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Le village de Dông Hoà de cuisinières paysannes

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le village de Dông Hoà de cuisinières paysannes: Le village de Dông Hoà (province de Quang Nam, Centre) s’est fait une spécialité dans les repas pour de grands évènements. Ses cuisinières, aussi rizicultrices, trouvent là un métier d’appoint.

Le village de Dông Hoà se trouve dans la commune de Diên Tho, district de Diên Bàn. Il est bien connu pour ses «cuisinières-agricultrices» qui, lorsqu’elles ne préparent pas des festins pour des noces ou autres évènements comprenant beaucoup de convives, travaillent aux champs.

À Dông Hoà, la plupart des belles demeures appartiennent à ces cuisinières-paysannes. L’une des plus hautes est la propriété de Mai Thi Tam.

Cette quadragénaire enjouée est née dans une famille d’agriculteurs. De sa grand-mère maternelle, elle a hérité du goût pour la cuisine et surtout d’un talent certain en la matière. Il y a 20 ans, elle a commencé à préparer des plats pour divers événements du village tels cérémonies de noces, funérailles, cérémonies d’anniversaire de la mort, anniversaire du premier mois d’un bébé… «Chaque évènement comptait de 10 à 15 tablées, chacune de six personnes. Au fil des années, je me suis forgée une certaine réputation», confie-t-elle.

Une renommée au-delà des limites locales

Face à la forte demande, Mme Tam a pensé qu’elle tenait là un nouveau métier. Elle a vendu un dixième de taël et avec les 500.000 dôngs obtenus, elle a acheté un livre de recettes à Hô Chi Minh-Ville. Les nouveaux plats, ce furent les membres de sa famille qui les testèrent. C’est une fois les tests concluants qu’elle s’est lancée dans ce nouveau métier.

Plats au centre Vietnam

Les premiers temps, son équipe se composait de trois à quatre femmes. Elles préparaient des repas pour des cérémonies à Diên Tho et dans les villages voisins. Il y a environ sept ans, les invités d’une fête dans la commune de Diên Ngoc (district de Diên Bàn), originaires de Dà Nang (ville proche de Quang Nam), ont demandé le numéro de téléphone de Mme Tam. Deux jours après, les cuisinières de Dông Hoà servaient une noce de 500 invités dans l’arrondissement de Son Trà de cette ville. Depuis, Mme Tam est connue à Dà Nang et l’on fait régulièrement appel à elle. Un gage de qualité et de sérieux, dit-on.

Devant le succès de Mme Tam, de nombreuses femmes de Dông Hoà lui ont emboîté le pas. Ce métier ferait vivre 150 familles à Dông Hoà, avec des revenus supérieurs à ceux de la riziculture. Un métier d’appoint ? Pas si sûr..

Les plages de Quang Ngai

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Les plages de Quang Ngai: La province de Quang Ngai (Centre) se distingue par ses belles stations balnéaires, jonchées de villégiatures attrayantes. Avis aux amateurs.

À Quang Ngai, les plages sont une richesse. Parmi les plus connues et les plus séduisantes : Khe Hai, Nho Na, An Cuong, Thanh Thuy (district de Binh Son), My Khê (ville de Quang Ngai), Minh Tân (district de Mô Duc), Sa Huynh (district de Duc Phô). Sur l’île de Ly Son, les touristes ont l’occasion d’admirer des stations balnéaires, propres et romantiques, dont celles des îlots Lon et Be.

Auparavant, la plage de My Khê appartenait au village de Cô Luy, commune de Tinh Khê (district de Son Tinh), avant d’être incorporée en avril 2014 à la ville de Quang Ngai. Située à 14 km au nord-est du centre-ville, elle s’étire sur 7 km. Cette vaste étendue de sable fin, précède une forêt de filaos, près de la rivière Kinh et de sa forêt de cocotiers. Cette dernière a d’ailleurs servi comme base révolutionnaire durant les années de guerre. Actuellement, les autorités provinciales ont planifié l’aménagement de la zone touristique de My Khê sur 342 ha.

Souvenirs inoubliables

La station balnéaire de Sa Huynh est située dans les communes de Phô Thanh et Phô Châu, district de Duc Phô, à 60 km au sud de la ville de Quang Ngai.

