Articles marqués avec ‘guide voyage au vietnam’

Carte sim pour un bon voyage au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Souhaitez-vous opter une carte sim locale pendant votre voyage au Vietnam pour réserver Grab ou utiliser Google Map mais vous ne savez pas comment l’acheter ? Alors, étant qu’une agence de voyage locale au Vietnam sur mesure, nous vous proposons de bons conseils utiles pour souscrire la carte sim vietnamienne.

Vous pourrez facilement trouver la carte sim partout du pays. Cependant, mais si vous faite le voyage au Vietnam pour la première fois, nous vous conseillons acheter directement à l’aéroport dès l’arrivée au pays. La carte sim vendue dans les guichets à l’aéroport est élévée par rapport à celle en ville, mais les vendeurs vous aideront avec soin. Ou vous pourrez demander votre guide ou votre réceptionniste à l’hôtel, ils sont toujours prêts à vous soutenir.Il vous suffit de suivre les instructions et puis de remplir le code, par exemple, la recharge Viettel: *100*0987654321234# et finir par OK.

Il existe de nombreux opérateurs téléphoniques vietnamiens dont Viettel, Vinaphone, Mobiphone sont les opérateurs les plus grands et connus au Vietnam. Viettel est la compagnie proposant le meilleur réseau mobile représentant environ 45% de parts de marché et tous les trois grands s’occupent 90%. Les 10% restants sont détenus par d’autres petits comme Vietnamobile, Gmobile,… Les réseaux mobiles vietnamiens sont appréciés par tous ceux qui font levoyage au Vietnam grâce à la puissance du signal et à la couverture, même si dans les régions montagneuses.

La carte Sim Vietnam
La carte Sim Vietnam

>>> Voir aussi les informations et astuces pratique sur Agence de voyage au Vietnam

Il est certain que le prix des cartes sim est généralement moins cher. La plupart des touristes payent souvent 50 000 VND (équivaut à 2€) pour une carte sim. Pour déposer de l’argent sur votre carte, il faut acheter une carte prépayée dans les boutiques téléphoniques en villecoûtant entre 10 000 VNĐ et 500 000 VNĐ (entre 2 et 20 euros) et la recharger.

REMARQUES :

  • Vous avez besoin de disposer d’un téléphone portable débloqué auprès de votre opérateur français. Dans le cas où vous ne connaissez pas le code de déblocage, vous pouvez acheter un autre basique au Vietnam à petit prix pour insérer la carte sim.
  • Après recharger la carte, tapez le code *101# et OK ou appeler pour vérifier le solde de votre carte, *102# et OK ou appeler pour le solde promotionel.
  • Pour appeler depuis la France au Vietnam, ajoutez +84 en éliminant le numéro “0”, et vice versa depuis Vietnam vers France, tapez +33 en supprimant “0”.
  • Seul 50 000 VNĐ , vous pourrez profiter le net de presque n’importe où à n’importe quelle heure de la journée. L’internet est disponible partout même si dans des régions éloignées et reculées. Elle est assez rapide et forte pour vous aider à exécuter les divers types commerciales et autres pendant votrevoyage au Vietnam.

Notre agence de voyage locale au Vietnam espère que cet article vous est utile avant votre voyage au Vietnam. Nous vous souhaitons le meilleur à votre séjour au Vietnam. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide pendant vos vacances. Vietnam Dragon Travel – agence locale de voyage sur mesure est toujours disponible 24h/24h pour vous !

Mots Clés Google: guide voyage au vietnam, quel sim carte au Vietnam, sim carte au Vietnam, sim Carte Vietnam, sim Carte vietnamienne, voyage au Vietnam, voyage Vietnam

Circulation au Vietnam

La circulation au Vietnam : À savoir absolument avant de voyage au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La circulation routière dans les grandes villes est certainement l’une des premières choses étonnantes pour quiconque fait le voyage au Vietnam. Particulièrement, le klaxon est le principal allié des conducteurs car cela sert à prévenir les autres sa présence. Dans tout le cas, il ne faut pas avoir peur. Lancez-vous car ils n’arrêteront pas pour vous faire passer. Mais tout d’abord, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement et de respecter quelques règles importantes.

