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Les spécialités culinaires immanquables dans la gastronomie Vietnamienne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Les spécialités culinaires immanquables dans la gastronomie Vietnamienne: Neuf spécialités culinaires vietnamiennes à ne manquer sous aucun prétexte pour un touriste étranger en voyage dans notre pays. La carte des plats revisitée par nos soins.

1. Bun cha (hachis de porc grillé avec vermicelles de riz)

Ce plat succulent exprime la finesse de la gastronomie vietnamienne. Le lard et les boulettes de porc haché salé grillés à la braise sont ensuite plongés dans un bol de sauce de saumure aigre-douce (nuoc mam, sucre, vinaigre et épices), avec de la papaye verte marinée, quelques bouts de carotte et un peu de piment. Le tout est accompagné de vermicelles de riz, de salade fraîche et de feuilles de menthe. Ce plat est en vente partout à Hanoi. Vous pouvez le déguster avec un verre de thé glacé, et admirer l’agitation des rues hanoïennes.

2. Pho cuôn

Vous ne manquerez pas de déguster le pho cuôn, un épais rouleau de feuille de pâte de riz garni de viande de bœuf bouillie et de quelques brins de coriandre. Pour en profiter pleinement, trempez-le dans la sauce de saumure aigre-douce servie avec, accompagné d’un peu de salade.

3. Pho bo (soupe de nouilles de riz au bœuf)

Ce plat est très connu dans le monde et apparaît dans de nombreuses listes de la gastronomie mondiale. Mais il n’y a qu’au Vietnam que vous pourrez goûter à un pho digne de ce nom et profiter de toutes ses saveurs.

4. Banh mi

L’agence de presse BBC a affirmé que le banh mi – ou sandwich à la vietnamienne – est le meilleur du monde. Le sandwich vietnamien est l’une des meilleures nourritures de rue du monde, selon les estimations de nombreux sites touristiques. La salade, les concombres, la coriandre fraîche, le pâté, la viande grillée et/ou l’œuf, la sauce tous ces ingrédients sont mis en sandwich dans un pain chaud et très croquant. Les variantes  sont multiples.

5. Chè (compote)

La compote vietnamienne est une association colorée de riz gluant, de diverses sortes de haricots, d’agar et de lait de coco. Une composition parfaite pour les gourmands, qui plus est légèrement rafraîchissante. Pour goûter cette préparation, qui là aussi se décline en de multiples variantes, nous vous conseiller les échoppes à même le trottoir plutôt que dans les restaurants, qui vous proposeront le plus souvent un produit aseptisé.

6. Banh khot.

Specialites du vietnam

Le banh khot (mini crêpes salées), plat du Sud du Vietnam, fait l’unanimité. Composé essentiellement de riz et de crevettes fraîches, il est servi avec une sauce aigre-douce, des légumes frais et des herbes odoriférantes.

7. Bière pression

Il s’agit d’une spécialité du Vietnam. Dans l’après-midi, on peut s’asseoir tranquillement et papoter avec ses amis autour de cette bière ultralégère et rafraîchissante, tout juste brassée. La bière pression est un tout. On la déguste pour son goût, mais aussi pour l’ambiance des enseignes «Bia hoi» qui la proposent. À découvrir absolument.

8. Banh xèo

Le banh xèo (crêpe fourrée) est faite à base de farine de riz et de curcuma, pliée en deux et garnie avec de la viande de porc en tranche ou hachée, des crevettes, des graines et des germes de soja. Le banh xèo se mange avec des feuilles de moutarde ou des feuilles de salade ainsi que différentes herbes aromatiques et de la sauce de saumure aigre-douce.

9. Cao lâu

 Le cao lâu est un plat vietnamien régional à base de nouilles, de porc et de légumes locaux. On le trouve essentiellement dans la ville de Hôi An, province de Quang Nam (Centre). Ne passez pas à côté de cette spécialité lors de votre voyage au Vietnam, surtout si vous faîtes étape à Hôi An.

Circuit culinaire organisé par l’agence de voyage locale Vietnam Dragon Travel

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Circuit culinaire organisé par l’agence de voyage locale Vietnam Dragon Travel: Les excursions organisées pour découvrir la gastronomie vietnamienne connaissent un boom à Hanoi.

Guide touristique francophone travaille pour l’agence de voyage locale Vietnam Dragon Travel. «Il existe différents types de circuits, explique-t-il. Après avoir visité le Vieux quartier en cyclo-pousse, les touristes peuvent manger dans un restaurant, faire le marché ou cuisiner eux-mêmes».

En outre, ils peuvent savourer des plats vietnamiens en banlieue de Hanoi après avoir visité les villages de métier situés aux alentours de la capitale. Hà souligne qu’«outre des connaissances culturelles, des compétences sur l’art culinaire sont aussi nécessaires dans le cadre de ces excursions».

