Cusine dans le Nord

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Com (Riz grillé) ( Cusine dans le Nord )

Le riz grillé, ou com, est un plat automnal très élaboré. Après avoir enlevé le riz de son enveloppe, il faut l’enrouler dans des feuilles de lotus pour lui donner du goût.
Le riz grillé est populaire dans tout le Vietnam mais c’est la spécialité du village Vong, situé à 5km du centre de Hanoi. Les villageois utilisent encore la recette traditionnelle qui est le secret des cuisiniers de l’endroit; les amateurs de com n’en trouveront pas de pareil ailleurs. Ce mets se mange avec des bananes mûres et des sapotiers. Le riz grillé s’offre bien en cadeau.

La Pho ( Cusine dans le Nord )
Le pho est un mets traditionnel que les Vietnamiens cuisinent depuis plus de cent ans et de plus de dix-sept façons différentes. Ce mets est originaire de Hanoi, où on trouve encore les meilleurs pho. Il est fait à base de bœuf mais c’est possible de l’apprêter avec d’autres viandes. Les Vietnamiens en mangent toute leur vie et à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. La croyance populaire veut qu’il y aura de la pho aussi longtemps qu’il y aura des Vietnamiens.

Banh cuon ( Cusine dans le Nord )
Le banh cuon est très populaire au petit déjeuner. Il est fait de farine de riz dont les grains sont choisis minutieusement et trempent dans l’eau pendant toute une nuit. Il faut ensuite les moudre avec un mortier en pierre et ajouter des agents de préservation. Le banh cuon est filtré à l’aide d’un écran de tissu qui repose sur un chaudron d’eau bouillante et qui est couvert d’une pièce mobile. Après quelques minutes, une baguette en bambou sert à enlever la couche de farine qui s’est formée sur l’écran. Il faut ensuite enrouler et garnir le tout d’oignons frits.

Un petit village en banlieue de Hanoi doit sa célébrité à son banh cuon. Les gens de l’endroit servent ce mets accompagné de viande maigre, de crevettes, de champignons, d’oignons, de sauce du poisson et de poivre. Tous les ingrédients sont frits et enroulés dans la feuille de riz.

Le banh cuon est à son meilleur lorsqu’il est mince, blanc et collant. Une petite sauce aigre-douce lui donne encore plus de saveur.

Cha Ca ( Cusine dans le Nord )
Le cha ca, ou hachis frit, de poisson a une tradition de plus de cent ans au Vietnam. C’est une création de la famille Doan de la rue Cha Ca à Hanoi.

Plusieurs espèces de poissons peuvent servir à la préparation du cha ca. Par exemple, le thon est faible en gras, a peu d’arêtes et a un goût exquis. Les cuisiniers séparent la chair des arêtes qui vont dans une sauce; la chair est marinée dans le sel avant d’être grillée.

Plusieurs épices rehaussent aussi la saveur du poisson telles que la coriandre, la menthe et l’aneth.

Selon la légende, le prince Lang Lieu de la dynastie des rois Hung, aurait préparé ce gâteau pour l’offrir en cadeau à son père. Le banh chung aurait gagné la faveur du roi qui lui aurait légué son trône.

La préparation est délicate. Le riz doit reposer dans l’eau pendant toute une journée et la viande de porc doit conserver sa peau et son gras. Les fèves vertes doivent être de la même taille et les feuilles de bambou doivent être fraîches. Il faut aussi des mains habiles pour nouer les cordes de bambou qui servent à couper les morceaux de gâteau.

Ce mets délicieux est disponible en tout temps mais pendant le Têt, les Vietnamiens en mangent avec du gio lua, un pâté à la viande et avec du hanh muoi, des oignons salés.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

La Cuisine vietnamienne

La Cuisine vietnamienne

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La Cuisine vietnamienne Repas an com signifie en vietnamien prendre un repas principal composé du riz accompagné de plusieurs mets.

