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Centre information touristique Hôi An Quang Nam

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Centre information touristique Hôi An Quang Nam: Le Centre d’informations touristiques de Hôi An sera inauguré le 22 juin afin de mieux répondre aux besoins des touristes de passage dans cette ancienne cité de la province de Quang Nam (Centre).

L’événement s’inscrit dans le cadre du 5e Festival des patrimoines de Quang Nam qui aura lieu du 21 au 26 juin dans cette province du Centre.

Ce nouveau centre a été construit sur la base d’une billetterie délabrée du 10, rue Nguyên Huê, à Hôi An, grâce à un financement de la compagnie aérienne sud-coréenne Asiana Airlines, et sous l’égide conjointe du Bureau de l’UNESCO à Hanoi et de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Outre la vente de billets d’entrée et la publication de guides touristiques, ce centre présentera les sites locaux renommés, les villages de métiers traditionnels et leurs produits, ce, bien sûr, en vue de susciter la venue de touristes. Il aura donc un rôle important dans la promotion du tourisme local.

Centre information touristique Hôi An Quang NamCentre information touristique Hôi An Quang Nam

Vieille ville de Hoi An

Hoi An constitue un exemple exceptionnellement bien préservé d’une cité qui fut un port marchand d’Asie du Sud-Est du XVe au XIXe siècle. Ses bâtiments et la disposition de ses rues reflètent les traditions autochtones aussi bien que les influences étrangères, qui ont donné naissance à ce vestige unique.

La vieille ville de Hoi An est située dans la province de Quang Nam, au centre du Viet Nam, sur la rive nord de l’embouchure du fleuve Thu Bon. Le bien inscrit s’étend sur 30 ha et dispose d’une zone tampon d’une superficie de 280 ha. Il est un exemple extrêmement bien préservé des petits ports marchands qui, entre le XVe et le XIXe siècle, ont commercé au long cours tant avec les pays du sud-est et de l’est de l’Asie qu’avec le reste du monde. Son déclin, à la fin du XIXe siècle, a permis de conserver à un très haut degré d’authenticité son tissu urbain traditionnel.

La ville est un reflet du mélange des cultures indigènes et étrangères (principalement chinoises et japonaises et, plus tardivement, européennes) qui a donné naissance à ce vestige unique.

L’ethnie Hà Lang avec les habits en écorce

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L’ethnie Hà Lang avec les habits en écorce: Jadis, l’ethnie minoritaire Hà Lang s’habillait en écorce d’arbre. De nos jours, cette tradition s’est perdue, mais cette communauté garde encore en parfait état 12 vêtements très anciens.

l’ethnie Hà Lang

Les Hà Lang sont une ethnie minoritaire de la cordillère de Truong Son, que l’on trouve surtout dans le village de Dak On, commune de Dak Long, district de Dak Glei, province de Kon Tum (hauts plateaux du Centre). Autrefois, cette ethnie vivait en forêt, loin du monde civilisé. Ces conditions l’ont obligé à tirer de son environnement tous les produits nécessaires à la vie quotidienne, vêtements compris.

«Pendant des centaines d’années, les Hà Lang ont tressé l’écorce pour se faire des vêtements. Ces habits solides nous ont aidé à nous protéger de la pluie, du vent et aussi des coups lors des combats contre les ennemis», explique A Xen, patriarche du village de Dak On.

Ce groupe ethnique ne porte plus ces habits mais les conserve comme des biens précieux. Actuellement, 12 pièces sont préservées au sein de la communauté qui les considère comme un trésor, un héritage ancestral. Chose surprenante, plusieurs d’entre elles ont été fabriquées il y a des siècles mais demeurent néanmoins en excellent état.

