ses conditions naturelles et ses traits culturels originaux, il est possible de développer ici plusieurs types de tourisme : écotourisme, tourisme de culture et d’aventure. Depuis 2006, Bac Hà a donné une priorité au secteur de l’économie touristique, notamment en élaborant un schéma de développement du tourisme pour la période 2006-2010.

Aujourd’hui, Bac Hà est en plein développement et cherche à identifier de nouveaux itinéraires et de nouvelles destinations comme, par exemple, le Parc Hô Na Cô, le marché culturel de Bac Hà, le palais du roi H’mông Hoàng A Tuong, ou encore la rue touristique Ban Phô. Différents festivals et attractions sont progressivement remis au goût du jour. Bac Hà met au point un modèle de tourisme communautaire et suscite l’attrait des touristes pour les communes Ta Chai Na Hôi, Ban Phô, Thai Giang Phô, Nam Khach, Bao Nhai…

Hoi An Vietnam

Grande réussite du secteur touristique

Le directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme de la province de Lào Cai (Nord), Trân Huu Son, a indiqué que par rapport aux districts de Lao Cai, le tourisme de Bac Hà connaît une grande réussite. Les recettes générées par ce secteur ces dernières années ont fortement augmenté, représentant 26,8% du PIB provincial en 2012, puis près de 28 % en 2013.

Selon M. Son, une fois que la centrale hydroélectrique de Bac Hà soit achevée, le lac-réservoir offrira un nouvel axe de développement au tourisme, à l’aquaculture à Côc Ly, ainsi que pour les localités situées à proximité de la rivière Chay. Et quand l’autoroute Nôi Bai-Lào Cai sera ouverte, Bac Hà deviendra une destination idéale, pour son accès aisé, autant que Sa Pa.

Lào Cai, de son côté, développe le tourisme chez l’habitant dans quatre zones : Ban Pho, Ta Chai, Bao Nhai, Na Hôi, sur le modèle utilisé à Sa Pa.

Toutefois, pour assurer la durabilité de ce développement touristique et éviter la commercialisation à outrance comme dans d’autres localités, M. Son qualifie de nécessaire la formation des professionnels comme les personnes accueillant les touristes chez elles.

«Les habitants des différentes localités doivent être leurs propres patrons et, ainsi, retirer bénéfice de leur activité», a conclu le directeur.

Voyage au Centre du Vietnam

Plages ensoleillées, sable fin, temples, maisons en palmier ou encore cavernes merveilleuses, le Centre regorge de lieux hétéroclites et surprenant à découvrir sans modération.

photographique dans cette région si particulière.

Marche Bac Ha

Exit les grandes villes et leur agitation, bonjour calme et balades bucoliques. À moins d’une heure de Dà Nang, la cité antique de Hôi An, province de Quang Nam, offre un cadre certes très touristique mais parfait pour se reposer et profiter de l’air de la campagne. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville compte 120.000 habitants. Ce petit bijou est marqué par une architecture chinoise, japonaise et française. Ce qui fait la particularité de la ville, ce sont ses magasins proposant des vêtements sur mesure qui permettent à chacun de réaliser la tenue de ses rêves. Dans les rues, les pousse-pousse flirtent avec les motos, les couleurs vives se battent en duel pendant que les touristes, eux, ne savent plus où donner de la tête. La nuit, la ville se métamorphose en cité lumière, grâce à des centaines de milliers de lampions, entre réel et imaginaire, à la manière des dessins animés de Miyazaki. Pour les plus motivés, les alentours de Hôi An ont aussi leur petit lot de surprises à l’image du village en palmiers d’eau de Câm Thanh, des temples Cham ou encore des Montagnes de marbre.

Tourisme des alliances entre voyagistes

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Tourisme des alliances entre voyagistes: Confrontés à une conjoncture économique difficile, à une consommation limitée et à l’apparition de nombreux concurrents, les voyagistes cherchent à coopérer afin d’attirer la clientèle et de mieux faire face à la concurrence.

Travailler ensemble est la tendance actuelle des voyagistes pour vendre leurs produits.

Les services de qualité des voyagistes de Tiên Giang attirent de nombreux touristes vietnamiens et étrangers.

Comparant leurs avantages respectifs, les voyagistes adoptent une approche de complétude de leurs services afin d’offrir une gamme de produits complète et de qualité dans leur intérêt commun.

Une formule à succès puisque, ces dernières années, elle leur a permis de dominer le marché, ainsi de l’«Alliance de stimulus du tourisme» par exemple, qui regroupe 60 voyagistes du Nord comme du Sud.

Cette dernière, fondée en 2013, réunit des voyagistes prestigieux du pays qui ont signé une convention de coopération globale avec la compagnie aérienne Vietnam Airlines afin de pouvoir réduire le prix de leurs produits. En 2013, elle a offert 50 tours au Vietnam ou à l’étranger d’un coût moindre de 50% grâce cette coopération avec le transporteur national, les sociétés comme VietJet Tour, Viking Voyage, Voyage d’Asie, Voyage de Saigon, Voyage de Lac Hong, Voyage au Vietnam, Vietnam Dragon Travel.