Riz: On met le riz dans l’eau bouillante. Quand il n’y a plus d’eau, on le laisse cuire à petit feu. Un repas ordinaire (appelé aussi repas populaire) comprend le riz et des mets.
Mets secs: Viande, poisson, crevette, fromage de sojà, légumes sautés, légumes salés…
Soupes: potage (viande, légumes, côtes…), soupe de crabe, soupe de poisson..
Nom (salade de légumes hachés). Il est fait de papaye verte hachée en très fines lames, de concombre, de carotte, de porc maigre bouilli, assaisonné d’arachide pilé, de vinaigre, de sucre, d’ail, de piment. Le nom a donc à la fois divers goûts. Il entre dans la composition tant des repas quotidiens que des banquets.

La Cuisine vietnamienne

Depuis quelques années, les Vietnamiens ont l’habitude de prendre le déjeuner sur les lieux de travail. Des restaurants populaires poussent partout, surtout près des services publics.

Nem ran (Hachis de porc) ( La Cuisine vietnamienne)
Nem ran, aussi appelé cha gio dans le Sud est un mets simple et populaire. Les ingrédients comprennent de la viande maigre, des crabes ou des crevettes, des champignons, des oignons séchés, des fèves de sojà, des œufs et des épices. Tous les ingrédients sont enveloppés dans du papier de riz et frits par la suite.

Une sauce à base de sucre, d’eau, de vinaigre, de poivre et d’épices à chili accompagnent le mets. Les nem ran sont délicieux.

Gio Lua (Pâté de viande) ( La Cuisine vietnamienne)
Le pâté de viande de porc est un mets qui plaît autant aux étrangers qu’aux Vietnamiens. Il s’agit de porc haché bouilli et enveloppé dans des feuilles de bananier. La partie la plus savoureuse du pâté est la couche du dessus parce que la viande absorbe le goût des feuilles de bananier.

Ce plat ne porte pas le même nom dans le Nord et dans le Sud.

 

Banh Chung (Gâteau carré de riz gluant) ( La Cuisine vietnamienne)
Le gâteau de riz gluant, le banh chung, est un mets traditionnel vietnamien typique des célébrations du Têt; toutes les familles en préparent un plat qu’elles déposent sur l’autel des ancêtres.

Le banh chung est fait de riz gluant, de viande de porc et de fèves vertes. Il est enveloppé dans une feuille de phrynium qui lui donne sa couleur verte.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

Artisanat

Artisanat

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Dans Vietnam, il y a un grand nombre d’artisanats traditionnels dans différentes spécialités comme la sculpture, la peinture, le travail de l’or et de l’argent, le tissage, la ciselure et la gravure sur pierre, la céramique, etc.

L’Artisanat Vietnam

———— L’orfèvrerie ————
Au deuxième siècle, les Vietnamiens savaient déjà se servir de l’or et de l’argent pour fabriquer des bijoux. Ces métaux se travaillent de trois façons. On peut polir les métaux, sculpter des motifs, et, faire couler les métaux pour leur donner une forme. La gravure permet aussi de mélanger l’or et l’argent sur un même bijoux.

À Hanoi, la rue Hang Bac, la rue de l’argent, se spécialise depuis longtemps dans la fabrication et la vente d’objets en or et en argent.

Artisanat

———- Les articles incrustés de nacre ———-
L’artisan utilise des éclats de perles et de coquilles d’huîtres pour incruster des objets de nacre. Son travail est méticuleux et se fait en plusieurs étapes. Il commence par tracer un modèle. Ensuite, il meule, scie, perce et incruste les objets de nacre avant de meuler une dernière fois et de polir.

De nos jours, cette technique est utilisée dans la fabrication de meubles. L’artisanat illustre des récits de la nature montrant des fleurs, des papillons, des bananiers, et des oiseaux sur des mobiliers. Cet art a fait monter la valeur des meubles en bois. Cette technique viendrait du village Chuon dans la province de Ha Tay.