Circulation au Vietnam
Circulation au Vietnam

>>>Voir aussi le voyage sur mesure au Vietnam de l’agence de voyage locale au vietnam

N’hésitez pas à traverser

C’est le véhicule qui a priorité sur le piéton donc n’attendez pas que le flot de motos ralentisse. Mais ne vous inquiétez pas, mettez vous bien à angle droit et avancez en regardant sur la gauche, les motocyclistes vous éviteront. Faites attention, car une moto peut toujours arriver en contresens. Même lorsque vous vous baladez sur le trottoir, des scooters peuvent emprunter cette voie réservée pour gagner un peu de temps.

Le klaxon est votre ami

La moitié de temps, cette nuisance auditive est inutile et elle devient stressant quand il y a beaucoup de véhicules. Mais le klaxon peut s’avérer utile, afin d’éviter des accidents comme par exemple, lorsque la personne devant vous roule en zigzaguant avec une main sur le guidon et l’autre sur le portable.

Le casque est indispensable

Il est obligatoire pour les conducteurs de scooter ou de moto de porter un casque. Mais, selon Jonathan Passmore de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la qualité de 80% casques ne répondent pas aux normes de qualité nationale, offrant donc une protection insuffisante.

circulation au Vietnam
Circulation au Vietnam

Des conseils

  • Pour tout ce qui ne veulent pas conduire ou prendre les transports en commun dans les grandes villes comme à Hanoi lors votre voyage au Vietnam, Grab est une option très simple pour se déplacer à Hanoï à moindre coût. Il suffit de télécharger l’application sur votre téléphone mobile.
  • Il n’y a pas toujours de feux de signalisation à chaque passage piéton et même quand il y en a, vous devez vous habituer au trafic provenant de différents angles.
  • Si c’est possible, traversez avec les habitants pour vous protéger ou au moins regardez leurs comportements en traversant la route.
  • Les voitures sont plus dangereuses que les motos donc essayez de ne pas traverser devant une voiture en mouvement.
  • Malgré le chaos de tous les véhicules, ils se déplacent à une vitesse constante donc ne vous inquiétez pas trop des soudaines accélérations. Mais, lorsque vous traversez la route, soyez visible aux conducteurs.

Veuillez contacter notre agence de voyage local francophonepour avoir plus de conseils de voyage au Vietnam sur mesure. Notre équipe de guide francophone au Vietnam est toujours disponible pour votre voyage.

Trouver cet article sur google: voyage à moto, circulation au Vietnam, circulation vietnamienne, circulation Vietnam, voyage à moto au Vietnam, voyage au Vietnam, guide voyage au Vietnam, guide voyage au Vietnam

Sim carte au Vietnam

Carte SIM pour un séjour au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Lors de votre séjour au Vietnam, il est conseillé de vous en procurer une. De plus, les frais de la carte SIM au Vietnam sont nettement moins chers qu’en France. Grâce au développement de la portable, il est très facile de se procurer une carte Sim au Vietnam qui dispose d’une très bonne couverture réseau. Choisir une carte SIM vietnamienne est donc une bonne solution.

Les opérateurs téléphoniques vietnamiens

  • Viettel
  • Mobifone
  • Vinaphone
  • Vietnamobile

Viettel est la compagnie disposant du meilleur réseau en terme de couverture et de puissance du signal, notamment dans les régions plus reculées, ce qui en fait logiquement la compagnie la plus répandue parmi les voyageurs.

Sim carte au Vietnam
Sim carte au Vietnam

>>>Voir aussi le voyage sur mesure au Vietnam de l’agence de voyage locale au vietnam

Comment obtenir une carte SIM au vietnam

Les touristes peuvent acheter une carte SIM partout sans difficulté. On peut acheter directement à l’aéroport dès l’arrivée sur le sol vietnamien ou alors en ville.

Bureaux de poste: ll existe différents tarifs qui varient en fonction de la capacité d’appel et d’internet et de l’opérateur. Le prix d’une carte SIM 4G coûte entre 2 et 20 euros.

Boutiques mobiles: Les boutiques mobiles vendent des cartes SIM au même prix que dans les bureaux de poste.

Centres des service: Les centres des services des opérateurs sont un autre endroit où acheter une carte SIM.

Combien coûte une carte sim au vietnam

Le prix de la carte SIM au Vietnam varie en fonction de l’entreprise et des forfaits de données choisis, qui changent d’une compagnie à l’autre.

On peut vite s’y perdre au moment de choisir, l’idéal est d’acheter la « Tourist Sim » de la société Viettel (5 à 10$ en fonction du type de carte), avec laquelle vous devrez choisir un forfait de 1 à 5 GB pour surfer sur internet ou passer des appels locaux ou à l’international.

