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La ville de Hôi An province de Quang Nam

La stimulation du tourisme Hoi an Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La stimulation du tourisme Hoi an Vietnam: La ville de Hôi An a démarré en ce début d’année un programme spécial pour promouvoir son tourisme municipal. De nombreuses activités attrayantes vont être mises en place.

Bien que les résultats ont été encourageants l’année passée, le secteur du tourisme de la ville de Hôi An, province de Quang Nam (Centre) ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le Comité populaire municipal a en effet lancé en début 2016 un programme intitulé «Impressions de Hôi An 2016» pour stimuler des activités touristiques municipales. Les autorités ont donc encouragé les compagnies touristiques locales à s’inscrire dans ce projet. Des prix raisonnables seront alors proposés tout en assurant l’équilibre des intérêts des entreprises et ceux de la communauté.

D’après Nguyên Van Dung, président du Comité populaire municipal, ce programme attache une importance particulière aux offres promotionnelles. Ainsi, les dirigeants de la ville proposent aux entreprises de participer à des événements de promotion de l’image du tourisme de Hôi An. Tous visent à rendre cette destination plus accueillante.

Trois périodes incontournables: Le programme «Impressions de Hôi An 2016» est composé de trois temps forts. Le Têt traditionnel (Nouvel An lunaire) marque la première étape dont le sujet est «Promenades printanières et des patrimoines». Lors des premiers jours du printemps, la ville a organisé de nombreuses fêtes dans des villages de métiers traditionnels.

La deuxième étape, intitulée «Impressions de l’île de Cù Lao Chàm»,  interviendra du 1er mai (Journée internationale du travail) au 2e septembre (la Fête nationale du Vietnam). Lors de ces deux jours fériés, les compagnies touristiques proposeront des réductions. Concrètement, les voyageurs séjournant à Hôi An visiteront gratuitement le Vieux quartier. De plus, à ces deux occasions, le prix du billet d’entrée dans la réserve mondiale de biosphère de Cù Lao Chàm sera réduit de 30%. La province prévoit aussi d’organiser 14 événements culturels, notamment la fête des pêcheurs, celle de la poterie de Thanh Hà  et la 14e édition des Journées d’échanges culturels Hôi An – Japon.

Enfin, la dernière période, qui se tiendra du 20 novembre 2016 au 1er janvier 2017, suivra  la devise «Se rendre à Hôi An et accueillir le printemps patrimonial». Des festivités telles que la fête de patrimoines et le festival du Nouvel An 2017 sont à ne rater sous aucun prétexte.

La Ville de Hoi An: Hội An est une ville du Viêt Nam, située dans la province de Quảng Nam, à trente kilomètres au sud de Đà Nẵng, sur la rivière Thu Bồn1. Elle compte environ 120 000 habitants. La vieille ville de Hội An a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO le 4 décembre 1999. Jadis, Hội An était appelée Faifo en français, nom d’usage officiel pendant la période coloniale.

Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du xve siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. Suite à l’ensablement de la rivière, l’activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n’est plus fréquenté que par des sampans.

La ville de Hôi An province de Quang Nam

La ville de Hôi An province de Quang Nam

Divers styles architecturaux se retrouvent à Hội An : chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural.

Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.

L’un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d’un côté et des singes de l’autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier.

Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoises qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leur prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons.

My Son Hoi an

My Son Hoi An patrimoine mondial en péril

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

My Son Hoi An patrimoine mondial en péril: Avec Hôi An, le sanctuaire de My Son est un des patrimoines mondiaux de la province de Quang Nam (Centre). Un site exceptionnel qui a subi les outrages du temps et nécessite des travaux importants.

Le sanctuaire de My Son a été construit entre les VIIe et XIIIe siècle.

Le sanctuaire de My Son est un ensemble de temples Cham en ruines, situé dans la province de Quang Nam, à 69 km au sud-ouest de Dà Nang, dans une vallée d’environ 2 km de large. Ce site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999.

Les premières tours ont été construites au IVe siècle. Tout au long des siècles sont apparues de petites et grandes tours, qui forment désormais cet ensemble emblématique de l’ancien Champa. My Son était autrefois un centre culturel et religieux, ainsi que le lieu de sépulture de rois et moines. Le roi Bhadravarman I, qui régna de 381 à 413, y a fait construire un temple dédié à Shiva.