Jadis surnommée Sa Hoàng (sable doré) par les habitants, en référence à la couleur or chatoyant de son sable, elle fut rebaptisée Sa Huynh, car le nom «Hoàng» figurait dans la dénomination d’un des neufs seigneurs Nguyên, en l’occurrence Nguyên Hoàng (1525-1613). Un changement nominal inaltérable à la valeur intrinsèque de la station balnéaire puisque Sa Huynh demeure la plus belle et la plus propre des plages de Quang Ngai. Elle est considérée comme le plus important dépôt de sable fin de la province voire de tout le Centre.

La plage de My Khê Quang Ngai

La plage de Khe Hai est, quant à elle, située dans la commune de Binh Thanh (district de Binh Son). Recouverte de sable blanc et d’une rangée de filaos bruissant en bordure de mer, elle est délimitée à l’ouest par le massif montagneux Bàn Than, qui semble prendre la forme d’un arc empiétant sur la mer, et à l’Est par deux oasis : Hon Ông et Hon Trà. Les touristes peuvent s’y rendre en bateau et participer à toute une variété de loisirs : découverte des grottes et des cavernes, pêche, ramassage des coquillages le long des récifs coralliens… Vers le sud, le long des communes de Binh Tri et de Binh Châu (district de Binh Son), ils peuvent admirer la baie bucolique de Nho Na, celle de My Hàn, une succession de plages encore vierges (Thanh Thuy, Lê Thuy, An Cuong), ainsi que la pointe de Ba Làng An. Et seront séduits par la clarté de l’eau, les douces vagues et le sable doré.

La province de Quang Ngai est fière de Ly Son, son district insulaire accessible après un voyage en bateau à grande vitesse. Elle offre la possibilité de nager dans les eaux à l’est de la commune d’An Hai. Par ailleurs, sur l’îlot Be (commune d’An Binh), les touristes garderont de bons souvenirs des paysages, des plages sauvages et des magnifiques récifs de coraux.

Quatre spécialités de Quang Ngai figurent dans les records nationaux : le gobie de la rivière Trà, le keo guong (à base de sucre jaune en poudre, malt, sésame et cacahouète), le don (une moule qui se trouve dans les rivières Trà Khúc et Vê) ainsi que la cannelle de Trà Bông. Le gobie de la rivière Trà est le plus délicieux en été. Les pêcheurs capturent cette espèce de poisson à l’aide d’une tige de bambou longue d’un mètre. Ils utilisent le poisson frais et le condiment typique local pour le cuire avec de la saumure. Les plats à base de gobie de la rivière Trà et le don font partie des 50 premières spécialités du Vietnam. Tandis que le keo guong compte parmi les dix meilleurs bonbons les plus connus du pays et la cannelle de Trà Bông parmi les dix meilleures spécialités naturelles nationales.

Voyage au Vietnam et croisière Cat Ba et Baie d’Halong

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Experiences voyage Vietnam

Bonjour Pierre Vinh,

Nous avons été très satisfait du Voyage au Vietnam et croisière Cat Ba et Baie d’Halong que tu nous avais préparé.

Nous sommes très conscients que pendant la courte durée c’était impossible de voir tout, mais tu nous a donné une très bonne impression du pays à nous tous, surtout nous avons beaucoup aimé la croisiere à Cat Ba et la baie d’Halong sur la jonque privée.

Aussi merci pour le repas que nous avons pu partager avec tes parents dans leur maison.

J’espère que j ‘aurais un jour la possibilité de revenir au Vietnam et voir entre autres Ho Chi min Ville et le reste du Sud.

Je joins quelques photo’s et si tu n’arrives pas `recevoir tous,fais moi savoir,car dans ce cas je les envois séparement.

Amitiés, de Lyke, Pierre-Guy, Anne-Delphine, Marine, Britt, Liselotte et Kees.

guide francophone au vietnam

PROGRAMME DÉTAILLÉ

Jour 1 le 8 Novembre 2014: Arrivée Hanoi.

A votre arrivée à l’aéroport arrivée à Hanoi vers 18:00. Vous serez accueillis par  notre chauffeur portant la pancarte «Bienvenue au Vietnam: Mr. Pierre-Guy van Niekerk 7 personnes». Puis transfert et installation à l’hôtel.

Nuit à l’hôtel Hanoi

Jour 2 le 9 Novembre 2014: Visite de Hanoi.