Note

  • Pour vérifier le solde de votre carte SIM :Sur l’écran de numérotation, tapez ce code *101# «  et appelez pour vérifier le solde
  • Pour ajouter plus d’argent à votre solde: Vous pouvez acheter une recharge dans n’importe quelle boutique mobile. Les recharges coûtent entre 10 000vnđ et 500 000vnđ.  Après avoir acheté la recharge, il suffira de taper *100* suivi du numéro de carte et finir par #. Par exemple : *100*12345678984#
  • Pour appeler depuis le Vietnam vers la France :Vous devez ajouter +33 ou 00 33 en enlevant le premier 0 du numéro.

Nous espérons que cet article est utile pour vous avant de partir au Vietnam. Notre agence de voyage locale francophone vous souhaite une bonne préparation pour passer un très agréable séjour au Vietnam ! Si vous avez des questions sur le Vietnam ou besoin des conseils, n’hésitez pas à nous contacter. Notre équipe de guide francophone reste toujours disponible pour vous.

Trouver cet article sur Google: sim carte Vietnam, sim carte au Vietnam, guide de voyage au Vietnam, guide voyage au Vietnam, quel sim carte au Vietnam,voyage au Vietnam

Ecriture alphabétique vietnamienne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Ecriture alphabétique vietnamienne: Le Dong Kinh Nghia Thuc.

Au début du XXème siècle, période de bouleversements politiques et économiques, les Vietnamiens, épris de culture et au sens patriotique développé, éprouvent le besoin de développer l’usage d’un procédé de transcription, plus pratique et plus adapté que le chu «. Ce sera le  » Chu Quoc Ngu l’écriture de la langue nationale, transcription maintenant adoptée comme écriture nationale.

Ecriture les lettres

Ce courant a été lancé par un groupe de lettrés modernistes réunis au sein d’une association activiste luttant contre la colonisation et pour la modernisation de la société. C’est le §«ng kinh nghÜa thôc ou « École hanoïenne de la juste cause », créé en 1906 par le lettré réformiste Luong Van Can (1847-1927), rapidement interdit par l’autorité coloniale qui bannira les « cours clandestins » de plus de 5 personnes et condamnera les dirigeants, dont Luong, emprisonné plus tard à Poulo-Condor.

Le symbole de l’École hanoïenne de la juste cause : un jeune Vietnamien souriant portant le globe terrestre. (1907)

Une des formes d’actions préconisées par ce mouvement a été la diffusion du quèc ng÷ comme moyen d’instruction, de sensibilisation à la modernité et de prise de conscience de la valeur de la civilisation vietnamienne. Une chaîne de petites écoles est créée pour donner des cours de vulgarisation, complétés par des manuels et des ouvrages, dont un manuel de lecture littéraire dans lequel figurait une chanson vantant les mérites de l’apprentissage du quèc ng÷ tout autant que la valeur du patriotisme, le respect des femmes, les méfaits de l’alcoolisme. C’est un hymne en faveur de l’ouverture d’esprit mais aussi de la révolte contre l’oppression coloniale :

letters alphabets

Chanson pour inciter à apprendre le Quoc Ngu.

Fac-similé du texte manuscrit, paru dans les publications de l’École hanoïenne de la juste cause (1907).

Pour être un homme digne en ce monde,

il faut s’efforcer de promouvoir l’image du pays.

L’écriture romanisée de la langue nationale est l’essence du pays,

Il faut faire en sorte de la répandre dans la population,

Qu’il s’agisse des ouvrages occidentaux comme de ceux de la Chine,

Quelle que soit la langue d’origine, la langue nationale en donnera une traduction claire.

Paysans, artisans, depuis des lustres, ont des chemins tout tracés,

S’unir nous permettrait de plus facilement vaincre nos appréhensions,

Asie, Europe ensemble dans un même creuset,

Cela façonnera une nouvelle personnalité, celle d’un individu à part entière.

Pour une personne qui étudie, des milliers ont ainsi accès au savoir,

D’un esprit éduqué pourra naître des milliers d’actions bénéfiques,

Nous tenons nos droits entre nos mains,

Le chemin du progrès conduit à des jours prospères.

Le tintement de la cloche de l’indépendance interromp les discours,

Les pétards saluent le réveil des Mers du Sud.

