Articles marqués avec ‘voyage vietnam’

Bac Ha

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Lao Cai

Située dans les hauts plateaux à 700 mètres d’altitude, à l’extrême Nord du Vietnam et à la frontière avec la Chine.

En hiver, les sommets des montagnes sont recouverts de neige et au printemps, les pêchers sont en fleurs.

Les forêts donnent des espèces de bois précieuses.

Les minéraux comptent l’apatite, le cuivre rouge, le plomb, l’étain, l’or et l’argent.

Les principaux produits agricoles sont le riz et le maïs.

Les arbres fruitiers cultivés sont le pêcher, le prunier, l’oranger, l’ananas, etc.

Bac ha est connu surtout pour ses prunes.

La région est soumise à un climat tropical et modéré.

La température moyenne varie entre 18ºC et 28ºC.

Groupes ethniques : Viet (Kinh), H’mong, Tay, Dao, Thai…

 ethnie Bac Ha

Vestiges historiques et culturels :

·         La bourgade de Bac Ha :
Située à 73km de Lao Cai, elle se trouve dans une belle région. Elle est surtout connue pour son étonnant marché grouillant de vie le dimanche matin et particulièrement pour son ethnographie.
·         
Le palais du roi des Hmongs : (Château Hoang A Tuong)
 :
Le château a été construit par les Français au début du XXe siècle (de 1914 à 1921). C’est un travail de construction unique, qui harmonise les styles architectures Oriental et Occidental. Son propriétaire était Hoang Yen Chao, il est le père de Hoang A Tuong, un mandarin tribal sous la domination des colonialistes français.
·         Le fort français :

C’est une ruine d’un vieux fort. Beau panorama.

Tourisme culturel :

·         Le marché du dimanche :
Les H’mong Fleurs, les Tay, les Dao Noirs y sont présentées tous les dimanches. Pour eux, le marché est la grande sortie hebdomadaire, l’occasion de manger ensemble, de boire et de vendre leurs produits. 
·         Le marché de Can Cau (samedi matin) :

Où l’on peut rencontrer les ethnies minoritaires Mong et Dao. On y voit des activités très animées. On charge toutes sortes de marchandise à dos de cheval. On peut manger un plat original et distingué qui s’appelle « Thang Co ».
·         Le marché de Bac Ha :

Situé au Nord à 20km de Bac Ha et juste à 9km de la frontière chinoise. Un impressionnant et fascinant marché en plein air, reflètent les caractéristiques culturelles et typiques des minorités dans les régions montagneuses lointaines du Vietnam. En particulier, vous pouvez admirer les filles et les garçons avec leurs costumes colorés. Ils arrivent au marché en souhaitant trouver un petit ami. C’est aussi l’occasion de discuteret d’échanger tous les choses au milieu des différentes ethnies avec une tasse de vin.
·         Le marché quotidien :
·         Le village de Ban Pho : (Ethnies : Hmong Fleuris, Tay)

Situé à quelques kilomètre de Bac ha. C’est une agréable promenade à faire vers ce village de l’ethnie Hmong Fleuris et de Tay. Paysages magnifiques de rizières.
·         Le village isolé de Ta Van Chu : (Ethnies : Hmong Fleuris)
Composé d’une cinquantaine de familles de l’ethnie Hmong Fleuris (ou Mong bariolés). Ce village situé pas loin de la ville de Bac Ha, reste très isolé par les vallées.

Information sur les différents villages ethniques :
Chaque régions est peuplée par des groupes ethniques différents, y compris certaines ethnies minoritaires, possédant chacune leurs us, coutumes et artisanats traditionnels. Dû aux nombres importants de villages, il nous est impossible de tous les énumérer. Si vous souhaitez rencontrer une ethnie particulière, faites nous le savoir, afin de répondre aux mieux à vos attentes.

