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Agence locale de voyage au Vietnam

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Agence locale de voyage au Vietnam: Le charme asiatique du Vietnam exprime une certaine idée du raffinement et de la beauté de l’extrême orient, en demeurant aux yeux du voyageur une source de curiosité intarissable.

Effectivement, ce pays aux multiples facettes exerce toujours autant de fascination sur le touriste avec des images fortes ancrées dans l’imaginaire collectif.

Le nombre conséquent de sites culturels et naturels, nous amène à dire que le Vietnam est un pays multiple par la richesse de son patrimoine historique et pluriel par la variété de ses paysages  et par la diversité de sa population.

Ainsi, fort de notre expérience sur le terrain et de notre savoir faire, notre agence de voyage locale Vietnam Dragon Travel vous propose de vivre votre voyage autrement et s’engage à réaliser votre rêve de dépaysement. Tel est notre but! En conclusion, nous vous invitons à naviguer sur notre site pour faire plus ample connaissance et pourquoi pas voyager en notre compagnie? Vietnam Dragon Travel, l’un des premiers Agences de Voyages au Vietnam en ligne, agence de voyage locale au Vietnam gérée par l’équipe de guides francophones professionnels de voyage au vietnam. Notre modèle d’affaires est basé sur l’honnêteté, l’intégrité et la flexibilité.

Notre agence de voyage francophone locale vietnamienne Vietnam Dragon Travel offrons des voyages en petits groupes privés dans tous les coins de Vietnam, de Laos et de Cambodge. Nous nous spécialisons dans les voyages sur mesure et personnalisés pour l’individu, la famille et le groupe d’amis au meilleur rapoport qualité -prix. C’est-à-dire que vous voyagez spécialement pour vous, soit vous voyagez tout seul, soit avec un ami ou un groupe. Ce mode privatif vous permet d’assurer un voyage d’excellente qualité selon votre rythme, vos envies et votre budget.

Agence de voyage au VIETNAM DRAGON TRAVEL

Rencontre,Culture, Nature: Nous nous soucions de faire découvrir le Vietnam sous ses multiples facettes à nos voyageurs. Nous n’avons pas une approche purement mercantile consistant uniquement à la vente de séjours. Notre objectif est de mettre en avant les richesses des pays visités en proposant des circuits authentiques hors de l’ordinaire et des sentiers touristiques, loin du tourisme de masse.

Pour cela notre priorité est de mettre l’accent sur : La Rencontre Durant votre séjour, vous aurez l’occasion d’être en contact avec la population locale et découvrir leur quotidien et même le vivre si vous souhaiter passer une nuit chez l’habitant afin d’immerger dans le vrai Vietnam loin des villes et des itinéraires touristiques. Vous irez ainsi à la rencontre de minorités ethniques comme les H’mongs , les Daos , les Tays… pour un total dépaysement. La Culture: Vous découvrirez la richesse culturelle vietnamienne vieille de mille ans, marquer ensuite par l’influence de culture chinoise….La Nature: A travers nos circuits, vous découvrirez des paysages spectaculaires: la majestueuse baie d’Halong, les rizières en terrasses de Sapa, la ville de Nha Trang avec ses eaux turquoises et sa longue plage de sable blanc, le delta du Mékong avec ses marchés flottants.

La montagne sacrée de Yên Tu Quang Ninh

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La montagne sacrée de Yên Tu Quang Ninh: plus de 2.000 ans de Bouddhisme au Vietnam, le célèbre nom de la montagne Yên Tu a été associé au nom du roi bouddhiste Trân Nhân Tông qui a fondé l’école Truc Lâm. Cette terre sacrée est la capitale du bouddhisme du Dai Viêt (ancien nom du Vietnam). L’ensemble du site de Yên Tu a été reconnu patrimoine national spécial et un dossier est en cours de préparation pour une reconnaissance par l’UNESCO en tant que patrimoine mondial.

La Mecque du bouddhisme vietnamien

Une journée ensoleillée de début mai, nous avons fait un pèlerinage au sanctuaire bouddhiste de Yên Tu, dans la province de Quang Ninh (Nord), où il y a plus de 700 ans, le roi Trân Nhân Tông s’installa pour mener une vie religieuse ascétique et fonder le Truc Lâm après avoir abdiqué de son trône au profit de son fils.