Ses membres sont de petites et moyennes entreprises qui mobilisent leurs atouts et leurs meilleurs services pour être davantage compétitives devant leurs grands concurrents. Cette coopération et entraide leur permettent de lancer des promotions. Ainsi, les clients peuvent choisir n’importe quel voyagiste de ce groupe pour réserver un circuit car ils sont tous au même prix et de même qualité.

Les voyagistes adoptent une approche de complétude de leurs services afin d’offrir une gamme de produits complète et de qualité dans leur intérêt commun.

Auparavant cela, plusieurs personnalités et entreprises avaient créé en 2009 le groupe «Forum du tourisme du Vietnam» (FTV) dont l’objet était de mieux satisfaire les besoins de connexion, d’interaction, d’échange d’informations et de soutien financier entre petits et moyens voyagistes. Comme pour d’autres, FTV se chargeait de diverses fonctions et tâches communes comme d’organiser la promotion des sites, des gens et de la culture du Vietnam à l’étranger, de former des guides, d’organiser des séminaires d’information et de partage d’expériences entre ses members.

Deux jours en baie de Ha Long

Remous des vagues, paysages grandioses, air marin, tous les ingrédients d’un voyage réussi sont réunis. Durant un week-end, deux Français, Élise et Denis, sont partis à la découverte de la très touristique baie de Ha Long.

Les deux explorateurs en herbe de 22 et 38 ans se sont rencontrés dans l’avion qui les a mené il y trois semaines au Vietnam. Devenus bons amis, ils ont décidé de partager ensemble cette odyssée à travers les rochers qui composent la baie. Départ samedi matin de Hanoi direction Cat Bà. Après cinq heures de trajet, ils arrivent à l’autre bout de l’île et embarquent sur un petit bateau à moteur nommé Thang Loi, comprenez «victoire», pour deux jours de balade en mer sans poser le pied à terre.

La baie de Ha Long compte parmi les sept Nouvelles Merveilles naturelles du monde.

À bord, Thuyêt et Ngoc, deux Vietnamiens, seront leurs colocataires et leurs guides. Thuyêt, 48 ans, tient la barre. Ce natif de Hôi An travaille depuis les années 2000 sur un bateau et fait visiter la baie aux touristes. Avant, il était manager dans un hôtel mais ce travail lui convient mieux : «Je me sentais trop fatigué. Sur le bateau, je peux admirer les montagnes». Côté navigation, pour lui, ce n’est un problème de se repérer parmi les 1969 îles qui composent la baie. «Avec l’expérience, j’ai appris à connaître le chemin. La première fois que j’ai parcouru les lieux, je me suis baladé à travers les montagnes avec un tout petit bateau afin de pouvoir passer partout», explique-t-il de son anglais approximatif.

Le bateau à moteur de Thuyêt, qu’il a acquis il y a trois mois, peut accueillir jusqu’à vingt visiteurs en journée et quatre ou cinq personnes pour la nuit. Quand il ne s’active pas dans le petit espace qui lui sert de cuisine, Ngoc, lui, aime se reposer sur une des deux banquettes du petit navire en admirant le paysage, cigarette à la bouche. Trop vieux pour travailler seul, ce natif de Cat Bà possédait son propre bateau de tourisme qu’il a vendu pour rejoindre Thuyêt. Le petit homme à l’air malicieux ne parle pas anglais mais Denis, Vietnamien d’origine, fait la traduction. Au grès des criques et des îlots Élise et Denis découvrent l’histoire de la baie de Ha Long qui compte parmi les sept Nouvelles Merveilles naturelles du monde. «Ici, un bateau français s’est fait bombardé pendant la guerre», explique Ngoc.

La descente du dragon

La baie de Ha Long, également inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, aurait été créée par la chute d’un dragon dans la mer, explique Thuyêt. Et pour cause, Ha Long en vietnamien signifie «descente du dragon». En sillonnant la mer au milieu de ces immenses roches tachetées de vert qui semblent suspendues sur les eaux, les deux explorateurs prennent conscience de la fragilité de la vie face à une nature grandiose.

Halong Bay Cruise

Durant la traversée, des pauses sont organisées afin que nos deux Français puissent explorer les lieux de plus près en canoë et ainsi profiter du spectacle de petits singes jouant entre eux dans les arbres d’un des îlots ou se faire quelques frayeurs, en traversant une des nombreuses grottes qui permet de passer sous ces montagnes. Le tout, en débarquant de temps à autre sur une petite plage de sable. Samedi soir, les deux amis ont pu participer à un karaoké organisé dans une maison sur pilotis. Si ce n’est le mal de mer et l’impossibilité de se laver pendant deux jours, l’expérience s’avère plutôt positive.

Élise et Denis sont rentrés dimanche à Hanoi des souvenirs plein la tête. «Je ne suis pas déçue. J’avais vu des photos de la baie et ça m’avait donné envie d’y aller. Je suis agréablement surprise car je pensais qu’il y aurait plus de touristes. Ce qui m’a particulièrement marqué ce sont les planctons +magiques+ qui s’allument la nuit dans la mer lorsqu’on la remue, le canoë aussi qui permet de se sentir un peu plus partie intégrante du paysage», confie l’étudiante en médecine venue au Vietnam faire un stage. Pour Denis, même constat : «C’est magique, un endroit féerique, malgré la pollution, ça reste un lieu impressionnant. Une certaine majesté se dégage des rochers».