Tableau des peintures lettres

Les publications de l’École hanoïenne de la juste cause sont diffusées à l’occasion des cours gratuits d’apprentissage du quèc ng÷ qui auront rapidement un grand succès car le principe pédagogique était de s’appuyer sur la connaissance de la langue orale, comme en témoignent les extraits du manuel présentant l’introduction à la pratique de la transcription.

A priori, le choix de la transcription romanisée comme support de propagation du mouvement nationaliste anticolonialiste peut paraître surprenant : cette écriture n’est-elle pas le symbole des étrangers qui voulaient faire du Vietnam le terrain privilégié de leur politique de « mission civilisatrice .

Le système du  » Quoc Ngu” a subi une longue évolution qui en fait, en ce début du XXème siècle, un excellent outil de vulgarisation des idées et des connaissances avec un avantage décisif sur le Nôm : son apprentissage est facile pour les locuteurs natifs, de même que son impression. De plus, les caractères chinois représentaient le poids de la tradition d’un confucianisme figé, détourné de ses idéaux originaux – « bâtir l’avenir en s’appuyant sur le passé » -, le choix de ces « lettrés patriotiques » de faire la révolution de l’écriture s’explique donc aisément. C’est une volonté qui sera confirmée en 1955 quand il s’agira de choisir la langue et l’écriture nationales du Vietnam.

Les vers chantant la vie

l’origine du Quoc Ngu

Le point de départ de cette transcription remonte au XVIIème siècle lorsque les missionnaires voulaient mettre au point leur méthode d’évangélisation des habitants de ce qui était, à l’époque, le Tieng Viet, divisé en deux principautés, celle des Trinh au Nord et celle des Nguyen au Sud.

La période de mise au point initiale du quèc ng÷ se situe entre 1620 et 1660. Elle est le fait principalement d’européens, pour la plupart portugais. Le premier missionnaire à avoir rédigé des mémoires sur la langue du Vietnam est le jésuite portugais Francisco de Pina, né en 1585 à Guarda, arrivé en Cochinchine en 1617 (il mourra des suites d’un accident de barque en baie de Da Nang, le 16 décembre 1625). Destiné à servir au Japon, il en avait appris la langue au Collège de Macao de 1611 à 1617 et avait été initié, de ce fait, à sa forme romanisée, le romaji. Dès son arrivée sur les côtes vietnamiennes, il étudie la langue et les problèmes de notation des sons, y compris les tons qui, en modulant systématiquement les aspects vocaliques, peuvent faire varier la signification des mots.

Son travail de linguiste est attesté par un courrier qu’il a fait parvenir à ses supérieurs de Macao, dans les années 1622 ou 1623 et qui figure, sous la forme d’une copie manuscrite datant du XVIIIème siècle, dans les archives portugaises du palais d’Ajuda de Lisbonne, dans la collection « Jesuitas na Asia ». Pina, parlant de la nécessité de former les futurs missionnaires à la langue vietnamienne, indique les travaux qu’il est en train de réaliser dans ce domaine, en particulier un traité de phonétique, un précis de grammaire et un recueil de textes. Il écrit : « En ce qui me concerne, j’ai rédigé un petit traité sur l’orthographe et les tons de la langue et je suis en train de composer une grammaire ». (voir, pour plus d’informations, le mémoire de DEA de Roland Jacques « L’oeuvre de quelques pionniers portugais dans le domaine de la linguistique vietnamienne jusqu’en 1650 », INALCO – novembre 1995). C’est à ce prêtre que reviendra l’honneur d’initier le jésuite Alexandre de Rhodes à la langue vietnamienne, l’homme considéré comme le « père » du Quoc Ngu

alexandre de rhodes missionnaire au vietnam

Alexandre de Rhodes

Né en Avignon en 1593, il débarque sur les côtes du centre du Vietnam en 1624.

Carte présentant la situation administrative et politique du Vietnam au temps d’Alexandre de Rhodes (1645)

Après plus de 20 ans passés en Cochinchine, au Tonkin et à Macao, A. de Rhodes retourne en Europe où il publie les premiers ouvrages occidentaux sur la langue vietnamienne. En 1651, son dictionnaire trilingue (vietnamien, latin et portugais) « Dictionnarium annamiticum, lusitanum et latinum » sort à Rome, accompagné d’un petit traité de grammaire « Linguæ Annamiticæ seu Tunchinensis brevis declaratio ».