Trois à cinq mois de tissage

Les habits en écorce de l’ethnie Hà Lang

Le patriarche A Xen donne des explications détaillées sur les techniques de fabrication. L’écorce provient d’un vieux jaquier sauvage (que les Hà Lang appellent Ko Pong). Les hommes vont loin en forêt pour chercher un arbre ne donnant pas de fruit, ayant un tronc d’un diamètre de 20-30 cm. L’arbre est coupé en morceaux longs de 1 à 2 m puis écorcé. L’écorce est laissée macérée deux mois dans l’eau. Ensuite, elle est battue, séchée à l’ombre puis séparée en fibres. Les Hà Lang utilisent ensuite le La Plâh, une sorte de liane sauvage, pour produire le fil. Si la recherche du bois et le traitement des matières premières sont l’affaire des hommes, le dernier maillon, c’est-à-dire tressage et tissage, est dévolu aux femmes. Ces bonnes tisserandes, équipée d’une aiguille de bois, donneront la forme à l’habit. Le travail peut durer trois à cinq mois, et chaque pièce peut peser 2 kg.

 Vêtements de fête

Les habits de l’ethnie Hà LangParlant de cet héritage ancestral, A Xen ne cache pas sa fierté. «Maintenant, les Hà Lang ne portent plus ces habits comme vêtements dans le quotidien. Ils les sortent uniquement aux grandes occasions comme la fête de la bonne moisson, la cérémonie de culte des buffles, des représentations artistiques de gongs ou des cérémonies d’inauguration de la maison commune», dit-il, les mains ouvrant légèrement le sac contenant ces 12 vêtements «sacrés».

Les Hà Lang ne peuvent plus en fabriquer de nouveaux, en raison de la difficulté pour se procurer les matières premières. Prenant un vieux vêtement dans ses mains, A Xen confie tristement : «Notre village compte une centaine de familles avec 515 personnes, mais personne ne peut tisser ce vêtement. Il y a un an, le vieillard Y Dia a été en forêt pour chercher les arbres Ko Pong et La Plâh mais après trois mois, il est revenu dépité. Il n’en avait trouvé aucun ! »

Outre la rareté des matières premières, l’autre problème est que les Hà Lang ont plus ou moins oublié les techniques de fabrication. Les jeunes ne s’intéressent guère à cette tradition, et préfèrent porter des T-shirt colorés. Y Dia, l’un des meilleurs tisserands, vient de décéder. «Ce savoir-faire va disparaître, et nous en sommes bien tristes», soupire A Xen. Les Hà Lang souhaitent préserver à tout prix ces 12 derniers vêtements. Ils ont refusé à maintes reprises des propositions alléchantes de collectionneurs d’antiquités venus de loin pour les acheter. Pas question de vendre son âme…

Le festival de danse à Tây Ninh

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Le festival de danse à Tây Ninh: Le Festival national de danse amateur 2013 se déroule du 15 au 18 juin dans la province de Tây Ninh (Sud) par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme en coordination avec le Comité populaire de la province.

« Cet événement biennal est l’occasion pour les troupes de danse amateurs de l’ensemble du pays de se rencontrer et d’échanger . Les numéros présentés à ce festival doivent refléter le patriotisme, l’amour pour le pays natal et la vie habituelle, sous deux formes: danses traditionnelle et moderne », a déclaré en ouverture le vice-minitre de la Culture, des Sports et du Tourisme, Huynh Vinh Ai.

Cet événement a vu la participation de près de 500 artistes de 18 troupes venues de Son La, Tây Ninh, Can Tho, Bac Kan, Binh Dinh, Quang Ngai, Diên Biên, Lai Châu, Dac Nông, Tuyên Quang, Hà Tinh, Hà Giang, Binh Phuoc, Dông Thap, Binh Duong, Long An, Bac Liêu et de l’Université de la Culture de Hô Chi Minh-Ville.

La ville de Tây Ninh: se situe à trois heures de route d’Hô-chi-minh-ville (à un peu moins d’une centaine de kilomètres) et à 1h30 des tunnels de Cu Chi. Elle est célèbre par son grand temple caodaïste qui attire chaque année de nombreux visiteurs et pèlerins. En 2009, il y avait environ 2,9 millions1 de pratiquants pour 1 290 lieux de culte.