Excursion, balade :

·         Balade à travers des villages d’ethnies minoritaires : Hmong Fleurs, Dzao, Phula…
·         Trekking de plusieurs jours, randonnée pédestre d’une journée…
·         Promenade en bateau sur le fleuve Chay…

Spécialités culinaires de la région :

·         Spécialités de Bac Ha :
La viande de porc (une race noire comme la suie), celle de poulet et la liqueur de maïs. Volailles et cochons étant élevés en semi-liberté, leur viande a une saveur particulière. Et également les prunes et l’alcool de maïs.
·         Le thang co :
Ce plat traditionnel est créé par les H’mong et indispensable dans leur vie quotidienne. C’est une sorte de mixture fondu faite de toutes sortes de viandes comme : du cheval, de la chèvre et du bœuf. On le prend en buvant de l’’alcool de maïs.

Ecriture alphabétique vietnamienne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Ecriture alphabétique vietnamienne: Le Dong Kinh Nghia Thuc.

Au début du XXème siècle, période de bouleversements politiques et économiques, les Vietnamiens, épris de culture et au sens patriotique développé, éprouvent le besoin de développer l’usage d’un procédé de transcription, plus pratique et plus adapté que le chu «. Ce sera le  » Chu Quoc Ngu l’écriture de la langue nationale, transcription maintenant adoptée comme écriture nationale.

Ecriture les lettres

Ce courant a été lancé par un groupe de lettrés modernistes réunis au sein d’une association activiste luttant contre la colonisation et pour la modernisation de la société. C’est le §«ng kinh nghÜa thôc ou « École hanoïenne de la juste cause », créé en 1906 par le lettré réformiste Luong Van Can (1847-1927), rapidement interdit par l’autorité coloniale qui bannira les « cours clandestins » de plus de 5 personnes et condamnera les dirigeants, dont Luong, emprisonné plus tard à Poulo-Condor.

Le symbole de l’École hanoïenne de la juste cause : un jeune Vietnamien souriant portant le globe terrestre. (1907)

Une des formes d’actions préconisées par ce mouvement a été la diffusion du quèc ng÷ comme moyen d’instruction, de sensibilisation à la modernité et de prise de conscience de la valeur de la civilisation vietnamienne. Une chaîne de petites écoles est créée pour donner des cours de vulgarisation, complétés par des manuels et des ouvrages, dont un manuel de lecture littéraire dans lequel figurait une chanson vantant les mérites de l’apprentissage du quèc ng÷ tout autant que la valeur du patriotisme, le respect des femmes, les méfaits de l’alcoolisme. C’est un hymne en faveur de l’ouverture d’esprit mais aussi de la révolte contre l’oppression coloniale :

letters alphabets

Chanson pour inciter à apprendre le Quoc Ngu.

Fac-similé du texte manuscrit, paru dans les publications de l’École hanoïenne de la juste cause (1907).

Pour être un homme digne en ce monde,

il faut s’efforcer de promouvoir l’image du pays.

L’écriture romanisée de la langue nationale est l’essence du pays,

Il faut faire en sorte de la répandre dans la population,

Qu’il s’agisse des ouvrages occidentaux comme de ceux de la Chine,

Quelle que soit la langue d’origine, la langue nationale en donnera une traduction claire.

Paysans, artisans, depuis des lustres, ont des chemins tout tracés,

S’unir nous permettrait de plus facilement vaincre nos appréhensions,

Asie, Europe ensemble dans un même creuset,

Cela façonnera une nouvelle personnalité, celle d’un individu à part entière.

Pour une personne qui étudie, des milliers ont ainsi accès au savoir,

D’un esprit éduqué pourra naître des milliers d’actions bénéfiques,

Nous tenons nos droits entre nos mains,

Le chemin du progrès conduit à des jours prospères.

Le tintement de la cloche de l’indépendance interromp les discours,

Les pétards saluent le réveil des Mers du Sud.

Tableau des peintures lettres

Les publications de l’École hanoïenne de la juste cause sont diffusées à l’occasion des cours gratuits d’apprentissage du quèc ng÷ qui auront rapidement un grand succès car le principe pédagogique était de s’appuyer sur la connaissance de la langue orale, comme en témoignent les extraits du manuel présentant l’introduction à la pratique de la transcription.