L’Artisanat Vietnam

———- La ciselure et la gravure sur pierre ———-
Les artisans fabriquent des articles de valeur à partir de blocs de marbre : bracelets, cendriers, statues de Bouddha et de jeune filles, fleurs et plantes ornementales et des animaux tels que le chat et le paon.

Au pied de Ngu Hanh Son, c’est-à-dire la montagne de marbre à Danang, les villages de Khoan Khoai et de Hoa Khe sont connus pour ce métier traditionnel.

———- Les laques poncées ———-
Les laques poncées sont fabriquées dans plusieurs pays. Le sumac, l’arbre qui fournit les laques, est cultivé dans certains d’entre eux mais seul celui planté à Phu Tho au Vietnam a le plus de valeur. Il produit une résine bien meilleure qu’ailleurs. Ainsi, les laques poncées vietnamiennes sont connues à la fois pour leur beauté et leur résistance.
Au XVIIIè siècle, les gens du district de Nam Ngu à Hanoi, se spécialisait dans cet art. Au début, les artisans n’utilisaient que quatre couleurs : noir, rouge, jaune et brun. Avec les années, la technologie a aidé à créer des produits encore plus remarquables.

Aujourd’hui, des articles tels que des tableaux, des vases, des étuis à bijoux et à cigarettes, des échiquiers et des paravents sont renommés sur les marchés domestique et international.

L’Artisanat Vietnam

———- La céramique ———-
Au Vietnam, plusieurs villages tels que Tho Ha et Phu Lang dans la province de Bac Ninh et Huong Canh dans la province de Vinh Phuc font de la céramique. Bat Trang près du centre-ville de Hanoi serait le village de céramique le plus ancien du pays; selon les archives historiques, ces produits étaient connus avant le XVè siècle.

Aujourd’hui, la céramique vietnamienne vient dans tous les formats, de la petite tasse à la statue de Bouddha. Elle connaît du succès autant au Vietnam que sur le marché international.

L’Artisanat Vietnam

———- La fonderie ———-
La fonderie est l’un des arts traditionnels du Vietnam. La technologie a permis de conserver plusieurs objets en bronze datant de l’époque antique.

Il y a près de 4 000 ans, les Vietnamiens faisaient fondre le bronze afin d’en faire des armes et des outils. Des statues ont aussi été conservées montrant les œuvres d’art de l’époque. Au fil du temps, les artisans ont continué à fabriquer des objets et des outils facilitant le travail de tous les jours.

Parmi les œuvres d’art vietnamiennes connues, on compte une série de tambours et d’autres reliques exposées à Huê comme les urnes du Palais impérial (1659-1684), le cong grandiose (1677) et la cloche (1710) de la pagode de Thien Mu, les Neuf canons (1803), et les Neufs urnes (1835-1837).

De nos jours, quelques villages sont réputés pour leur fonderie : Ngu Xa près de Hanoi, Phuong Duc un disrict près de Huê et Phuoc Kieu dans la province de Quang Nam.

L’Artisanat Vietnam

———-La broderie et la dentelle ———-
Dans le passé, la broderie était surtout réservée aux plus riches, aux temples et aux pagodes. La technique de cet art est plutôt simple; elle compte cinq couleurs soit bleu, vert, jaune, rouge et violet.

De nos jours, en plus d’avoir une fine utilitaire, la broderie sert de décoration. Les nouvelles technologies ont contribué à la production de nouveaux articles tels que des abat-jour, des dentelles, des serviettes, des draps, des kimonos et des taies d’oreiller. Les portraits comptent parmi les œuvres les plus difficiles à réussir; l’artisan peut travailler avec près de 60 fils de différentes couleurs à la fois.

La croyance populaire veut que la broderie provienne du village de Quat Dong dans la province de Ha Tay.

L’Artisanat Vietnam

———- Les articles de bambou et de rotin ———-
Le bambou et le rotin offrent un montant important de matériaux pour les artisans. Le Vietnam a présenté ses articles de bambou et de rotin pour la première fois à la Foire de Paris en 1931.