Fac-similé de la page de garde du petit traité de grammaire d’Alexandre de Rhodes (Rome 1651)

Les travaux d’Alexandre de Rhodes sont complétés par un manuel de catéchisme « Cathechismus pro iis, qui volunt suscipere Baptismum, in octo dies divisus » publié à Rome en 1651, en présentation bilingue vietnamien-latin.

Fac-similé de la première page du catéchisme d’Alexandre de Rhodes (Rome 1651)

Les oeuvres d’Alexandre de Rhodes ont données une codification de la transcription du vietnamien parlé qui, pour la plus grande partie, reste valable dans l’écriture en utilisation en cette fin du XXème siècle.

Le système est bâti autour de l’utilisation des éléments de la prononciation du portugais et, pour une moindre part, de l’italien, avec une batterie de signes diacritiques pour représenter les 6 différents tons.

Fac-similé de deux entrées, avec la traduction en Quoc Ngu actuel, du dictionnaire d’Alexandre de Rhodes

Pendant plus de trois siècles, la transcription romanisée restera exclusivement en usage dans les milieux catholiques. Les missionnaires des Missions étrangères de Paris continueront à l’étudier et à le perfectionner en publiant des manuels, des grammaires et des dictionnaires.

Langue vietnamienne

Le Quoc Ngu au 20 eme siècle.

Avec la colonisation française qui suit les expéditions militaires de 1858, le monde administratif, les enseignants, les scientifiques s’intéressent à leur tour à cette écriture et à son génie, comme l’atteste M. Abels des Michels, premier professeur titulaire de la chaire d' »annamite » à Paris, dans son ouvrage « Dialogues cochinchinois », publié à Paris en 1871.

Reproduction de la couverture des « Dialogues cochinchinois » d’Abels des Michels (Paris 1871)

L’engouement des lettrés modernistes du Dong Kinh nghia Thuc de 1907 va être préparé par le travail d’un groupe de précurseurs vietnamiens, dont le plus célèbre est le savant polyglotte Pétrus Truonng Vinh Ký à qui l’on doit une des premières méthodes de vietnamien à l’usage des fonctionnaires français : « Cours d’annamite parlé (vulgaire) » Saigon, 1894.

PHUC LOC THO

Après l’élan donné par le mouvement de l’École hanoïenne de la juste cause, le succès du quèc ng÷ va être assuré par le développement du journalisme et de la littérature moderne en vietnamien, dont l’impression se fera quasi exclusivement en écriture romanisée. Le Quoc Ngu deviendra ainsi, malgré les obstacles d’une partie des autorités coloniales, le principal vecteur de la modernité et de l’affirmation du nationalisme militant.

Province Quang Ngai avec découverte une bombe

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Province Quang Ngai avec découverte une bombe: L’équipe d’infanterie du Centre de déminage Truong Son, relevant de la Compagnie générale de construction Truong Son, a découvert et transféré en toute sécurité le 2 juillet une bombe de 230 kg environ.

Cette bombe, d’un diamètre de 0,35 m et d’une longueur de 1,45 mètre, date de la guerre de destruction du Nord du Vietnam menée par les impérialistes américains il y a 45 ans. Cette munition a été découverte à environ 50 m d’une maison située dans le district de Son Duong de la province de Quang Ngai (Centre).

Sa Huynh Quang NgaiProvince Quang Ngai avec découverte une bombe

Quảng Ngãi est une province de la région de la côte centrale du Sud du Viêt Nam:
Des traces de l’âge du fer découvertes à Sa Huỳnh, dans le district de Đức Phổ, ont donné son nom à la culture de Sa Huỳnh, florissante de -1000 à 200 de notre ère. La province a ensuite fait partie du Champa, dont elle a gardé peu de monuments2. Elle a été intégrée au Viêt Nam en 1471, en même temps que l’actuelle province de Bình Định.
Durant la Guerre du Viêt Nam, la province de Quảng Ngãi se trouvait sur le territoire de la République du Viêt Nam (Sud-Vietnam), mais le Front national de libération du Sud Viêt Nam (Việt Cộng) y était très actif. Elle a été le cadre de plusieurs atrocités : massacre de Dien Nien-Phuoc Binh et de Binh Hoa en octobre et décembre 1966 (tous deux par des troupes sud-coréennes), massacre de Mỹ Lai par des troupes américaines en mars 1968. Đặng Thùy Trâm tenait son dispensaire clandestin dans ce territoire, y a écrit son journal, et y est morte.