Cette toute jeune religion, le caodaïsme fut instituée en 1925 par Ngô Van Chiêu qui lors d’une séance de spiritisme fut contacté par un « esprit divin ».

Le festival de danse à Tây NinhLe festival de danse à Tây Ninh.

Le Grand Temple est un monument fascinant par ses couleurs et sa construction. Une combinaison de couleurs vives, de gravures, de peintures, des colonnes gravées avec des dragons portant un plafond voûté représentant le ciel, l’œil qui voit tout aussi bien en façade extérieure que sur un globe à l’intérieur. Quatre messes par jour à heures fixes (6h00, 12h00, 18h00 et 0h00) . C’est à la messe de midi que la plupart des touristes viennent prendre des photos et découvrir ce monument majestueux et unique. Les fidèles portent des vêtements blancs alors que les représentants de la branche bouddhisme sont vêtus de jaune, les taoistes sont habillés en bleu et les confucianistes sont en rouge.

Le Jardin botanique de Sài Gon

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Le Jardin botanique de Sài Gon: Fondé en 1864, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon, l’un des dix plus anciens jardins zoologiques et botaniques du monde, attire toujours de nombreux visiteurs vietnamiens comme étrangers.

piscine et parc Ho Chi Minh ville

En plein centre de Hô Chi Minh-Ville dans le premier arrondissement, couvrant 17 ha, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon (Thảo Cầm Viên Sài Gòn en vietnamien) héberge à ce jour 947 animaux de 125 espèces dont une centaine de reptiles, mammifères et oiseaux, 2.459 arbres de 1.000 espèces et une grande variété d’orchidées, de cactus, de bonsaïs et de plantes ornementales qui font sa réputation.

L’entrée principale du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon.L’entrée principale du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon.

Pour rendre hommage au dévouement des premiers employés du jardin, il faut remonter à l’époque coloniale.

Parc Tao Dan

Histoire du jardin

C’est l’amiral-gouverneur de l’Indochine, Pierre-Paul de la Grandière, qui a décidé de construire ce jardin le 10 juin 1863. Il avait pour ambition d’en faire un lieu d’élevage, de culture, de conservation et d’études de la faune et la flore pour les scientifiques de l’Indochine. Un an plus tard, Pierre-Paul de la Grandière invita Jean-Baptiste Louis Pierre, un botaniste réunionnais, directeur en chef du Jardin zoologique et botanique de Calcutta, à devenir le 28 mars 1865 le premier directeur du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon.

Les visiteurs affluent surtout le week-end et en été.Les visiteurs affluent surtout le week-end et en été.

Au début, le parc s’étendait sur 12 ha. En 1865, les premiers animaux arrivèrent et on commença à semer des plantes. Fin 1865, le jardin continua de s’étendre pour passer à 20 ha puis 33 ha en 1924.

En 1867, le gouvernement français accorda un budget annuel de 21.000 francs pour sa gestion, puis de 30.000 francs en 1869. À cette époque, le parc comptait 509 animaux dont 120 mammifères, 344 oiseaux et 45 reptiles. Les botanistes français y plantèrent également des acajous du Sénégal, des Antilles, des baobabs d’Afrique…

Une des cinq destinations préférées de la ville

Parc Saigon

En 2012, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon a été répertorié dans la liste des cinq destinations de choix de la ville. Un classement de la population locale établi lors du programme « Cent choses intéressantes », organisé par le Comité populaire municipal.

Selon Pham Anh Dung, directeur adjoint du jardin, beaucoup de plantes et d’animaux sont rares, et certains sont menacés à l’échelle mondiale. Parmi eux : chat de Temminck (ou chat doré), éléphant d’Asie (un mâle et cinq femelles), rhinocéros blanc, girafe, hippopotame, zèbres, tigres d’Inde et d’Indochine, lion, orang-outan, etc.