Apres votre dejeuner, vous commencez par la visite du quartier résidentiel où se trouvent le Mausolée de Ho Chi Minh, l’ancien palais du Gouverneur géneral de l’Indochine, sa maison sur pilotis et la pagode au pilier unique. Ensuite le Temple de la Littérature qui est la « première université du Vietnam ». Puis le temple Ngoc Son au bord du lac central Hoan Kiem. Une balade à pied dans les ruelles du vieux quartier de Hanoi vous permettra de bien appréhender la vie locale de la capitale. Puis une spectacle des marionettes sur l’eau.

Nuit à l’hôtel Hanoi

Jour 3 le 10 Novembre 2014: Hanoi /Hai Phong – Ile de Cat Ba – croisiere (B/L/D)

Accueil à votre hotel vers 6h00, et transfert vers Hai Phong, prenez une soupe comme le petit dejeurner dans un cafe à l’embacadere de Ben Binh, Hai Phong.  Puis, vous prendrez le bateau rapide vers 9h00 (environ une heure) de Hai Phong a l’ile de Cat Ba. Ensuite,  embarquement en petit jonque charmante. Croisière en jonque sur la baie moins touristique de Lan Ha et la baie d’Halong a travers des rochers calcaires en formes diverses. Dejeuner, diner et nuit sur la jonque. /

Jonque Privée pour votre groupe seulement/ Eco Friendly

Jour 4 le 11 Novembre 2014:Cat Ba / Hai Phong / Ninh Binh (B/L)

Continuation de la croisière dans la baie Lan Ha – Catba. Possibilité de faire stopper le bateau pour la visite des maisons flottantes des pêcheurs. Et continuation de la croisière jusqu’à l’embarcadère de Beo. Débarquement, le chauffeur vous accueillit et depart pour Ninh Binh.

Nuit à l’hôtel Queen Hotel Ninh Binh

Jour 5 le 12 Novembre 2014: Ninh Binh – Hanoi (B,L)

Accueil à votre hôtel du matin. Départ en direction de Hoa Lu qui est une ancienne capitale qui dominait cette région du Vietnam au Xème siècle. Mais cette province est également connue sous le nom de «Baie d’Halong terrestre» et fut rendue célèbre grâce à des scènes du film « Indochine » qui y furent tournées. Une barque en bambou vous attend à Thung Nang pour une promenade inoubliable de 1h30 à travers un paysage naturel magnifique et enchanteur…un spectacle à la fois sublime et reposant ! Après ce moment de canotage, vous partirez faire une balade à vélo jusqu’aux pagodes de Bich Dong situées à flanc de colline. Déjeuner dans un restaurant local. Poursuite de l’itinéraire pour visiter les 2 temples de Hoa Lu datant du XIème siècle et dédiés aux anciens rois Dinh et Le. Ces temples sont entourés de très beaux jardins d’hibiscus, de bassins avec des fleurs de lotus et de frangipaniers répandant un délicat parfum.. Retour à Hanoi en fin d’après-midi.

Nuit à l’hôtel Hanoi

Les services de transport pour l’aéroport.

  1. Le Jeudi 13/11: Acceuil 7 personnes à 04h30 dans votre hotel par notre chauffeur et depart pour l’aéroport , départ vers Phu Quoc à 7h00.
  2. Le Vendredi 14/11: Acceuil 7 personnes de l’aéroport de Hanoi, puis transfer à votre hotel Hanoi par notre chauffeur (Arrivée Hanoi : vers 17:00).
  3. Le Vendredi 14/11: Acceuil 2 personnes à 20h30 dans votre hotel par notre chauffeur, pour l’aéroport vers Paris à 23:50.
  4. Le Samedi 15/11: Acceuil 5 personnes à 7h30 dans votre hotel par notre chauffeur et depart pour l’aéroport vers Shanghai vers 10:00.

Fin de nos services.

Croisiere Cat Ba Halong

Hébergements en chambre double avec petit – déjeurner

Ville

Hotel

Chambre

Adresses

Ninh Binh

Queen Hotel Ninh Binh

Supperieur

No 20 Hoang Hoa Tham, Thanh Binh

Catba Jonque privée de 3 cabines. Jonque privée: Catbahttp://jonqueecofriendly.com/

Services compris:

  • Hebergement en 03 chambres avec le petit dejeuner dans l’hotel.
  • Déplacement en voiture privée avec toutes les charges du chauffeur et véhicule;
  • Guide francophone pendant le circuit.
  • Croisiere Cat Ba et Halong en jonque privée pour votre groupe.
  • Repas clairement indiqués (B=Petit déjeuner, L=Déjeuner, D=Dinner)
  • Visites, excursions  et frais de visites auprès des sites concernés.