Aujourd’hui, une gamme de 200 articles sont vendus à travers le monde : vases, corbeilles, plateaux, abat-jour et assiettes à fruits… Ces articles sont légers, solides et résistent aux termites.

La céramique Vietnam

La céramique Vietnam

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La préhistoire

À l’époque préhistorique, les céramiques étaient encore très rudimentaires, et mêlées de sable ou de diverses matières. La plupart d’entre elles étaient modelées à la main par les femmes. Alors que les céramiques étaient encore humides, elles étaient décorées de motifs simples: des lignes obliques, des veines ondulées, des veines grattées en peigne… Les principaux objets en céramique comprenaient des récipients, des ustensiles de cuisine et des bijoux.

L’âge de bronze
Presque tous les produits de céramique étaient alors déjà réalisés sur des tours. Outre les ustensiles et les bijoux, on trouve à cette époque des outils de travail et des objets décoratifs. Les motifs ornementaux ressemblent à ceux des bas-reliefs. La forme et la décoration des céramiques étaient influencées par la fabrication des objets en bronze à la même période.

La céramique Vietnam

L’âge de fer
Les céramiques étaient fabriquées dans différents endroits du pays. Même si leur qualité n’était pas encore remarquable, les formes et les décorations de cette période étaient abondantes et raffinées. La céramique était alors attachée à l’agriculture et les hommes ont joué un rôle très important dans sa production.

Sous l’influence de la céramique chinoise, plusieurs sortes de céramiques architecturales ont fait leur apparition, comme les briques et les tuiles. Par ailleurs, de petites statues d’animaux, de porcs et de bœufs, étaient modelées avec simplicité. Les motifs ornementaux reflétaient une combinaison harmonieuse entre les styles vietnamien et chinois.

De la dynastie des Ly à nos jours À la période de la restauration et de l’indépendance nationale, après dix siècles de domination chinoise, la céramique a connu d’immenses progrès en ce qui concerne la qualité des matériaux, l’envergure de la production et la variété des produits. Du point de vue esthétique, ce fut l’apogée des formes, des motifs ornementaux et des couleurs.

À partir du XIe siècle, la céramique, en particulier la céramique couleur ivoire, a continué d’évoluer avec de nouveaux motifs tels que le lotus, devenu populaire avec l’expansion du bouddhisme.

Depuis le XVe siècle, la céramique a commencé à se charger de vernis blanc et de motifs décoratifs bleus. La technique de fabrication et de cuisson s’est développée graduellement. Plusieurs localités comme Bac Ninh, Thanh Hoa, Hanoi ou Nam Dinh sont toujours spécialisées dans la céramique.

Sculpture vietnamienne

Sculpture vietnamienne

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Dans l’art traditionnel, la sculpture vietnamienne a une histoire de développement continuelle, avec un nombre incalculable d’influences en provenance de la Chine et des Indes.

Les principales catégories de sculptures sont les suivantes:
– La sculpture des royaumes Funam et Champa dans le Sud Vietnam.
– La sculpture des Chams dans le centre du Vietnam.
– La sculpture des Dai Viet dans le Nord du Vietnam.
– La sculpture de maisons tomba dans les hauts-plateaux de l’ouest.

Sculpture vietnamienne

Les influences des trois traditionnelles religions du Vietnam, le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme, qu’apportèrent les Chinois. Elle est présente dans les maisons communales, les temples et les pagodes qui abritent des exemples des premières sculptures vietnamiennes.

La période préhistorique date de la culture Nui Do qui émergea il y a de cela 300 000 ans et qui s’étira jusqu’à la culture Dong Son, il y a de cela 2 500 ans. A cette époque, les activités culturelles n’étaient pas très développées et elles étaient plutôt des pratiques artistiques. Il n’y a pas d’exemples clairs de sculpture préhistorique, mais seulement des expressions ou des manifestations. Une se retrouve dans la grotte Dong Noi (district Lac Thuy, province Hoa Binh): un exemple datant de 10 000 ans est constitué de trois visages humains et un animal sculptés. Une petite céramique et des statues de pierre ont également été trouvées lors de fouilles archéologiques à Phung Nguyen, Dong Dau et Go Mun.