Mais l’animal le plus emblématique du jardin est un oiseau très difficile à observer dans la nature : l’Argus ocellé (Rheinardia ocellata), une espèce de faisan dont la queue atteint 235 cm chez le mâle. «Cette espèce, discrète et rare, vit dans les forêts du Vietnam, du Laos et de Malaisie. Elle est menacée de disparition», a précisé Pham Anh Dung.

En outre, plus de 40 espèces botaniques rares et précieuses ont été ajoutées plus tard par les botanistes vietnamiens. On peut citer les légumineuses câm lai (Dalbergia oliveri), giang huong (Pterocarpus macrocarpus), godo (Afzelia xylocarpa), et l’arbre à encens trâm huong (Aquilaria crassna)…

Le jardin accueille quotidiennement des centaines de visiteurs, voire des milliers en fin de semaine. Ils y vont pour admirer tout ce bestiaire et aussi échapper à la touffeur de l’été.

Le nombre de visites ne cesse d’augmenter d’année en année. En 2011, le parc a accueilli 1,9 million de visiteurs. En 2012, 2,1 millions.

Parc de Ho Chi Minh Ville

Avec les parc Tao Dàn, parc 26 Mars, parc 30 Avril, parc Lê Van Tam et parc Lê Thi Riêng, ce jardin est considéré comme un des poumons verts de la ville.

Conservation et éducation à la nature

En 1989, le Jardin zoologique et botanique de Sài Gon est devenu membre de l’Association panafricaine pour les jardins zoologiques, aquariums et jardins botaniques (South East Asian Zoos Association, SEAZA) et, en 2012, membre de l’Association mondiale des zoos et des aquariums (World Association of Zoos and Aquariums, WAZA).

En plus, le parc met en œuvre régulièrement des programmes de formation sur la gestion et l’aménagement des zoos, en coopération avec le Centre de prospective et d’études urbaines de la Région Rhône-Alpes. En vertu d’un contrat de coopération signé avec le centre Paddi, des botanistes et zoologues français apportent des assistances techniques.

En 2012, le jardin a importé plus de six lémuriens supplémentaires, deux cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus), un primate de l’Ancien Monde qui tire son nom de l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza et cinq saïmiris, de minuscules singes.

« Cette année, nous prévoyons d’introduire deux ou trois girafes supplémentaires », a informé le directeur adjoint Pham Anh Dung.

parc Hoang Van Thu a Ho Chi Minh ville.

Actuellement, le Comité populaire municipal et la direction du Jardin zoologique et botanique de Sài Gon ambitionnent de fonder dans la commune d’An Nhon Tây, district suburbain de Cu Chi, un autre parc animalier. D’une superficie de 456 ha, cette zone deviendrait un parc zoologique et botanique important en Asie du Sud-est ouvert à tous. Un contingent de 380 employés du jardin travaille avec d’autres experts sur la mise en chantier de ce projet.

D’autre part, le Comité populaire municipal a confié au Jardin zoologique et botanique de Sài Gon la mission de créer l’Association des jardins zoologiques du Vietnam.

La sculpture de racines de bambou

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La sculpture de racines de bambou: Nguyên Dinh Hoa, domicilié dans la province de Quang Tri (Centre), nourrit une grande passion pour les racines de bambou, dont les formes l’inspirent. C’est à partir de ces parties végétales rugueuses qu’il taille des œuvres originales.

Les status de racines de Bambou

Nguyên Dinh Hoa est à la retraite depuis une vingtaine d’années. À la différence de bien d’autres retraités qui ne savent que faire de leurs journées, M. Hoa est occupé du matin au soir. Sa passion : dénicher des racines de bambou aux formes fantasques pour les transformer en sculptures originales. «L’image du bambou est très familière aux Vietnamiens. Elle est si familière que personne n’a l’idée d’admirer les racines. Et pourtant, pour qui sait regarder, ces racines sont très inspirantes. On peut y voir beaucoup de choses», constate M. Hoa. La maison de l’octogénaire déborde de racines, brutes ou sculptées. Sa femme s’est plainte maintes fois de l’envahissement du domicile conjugal par ces «beautés» végétales. L’artiste entrepose ces matières premières brutes dans un hangar mais celles qui ont été sculptées ont le privilège de trôner dans le salon ou dans les endroits les plus visibles de la maison.