Services non compris:

  • Vols internationaux et domestiques.
  • Dépenses personnelles (boissons, lessive, pourboires…)

Le Kilomettrage pour le voyage au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le Kilomettrage pour le voyage au Vietnam

Nord du Vietnam, à la plaine: Ha Noi – Ha Long – Ninh Binh (Hoa Lu):
+ Hanoi – Halong : 170 km. 4h à 5h en car. À travers la campagne, zones industrielles, villages, bourgs, villes…
Possibilité d’effectuer des haltes pour visiter : marchés locaux, poteries artisanaux.

+ Halong – Ninh Binh (Hoa Lu) : 200 km. 4h à 5h en car. C’est une route intéressante (si on a le temps de s’ y arrêter) elle traverse la campagne, zones industrielles, villages, bourgs, villes…

Possibilité d’effectuer des haltes pour voir : villages, marchés locaux, belles églises, spectacle de marionnettes…
Cette route passe par Haiphong, ville portuaire.

+ Ninh Binh (Hoa Lu) – Hanoi : 100 km. 2h30 de trajet court, mais assez laborieux à l’entrée d’Hanoi en parties à cause des embouteillages.
*Ces trois circuits dessine un triangle, cela nous permet d’éviter d’emprunter la même route.

Nord du Vietnam, montagnes du Nord-Est, Lao Cai, Sa Pa, Dien Bien:

+ Hanoi – Lao Cai en train de nuit: 300 km, 9h de trajet (départ à 20h30, arrivé prévu à 5h30 le lendemain matin).

+ Lao Cai – Sapa : 30 km de route montagneuse. 1h d’itinéraire avec des arrêts photos.

+ Sapa – Dien Bien Phu : 300 km pour 10h de route, à travers de très beaux paysages, de villages d’ethnies minoritaires, et en franchissant le col le plus haut du Vietnam.
Mais on peut également scinder le circuit en deux :
+ Lao Cai – Paso : 150 km de belle route.

+ Paso – Dien Bien Phu : 150 km, route de moins bonne qualité en passant à travers de quelques villages d’ethnies minoritaires.

+ À Dien Bien, on peut prendre l’avion pour aller à Hanoi, 1h de vol. Les places disponibles sont assez limitées, il est  recommandé de réserver très tôt à l’avance.

Nord au Centre du pays par la route:

+ Hoalu – Vinh : 200 km. 4h à 5h de route en car. Arrêts photos, visite du marché local et du mode de vie de certaines provinces peut fréquentées par les touristes.…
Route sans intérêt culturel, donc nos guides organisent des activités dans l’autocar : jeu, apéro, blagues J J J, etc…

Centre du Vietnam: Hoi An, Hue, Da Nang, Qui Nhon, Nha Trang:

+ Vinh – Hue avec un détour par PHONG NHA (visite de la grotte) : 410 km. 10h de route à travers : route national RC1, routes montagneuses du Centre, la piste historique d’Ho Chi Minh, plantation de poivrier, plantation de manioc, villages montagnard, plantation d’Hévéa, passage du 17ème parallèle qui divisait le pays en deux durant la guerre du Vietnam.
*Pour scinder le circuit en deux, on peut passer une nuit à Dong Hoi :
1. Vinh – Dong Hoi avec un détour par Phong Nha (visite de la grotte) : 220 km. 5h de route.
2. Dong Hoi – Hue : 180 km, arrêt à Vinh Moc pour visiter les tunnels vestiges de la guerre du Vietnam, passage du 17ème parallèle qui divisait géographiquement le pays durant le conflit.
Pont Long Bien Hanoi
+Hue – Hoian en passant par le col des Nuages : 140 km. 4h de route avec des arrêts intéressants pour prendre des photos.

+ Hoi An – My Son – Hoian : 120 km aller-retour réalisable en une matinée avec visite.

+ Hoi An – aéroport de Danang : 30 km. 50 minutes pour rejoindre l’aéroport.