Selon les annales historiques, un jour de fin 1299, le roi Trân Nhân Tông quitta le palais royal pour la montagne Yên Tu afin d’y mener une vie religieuse. Ce fut un événement sans précédent dans l’histoire du bouddhisme au Vietnam. Il fonda le Truc Lâm et prit le nom de Truc Lâm Daï Dâu Dà. Plus tard, les gens l’appelaient respectueusement «le Roi bouddhiste Trân Nhân Tông».

Chaque année, à partir du 10e jour du premier mois lunaire et les trois mois suivants, des milliers de pèlerins affluent de partout vers la montagne Yên Tu pour assister au Festival de Yên Tu, commémorer le roi bouddhiste Trân Nhân Tông, rendre le culte à Bouddha et sentir l’atmosphère du printemps après un long hiver.

Selon le Vénérable Thich Thanh Quyêt, chef du Conseil d’administration bouddhiste de la province de Quang Ninh et responsable de la pagode Dông (pagode en bronze) sur la montagne de Yên Tu, les premières années de sa vie religieuse, en dehors de l’étude du Dharma, le roi bouddhiste Trân Nhân Tông a également fait construire des pagodes, des temples et des stupas d’une valeur architecturale et artistique particulière, comme les pagodes Dông, Bi Thuong, Suôi tam (Ruisseau de baignade), Câm Thuc, Lân, Giai Oan (Purgatoire), Hoa Yên, Môt Mai (A toit unique), Bao Sai et Vân Tiêu, ou encore le jardin des stupas Huê Quang…

Le ruisseau Giai Oan

Yên Tu est la Mecque du bouddhisme vietnamien avec ses dizaines de pagodes, ses centaines de temples et ses milliers de reliques précieuses du Truc Lâm et de la culture du Dai Viêt (XIIIe-XVe siècles).

La première destination de notre pèlerinage a été le ruisseau Giai Oan où la légende veut que de nombreuses concubines et beautés impériales se soient suicidées parce qu’elles ne pouvaient pas persuader le roi Trân Nhân Tông d’abandonner sa vie religieuse et retourner au palais. Par compassion pour elles, le roi a fait construire une pagode.

Nous sommes montés 500 m plus haut pour atteindre le jardin des stupas Huê Quang où se trouve une tour avec la statue du roi bouddhiste Trân Nhân Tông à l’intérieur. La statue, de 62 cm de haut, représente un moine en méditation.

Près du jardin des stupas Huê Quang se dresse la pagode Hoa Yên, construite pendant la dynastie des Ly (XIe siècle). Au-dessus et des deux côtés rugissent les cascades de Bac (argentée) et Vang (dorée). Nous avons visité diverses pagodes situées le long du sentier menant au sommet.

Enfin, nous avons atteint le sommet de la montagne Yên Tu, à 1.068 m au dessus du niveau de la mer, où trône la fameuse pagode Dông, reconnue «Pagode en bronze la plus grande d’Asie au sommet d’une montagne» par l’Organisation des Records d’Asie.

Construite sous la dynastie des Lê postérieurs (XVe siècle) en cuivre pur, elle fait 3 m de haut et 12 m de large pour un poids de 60 tonnes. Il faut de 5 à 6 heures de marche le long d’un sentier raide et rocailleux pour l’atteindre.

Sur le chemin, nous avons rencontré le moine Danh Da Ra, responsable de la pagode Sareyvonsa au chef-lieu de Dông Xoài, province de Binh Phuoc, qui venait de visiter la pagode Dông. Il a confié : «en allant au sommet de la haute montagne pour voir de mes propres yeux l’endroit où le roi bouddhiste a mené une vie religieuse, j’ai pu percevoir combien étaient noble et grande sa vertu, sa volonté et son esprit».