Visiter Les status de racines de Bambou

Fier de ses racines

M. Hoa a une centaine d’«œuvres d’art» de toutes formes et de toutes tailles. On y voit de vieux hommes, des génies, des bambins, les trois divinités «Longévité -Prospérité – Bonheur», des oiseaux, des cerfs-cochons, etc. Il photographie toutes ses créations et classe les clichés dans un album. Chaque fois qu’un ami vient le voir, il présente ses photos et l’emmène faire un tour de sa maison pour admirer ses nouvelles œuvres. «Ce loisir n’est pas coûteux mais nécessite beaucoup de temps, tant pour la recherche des matières premières que pour la sculpture elle-même», explique M. Hoa.

Les habitants locaux ont l’habitude de le voir partir de bon matin à vélo et revenir à la tombée de la nuit, le porte-bagages chargé de racines. L’octogénaire fréquente les zones rurales où subsistent de beaux linéaires de bambou, par exemple le long du fleuve Thach Han. Parfois, s’il se sent en forme, il s’aventure en dehors de sa province.

M. Hoa présente l’une de ses créationsIl raconte un souvenir : «Un jour, chez un ami, des racines de bambou brûlaient dans le fourneau à bois. Séduit par leur forme bizarre, je les ai retirées immédiatement du foyer, devant les yeux stupéfaits de mon ami. Mais grâce à ces racines à demi brûlées j’ai pu créer des sculptures inattendues». M. Hoa considère cet «art» comme une partie importante de sa vie. C’est pourquoi cette année, malgré son âge avancé et sa santé chancelante, il poursuit sa quête de matières premières.

Un artiste polyvalent

Nguyên Dinh Hoa a aussi réalisé une dizaine de tableaux en petits coquillages. Ce travail lui demande de la minutie car il doit en collecter des milliers. Ses sujets préférés : le mausolée de l’Oncle Hô, son pays natal, etc.

Spécialité Com lam traditionnelle des Muong

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Spécialité Com lam traditionnelle des Muong : Depuis Hanoi, prenez la nationale 6, parcourez une centaine de kilomètres et vous voilà dans le district de Kim Bôi, province de Hòa Bình, où résident essentiellement des Muong. L’originalité et la richesse de ses cultures font aujourd’hui cette région l’une des destinations favorites des touristes. En visitant cette région, vous aurez non seulement l’occasion d’admirer les traditionnelles maisons sur pilotis, mais aussi de goûter l’une des spécialités locales : le com lam.

Spécialité Com lam des Muong

Selon les personnes âgées, les Muong du district de Kim Bôi vivaient auparavant de l’exploitation forestière. Chaque jour, ils y travaillaient du matin au soir, et parfois même la nuit, du sel ou du riz en guise de vivres.

En raison de manque d’ustensiles, ils cuisaient le riz gluant dans un tronçon de bambou appelé com lam. De là vient cette spécialité. Le riz gluant est tassé dans des tronçons de jeunes bambous de 20 à 30 cm bouchés à une extrémité et sectionnés à l’autre, puis le tout est grillé sur le feu jusqu’à ce que l’écorce se calcine.

Cette partie carbonisée est retirée lors du repas, mais l’on conserve l’intérieur blanc du bambou entourant le riz. Le tronçon de com lam parfumé est alors coupé en morceaux et se déguste froid. Il peut être servi avec du poulet, du porc rôti, des pousses de bambou fermentées encore du sésame au sel.

Spécialité Com lam des Muong au feu

Selon les us et les coutumes des Muong à Hoà Binh, les hommes sont chargés de faire la cuisine. Pourtant, le com lam est un plat cuisiné par tous les membres de la famille.

Aujourd’hui, bien que les conditions de vie des Muong se soient améliorées, le com lam a encore une place privilégiée dans les repas et est devenu la spécialité traditionnelle la plus appréciée des touristes.