A priori, le choix de la transcription romanisée comme support de propagation du mouvement nationaliste anticolonialiste peut paraître surprenant : cette écriture n’est-elle pas le symbole des étrangers qui voulaient faire du Vietnam le terrain privilégié de leur politique de « mission civilisatrice .

Le système du  » Quoc Ngu” a subi une longue évolution qui en fait, en ce début du XXème siècle, un excellent outil de vulgarisation des idées et des connaissances avec un avantage décisif sur le Nôm : son apprentissage est facile pour les locuteurs natifs, de même que son impression. De plus, les caractères chinois représentaient le poids de la tradition d’un confucianisme figé, détourné de ses idéaux originaux – « bâtir l’avenir en s’appuyant sur le passé » -, le choix de ces « lettrés patriotiques » de faire la révolution de l’écriture s’explique donc aisément. C’est une volonté qui sera confirmée en 1955 quand il s’agira de choisir la langue et l’écriture nationales du Vietnam.

Les vers chantant la vie

l’origine du Quoc Ngu

Le point de départ de cette transcription remonte au XVIIème siècle lorsque les missionnaires voulaient mettre au point leur méthode d’évangélisation des habitants de ce qui était, à l’époque, le Tieng Viet, divisé en deux principautés, celle des Trinh au Nord et celle des Nguyen au Sud.

La période de mise au point initiale du quèc ng÷ se situe entre 1620 et 1660. Elle est le fait principalement d’européens, pour la plupart portugais. Le premier missionnaire à avoir rédigé des mémoires sur la langue du Vietnam est le jésuite portugais Francisco de Pina, né en 1585 à Guarda, arrivé en Cochinchine en 1617 (il mourra des suites d’un accident de barque en baie de Da Nang, le 16 décembre 1625). Destiné à servir au Japon, il en avait appris la langue au Collège de Macao de 1611 à 1617 et avait été initié, de ce fait, à sa forme romanisée, le romaji. Dès son arrivée sur les côtes vietnamiennes, il étudie la langue et les problèmes de notation des sons, y compris les tons qui, en modulant systématiquement les aspects vocaliques, peuvent faire varier la signification des mots.

Son travail de linguiste est attesté par un courrier qu’il a fait parvenir à ses supérieurs de Macao, dans les années 1622 ou 1623 et qui figure, sous la forme d’une copie manuscrite datant du XVIIIème siècle, dans les archives portugaises du palais d’Ajuda de Lisbonne, dans la collection « Jesuitas na Asia ». Pina, parlant de la nécessité de former les futurs missionnaires à la langue vietnamienne, indique les travaux qu’il est en train de réaliser dans ce domaine, en particulier un traité de phonétique, un précis de grammaire et un recueil de textes. Il écrit : « En ce qui me concerne, j’ai rédigé un petit traité sur l’orthographe et les tons de la langue et je suis en train de composer une grammaire ». (voir, pour plus d’informations, le mémoire de DEA de Roland Jacques « L’oeuvre de quelques pionniers portugais dans le domaine de la linguistique vietnamienne jusqu’en 1650 », INALCO – novembre 1995). C’est à ce prêtre que reviendra l’honneur d’initier le jésuite Alexandre de Rhodes à la langue vietnamienne, l’homme considéré comme le « père » du Quoc Ngu

alexandre de rhodes missionnaire au vietnam

Alexandre de Rhodes

Né en Avignon en 1593, il débarque sur les côtes du centre du Vietnam en 1624.

Carte présentant la situation administrative et politique du Vietnam au temps d’Alexandre de Rhodes (1645)

Après plus de 20 ans passés en Cochinchine, au Tonkin et à Macao, A. de Rhodes retourne en Europe où il publie les premiers ouvrages occidentaux sur la langue vietnamienne. En 1651, son dictionnaire trilingue (vietnamien, latin et portugais) « Dictionnarium annamiticum, lusitanum et latinum » sort à Rome, accompagné d’un petit traité de grammaire « Linguæ Annamiticæ seu Tunchinensis brevis declaratio ».