Le coucher du soleil est tombé sur la montagne Yên Tu. Il faisait un brillant halo sur la statue imposante du roi bouddhiste Trân Nhân Tông, en méditation dans l’espace grandiose des montagnes. La scène, avec la brise soufflant à travers les forêts, le son d’une cloche en bois et l’odeur de l’encens, plongeaient les visiteurs dans un monde sans égoïsme, inquiétude, ni tristesse. Quiétude et plénitude, c’est ce que ressentent tous ceux qui montent sur la montagne de Yên Tu…

Au sommet du mont Phù Vân

Le long du sentier menant au sommet de Yên, nous et les autres pèlerins étions fascinés par la beauté des paysages naturels. Au sommet, à 1.068 m, nous avons vu une grande zone au Nord-Est formée de montagnes et de vastes forêts, qui semblaient flotter au milieu des nuages.

Pagode Yen Tu Quang Ninh

Jadis, Yên Tu était connue sous le nom de Bach Vân Son («montagne aux nuages blancs») parce que le sommet de la montagne était toujours dans les nuages toute l’année. C’est aussi la raison pour laquelle certains l’ont appelé Phù Vân («nuage flottant»).

Le chemin menant au sommet fait environ 6 km et nécessite 6 heures de marche. Il traverse de vastes forêts de bambous d’ivoire, une espèce végétale que l’on trouve uniquement à Yên Tu. Avec son tronc droit, le bambou d’ivoire symbolise la vitalité et la beauté élégante. Ce pourrait être la raison pour laquelle le roi Trân Nhân Tông a choisi cet endroit pour mener une vie religieuse et a baptisé son école Truc Lâm, qui signifie «forêt des bambous d’ivoire».

En plus des bambous, le chemin traverse des pinèdes. Le long du sentier, sur un tronçon de 200 m à partir du petit temple de Lo Rèn, on compte plus de 200 pins vieux de près de 700 ans. La légende veut que ces arbres aient été plantés lorsque le roi Trân Nhân Tông alla dans la montagne pour mener une vie religieuse.

Yên Tu est une chaîne de montagne du Nord-Est du Vietnam. Sa topographie et sa géologie, complexes, ont donné de nombreux paysages naturels magnifiques, dont les cascades Ngu Dôi, Vàng et Bac, la Porte du Ciel, la route des pins, des forêts de bambous…

En 2011, le Premier ministre a rendu une décision pour la création de la Forêt nationale de Yên Tu. D’une superficie de près de 2.800 ha, elle n’est pas grande, mais elle est associée au site national spécial de Yên Tu. Elle conserve de nombreuses plantes rares et précieuses telle que le Shimpaku juniper (bois vert), le pin rouge, le bambou d’ivoire, ainsi que de nombreuses plantes médicinales telles que Morinda officinal, Codonopsis, bois d’aloès ou bois d’aigle, Fibraurea recisa, Codonopsis pilosula, Cibotium barometz…

Nguyên Trung Hai, chef du Conseil d’administration de la Forêt nationale de Yên Tu, a annoncé le lancement d’un projet de protection des forêts, ainsi que des espèces animales et végétales rares. Durant la dernière décennie, près de 1.000 milliards de dôngs ont été investis dans la restauration des ouvrages architecturaux et la construction de diverses infrastructures à Yên Tu, dont un téléphérique qui permet aux moins courageux d’accéder aussi au sommet.

Circuit du Nord-Ouest en suivant l’autoroute Hanoi Lào Cai

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Circuit du Nord-Ouest en suivant l’autoroute Hanoi Lào Cai: Notre agence de voyage au Vietnam Vietnam Dragon Travel propose de nouveaux circuits de découverte de la région Nord-Ouest en prenant l’autoroute Hanoi – Lào Cai.

L’automne dans la région Nord-Ouest est splendide en septembre et octobre chaque année. Les rizières en gradins de Mù Cang Chai (Yên Bai), Sa Pa (Lào Cai) sont magnifiques. C’est aussi une explosion de fleurs de sarrasin (tam giac mach en vietnamien) dans la province de Hà Giang.

Actuellement, les touristes ont de nombreuses alternatives pour découvrir le Nord-Ouest grâce à l’ouverture de l’autoroute Hanoi – Lào Cai de 245 km de longueur mise en service le 21 septembre dernier. Les touristes pourront découvrir facilement beaucoup de lieux attractifs de cette superbe région, à commencer par Sa Pa dans la province de Lào Cai. Auparavant, il fallait 7 heures pour s’y rendre en voiture et encore plus longtemps en train. Aujourd’hui, avec l’autoroute Hanoi – Lào Cai, le temps est divisé par deux.