Pour des centaines de foyers proches des zones touristiques, le com lam est d’un grand intérêt économique. Celui-ci est servi aux touristes, comme par exemple à la source thermale de Kim Bôi, sur le site Cuu Thac Tu Son (neuf chutes d’eau), ou encore à Thac Mat Troi (chute d’eau du soleil).

Bui Thi Diên et sa famille sont des commerçants de com lam reconnus dans la commune de Ha Bi, où se trouve la source thermale de Kim Bôi. Depuis son ouverture au tourisme, ce site attire de plus en plus de visiteurs. Chaque jour, Mme Diên affirme vendre en moyenne 200 tronçons de com lam, pour 5.000 dôngs chacun. En outre, elle a reçu des commandes des restaurants de la province de Hoà Binh, et même de Hanoi. Ce commerce lui rapporte ainsi autour de 100 millions de dôngs par an.

Preparez le spécialité Com lam des Muong

Tout en contribuant à la diversité de la cuisine Muong, le com lam participe ainsi aujourd’hui à faire connaitre et à exporter la richesse de cette culture Muong de Hoa Binh, et tout particulièrement celle des Muongs du Kim Bôi.

Le Sanctuaire de My Son

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Le Sanctuaire de My Son – Une Trace De La Civilisation Du Champa: Situé à 69 km au sud – ouest de Da Nang,  le sanctuaire de My Son,  est une ancienne capitale du Champa du 4e au 12e siècle. My Son est un ensemble architectural remarquable qui regroupe 70 temples chams hindouistes. Il symbolise le mont Meru, le royaume de Shiva. Ce site est unique et évoque la vie spirituelle et politique d’une étape importante de l’histoire du Sud – Est d’Asie.

une trace de la civilisation du Champa

L’histoire de My Son.

Au IVe siècle, My Son a édifié pour le culte du lingam de Bhadresvara, un dieu dont le nom combinait celui de Shiva et du roi. Un incendie au VIe siècle a ravagé ce site et Sambhuvarman a reconstruit un temple en pierre et en brique au VIIe siècle. Les tours et les tombes ont été principalement construites entre les VIIe au XIVe siècle. Tout au long de son histoire, ce sanctuaire a subi des endommagements. En particulier, des bombardements américains pendant la guerre du Vietnam ont détruit une grande partie de ce vestige.

Les temple du Champa a My Son

Architecture originale du sanctuaire de My Son

Le sanctuaire de My Son est un ensemble d’architecture remarquable et le plus important de la civilisation de My Son. L’architecture de My Son est influencée par le bouddhisme. Les tours présentent une variété de dessins architecturaux symbolisant la grandeur et la pureté du Mont Méru qui est une montagne sacrée mythique, un berceau des dieux hindous au centre de l’univers. Ses tours sont sculptées d’images délicates très expressives: fleurs, feuilles, oiseaux, danseuses Apsara… Ses temples sont construits en brique cuit et en pierre décorées représentant des scènes de la mythologie hindoue. Cette variété architecturale manifeste le talent des artisans Chams. Les oeuvres architecturales et sculpturales sont les moyens pour mieux comprendre la culture des Chams, leur conception de la vie, de l’univers, et de la mort…

 civilisation du Champa

Culte dans les temples à My Son:

L’objet de culte dans les temples principaux était le linga, une pierre dressée qui était une représentation classique de Shiva. Le génie sacré était Bhardresvara, roi fondateur de la région d’Amaravati à la fin du IVe siècle – début du Ve siècle.

temple My Son

My Son – un patrimoine culturel:

Le sanctuaire de My Son est reconnu l’un des plus importants sites archéologiques du Vietnam qui témoigne un échange culturel, une trace de la civilisation du Champa qui a disparu au 15e siècle. Il est ainsi inscrit au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 1999. Les touristes des 4 coins du monde aiment y venir. Il est donc devenu un lieu incontournable lors d’un voyage au Vietnam.

le temple My Son