Touriste venu au Vietnam traite le paludisme

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Touriste venu au Vietnam traite le paludisme: Pourquoi se faire du mauvais sang ?

Quand un touriste choisit de venir visiter le Vietnam, une de ses premières questions est souvent : «Doit-on prendre un traitement contre le paludisme ?». La crainte qu’inspire le moustique est à la hauteur de sa réputation. Pourtant, pas de quoi en faire une histoire ! Quoique…

Medicament

Selon le dictionnaire, le moustique est un petit insecte ailé dont la femelle pique la peau pour aspirer le sang. Selon les hommes, c’est une «saleté de petite bête qui fait mal quand elle pique, et transmet plein de maladies, pas agréables du tout». Et, n’en déplaise aux fervents défenseurs du féminisme, ce sont les femelles de l’espèce qui harcèlent les humains, alors que les mâles se contentent de jouer leur rôle de reproducteur auprès de leurs compagnes vampires. Et le pire, c’est que ces mégères n’éprouvent aucun sentiment de solidarité vis-à-vis de la gent féminine en général.

Hommes ou femmes, peu importe. Elles piquent, sans discrimination ! Et à chaque fois que ma fille en fait la cruelle expérience, je ne peux m’empêcher de lui conter la terrifique mais véridique histoire du moustique que le Vietnam, dans sa sagesse populaire ancestrale, a inventé pour expliquer l’acharnement avec lequel les moustiques… femelles s’acharnent sur les humains.

Sac a coucher

Du sang froid…

Il était une fois, deux époux qui s’aimaient le plus tendrement du monde. Hélas ! Peu de temps après leur mariage, la jeune femme mourut subitement. Son mari connut une douleur sans bornes, au point de vouloir se suicider. Mais pour que le conte puisse se poursuivre, il était évident que malgré de multiples tentatives, il ne put y arriver.

Or, le jour des funérailles, un sorcier lui indiqua le moyen de faire revivre sa bien-aimée. Il suffisait d’embrasser trois fois par jour la défunte, et au bout de deux mois elle ressusciterait. Je ne sais pas si le sorcier s’était fait payer pour cette information, mais si tel a été le cas, le pauvre mari s’était fait avoir.

En effet, n’est pas Blanche-Neige ou la Belle au bois dormant qui veut, et malgré les bisous répétés du mari, le cadavre continuait à rester ce qu’il était. Alors que le mari dépité commençait à se faire mal voir des voisins (N’oubliez pas que la pauvre femme était morte depuis près de deux mois et qu’elle n’était toujours pas enterrée ! Vous sentez ce que je veux dire ?), il décida de s’installer, avec son épouse défunte, au bord de la rivière…

cochons vietnamiens

Assis sur la rive, il vit arriver un vieillard à la barbe blanche, qui lui dit : «Verse trois gouttes de ton sang dans la bouche de ta femme et elle revivra !». Aussitôt dit, aussitôt fait, et la morte redevint aussitôt la belle et tendre femme qu’il avait connue. Joie, exaltation, remerciements, c’était la fête. Mais le vieillard calma le jeu en disant à la femme : «Éprouvez-vous de l’amour pour ce jeune homme qui vous a prêté trois gouttes de sang pour votre résurrection ?». Pensez bien que la femme jura plutôt deux fois qu’une qu’elle n’aimait que lui ! Sur ce, le vieillard ajouta : «Trois gouttes de sang, c’est peu de choses. Si un jour vous ne l’aimez plus, vous n’aurez qu’à lui rendre !». Et il disparut dans la brume matinale. Parce que dans les contes, la brume c’est bien pratique pour que les héros ou les magiciens disparaissent.

De toute façon, les amoureux s’en souciaient comme de leur première chemise, et tout au bonheur de se retrouver, décidèrent de regagner leur maison, histoire de se refaire une deuxième nuit de noce.

animaux vietnamiens

… ou du sang neuf !

En cours de route, ils croisèrent un riche et jeune marchand, qui tomba sous le charme du premier regard que lui a lancé la nouvelle ressuscitée. Foudroyé d’amour et de désir, le marchand décida de suivre les deux époux jusqu’à leur maison. Alors que ceux-ci auraient bien voulu être seuls, le marchand insista pour leur montrer de belles étoffes de soie, des bijoux en jade et en argent, des objets précieux…

La jeune femme, durant son séjour chez les morts, n’avait pas oublié la beauté de toutes ces choses, et demanda à son mari d’offrir à manger au marchand, tandis qu’elle ouvrait une à une les malles que les serviteurs apportaient. Pendant le repas, le marchand, séducteur transi, versa discrètement du somnifère dans le verre du mari, amoureux tout autant transi. Bientôt, ce dernier sombra dans un profond sommeil. Pendant que le mari était dans les bras de Morphée, la jeune femme tomba dans ceux du marchand et partit avec lui sur sa jonque.