La culture Dong Son est célèbre pour ses tambours; des petites sculptures attachées à des objets de culte et des ustensiles de cuisine ont été retrouvés. Ils ont la forme de poignées ayant la forme d’hommes, d’éléphants, de grenouilles et de tortues.

Sculpture de tombes dans les hauts-plateaux de l’ouest
Les cinq provinces de Gia Lai, Kon Tum, Dak Lak, Dak Nong et Lam Dong sont situées dans les hauts-plateaux du sud-ouest du Vietnam. Autrefois de brillantes cultures du Sud-Est Asiatique et de Polynésie y habitaient. Les familles linguistiques de Mon-Khmer et malayo-polynésien jouèrent un rôle important dans la langue des hauts-plateaux de l’ouest, et les traditions demeurent très populaires chez les habitants de ces îles inexplorées dans la région tropicale.

Des maisons de deuil ont été érigées en l’honneur des morts des groupes ethniques Giarai et Bhonar sont représentées par des statues devant les tombes. Les statues représentent des couples enlacés, des femmes enceintes, des gens en deuil, des éléphants et des oiseaux. Chacune d’elles semble porter l’esprit profond d’un autre monde, ou les âmes retournent pour visiter les générations suivantes.

Sculpture vietnamienne

Le royaume de Champa
Le royaume de Champa pris forme dans le Sud Vietnam actuel. Cet ancien pays était dispersé le long de la côte.

Les ruines les plus impressionnantes sont situées à Amaravati (province de Quang Nam), Vijaya (province de Binh Dinh), Kanthara (Nha Trang) et Paduranaga (Phan Rang). L’association des deux clans Cham de Can et Dua a conduit à l’établissement d’un état féodal, fortement influencé par l’hindouisme. Les Chams possédaient une habilité de création surprenante et ils produisirent de magnifiques oeuvres d’art et d’architecture. Les archéologues croient que le royaume se développa au IIe siècle, mais ce n’est qu’aux VIIe et VIIIe siècles que l’architecture et la sculpture Cham atteignirent leur forme actuelle, liée étroitement au bouddhisme et à l’hindouisme. Les sculptures se marient harmonieusement ensembles dans les divers complexes architecturaux, selon les fonctions des tours.

Le développement de la sculpture Cham est divisé entre six principales périodes:
– My Son E1 – la première moitié du VIIIe siècle
– Hoa Lai – la première moitié du XIe siècle
– Dong Duong – fin du IXe siècle
– Tra Kieu -fin du IXe siècle et début du Xe siècle
– Thap Mam – XIIe et XIIIesiècles
– Poklaning Gia Lai – fin du XIIIe jusqu’au XVIe siècle.

En 1470, l’Empereur Le Thanh Tong conquit le Sud et fut suivi par des immigrants vietnamiens, encouragés à déménager par les seigneurs Nguyen. Depuis lors, l’art des Chams n’exista que pour payer le tribut d’un héritage des temps anciens.

Dynastie Ly (1010 – 1225)
Le Dai Viet devint un état indépendant et puissant après Ly Cong Uan monta sur le trône et qu’il transféra la capitale nationale de Hoa Lu à Thang Long (Hanoi actuel). Le bouddhisme devint la religion nationale et se développa éventuellement en une partie importante de la vie quotidienne des habitants. Des centres bouddhistes se formèrent à. Quang Ninh, Ha Nam, Nam Dinh, et spécialement dans la province de Bac Ninh. La terre natale de la dynastie Ly se construisit selon l’architecture traditionnelle du Sud-Est Asiatique. Les pagodes de l’époque étaient généralement construite en pallier, avec de hautes tours et des statues de Bouddha au centre. La statue de Amida Bouddha dans la pagode Phat Tich (construite en 1057) serait un des premiers travaux de sculpture bouddhiste au Nord. Un obélisque trouvé à la pagode Dam (1086) est dérivé des symboles Chams Linga et Yoni. Il s’agit d’une oeuvre imposante mesurant 5.4 mètre de hauteur.