Nouveaux circuits dans le Nord-Ouest

Circuit du Nord-Ouest en suivant l’autoroute Hanoi - Lào Cai

L’automne à Sa Pa attire avec passion les touristes, notamment grâce au romantisme des rizières en gradins dans la vallée de Muong Hoa mais aussi le col de Ô Quy Hô, la foire de Bac Hà ou la vie des ethnies montagnardes.

Les rizières de Mù Cang Chai au nord du Vietnam s’étendent sur plus de 2.500 hectares, dont trois communes de 330 hectares : La Pan Tân, Dê Su Phinh et Chê Cu Nha. Elles sont reconnues comme patrimoines paysagers nationaux.

Vietnam Dragon Travel est le premier voyagiste proposant de nouveaux circuits de découverte de la région Nord-Ouest en prenant l’autoroute Hanoi – Lào Cai. Les circuits sont actuellement en promotion et tres bons marches.

Le tourisme de luxe au Vietnam en plein essor

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Le tourisme de luxe au Vietnam en plein essor: Le Vietnam attire de plus en plus de touristes fortunés. Une affirmation facile à vérifier lorsque l’on regarde les chiffres de la Société de paiement international VISA : dans dix pays à travers le monde (États-Unis, Corée du Sud, Australie, Japon, France, Grande-Bretagne, Singapour, Russie, Canada et Allemagne), les touristes ont dépensé le plus d’argent au Vietnam. Et les ressortissants de ces pays représentent 73,9% du total de dépenses par carte VISA des touristes au Vietnam.

Par conséquent, il faut envisager de nouvelles orientations afin d’inciter et de permettre aux touristes au portefeuille bien garni de séjourner au Vietnam et d’y revenir régulièrement afin de consolider la place de l’industrie sans fumée dans le paysage économique du pays.

«Les entreprises touristiques nationales dépendent encore trop des touristes qui dépensent peu. Typiquement, le marché chinois, en 2013 représentait 1,9 million de touristes venant au Vietnam, soit 25% de l’afflux de touristes internationaux. Mais les recettes se sont chiffrées à seulement un milliard de dollars, soit 13,3% du chiffre d’affaires total du secteur en 2013», fait remarquer Nguyên Van Tuân, directeur général de l’Administration nationale du tourisme du Vietnam.

Promouvoir le tourisme insulaire

Avec une réorganisation du marché des agences touristiques, l’Administration nationale du tourisme continuera à promouvoir l’image du Vietnam par l’intermédiaire de très nombreux canaux d’information auprès des touristes du monde entier.

Plage Nha Trang

«D’abord, nous allons envoyer des courriers aux agences de tourisme des pays qui sont de grands marchés, des marchés intéressés par notre pays afin de parler clairement de la situation actuelle du Vietnam et du tourisme vietnamien en particulier, et pour proposer de consolider les activités touristiques de pointe», nous explique M Tuân.

L’Administration nationale du tourisme organisera également l’accueil de délégations de type «Farm trip», une clientèle ciblée auprès de laquelle les agences étrangères ont assuré un excellent travail de communication sur la situation politique, les liens d’amitié et l’amour de la paix du peuple vietnamien.

Dans le même temps, il est indispensable de continuer à promouvoir les activités lancées par le ministère vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme comme la Semaine de la culture, des sports et du tourisme du Vietnam, la Journée du Vietnam à l’étranger via les actions des ministères comme ceux des Affaires étrangères, des Transports et des Communications…

Il apparaît également impératif de favoriser les circuits touristiques à destination des îles et plus largement du littoral, lieux stratégiques pour le développement touristique du Vietnam. On pense bien entendu pour le Nord aux villes de Quang Ninh, Hai Phong, pour le Centre à la province de Thua Thiên-Huê, Dà Nang, Quang Nam, et dans le Sud aux provinces de Phu Yên, Khanh Hoà, Ninh Thuân, Binh Thuân, ainsi qu’aux îles de Phu Quôc et Côn Dao.

La diversification des marchés et des produits touristiques sont deux orientations majeures à suivre pour le développement de l’industrie sans fumée vietnamienne. Il serait dommage de se priver d’une manne financière aussi conséquente.