Une peau trop dure pour un moustique, mais qui supporte bien un autre «moustique».

À son réveil, le mari apprit l’histoire par des voisins… bien intentionnés ! Aussitôt, il se précipita vers la rivière et sauta dans une barque. Poussé par l’énergie du désespoir, il rama, rama, et réussît à rejoindre la jonque. Il hurla à sa femme : «Saute ! Je ne peux vivre sans toi ! Je te rendrai heureuse !» (Ils disent tous ça). Elle répondit : «Rentre chéri ! Je suis ingrate à ton égard. Pardonne-moi !», comme si l’excuse était suffisante.

Aussitôt, miraculeusement, le vieillard réapparut et dit à la femme : «Rend à ton mari les trois gouttes de sang qu’il t’a donné, puisque tu ne l’aimes plus !». Aussitôt dit, aussitôt fait, comme je l’ai dit plus haut ! Mais aussitôt, morte de nouveau ! Le riche marchand eût beau dépenser sa fortune pour la faire revivre… Impossible. Finalement, désespéré, il jeta son corps à la mer. Or, au moment d’être engloutie dans les flots, par je ne sais quel tour de magie, la jeune morte se transforma en moustique. Et depuis, elle va de-ci de-là, piquant les gens pour récupérer ses trois gouttes de sang, et qu’importe que vous fussiez homme ou femme ! Il faut dire qu’un cerveau de moustique ne doit pas faire la différence…

Les habits en écorce de l’ethnie Hà Lang

Comme quoi des démangeaisons intimes peuvent produire bien des démangeaisons cutanées! Maintenant, je suis certain que lorsque vous verrez des moustiques au Vietnam, vous ne les considèrerez pas de la même façon. Mais sortez couverts malgré tout !

Comment traverser la rue au vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Comment traverser la rue au vietnam: Alors, ça vient ?

« Tiens moi bien la main pour traverser !« . Qui d’entre nous n’a jamais dit cela à ses enfants ? C’est que traverser une chaussée n’est pas un jeu d’enfant. Et au Vietnam, en particulier.

La pluie en ville hanoi

Tous les guides, de papier ou en chair et en os, le disent : une des premières compétences à acquérir si l’on veut se promener en toute tranquillité au Vietnam, c’est de savoir traverser une rue. Bon, je vois d’ici les ricanements de mépris et haussements d’épaules de dédain de tous ceux qui depuis belle lurette n’ont plus besoin qu’on leur tienne la menotte pour traverser rues, routes et boulevards. Et pourtant, combien d’entre ceux-là, fraîchement arrivés au Vietnam, se trouvent paralysés au moment de quitter le pavé pour le macadam. Ils sont là, sur le bord du trottoir, hésitants à traverser ce maelström pétaradant indifférent à leur détresse. En espérant l’improbable : que le flot s’arrête pour laisser passer les piétons. Or, c’est justement là où le bât blesse : ici, le flot ne s’arrête jamais…

circulation routiere

Alors, j’y vais où pas ?

Comment cela jamais ? Mais, là, regardez, il y a bien des feux de signalisation et des bandes blanches sur la chaussée. En langage international, ça veut dire : si le feu est rouge, les véhicules doivent s’arrêter, et les piétons traverser. Tenez, il y a même la petite figurine verte qui s’allume sous le feu tricolore et qui signifie : Allez les piétons, on se bouge un peu, avant que la circulation ne reprenne ses droits ! Sauf qu’entre le langage des signes, ou plutôt des signaux, et les moeurs locales, il y a une différence notable.

Ici, le feu rouge ne signifie pas l’arrêt total et immédiat du flux comme un garrot que l’on poserait pour arrêter une hémorragie, mais un passage optionnel en fonction de la capacité du conducteur à interpréter l’obtempération visuelle.