Dynastie Tran (1225 – 1400)
La dynastie Tran suivit la chute de la dynastie Ly dans le développement du féodalisme vietnamien. Des résistances victorieuses contre les envahisseurs Mongols en 1257 et 1288 préservèrent l’indépendance du pays et influença profondément la littérature et les arts. A la même époque, une guerre ravagea le pays, limitant la création artistique. Le bouddhisme continua à se répandre, même si les pagodes de l’époque n’étaient pas aussi grandioses que celles construites précédemment. Plusieurs bases rectangulaires pour les statues étaient en forme de lotus et se trouvent actuellement dans les pagodes de Thay, Boi Kho et Duong Lien.

La sculpture et la gravure sur bois se trouve aussi dans les pagodes de Pho Minh (province Nam Dinh) et Lac (province Hung Yen), dont les sujets sont des dragons dansant ainsi que des feuilles de figuiers. Dans les mausolées de la dynastie Tran, il y a des sculptures de pierre représentant des hommes et des animaux rendant hommage à la famille royale. Les statues de tigres dans le mausolée de Tran Thu Do (un des fondateurs de la dynastie Tran) et des statues de buffles et des chiens dans le mausolée de Tran Hien Tong sont les premières formes de sculpture sur des tomes vietnamiennes.

Dynastie Le (1428 – 1527)
Pendant les 100 premières années de la dynastie Le, le bouddhisme a été graduellement intégré aux villages et hameaux, et le confucianisme fut amené a joué un rôle important dans les affaires royales et l’économie agricole. Les relations entre les fermiers et les propriétaires terriens fleurirent. En plus des trois impressionnantes statues de pierre érigées à la pagode Ngoc Kham (province Bac Ninh), l’image de Bouddha dans la sculpture du début de la dynastie Ly diminua. De magnifiques travaux ornant les tombes et les mausolées des empereurs Le à Lam Son (province Thanh Hoa) les remplacèrent. Huit mausolées de rois et deux de reines s’inspirèrent de la forme du mausolée de l’Empereur Le Thai To, construit en 1433. Ils ont des surfaces carrées, avec un sentier pour les dieux s’étendant au milieu. Sur les côtés sont deux rangées de statues qui rendent respect à la tombe, incluant mandarins, licornes, chevaux et tigres.

Après 20 ans de guerre avec la dynastie chinoise Minh (1407 – 1427), le pays fut dévasté : plusieurs produits avaient été volés, temples et pagodes furent détruits et de talentueux travailleurs furent capturés et envoyés en Chine. L’empereur Le utilisa des fermiers des villages environnants pour graver des statues et construire des mausolées. Pour cette raison, la simplicité et la diligence de la nouvelle monarchie vit la production d’oeuvres de qualité relativement pauvre.

La dynastie Mac suivit la dynastie Le et s’étendit entre 1528 et 1598. A travers la campagne, un nouveau style de maison commerciale (dinh lang) et de sculpture se développa, qui était en contraste avec les travaux précédents inspirés par la religion et le féodalisme.

Au XVIIe siècle, les seigneurs Nguyen prirent le pouvoir et conquirent le Sud. Des conflits entre les familles Trinh et Nguyen se produisirent à sept reprises durant le siècle. A ce moment, le bouddhisme fut restauré et fut considéré comme le salut des âmes des habitants. Pour cette raison, la culture et les arts se développèrent pendant les 200 prochaines années et atteignirent leur plus haut niveau de prospérité. Les ouvres sculpturales se diversifièrent. Ils incluaient: sculptures bouddhistes des pagodes de village, sculptures pour les mausolées et tombes des empereurs et mandarins des dynasties Le et Trinh ainsi que des sculptures dans les temples s’inspirant des croyances religieuses des habitants.