Au cas où les clients veulent faire la route pour Nha Trang, ils pourront découvrir des villages de pêcheurs, des vestiges du royaume Champa de style hindouiste. Un trajet nocturne pour se rendre à Quy Nhon, qui se trouve au bord de la mer :

+ Hoi An – Quy Nhon : 200 km de route à travers des villages côtiers de la région du Centre, visite des temples Cham, de culture hindouiste.

+ Quy Nhon – Nha Trang : 200 km de route à travers des villages côtiers de la région du Centre, visite des temples Cham (culture hindouiste), des plages et des villages de pêcheurs.

Sud du Vietnam : Ho Chi Minh, Phan Thiet, Vung Tau (Cap Saint Jacques), Can Tho, Long Xuyen, Chau Doc. Rejoindre Phnompenh:

+ Ho Chi Minh – Can Tho : 170 km. Nous devons scinder le circuit en deux pour avoir le temps de visiter le marché flottant de Cai Be – Vinh Long:

    1. Ho Chi Minh – Cai Be : 120 km, 2h30 de route.
2. Vinh Long – Cantho : 50 km, 1h30 de route.
+ Ho Chi Minh – Phan Thiet : 200 km. 5h de route, arrêts pour visiter: plantations du fruit du dragon, plantations de noix de cajou, temple Poshanu de style hindouiste, temple de la baleine.

Rite initiatique des Dao Khau La « qua tang »

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Rite initiatique des Dao Khau La « qua tang »: « Qua tang » ou « cap sac » signifie « passage à l’âge d’adulte ». Ce passage est un rite particulièrement important chez les Dao. Chaque homme doit s’y soumettre, sauf à renoncer à être considéré comme un adulte et donc d’être reconnu comme descendant de « Bàn Vuong », le génie suprême des Dao. Mais en quoi consiste ce rite initiatique ?

Le rite initiatique, on le trouve dans de très nombreux groupes ethniques, en ce compris au Vietnam, chez les Muong, les Tày ou les San Chay par exemple… Mais seuls ceux qui veulent devenir maîtres des rites doivent s’y soumettre. Chez les Dao Khau, notamment, tous les adolescents sont obligés de passer par là. Sinon, pas de mariage possible !

Quand les jeunes garçons arrivent à l’âge propice, une cérémonie est organisée : la « qua tang ». Cet âge n’est pas le même partout. Pour les Dao Rouges, il se situe entre 12 et… 30 ans ! Chez les Dao à tunique, c’est entre 11 et 19 ans. Et chez les Dao aux sapèques, seuls les hommes mariés sont concernés. Mais ce sont les Dao Khau qui semblent les plus précoces, puisqu’ils se considèrent parvenus à l’âge adulte à 11 ou 12 ans.

minorite des Dzao ou l'ethnie Dao

« Les Dao Khâu estiment qu’un garçon est adulte lorsqu’il a atteint 11 ou 12 ans et qu’il a subi tous les rites initiatiques », dit Tẩn La U, du musée d’Ethnographie de Lai Châu. Ils l’intègrent alors pleinement dans la communauté. S’il ne s’est pas soumis à ces rites, il ne pourra pas retrouver ses ancêtres après sa mort et il faudra organiser une petite cérémonie supplémentaire le jour de ses funérailles ».

Autre règle à laquelle personne ne peut déroger : pas de « qua tang », pas de mariage ! Tan Kim Phu, du district de Sìn Hồ, un district rattaché à la province montagneuse de Lai Châu, raconte : « C’est une règle pour tous les garçons ! Après la cérémonie, ceux qui sont capables de devenir maîtres des rites seront reconnus officiellement et pourront exercer le métier. Sinon, mêmes les meilleurs sont recalés ! « .

Le jour de la cérémonie est une véritable festivité. Tout le hameau se rend chez le garçon qui va passer à « l’âge d’adulte » pour le féliciter, mais aussi pour le festin qui accompagne l’évènement. Il faut savoir qu’un « qua tang » est très coûteux et nécessite plusieurs jours de préparation. « Il convient de choisir un jour ou une heure faste », dit Tan Kim Phu. Mais surtout, il faut préparer un vrai festin, en tuant une bonne dizaine de cochons, afin de régaler les invités et le maître des rites. La tradition veut qu’un vrai banquet dure pendant les deux ou trois jours qui suivent la cérémonie, laquelle consiste en une série de rites importants et complexes.