Fac-similé de la page de garde du petit traité de grammaire d’Alexandre de Rhodes (Rome 1651)

Les travaux d’Alexandre de Rhodes sont complétés par un manuel de catéchisme « Cathechismus pro iis, qui volunt suscipere Baptismum, in octo dies divisus » publié à Rome en 1651, en présentation bilingue vietnamien-latin.

Fac-similé de la première page du catéchisme d’Alexandre de Rhodes (Rome 1651)

Les oeuvres d’Alexandre de Rhodes ont données une codification de la transcription du vietnamien parlé qui, pour la plus grande partie, reste valable dans l’écriture en utilisation en cette fin du XXème siècle.

Le système est bâti autour de l’utilisation des éléments de la prononciation du portugais et, pour une moindre part, de l’italien, avec une batterie de signes diacritiques pour représenter les 6 différents tons.

Fac-similé de deux entrées, avec la traduction en Quoc Ngu actuel, du dictionnaire d’Alexandre de Rhodes

Pendant plus de trois siècles, la transcription romanisée restera exclusivement en usage dans les milieux catholiques. Les missionnaires des Missions étrangères de Paris continueront à l’étudier et à le perfectionner en publiant des manuels, des grammaires et des dictionnaires.

Langue vietnamienne

Le Quoc Ngu au 20 eme siècle.

Avec la colonisation française qui suit les expéditions militaires de 1858, le monde administratif, les enseignants, les scientifiques s’intéressent à leur tour à cette écriture et à son génie, comme l’atteste M. Abels des Michels, premier professeur titulaire de la chaire d' »annamite » à Paris, dans son ouvrage « Dialogues cochinchinois », publié à Paris en 1871.

Reproduction de la couverture des « Dialogues cochinchinois » d’Abels des Michels (Paris 1871)

L’engouement des lettrés modernistes du Dong Kinh nghia Thuc de 1907 va être préparé par le travail d’un groupe de précurseurs vietnamiens, dont le plus célèbre est le savant polyglotte Pétrus Truonng Vinh Ký à qui l’on doit une des premières méthodes de vietnamien à l’usage des fonctionnaires français : « Cours d’annamite parlé (vulgaire) » Saigon, 1894.

PHUC LOC THO

Après l’élan donné par le mouvement de l’École hanoïenne de la juste cause, le succès du quèc ng÷ va être assuré par le développement du journalisme et de la littérature moderne en vietnamien, dont l’impression se fera quasi exclusivement en écriture romanisée. Le Quoc Ngu deviendra ainsi, malgré les obstacles d’une partie des autorités coloniales, le principal vecteur de la modernité et de l’affirmation du nationalisme militant.

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir: Cet été, la sortie en forêt en vélo tout terrain (VTT) est à la mode chez les adolescents saigonais. À Hô Chi Minh-Ville, des dizaines de clubs de passionnés de VTT ou « mountain bike » en anglais (MTB) ont récemment vu le jour.

Balade en vélo tout terrain dans la forêt est le nouveau loisir

Les tours en VTT proposés par les deux clubs Jett Cycles et Kingfisher séduisent de plus en plus de jeunes. Le circuit «Friendly trail ride» de Jett Cycles propose par exemple de partir à la découverte des forêts et de la nature à vélo, à une centaine de kilomètres de Hô Chi Minh-Ville.

Pour y participer, un équipement complet est nécessaire : casque de protection, vêtements de sport et chaussures adaptés au VTT, lunettes, gants, mouchoir, médicaments, ou encore biscuits et chocolat… Du matériel pour le vélo est également indispensable, comme des chambres à air ou du scotch. Tout participant peut même louer un VTT, moyennant 150.000 dôngs.

Tout récemment, le «Friendly Trail Ride» a réuni une vingtaine de jeunes saigonais, qui ont traversé la forêt Phu Ly, dans la province de Dông Nai (Sud).

