My Son Hoi An patrimoine mondial en péril
My Son Hoi An patrimoine mondial en péril: Avec Hôi An, le sanctuaire de My Son est un des patrimoines mondiaux de la province de Quang Nam (Centre). Un site exceptionnel qui a subi les outrages du temps et nécessite des travaux importants.
Le sanctuaire de My Son a été construit entre les VIIe et XIIIe siècle.
Le sanctuaire de My Son est un ensemble de temples Cham en ruines, situé dans la province de Quang Nam, à 69 km au sud-ouest de Dà Nang, dans une vallée d’environ 2 km de large. Ce site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999.
Les premières tours ont été construites au IVe siècle. Tout au long des siècles sont apparues de petites et grandes tours, qui forment désormais cet ensemble emblématique de l’ancien Champa. My Son était autrefois un centre culturel et religieux, ainsi que le lieu de sépulture de rois et moines. Le roi Bhadravarman I, qui régna de 381 à 413, y a fait construire un temple dédié à Shiva.
«Cet ensemble a été construit il y a des centaines d’années. De nombreux édifices sont très endommagés comme les tours F1, F2, B3, B4, B6, C2, C3, C7, D4, E3, E6, E8. Leur dégradation est un phénomène inévitable. Bien des activités de conservation ont été entreprises et nous devons continuer pour que ce site soit encore debout dans un siècle», a informé Hô Xuân Tinh, chef adjoint du Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam.
Coopération internationale: Le sanctuaire de My Son est un des patrimoines mondiaux de la province de Quang Nam (Centre).
En 1992, c’est l’architecte polonais Kazik qui s’est attelé à la tâche en s’activant autour de la tour B3 (construction d’un mur de renforcement à l’ouest). Malgré cela, la tour s’est mise à pencher de 8 degrés, avec des fissures sur plusieurs mètres de longueur et de 8-12 cm de largeur. L’effondrement de l’édifice était proche. «Devant l’urgence de la situation, en 2013, l’Institut des sciences et technologies du ministère de la Construction a mis en place des travaux sous la porte de la tour, mais sans succès véritable», a rapporté Hô Xuân Tinh.
Ensuite, c’est un couple australien, les McGrath, qui s’est penché sur la question : «C’est un endroit formidable à visiter et à contempler. Le travail de recherche pour préserver et protéger ce patrimoine mondial est plus que pertinent. Le travail de restauration va prendre du temps et de l’argent». Les deux experts ont fait des recommandations : «Il est nécessaire de mieux faire connaître au grand public ce site. Vous devez également informer l’UNESCO et les personnalités du monde entier sur les dégradations. Il est urgent de protéger ce patrimoine dès maintenant et durablement».
Encore des secrets à dévoiller: Dinh Hài, chef du Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam, va dans le même sens : «Ces dernières années, les organisations internationales, le secteur de la culture, des sports et du tourisme de la province de Quang Nam n’ont pas ménagé leur efforts pour restaurer ces monuments. La bonne nouvelle, c’est que les gouvernements vietnamien et indien ont signé un protocole d’accord sur la conservation et la restauration de My Son. Les travaux seront assurés par l’Institut indien d’archéologie. Le gouvernement indien a décidé d’octroyer 3 millions de dollars au Vietnam sous forme d’aides publiques pour le développement».
Avec plus de 70 bâtiments en briques et en pierres construits entre les VIIe et XIIIe siècles, My Son était le plus important centre architectural de l’ancien royaume du Champa. Son piteux état actuel ne doit pas occulter le fait qu’il offre un point de vue quasi unique sur l’art sculptural et architectural de l’ancien Champa et renferme encore bien des secrets.
My Son était le plus important centre architectural de l’ancien royaume du Champa.
L’histoire de My Son: Au IVe siècle, le roi Bhadravarman édifia à My Son un temple en bois dédié au culte du lingam de Bhadresvara, un dieu dont le nom combine celui du roi et de Shiva. Le site fut ravagé par un incendie au VIe siècle. Sambhuvarman reconstruisit un temple en briques et en pierres au VIIe siècle et le consacra à Sambhubhadresvara.
À partir de cette période, My Son occupa un rôle central dans la vie religieuse du Champa : les rois successifs embellirent le site et vinrent s’y recueillir lors de leur accession au trône. L’édification de nouveaux temples fut particulièrement active aux VIIIe et IXe siècles. Le site perdit ensuite son influence à la suite de l’introduction du bouddhisme mahāyāna comme religion d’État.
My Son retrouva son statut de capitale religieuse au début du Xe siècle. À partir du XIIe siècle, l’influence du site déclina au profit de Panduranga. Les ruines de My Son furent découvertes en 1889 par Camille Paris. Henri Parmentier inventoria et catégorisa les édifices.
Durant la guerre du Vietnam, les ruines furent endommagées. C’est aujourd’hui une attraction majeure de la province de Quang Nam. Le sanctuaire de My Son a été construit entre les VIIe et le XIIIe siècles.
Hội An est une ville du Viêt Nam, située dans la province de Quảng Nam, à trente kilomètres au sud de Đà Nẵng, sur la rivière Thu Bồn1. Elle compte environ 120 000 habitants. La vieille ville de Hội An a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO le 4 décembre 1999. Jadis, Hội An était appelée Faifo en français, nom d’usage officiel pendant la période coloniale.
My Son Hoi an
Hoi An: Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du xve siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. Suite à l’ensablement de la rivière, l’activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n’est plus fréquenté que par des sampans.
Divers styles architecturaux se retrouvent à Hội An : chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural.
Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.
L’un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d’un côté et des singes de l’autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier.
Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoises qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leur prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons. ( source fr.wikipedia)
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