Festival national de ca trù en août prochain à Hanoi

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Festival national de ca trù en août prochain à Hanoi: Selon le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le festival national de ca trù 2014 aura lieu en août à Hanoi.

Organisé par l’Académie nationale de musique du Vietnam, cet événement réunira des clubs venus de 15 villes et provinces telles que Hanoi, Bac Ninh, Hà Tinh, Hai Duong…

Bien que le ca trù soit implanté dans 15 villes et provinces du Nord et dans la partie Nord du Centre, ce festival verra aussi la participation de certaines localités du Sud dont Hô Chi Minh-Ville.

Le ca trù (chant des courtisanes) était très à la mode au début du XVe siècle. Il a connu des hauts et des bas, mais s’est néanmoins transmis jusqu’à maintenant. Il reste un art traditionnel parmi les plus connus du pays.

Hanoi est considérée comme un des hauts lieux du ca trù. Comme bien d’autres types artistiques du pays, le ca trù n’est pas un art propre à la terre de Thang Long (autre nom pour désigner Hanoi) mais c’est là qu’il s’est épanoui, en liaison avec l’intense vie culturelle qui règne ici.

Chant Ca tru

Depuis 2009, le ca trù a fait son entrée dans la liste des patrimoines immatériels nécessitant une sauvegarde d’urgence. Cette année-là, le pays recensait 20 clubs dont plus de la moitié à Hanoi. Leur nombre n’a cessé de reculer, et les vieux artistes, les plus expérimentés, ont quitté ce monde les uns après les autres, sans que personne ou presque ne reprenne le flambeau.

À côté des efforts visant les artistes, les experts, cet art traditionnel nécessite aussi la contribution de toute la société, car le risque de non transmission aux générations futures est réel. Plus que jamais, le ca trù, patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente reconnue par l’UNESCO, a besoin d’une protection de la part de toute la société pour ne pas tomber dans l’oubli

Littérature vietnamienne fait face à la scène internationale

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Littérature vietnamienne fait face à la scène internationale: Après près de 30 ans de Renouveau et dans un contexte d’intégration internationale, la littérature vietnamienne est en pleine mutation. L’Académie des sciences sociales du Vietnam a récemment organisé une conférence pour mettre en valeur les ouvrages et faire le point sur les problématiques actuelles.

«Depuis 1986, la littérature vietnamienne a connu des changements en matière de langage, dans la méthode d’explication et dans la structure de ses genres. Les œuvres des auteurs étrangers, qui sont de plus en plus nombreuses, affectent beaucoup les valeurs traditionnelles. Les échanges entre les écrivains des différents pays constituent un besoin nécessaire. Il n’existe pas de limites dans la création littéraire», s’est exprimé le professeur Nguyên Xuân Thang, président de l’Académie des sciences sociales du Vietnam, lors de la conférence «Le développement de la littérature vietnamienne dans le contexte de Renouveau et d’intégration internationale», récemment organisée à Hanoi.

Livres vietnamiens

Selon le professeur adjoint Nguyên Dang Diêp, directeur de l’Institut de littérature, les écrivains d’aujourd’hui s’intéressent particulièrement à exprimer le patriotisme, les sentiments humains, les actualités, les pensées des hommes modernes… La plupart d’entre eux traitent de la rénovation du pays, des problèmes historiques et de la culture traditionnelle sous un regard moderne. Cependant, après près de 30 ans de Renouveau du pays, la littérature du Vietnam n’est pas encore reconnue pour ses chefs d’œuvres et ses grands ouvrages scientifiques, sociaux et humanitaires sur le plan international.

Selon les experts, il est nécessaire de créer un environnement favorable pour que les écrivains puissent développer leurs talents et renforcer les échanges culturels. En encourageant le public à participer activement aux activités artistiques, la littérature vietnamienne gagnerait en reconnaissance dans le monde.

Xing Nha épopée des Ê dê et des Jarai à Tay Nguyen

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Xing Nha épopée des Ê dê et des Jarai à Tay Nguyen: Le Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre) est l’habitat de nombreuses ethnies minoritaires parmi lesquelles les Ê dê et les Jarai. Dans la riche littérature orale de ces ethnies, la chanson épique Xing Nha est un véritable joyau.