Balade est le nouveau loisir

Le départ est fixé à 05h00, où les membres du «Friendly Trail Ride» se voient fournir toutes les informations nécessaires. «J’adore le VTT, et surtout les circuits d’exploration de ce genre. J’ai découvert le club Jett Cycles sur Facebook, puis je m’y suis inscrite en tant que membre», partage une jeune participante.

«C’est la première fois que je participe à ce circuit», ajoute-t-elle. «Ce n’est pas si difficile, et j’aime énormément le vélo en forêt. C’est une sensation géniale que de pédaler entre les arbres, en pleine nature. Au début, j’étais un peu inquiète, mais tout le monde a terminé le circuit sans problème».

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Visite la pagode Van Niên à Hanoi: L’ancienne pagode Van Niên est située sur la route Lac Long Quân à l’ouest du lac de l’Ouest à Hanoi. Cette pagode millénaire est l’une des plus célèbres dans l’ancienne capitale de Thang Long.

Selon les registres historiques, elle a été construite dans la 2e année du règne de Thuân Thiên sous la dynastie des Ly, un an après que le roi Ly Thai Tô a transféré la capitale de Hoa Lu à Thang Long. Autrefois, la pagode était appelée Van Tuê et située à Quan La, aujourd’hui village de Vê Hô, quartier de Xuân La, district de Tây Hô.

Visite la pagode Van Niên à Hanoi

Le livre intitulé « Thang Long Cô Tich Khao» dit que : «Dans la 5e année de Ly Thuân Thiên (1014), le très vénérable Huu Nhai, patriarche de la Shangha bouddhiste du Vietnam, a demandé au roi d’établir une plate-forme dans la pagode et d’organiser des rites pour ceux qui voulaient suivre la religion bouddhiste. Le roi publia un édit pour matérialiser la suggestion du moine ». Ce fait montre que la pagode a été construite probablement avant la dynastie des Ly, car à ce moment-là, il fut le lieu de prédilection pour de nombreux vénérables et moines.

La pagode a un porche à 5 travées et un sanctuaire à 3 travées formant le caractère chinois ( 丁 ). Comme d’autres pagodes dans le Nord, elle a trois statues de Bouddha – du passé, présent et futur – placés dans la position la plus élevée, suivies par le Bouddha Amitabha et la déesse de la Miséricorde. À l’extérieur, il y a une statue de Bouddha nouveau-né. Sur le toit de la pagode, il y a trois lettres « Van Niên Tu » qui signifie «la pagode existera à jamais».

Bien que la pagode ait connu plusieurs restaurations, elle conserve encore des caractéristiques et des objets qui ont une grande valeur historique et artistique, comme le mur de la salle principale construit avec un genre typique de brique vô de la dynastie des Ly. Elle dispose également d’un ensemble de 46 statues rondes, dont 26 statues de Bouddha, 20 statues de déesses mères et patriarches, deux cloches de bronze moulées sous le règne de la dynastie des Nguyên, 11 ordonnances de génie et de nombreux autres objets de culte. Notamment, sur la cloche de la dynastie Gia Long (1802-1820) a été gravée une chronique qui informe que la pagode Van Niên est un vestige et une belle place à l’ouest de la capitale impériale de Thang Long. Bien que la pagode ne soit pas grande, sa présence au bord du lac de l’Ouest lui donne un aspect spacieux. Les premier et quinzième jours de chaque mois lunaire, les gens vont souvent à la pagode pour prier pour la paix, la santé et le bonheur.

Visite la pagode Van Niên Hanoi

Avec ses grandes valeurs en termes d’histoire et de culture, la pagode a été classée vestige historique et culturel national en 1996 par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme. Au fil des années, les autorités et les habitants du district de Tây Hô, et le maître Thich Minh Tuê, le gérant de la pagode, n’ont pas épargné leurs efforts pour préserver la beauté antique de ce monument.