La statue de la déesse Kuanin, avec 1000 yeux et 1 000 mains à la pagode Ha (province Vinh Yen) est un fin exemple du grandiose travail sculptural du XVIe siècle. La statue Kuanin de la pagode But Thap (province Bac Ninh) mesure 3.7 mètres de hauteur et présente 48 larges mains et 952 plus petites. Elles sont toutes reliées par un anneau noir autour des yeux, symbole des travaux du XVIIe siècle.

Les sculptures des maisons commerciales de Phu Lac, Chu Quyen, Tho Tang, Lien Hiep et Huong Loc sont pleines de forces vitales et ont des caractéristiques d’envergure et des structures imposantes. Les identités et les styles sont un mélange de dieu et d’images de Bouddha ainsi que d’activités commerciales comme l’agriculture.

Dynastie Nguyen (1802 – 1945)
La dynastie Nguyen opéra le transfert de la capitale de Hanoi à Hue et construisit une cité impériale grandiose et un ensemble de mausolées et de tombes. Les sculptures de ces mausolées et tombes féodales sont considérées comme extrêmement pauvres et très peu novatrices.

La peinture

La peinture

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La peinture folklorique, Les Vietnamiens pratiquent le culte des ancêtres et croient à la déification des phénomènes naturels, et l’on retrouve ces deux éléments dans la peinture. Celles-ci sont de deux types: les peintures de Têt et les peintures du culte des ancêtres. Elles combinent les valeurs culturelles traditionnelles et des techniques ancestrales.

En raison de leur immense popularité historique, les peintures folkloriques devaient être produites en grandes quantités. La technique de l’imprimerie avec gravure sur bois, pratiquée par les Vietnamiens depuis des siècles, permettait de répondre à la demande. Ainsi, au XIIe, sous la dynastie des Ly, de nombreuses familles étaient spécialisées dans la sculpture de ces modèles sur bois. À la fin de la dynastie des Trân, ces familles imprimaient également des billets de banque. Au début de la dynastie Lê So, la technique chinoise de planches gravées à imprimer fut introduite et améliorée.

Sous la dynastie des Mac (XVIe), la peinture folklorique est devenue très populaire, en particulier auprès de la classe aristocratique de Thang Long (Hanoi). Au XVIIIe et au XIXe siècles, l’art de la peinture folklorique s’est répandu dans tout le Vietnam. Au musée d’histoire et au musée des Beaux-arts de Hanoi, on peut voir de très anciennes planches à imprimer.

La peinture

On peut aujourd’hui classer les peintures populaires selon divers courants correspondants aux endroits où elles sont réalisées. Chacune possède son propre style, mais elles impriment toutes les formes selon la technique commune de don tuyen binh do (ligne unique et motif simple). La technique des motifs est appelée Thuan tay hay mat (facile à dessiner et à voir). La peinture folklorique ne respecte pas les lois de la perspective, mais exprime plutôt une méthode d’observation selon différents angles. Les déités sont imposantes et occupent les positions les plus élevées. Les gens ordinaires sont dessinés à plus petite échelle. La taille des animaux ou des paysages naturels dépend de leur valeur sentimentale dans l’histoire exprimée. Ces caractéristiques particulières font de la peinture folklorique vietnamienne un art unique en son genre.

La peinture Dong Ho
Elle provient du village de Ho dans le district de Thuan Thanh, situé dans la région de Bac Ninh. Pour réaliser ces peintures, les artisans utilisent de nombreuses planches gravées dont chacune imprime successivement une couleur différente sur le papier. Des formes élaborées sont créées à partir de figures au contour noir. Les artisans prêtent aussi une attention particulière à la corrélation entre la figure et le fond. L’ordonnance respecte la symétrie. Dans les peintures Dong Ho, les couleurs ne se mélangent jamais. Des combinaisons de couleurs opposées, telles que rouge et jaune, vert et orange, ou noir et blanc, donnent des résultats contrastés. Il arrive aussi de voir un peu de bleu et de rose. Ces couleurs sont toutes obtenues à partir de matériaux naturels: coquillages, fleurs, feuilles.