L’épopée Xing Nha reflète les mœurs et coutumes d’une société primitive. Le héros de l’épopée, Xing Nha, incarne l’invincibilité du peuple dans le combat contre l’oppression et son cortège de cruautés, de violences et d’injustices que représente le vieux chef de tribu Jaro Bu. Xing Nha était le fils du chef de tribu Jaro Kok. Celui-ci vivait, paisible et heureux, au milieu de ses gens avec sa femme et son enfant. Mais le chef d’une tribu voisine, Jaro Bu, qui convoitait ses richesses, lui déclara la guerre.

Au cours de la bataille, Jaro Kok tomba sous les coups de Jaro Bu. Sa femme, Hobia Da, fut emmenée en esclavage. Les gens fidèles au chef vaincu réussirent cependant à sauver le petit Xing Nha. Des années s’écoulèrent, Xing Nha devint un fort et grand jeune homme. Il se rendit seul dans le village de Jaro Bu pour venger son père. Il réussit à tuer Jaro Bu et à libérer sa mère Hobia Da.

 Les Ê dê et les Jarai vivent majoritairement au Tây Nguyên

Nous donnons ci-dessous la traduction faite par Nguyên Van Thu d’un extrait de la chanson qui relate les péripéties du voyage de Xing Nha vers le village de Jaro Bu, le combat à mort qui s’en suivit et la victoire du jeune héros). Les intertitres de l’extrait donnés par la rédaction sont là pour faciliter la lecture.

Rencontre de sa mère

(Xing Nha, armé de son bouclier et de son long sabre, partit en direction du soleil couchant. Il rencontra la fille Hobia Blao qui gardait le rây (1) de la tribu de Jaro Bu. On l’informa que sa mère était devenue esclave chez Jaro Bu. Déchiré à l’idée de savoir que sa mère était maltraitée, il chercha à rendre visite à sa mère grâce à l’aide de Hobia Blao, ndlr).

À la vue de sa mère, si maigre et si misérable, Xing Nha pu à peine contenir des larmes de douleur.
– Bien le bonjour, à vous, jeune hôte ! dit Hobia Da. Que voulez-vous de moi ?
– Je suis l’ami de votre fils Xing Nha. Il m’a demandé de venir vous rendre visite, Juk(2) !
Au nom de Xing Nha, Hobia Da défailla de douleur et de joie, et pleura à chaudes larmes.
– Ô mon fils bien-aimé, se lamenta-t-elle, quand tu étais petit, ta mère te portait sur le dos, ton père te nourrissait de légumes des forêts, de l’eau des sources. Je te regardais grandir chaque jour, j’espérais te voir devenir un homme afin d’aider ton père à confectionner les bottes de paille et les liens de bambous pour construire les maisons. Mais, hélas ! Ils sont venus jusque dans sa maison capturer ta mère et l’ont emmenée en esclavage garder les porcs et chasser les oiseaux. Devant les larmes de sa mère, Xing Nha ne pouvait plus contenir sa douleur. Il se leva et s’écria:
– Mère ! Me voici, je suis ton fils Xing Nha !
– Ô Dieu Yang ! ce n’est pas possible !…, cria Hobia Da, saisie d’une indicible émotion. Mon fils couvert de bracelets d’or et d’argent m’a été déjà enlevé par les diables. Xing Nha lui montra alors la jupe que sa fiancée lui avait remise.
– Regarde mère ! Reconnais-tu ton ancienne jupe ? Reconnais-tu les broderies que tu as exécutées de tes propres mains lors des veillées à notre +rây+ ? C’est moi, ton fils Xing Nha qui te la rapporte aujourd’hui !
Les yeux hagards, Hobia Da reconnut la jupe. Elle tomba à genoux en pleurant à chaudes larmes.
– Ô merci Dieu Yang, sanglota-t-elle ! Sauve-moi, ramène-moi chez nous, je n’en peux plus…
– Je te le promets, mère ; mais plus tard. Tu vois, je suis jeune et vigoureux, je voudrais d’abord me rendre au village de Jaro Bu !…
Tout en parlant, Xing Nha fit scintiller la lame de son sabre au soleil. Puis il tailla rapidement des gros bâtons avec lesquels il se mit à dévaster furieusement le paddy de Jaro Bu sur toute l’étendue d’une colline.