Eh oui, le garçon pour qui est organisée la cérémonie, mais aussi les participants, sont invités à respecter une multitude de règles et de tabous : bien laver son corps, faire la charité, s’abstenir de manger de la viande, de tuer des animaux ou d’avoir des relations sexuelles.

« Tous les invités, hommes ou femmes confondus, doivent respecter les règles ancestrales. Il faut éviter les gros mots et mener un mode de vie ascétique dès les jours qui précèdent », fait savoir Tan Kim Phu.

La famille du garçon doit inviter un maître des rites. Le garçon – le héros de la cérémonie – est conduit devant l’autel principal. Puis, il doit « tomber » dans un filet minutieusement préparé, signe marquant sa « maturité ». « Le filet est tressé comme une toile d’araignée et soutenu par trois ou quatre personnes », indique Vi Văn An, ethnologue, ajoutant qu’après le rituel du filet, le garçon mange un peu. Ensuite, c’est le rituel des lampes de culte.

La cérémonie est ponctuée de musiques et de danses rituelles, des arts dans lesquels les Dao excellent.

Le tenue austère des femmes Tày

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Le tenue austère des femmes Tày: Les costumes féminins des minorités ethniques vietnamiennes sont révélateurs de leurs cultures originales et de leur évolution. Chez les Tày, la simplicité est de mise.
Deuxième plus grand groupe ethnique du Vietnam, les Tày vivent dans de petits villages au pied des montagnes, essentiellement dans le Nord du Vietnam (provinces de Tuyên Quang, Cao Bang, Bac Kan, Lào Cai…). Comme les autres ethnies du pays, les Tày ont leurs propres coutumes, leurs propres caractéristiques culturelles, que ce soit nourriture, jeux traditionnels, langue, habitat ou habillement.
Comparé à nombre d’ethnies montagnardes, le costume traditionnel des Tày tranche pas son extrême simplicité et des couleurs plutôt austères (indigo ou noir). C’est du moins ce que ressent un touriste qui vient d’admirer deux minutes avant des représentantes de l’ethnie Dao rouge ou Pà Then ! Pas de fioritures, de brocarts ni d’explosion de couleurs… Peut être l’une des tenues ethniques vietnamiennes les plus dépouillées, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas de charme, loin de là !

Le tenue austère des femmes Tày
Un élément culturel
La femme Tày porte un turban de couleur noir ou indigo, comme le reste. Autrefois en soie, il est maintenant dans un tissu soyeux rembourré de coton. Plus besoin de l’enrouler, il suffit juste de le poser sur la tête. La veste n’est pas ajustée comme celle des Thai et est maintenue par une ceinture de couleur verte, qui contraste avec le reste de la tenue entièrement sombre. La jupe est longue et descend jusqu’au mollet. Cette tenue s’accompagne de bijoux – colliers, bracelets aux poignets et aux chevilles.
Cette tenue traditionnelle est inscrite dans la culture Tày. Encore de nos jours, les filles doivent être capables de confectionner une tenue traditionnelle de A à Z. Malgré les changements multiples au point de vue social et politique, la femme Tày conserve toujours son costume traditionnel. Pour les activités quotidiennes, elle porte un turban, une veste et une jupe courte. La tenue longue est réservée aux jours de fêtes, au Têt, aux mariages… bref aux grandes occasions.
Bien qu’austère, le costume traditionnel de la femme Thai ne lui donne pas une apparence sévère mais plutôt attrayante, à la fois svelte et robuste. C’est une tenue bien adaptée aux travaux des champs.

Source: AVI

Ethnie Ruc parmi les tribus les plus mystérieuses du monde

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Ethnie Ruc parmi les tribus les plus mystérieuses du monde: En 1959, une patrouille de garde-frontières de la province de Quang Binh (Centre) tombe sur une tribu dépenaillée dans un site isolé de la cordillère de Truong Son. Il s’agit des Ruc qui, un demi-siècle plus tard, figurent dans la liste des dix tribus les plus mystérieuses du monde.