Quatre sites du Vietnam – meilleures destinations en Asie

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Quatre sites du Vietnam – meilleures destinations en Asie: Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Hôi An et Ha Long au Vietnam sont répertoriés dans le top 25 des meilleurs destinations en Asie et ont reçu le prix « The Travelers Choice Destinations » 2013 de TripAdvisor.

Baie d'halong

Une cérémonie en l’honneur des 25 meilleures destinations en Asie de TripAdvisor, plus grand site de voyage au monde, aura lieu à Singapour le 18 juin. Le prix annuel de TripAdvisor reconnait cette année 412 destinations dans 38 pays à travers le monde, en se basant sur les avis de ses voyageurs.

Ville Hoi An

Les lauréats ont été déterminés en fonction de la popularité des destinations, en prenant en compte les lieux les plus cotés par les voyageurs. Parmi les 25 meilleures destinations en Asie, Hanoi se classe 14e; Hô Chi Minh-Ville 15e; Hôi An 17e, et Ha Long 25e.

l’art Cham à Da Nang Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

l’art Cham à Da Nang Vietnam; Influencée par la civilisation indienne, la culture du Champa se distingue par un art sculptural extraordinaire dont les plus beaux exemples sont à découvrir au Musée Cham de Dà Nang. Une collection qui compte parmi les plus belles au monde.IMG_2218

Le Musée Cham de Dà Nang, une adresse très fréquentée par les touristes tant vietnamiens qu’étrangers.
Situé au cœur de la ville de Dà Nang (Centre), le Musée Cham, appelé encore «Musée des antiquités Cham», conserve plus de 2.000 pièces couvrant la période allant du VIIe au XVe siècle, et provenant de découvertes faites à Dông Duong (Indrapura), Khuong My, My Son (autrefois centre intellectuel et religieux des Cham, classé patrimoine mondial depuis l’an 2000), Trà Kiêu (Simhapura, capitale du royaume Cham du IVe au VIIIe siècle dont ne subsistent que des remparts), Tháp Mam (Binh Dinh) et d’autres sites, la plupart localisés dans les provinces de Quang Nam et de Dà Nang. Les salles du musée portent les noms des lieux de découverte.IMG_2273

Un passé éclatant

Construite entre 1915 et 1936 avec le concours de l’École française d’Extrême-Orient – EFEO (siège à Hanoi du temps de la domination française, de 1882 à 1954), le Musée Cham couvre une superficie de 6.670 m². C’est l’archéologue français Henri Parmentier, de l’EFEO, qui est à l’initiative de cet ouvrage après la découverte des premiers objets Cham dans le Centre, à la fin du XIXe siècle, suite à des fouilles menées par l’administrateur de la province de Quang Nam, Charles Lemire.

En 1930, le bâtiment a été élargi pour accueillir des antiquités provenant de Trà Kiêu. Le musée a subi des fravaux de réfection en 2002, marquée par l’apparition d’un autre grand bâtiment à étages servant de salles d’exposition et d’un grand dépôt pour les collections.

Près de 500 pièces, en grès, en terre cuite et en bronze, dont des statues, objets de culte, objets de décoration… sont exposées, réparties selon leur zone de découverte. Il y a aussi des espaces réservés aux objets des provinces de Quang Tri, Quang Nam, Quang Ngai, Kon Tum, Quang Binh et Binh Dinh (Centre). Un certain nombre de statues trônent aussi dans le jardin.IMG_2277

Le Musée Cham est devenu un des lieux touristiques incontournables de Dà Nang. «C’est dans ce genre d’espace silencieux que je retrouve la sérénité. Ces sculptures nous plongent dans le passé d’un peuple brillant dont l’esthétique et la créativité semblent avoir atteint un niveau élevé», confie un touriste américain.

Pour un chercheur allemand, «on pénètre dans le monde mystérieux des divinités, avec des bas-reliefs racontant des épopées, des symboles religieux et des danseuses envoûtantes».