 Sourires des filles Ê dê.

La belle Hobia Blao

Hobia Blao, fascinée, les yeux brillants de joie comme si une paire d’oiseaux +cu cu+ y chantaient, plongea son regard dans les yeux du jeune homme et dit :
– Ô oiseau étranger ! Pour qui as-tu chanté jusqu’ici ?
Xing Nha qui la comprit à demi-mot, répartit aussitôt :
– Ô, belle Hobia Blao ! Dans ce village, le rat a-t-il déjà grimpé sur le +pra+, le rhinocéros a-t-il déjà élu domicile sous les pilotis ?
– Hélas, pas encore, Xing Nha ! Mon corps est comme l’arbre calciné…placé sur le chemin, aucun voyageur ne voudrait le ramasser. Maladroites sont mes mains incapables de broder les papillons volant au-dessus des fleurs, ou les étoiles et les nuages dans le ciel.
Puis les deux jeunes gens échangèrent du bétel et du tabac et se tinrent longuement par la main, la jambe gauche du jeune homme s’allongeait à côté de celle, blanche comme du coton, de Hobia Blao.
– Le jeune homme, soupira Xing Nha, est hélas boiteux, borgne et manchot. Voudrais-tu de lui, Hobia Blao ?
– Ô, Xing Nha ! Il paraît que tu es déjà marié ? Ta femme ne s’appelle-t-elle pas Bra Tang ?
– … Je suis séparé de ma mère depuis ma tendre enfance, je suis orphelin de père depuis le temps où je ne savais pas encore lâcher le cerf-volant. Qui donc aurait voulu m’épouser, pauvre et miséreux comme je suis ?
– Réponds-moi franchement, Xing Nha pourquoi Bra Tang ne t’a-t-elle pas accompagné ?
– Je n’ai besoin de personne, autre que ma Hobia Blao. J’ai fixé désormais mon choix dans ce village pour planter mon maïs, mon riz et mes bananiers. Et après une journée passée dans la hutte de Hobia Blao, celle-ci lui dit :
– Ô Xing Nha ! Nous voilà désormais comme les deux gongs suspendus au vent, notre amour est comme la flamme de la lampe qui brille dans la nuit…
Vint la nuit. Hobia Blao s’assit tout près de son bien-aimé. Elle chanta un chant mélodieux pareil à la saveur sucrée du tendre maïs, de l’épi naissant du paddy. Son chant merveilleux s’épanchait comme une source intarissable jusqu’à l’aurore.
Le lendemain, il prirent tous les trois le chemin du village de Jaro Bu, Hobia Da marchant en tête suivie de Hobia Blao, Xing Nha fermant la marche. À la porte du village, le jeune homme déposa son bouclier et son sabre au pied d’un pilier qui s’incurva sous le poids de l’arme.

Ethnie du Vietnam Ethnie du Vietnam
Les Ê-đê préservent toujours leur régime matriarcal


Le combat

(Xing Nha suit sa mère et Hobia Blao à la maison de Jaro Bu. Il voit sa mère maltraitée par Hobia Gue, la femme de Jaro Bu. Xing Nha et Jaro Bu se sont affrontés, ndrl).