«Cet ensemble a été construit il y a des centaines d’années. De nombreux édifices sont très endommagés comme les tours F1, F2, B3, B4, B6, C2, C3, C7, D4, E3, E6, E8. Leur dégradation est un phénomène inévitable. Bien des activités de conservation ont été entreprises et nous devons continuer pour que ce site soit encore debout dans un siècle», a informé Hô Xuân Tinh, chef adjoint du Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam.

Coopération internationale: Le sanctuaire de My Son est un des patrimoines mondiaux de la province de Quang Nam (Centre).

En 1992, c’est l’architecte polonais Kazik qui s’est attelé à la tâche en s’activant autour de la tour B3 (construction d’un mur de renforcement à l’ouest). Malgré cela, la tour s’est mise à pencher de 8 degrés, avec des fissures sur plusieurs mètres de longueur et de 8-12 cm de largeur. L’effondrement de l’édifice était proche. «Devant l’urgence de la situation, en 2013, l’Institut des sciences et technologies du ministère de la Construction a mis en place des travaux sous la porte de la tour, mais sans succès véritable», a rapporté Hô Xuân Tinh.

Ensuite, c’est un couple australien, les McGrath, qui s’est penché sur la question : «C’est un endroit formidable à visiter et à contempler. Le travail de recherche pour préserver et protéger ce patrimoine mondial est plus que pertinent. Le travail de restauration va prendre du temps et de l’argent». Les deux experts ont fait des recommandations : «Il est nécessaire de mieux faire connaître au grand public ce site. Vous devez également informer l’UNESCO et les personnalités du monde entier sur les dégradations. Il est urgent de protéger ce patrimoine dès maintenant et durablement».

Encore des secrets à dévoiller: Dinh Hài, chef du Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam, va dans le même sens : «Ces dernières années, les organisations internationales, le secteur de la culture, des sports et du tourisme de la province de Quang Nam n’ont pas ménagé leur efforts pour restaurer ces monuments. La bonne nouvelle, c’est que les gouvernements vietnamien et indien ont signé un protocole d’accord sur la conservation et la restauration de My Son. Les travaux seront assurés par l’Institut indien d’archéologie. Le gouvernement indien a décidé d’octroyer 3 millions de dollars au Vietnam sous forme d’aides publiques pour le développement».

Avec plus de 70 bâtiments en briques et en pierres construits entre les VIIe et XIIIe siècles, My Son était le plus important centre architectural de l’ancien royaume du Champa. Son piteux état actuel ne doit pas occulter le fait qu’il offre un point de vue quasi unique sur l’art sculptural et architectural de l’ancien Champa et renferme encore bien des secrets.

My Son était le plus important centre architectural de l’ancien royaume du Champa.

L’histoire de My Son: Au IVe siècle, le roi Bhadravarman édifia à My Son un temple en bois dédié au culte du lingam de Bhadresvara, un dieu dont le nom combine celui du roi et de Shiva. Le site fut ravagé par un incendie au VIe siècle. Sambhuvarman reconstruisit un temple en briques et en pierres au VIIe siècle et le consacra à Sambhubhadresvara.

À partir de cette période, My Son occupa un rôle central dans la vie religieuse du Champa : les rois successifs embellirent le site et vinrent s’y recueillir lors de leur accession au trône. L’édification de nouveaux temples fut particulièrement active aux VIIIe et IXe siècles. Le site perdit ensuite son influence à la suite de l’introduction du bouddhisme mahāyāna comme religion d’État.

My Son retrouva son statut de capitale religieuse au début du Xe siècle. À partir du XIIe siècle, l’influence du site déclina au profit de Panduranga. Les ruines de My Son furent découvertes en 1889 par Camille Paris. Henri Parmentier inventoria et catégorisa les édifices.

Durant la guerre du Vietnam, les ruines furent endommagées. C’est aujourd’hui une attraction majeure de la province de Quang Nam. Le sanctuaire de My Son a été construit entre les VIIe et le XIIIe siècles.

Hội An est une ville du Viêt Nam, située dans la province de Quảng Nam, à trente kilomètres au sud de Đà Nẵng, sur la rivière Thu Bồn1. Elle compte environ 120 000 habitants. La vieille ville de Hội An a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO le 4 décembre 1999. Jadis, Hội An était appelée Faifo en français, nom d’usage officiel pendant la période coloniale.

My Son Hoi an

My Son Hoi an

Hoi An: Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du xve siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. Suite à l’ensablement de la rivière, l’activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n’est plus fréquenté que par des sampans.

Divers styles architecturaux se retrouvent à Hội An : chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural.

Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.

L’un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d’un côté et des singes de l’autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier.

Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoises qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leur prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons. ( source fr.wikipedia)

Histoire de ville Hôi An

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Histoire de ville Hôi An: Hôi An est une ancienne ville portuaire située dans la province de Quang Nam (Centre). Il s’agit d’un des quatre sites du Vietnam inscrits sur la liste des patrimoines mondiaux de l’UNESCO.

La vieille ville de Hôi An a été inscrite au Patrimoine culturel mondial de l’UNESCO lors de la 23e conférence du Comité du patrimoine mondial, qui s’est déroulée le 1er décembre 1999 à Marrakesh (Maroc).

Située dans la province de Quang Nam (Centre), sur la rive nord de l’embouchure de la rivière Thu Bôn, la ville se trouve à 30 km au sud de la ville de Dà Nang. Jadis, Hôi An était appelée Lâm Ap, Hoài Phô ou Faifo en français, le nom d’usage officiel durant la période coloniale.

Différentes influences culturelles sont visibles à Hôi An, qui au fil du temps, s’est transformée en un port de commerce international. Une caractéristique qui répond au critère (ii) de l’UNESCO. En outre, il s’agit aussi d’un port marchand caractéristique d’Asie du Sud-Est très bien conservé. Ce qui est rare.

Ville de Hoi An

Plus de 1.000 vestiges architecturaux

Plus de 1.000 vestiges architecturaux sont aujourd’hui répertoriés dans la cité : rues, maisons, maisons communales, pagodes, maisons de culte, vieux puits et anciens tombeaux, mêlant style vietnamien et influences orientales et occidentales.

À travers les siècles, ses us et coutumes, ses rites, ses activités culturelles et ses plats traditionnels ont été préservés. Hôi An peut aussi compter sur un environ naturel sain, de petits villages où l’on pratique des métiers traditionnels comme la menuiserie, la céramique, la fabrication d’objets en bronze, etc.

Source: CVN

Le village de Dông Hoà de cuisinières paysannes

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Le village de Dông Hoà de cuisinières paysannes: Le village de Dông Hoà (province de Quang Nam, Centre) s’est fait une spécialité dans les repas pour de grands évènements. Ses cuisinières, aussi rizicultrices, trouvent là un métier d’appoint.

Le village de Dông Hoà se trouve dans la commune de Diên Tho, district de Diên Bàn. Il est bien connu pour ses «cuisinières-agricultrices» qui, lorsqu’elles ne préparent pas des festins pour des noces ou autres évènements comprenant beaucoup de convives, travaillent aux champs.

À Dông Hoà, la plupart des belles demeures appartiennent à ces cuisinières-paysannes. L’une des plus hautes est la propriété de Mai Thi Tam.

Cette quadragénaire enjouée est née dans une famille d’agriculteurs. De sa grand-mère maternelle, elle a hérité du goût pour la cuisine et surtout d’un talent certain en la matière. Il y a 20 ans, elle a commencé à préparer des plats pour divers événements du village tels cérémonies de noces, funérailles, cérémonies d’anniversaire de la mort, anniversaire du premier mois d’un bébé… «Chaque évènement comptait de 10 à 15 tablées, chacune de six personnes. Au fil des années, je me suis forgée une certaine réputation», confie-t-elle.

Une renommée au-delà des limites locales

Face à la forte demande, Mme Tam a pensé qu’elle tenait là un nouveau métier. Elle a vendu un dixième de taël et avec les 500.000 dôngs obtenus, elle a acheté un livre de recettes à Hô Chi Minh-Ville. Les nouveaux plats, ce furent les membres de sa famille qui les testèrent. C’est une fois les tests concluants qu’elle s’est lancée dans ce nouveau métier.

Plats au centre Vietnam

Les premiers temps, son équipe se composait de trois à quatre femmes. Elles préparaient des repas pour des cérémonies à Diên Tho et dans les villages voisins. Il y a environ sept ans, les invités d’une fête dans la commune de Diên Ngoc (district de Diên Bàn), originaires de Dà Nang (ville proche de Quang Nam), ont demandé le numéro de téléphone de Mme Tam. Deux jours après, les cuisinières de Dông Hoà servaient une noce de 500 invités dans l’arrondissement de Son Trà de cette ville. Depuis, Mme Tam est connue à Dà Nang et l’on fait régulièrement appel à elle. Un gage de qualité et de sérieux, dit-on.

Devant le succès de Mme Tam, de nombreuses femmes de Dông Hoà lui ont emboîté le pas. Ce métier ferait vivre 150 familles à Dông Hoà, avec des revenus supérieurs à ceux de la riziculture. Un métier d’appoint ? Pas si sûr..