Pour certains, la plupart heureusement, le sens civique prend le dessus, et ils acceptent de cesser de circuler pour que le piéton circule. Pour d’autres, par contre, c’est au contraire l’occasion de profiter d’un ralentissement du flot pour passer le croisement le plus vite possible. Et le nombre de secondes qui s’affichent pour décompter le temps qui reste avant, soit de démarrer pour ceux qui sont à l’arrêt, soit de s’arrêter pour ceux qui roulent, ne semble être là que pour information.

La peche sur la rue de Hanoi

En effet, nombreux sont ceux qui sur la ligne de départ démarrent avant la fin du compte à rebours, et nombreux sont ceux qui sur leur élan poursuivent leur route, alors que déjà les secondes en vert ont laissé la place aux secondes en rouge. Bref, ici, le passage piéton n’est pas exempt de passage de véhicule quand le piéton doit passer !

En fait, que l’on soit sur un passage piéton ou pas, que l’on traverse une place ou une avenue, il y a LA bonne technique, et toutes les autres.

J’en connais qui, face à cette situation, jouent les fanfarons, en se disant que le meilleur moyen est d’être plus rapide que les véhicules, et qui comptent sur leur vitesse de pointe pour rallier le bord opposé. Sauf que c’est la meilleure façon de percuter violemment quelques centaines de kilos de métal, quand ce n’est pas quelques tonnes, et de vérifier par l’expérience les lois de l’énergie dynamique et du rapport des masses !

Moto vietnamienne

J’en connais d’autres, qui s’arment de patience en attendant que le flot se tarisse, ce qui est une excellente solution si l’on souhaite passer la journée à compter motos, vélos, cyclos, voitures et bus, et si l’on souhaite déjeuner dans le petit restaurant d’en face à 23h00. Et encore, à condition que le restaurant en question ne se trouve pas sur une rue… passante.

J’y vais, au pas !

La bonne technique, elle, consiste à adopter une attitude fluide et déterminée. Et justement, pour les personnes qui viennent me voir, j’ai créé un «Certificat de traversée de phô et duong (rue)», qui résume les compétences à manifester dans cet exercice indispensable pour se déplacer en ville. Je ne résiste pas au plaisir de vous le communiquer ici :

La rue Hanoi

Traversée des rues vietnamiennes phô et duong

Certification sur les compétences et aptitudes suivantes :

Traverser toute voie de communication urbaine ou rurale au Vietnam.

– Sans augmentation du rythme cardiaque.

– Sans manifester de malaises vagaux.

– Sans laisser son testament à l’hôtel.

– Sans avoir de modification notable du transit intestinal.

– Sans souiller la chaussée de liquides incongrus.

– Sans rejeter son contenu gastrique sur le trottoir opposé.

– Sans émettre d’injures ou propos racistes et «biradiaphobes».

– Sans s’accrocher désespérément à un coéquipier de traversée.

– Sans s’arrêter, les bras en croix face et fesses au danger.traverser la rue hanoi

– Sans utiliser d’objets contondants pour rompre le flux.

– Sans casser les pieds et autres organes, utiles par ailleurs de ses coreligionnaires.

– Sans faire demi-tour en hurlant, à faire honte à notre fierté.

– Sans se faire traîner, écraser, écrabouiller, compresser et encombrer les hôpitaux vietnamiens.

Acquérir une attitude fluide et assurée, qui consiste à :

– Fixer le but à atteindre sur le trottoir opposé, en laissant sa vision périphérique s’assurer de la crue et la décrue des flux.

– Oublier la notion de circulation à droite ou à gauche.

Deplacement en Bus au vietnam

– Déplacer lentement son corps de façon décontractée, en un mouvement du bassin et des membres inférieurs vers l’avant, dos droit, et bras ballants.

– Maintenir le mouvement vers l’avant, au pas, sans arrêt, demi-tour ou hésitation, jusqu’à l’arrivée au trottoir opposé.

– Le seul arrêt acceptable est dans le cas du croisement impromptu avec un véhicule véloce et déterminé, de 200 kg à 8 tonnes, muni de 4 roues et d’un pare-chocs imposant.

Voilà, je vous l’offre. Vous pouvez le reproduire et le remettre à vos amis, visiteurs, clients… qui seront fiers désormais de faire partie de la longue cohorte de ceux qui savent.

Transporter en ville Hanoi

Par contre, en ce qui concerne la traversée de routes et autoroutes, je n’ai qu’un conseil : laissez cela aux buffles et autres bêtes à cornes ! À côté d’eux, vous ne faites pas le poids.