Les dessins s’inspirent de deux thèmes principaux: les cérémonies de réjouissance et l’hommage aux ancêtres. Les peintures illustrent souvent la cueillette de la noix de coco, la procession du tambour ou le musicien qui guide les buffles en jouant de la flûte. La peinture Dong Ho sert aussi à décorer des autels, des pagodes et des maisons communales.

La peinture

Les peintures Hang Trong
Les peintures de la rue Hang Trong sont réalisées à partir d’un fond noir afin que les couleurs soient plus riches. La peinture au rouleau, une particularité de la peinture folklorique, permet de remplir le fond tout en laissant quelques espaces libres. Les thèmes exploités sont à peu près les mêmes que ceux de la peinture Ho. Les peintures Hang Trong sont assez recherchées pour les images de culte dans les temples. Elles sont réalisées et vendues dans la capitale de Hanoi.

La peinture

Les peintures Kim Hoang
Elles sont réalisées légèrement à l’extérieur des anciennes limites de Thang Long (Hanoi). On utilise pour les imprimer du papier importé de couleur: jaune, rouge vif, ou rose; c’est pourquoi, en Vietnamien, on les appelle souvent les peintures rouges. On imprime les lignes et les formes en noir, ainsi que certaines couleurs. D’autres couleurs peuvent être rajoutées à la main. Parfois, il arrive que l’on réimprime sur ces peintures afin d’obtenir des lignes bien nettes. Les couleurs utilisées sont achetées dans le commerce à l’exception de l’indigo, qui est fabriqué de façon artisanale par le peintre.

Les thèmes de ces peintures rappellent ceux des peintures Dong Ho, mais elles comprennent également les peintures de caractères chinois: Phuc (bonheur), Loc (chance) et Tho (longue vie). La fleur propre à chaque saison est également imprimée en face de chaque caractère.

Les peintures du village de Sinh
Ces peintures sont assez réputées dans le Centre du pays. Le village de Sinh se trouve dans les alentours de la ville de Hue. La majorité de ces peintures sont utilisées pour le culte et portent sur les croyances mystiques et reliées à la nature du Vietnam ancien. Très présente, l’image de Tuong Ba est considérée comme la protectrice des femmes.

Ces peintures sont réalisées à partir d’une seule planche de gravure pour former les contours et les formes noires. On y rajoute parfois quelques touches de couleur. Certaines peintures sont encore imprimées sur du papier rustique.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

Les Beaux Arts Vietnam

Les Beaux Arts Vietnam

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Les Beaux Arts Vietnam, Le Vietnam dispose 54 ethnies minoritaires. Chaque ethnie possède sa propre tradition culturelle. Le trésor de la culture traditionnelle du Vietnam est très riche.

Les oeuvres de beaux arts contribuent une partie de première importance dans ce trésor. Il y a beaucoup de sortes d’oeuvres de beaux – arts comme sculpture, céramique, peinture…faits en différentes matières: terre cuite, pierre, bronze, fer, bois, papier…

Les Beaux Arts Vietnam

Les objets conservés jusqu’ici montrent que les beaux – arts traditionnels du Vietnam furent ont fait leur apparition très tôt: gravures dans une grotte à Hoa Binh datant environ 1 000 ans, louches en cuivre trouvés à Hai Phong, tranchant de la lance en cuivre à Thanh Hoa qui remontent au IVe siècle av JC, gravures sur le tambour en bronze…qui constituent des oeuvres de beaux – arts riches en valeurs esthétiques.

Comme c’est une grande catégorie composée de différentes sortes, de divers oeuvres qui ont été vus le jour pendant de différentes périodes, il est difficile d’y introduire complètement et profondément tous les aspects de ce domaine. Dans l’ensemble, on ne peut que présenter les traits les plus généraux et les plus caractéristiques aux lecteurs

Source : (Vietnam Dragon Travel)