Parmi les quelque 2.000 objets conservés au Musée Cham, trois – que sont l’autel de My Son E1, celui de Trà Kiêu et la statue du bodhisattva Tara – sont actuellement en examen pour entrer dans la liste des objets précieux nationaux. Ces antiquités datent des VIIe et IXe siècles.

L’autel de My Son E1 (VIIe – VIIIe siècle) est une œuvre en grès, typique des autels trouvés à My Son. Un objet presque intact, de grande taille, agrémenté de sculptures représentant des personnages, des scènes de vie, des paysages, des animaux…, à rattacher au début de l’art sculptural Cham.

L’autel de Trà Kiêu (VIIe siècle) est entouré à la base de quatre bas-reliefs qui relatent plusieurs épisodes de l’épopée du Ramayana, dans un style typique de l’art amaravati du Sud de l’Inde.

Le troisième est une statue en bronze noir et rouge du bodhisattva Tara, datée du IXe siècle. Une superbe oeuvre d’art qui représente le bodhisattva les bras le long du corps avec les mains jointes. Une parfaite beauté féminine : visage charmant et expressif, taille fine, poitrine rebondie. Une sculpture si délicate qu’elle semble vivante. Cet objet provient de Dông Duong (Indrapura), site d’un important monastère mahayana, Lakshmindra-Lokeshvara, fondé en 875 sous le règne du roi Indravarman II.Muse de Cham

Consécration pour le Musée Cham : selon une décision du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, il est entré dans la liste des 12 musées nationaux (sur le total de 119) frappés du sceau de «musée de première catégorie».

Le royaume du Champa
Au IIe siècle apparaît le royaume du Champa, qui durera jusqu’au XVe siècle. Plus de 1.300 ans donc, largement assez pour bâtir une civilisation brillante. Du site de l’actuelle Dà Nang, son sanctuaire d’origine, il s’étendit vers le Sud et gagna les villes aujourd’hui connues sous le nom de Nha Trang et Phan Rang. Ses relations commerciales avec l’Inde influencèrent peu à peu cette civilisation, qui adopta le sanscrit comme langue sacrée et s’inspira de l’art indien.

Les plus belles collections d’art Cham se trouvent au musée de Dà Nang. Le site de My Son, proche de la ville, est le plus vaste témoignage connu de l’ancien royaume. Plus au Sud, les autres ruines Cham de Nha Trang et de Phan Rang-Thap Cham témoignent de l’existence d’une communauté légèrement différente, car de confession musulmane.

L’ hôtel 5 étoiles à Sapa

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

L’ hôtel 5 étoiles à Sapa; L’hôtel international 5 étoiles Dông Duong a été mis en chantier le 30 mai dans le bourg de Sa Pa, district éponyme, province montagneuse de Lào Cai (Nord).

Maquette de l’hôtel international 5 étoiles Dông Duong.

Représentant un investissement de plus de 281 milliards de dôngs par son maître d’ouvrage, la société par actions de construction et de commerce du Vietnam – Constrexim, cet établissement de 156 chambres est situé à 0,9 km à l’Est du bourg de Sa Pa.

Outre cet hôtel de luxe, une dizaine d’autres projets d’hôtels et de villégiatures sont actuellement mis en œuvre dans le district de Sapa, dont la superficie sera doublée d’ici 2030 pour atteindre près de 4.637 ha, selon un plan d’aménagement rendu public en avril 2012.

L' hôtel 5 étoiles à SapaL’ hôtel 5 étoiles à Sapa.

Ce plan a été élaboré par l’Institut d’architecture et d’aménagement urbain et rural (VIAP) du ministère de la Construction, avec le soutien de spécialistes de l’Université de Bordeaux 3 (France). Selon le vice-ministre de la Construction, Nguyên Dinh Toan, ce plan permettra de faire de Sa Pa un pôle touristique.

Information des hotels a Sapa sur le Net: hotel Sapa, bon hotel sapa, hotel francophone Sapa, agence de voyage locale sapa, guide francophone sapa, Sapa vietnam, randonnee a Sapa