Jaro Bu lacha l’éléphant de Porong Mung, le même qui avait tué jadis Jaro Kok, un éléphant terrible toujours prêt au combat ! La bête fonça alors sur Xing Nha, l’une de ses redoutables défenses pointées vers le haut, l’autre vers le bas. Xing Nha bondit. Il empoigna les défenses de la bête, les secoua en avant et en arrière. L’éléphant barrit rageusement….
– Ô mes frères, cria Jaro Bu, affolé ! Xing Pu, Xing Pa, Xing La, Porong Tit, Porong Pha, Porong Mung ! Le plus redoutable de nos éléphants a été vaincu par Xing Nha.
– Ô Jaro Bu ! s’écria Xing Nha, prenez donc votre bouclier et votre sable !
Jaro Bu brandit le bouclier et le sabre. Mais à sa surprise, ils se brisèrent en morceaux.
– Ô Dieu Yang ! se lamenta Jaro Bu, qu’avez-vous fait de mes armes ?
– Ainsi votre bouclier et votre sabre ont vieilli comme vous. Allons ! que les sept frères Jaro Bu viennent avec moi à la porte du village examiner mon bouclier et mon sabre.
À cet instant, des nuages gros comme des montagnes obscurcissaient le ciel. Le tonnerre gronda. La porte du village était fortement inclinée d’un côté.
– Ce diable de Xing Nha a renversé la porte de notre village, hurla Jaro Bu.
– Ô Jaro Bu ! que vous et vos six frères essayent donc de soulever mon bouclier.
Jaro Bu s’arcbouta. Il saisit les courrois du bouclier et fit un effort prodigieux pour le soulever. La sueur inondait son front et sa poitrine, mais le bouclier ne bougea pas. Cinq autres frères de Jaro Bu lui prêtèrent vainement la main. C’était maintenant au tour de Porong Mung. De toutes ses forces, il réussit seulement à soulever le bouclier assez haut pour qu’un coq pût passer dessous. Xing Nha saisit alors son arme, la brandit bien haut au-dessus de sa tête et commença à exécuter des moulinets. Xing Nha tournoya le bouclier vers l’avant, provoquant un tel souffle qu’une toiture fut emportée. Puis il le tournoya vers l’arrière et c’était une autre qui s’écroula. Xing Nha tournoya toujours son arme.

 Une classe du primaire des Ê-đê au Tây Nguen
Une classe du primaire des Ê-đê au Tây Nguen


Des moulinets de Xing Nha

La maison de Jaro Bu vacilla. Le vent souffla de la montagne +Mo dan+. La maison du village de Jaro Bu furent bousculées. La tempête se déchaîna de la montagne +Ho mu+. Les maisons du village de Jaro Bu furent bousculées. La volaille, les cochons volèrent en l’air comme des feuilles d’arbres. L’eau du ruisseau déborda de son lit, emportant sur son passage poules, cochons, bœufs, buffles et esclaves de Jaro Bu.
Jaro Bu, épouvanté, appela à l’aide :
– Ô Hobia Blao ! Dis à Xing Nha de s’arrêter. Je ne garderai plus sa mère prisonnière. Je lui rendrai les gens, les esclaves, les biens de son père.
– Je ne le ferais point ! Et n’essayez pas de tromper une pauvre fille.
– Si j’essayais de te tromper, tous mes biens passeraient entre tes mains et je deviendrais ton domestique, le gardien de ta basse-cour.
Hobia Blao se vêtit de sa belle jupe, passa à ses chevilles des colliers d’or étincelant comme des étoiles. Elle courut vers Xing Nha qui continua à faire des moulinets avec son bouclier.
– Qui es-tu ?
– C’est moi Hobia Blao !
– Que veux-tu ?
– Jaro Bu te prie de cesser tes moulinets. Le vent a brisé toutes les jarres. Les esclaves de Jaro Bu ont été jetés à terre comme le citronnier et l’arbre «lach» submergés par les grandes crues. Jaro Bu et ses frères proposent de rendre la liberté à ta mère et de te restituer tous les biens qui appartenaient à ton père.
Xing Nha laissa choir son arme, apaisant d’un seul coup la tempête qui s’abattit sur le village. Les oiseaux +ket+ les oiseaux +ko tuôn+ recommencement à se disputer les fruits sur les arbres et reprirent leurs gazouillis.
– Je vous rendrai tous les gongs et les jarres qui appartenaient à votre père, lui dit Jaro Bu.
– D’accord ! répondit Xing Nha. Mais attention Jaro Bu ! Si, par malheur vous reniez vos paroles je saurai alors vous retrouver et vous abattre.
Le lendemain matin, Xing Nha retourna au +rây+ de Hobia Blao. Hobia Da, sa mère, lui dit :
– Ô Xing Nha ! Mon fils bien-aimé ! Maintenant rentrons vite chez nous.
– Ô ma mère ! Comment pourrions-nous rentrer chez nous alors que mon corps est encore en sueur, que ma gorge est sèche, alors que je n’ai pas pu encore venger complètement les os de mon père ?
Devant lui, se tenait Hobia Blao qui revint du +rây+, le corps mouillé par la brume matinale, les seins adorables et frais comme le soleil à son lever.