Lorsqu’ils ont été trouvés en août 1959, dans une contrée montagneuse près de la frontière avec le Laos, les Ruc étaient de vrais «hommes des bois» : émaciés, teint cireux, cheveux longs et ébouriffés, avec comme seul «habit» un cache-sexe en écorce. Cette tribu isolée ne dénombrait alors que 11 familles totalisant 34 personnes. Ils s’abritaient dans des cavernes, consommaient du gibier et des végétaux qu’ils cueillaient au jour le jour dans la forêt.

Des «hommes des bois»

Selon Dinh Thanh Du, chercheur spécialisé en culture d’ethnies minoritaires vivant à Quang Binh, la tribu des Ruc appartient à l’ethnie Chut, une des 54 ethnies du Vietnam. Ils vivaient dans les environnements naturels au cœur d’une jungle isolée, n’avaient aucun contact avec le monde extérieur. Une tribu semi-nomade dont l’économie était basée sur la chasse, la pêche, la cueillette… Elle pratiquait aussi la culture sur brûlis. Pour les hommes, le quotidien se résumait à partir en forêt le matin et rentrer le soir. Leurs aliments préférés étaient la poudre de doac (une plante de montagne) et la viande de singe.

«Ruc signifie l’eau souterraine jaillissant du mont calcaire», révèle le Docteur en linguistique Vo Xuân Trang. Selon lui, depuis des générations, les Ruc ont choisi de s’établir à côté des sources de ruisseaux. Comme d’autres peuplades minoritaires de Quang Binh, comme les Sach, May, Ma Liêng, Arem…, les Ruc sont les descendants lointains d’une tribu préhistorique pratiquant la dialecte Viêt Muong. Pendant la première guerre d’Indochine (1945-1954), ils ont été menacés d’extermination.

La vie des Ruc a changé pour le mieux après avoir rejoint le monde moderne

La chance leur a souri un jour d’août 1959 lorsque des garde-frontières les ont rencontrés par hasard. Après de longues palabres avec des représentants des autorités de Quang Binh, ils ont été d’accord, à regret pourrait-on dire, de quitter leurs abris naturels pour rejoindre «la civilisation». Fin 1960, les onze familles ont posé les bases de leur premier village, appelé Mo O-Ô Ô, dans une vallée de la commune de Thuong Hoa, district de Minh Hoa.

Secrets et taiseux

Plus de cinquante ans se sont écoulés. Ils sont à présent plus de 600, éparpillés dans quatre villages : Mo O-Ô Ô, Phu Minh, On et Yên Hop, cohabitant avec les groupes ethniques Sach, May, Ma Liêng… Si les jeunes s’adaptent plutôt bien au rythme de vie moderne, les personnes âgées ont toujours la nostalgie de leur vie et de leurs coutumes ancestrales. À la saison de la culture sur brûlis, les vieux cherchent à retourner dans leur ancien territoire et y restent parfois des mois.

«Les Ruc ont une vie spirituelle mystérieuse», selon le Docteur Vo Xuân Tong. À la différence de la tradition vietnamienne de pratiquer le culte aux ancêtres, dans l’espoir que ceux-ci protègent les descendants, les Ruc considèrent le mort comme un «esprit maléfique».

Quand ils sont malades, ils ont recours à un chaman qui utilise deux tiges de bambou (de 100 cm et 50 cm), un petit bloc de pierre, un bol d’eau, une soucoupe de fleurs, une bougie, un cheveu du malade… Il marmonne des incantations, en faisant des gestes incompréhensibles. Cela dure une demi-heure environ, avant qu’il donne au malade à boire son «eau bénite». Aujourd’hui encore, malgré la présence de postes médicaux dans la localité, le chaman garde toujours son aura, auprès des anciens notamment.

Les Ruc avant de rejoindre «la civilisation

«Il existe encore chez les Ruc bien des mystères à percer», selon le chercheur Dinh Thanh Du, qui a mis de longues années à démêler l’écheveau de leur vie culturelle et spirituelle, de leurs us et coutumes. Mais presque en vain… «Le travail de recherche est compliqué car les Ruc sont réticents à exprimer le fond de leur pensée», confie le chercheur. Selon lui, à la différence d’autres groupes ethniques prêts à raconter leurs coutumes, leurs activités communautaires, leurs légendes, les Ruc sont taiseux et secrets. «Ces choses sont sacrées et propres à nous seuls», considère un vieillard, qui ne sait sûrement pas que début 2013, son groupe ethnique a été classé dans la liste des dix tribus les plus mystérieuses du monde.