Les offres proposées par l’agence de voyage locale Vietnam Dragon Travel rencontrent du succès, notamment car l’entreprise collabore avec le secteur de la gastronomie. Elle est aussi présentée sur les forums

Ha, chargée de marketing pour l’agence de voyage locale Vietnam Dragon Travel, raconte qu’après une introduction concernant l’histoire du Vieux quartier, les touristes dégustent le banh cuôn (viande de porc enroulée dans une feuille de riz) dans un restaurant situé à proximité du marché de Dông Xuân. Puis, ils se rendent dans un café de la rue Hàng Gai pour admirer le lac de l’Épée restituée. Et d’ajouter qu’environ 250 touristes par mois, en majorité des étrangers, participent aux circuits gastronomiques organisés par son agence de voyage.

Cours de cusine Hanoi

Flexibilité du guide touristique

«Le +pho bo+ (soupe de nouilles de riz au bœuf), très connu hors des frontières du Vietnam, est souvent présenté aux voyageurs étrangers».

Pour lui, un guide doit savoir faire preuve de flexibilité. Si un touriste a déjà mangé un pho, il ne faut pas lui demander de goûter à nouveau à ce plat. Si le touriste n’a pas faim, le guide peut l’emmener visiter davantage des pagodes ou des sites culturels au lieu du programme prévu.

Il y a dix ans, un tour-opérateur avait lancé des circuits de découverte de la gastronomie vietnamienne, pour 70 dollars. Mais cela n’avait pas fonctionné car ce voyagiste ne s’intéressait pas à la présentation des traits culturels, les touristes voulant alors découvrir aussi autre chose que la gastronomie.

Tomates farcies à la gastronomie vietnamienne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Tomates farcies à la gastronomie vietnamienne: Cette farce est sans chapelure, sans riz, rien que de la viande et des arômes nature de la ciboulette, de l’échalote et du poivre. Elle est bien juteuse et moelleuse …

Ingrédients pour cinq personnes

• 1 oignon haché
• 1 ½ livre de porc haché très maigre
• 6 tomates bien mûres mais fermes assez grosse
• 1/4 de tasse de champignons fungus émincés
• 4 oignons verts hachés en morceaux de 2 pouces
• 1/2 c. à thé de sel d’ail
• 1/ 2 c. à thé de poudre d’oignon
• Poivre selon les goûts
• 2 c. à thé de sucre

Tomates farcies à la gastronomie vietnamienne
Préparation et conseils

• Couper les tomates en deux parties égales et évider les dans un bol. Conserver la pulpe et le jus.
• Tremper les champignons fungus dans de l’eau tiède pour les réhydrater.
• Assécher l’intérieur des tomates à l’aide d’essuie-tout, mélanger l’oignon, le porc, les champignons et les épices.
• Farcir les tomates de ce mélange et cuire dans un poêlon avec de l’huile du côté viande au début.
• Cuire un bon quart d’heure de chaque côté à feu moyen en surveillant.
• Réserver les tomates cuites de côté.
• Dans le même poêlon, ajouter la pulpe concassée et le jus des tomates, les oignons verts.

La gastronomie vietnamienne dans la vie quoitidienne.

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La gastronomie vietnamienne dans la vie quoitidienne:La gastronomie est un trait original du Vietnam. C’est pourquoi il est impératif de valoriser cette culture gastronomique, dans la double optique d’attirer les touristes et de promouvoir l’image du Vietnam.Dac san hanoi

La gastronomie est l’un des points forts du Vietnam pour attirer les touristes étrangers. Dans ce contexte, il est temps que le Vietnam soit déterminé à devenir un label de la «cuisine du monde», une idée soutenue par Philip Kotler, professeur et conseiller marketing de renommée internationale.

Les touristes étrangers, c’est bien connu, raffolent de la cuisine vietnamienne. Les mets vietnamiens figurent d’ailleurs dans la liste des meilleurs plats du monde et de l’Asie sur le site web spécialisé dans le tourisme, lonelyplanet.com. Ce site répertorie également les classes d’apprentissage de cuisine de Hôi An dans son top 10 en la matière. Les restaurants et festivals gastronomiques du Vietnam à l’étranger attirent de plus en plus de monde, et le nombre de touristes étrangers venant au Vietnam pour apprendre à cuisiner augmente. Le restaurant Câu Do, dans la ville de Hôi An, province de Quang Nam (Centre), a ouvert des classes spécialisées pour les habitants mais aussi et surtout pour les touristes, aujourd’hui très demandeurs. Quelques-uns s’y inscrivent même pour ouvrir ensuite un restaurant vietnamien. C’est dire ! Le bun cha est un des plats préférés à Hanoi.le pho hanoi

À la recherche des meilleures spécialités

Depuis le début de l’année, l’organisation des records du Vietnam a diligenté plusieurs enquêtes pour rechercher les meilleures spécialités du pays, promouvoir ainsi la qualité de la cuisine vietnamienne et les proposer à l’organisation des records d’Asie, mais aussi à l’organisation mondiale Guinness (Guinness World Records).

À la fin du mois d’août, douze spécialités vietnamiennes ont été validées par l’organisation des records d’Asie : le pho de Hanoi, le bun cha de Hanoi (hachis de porc grillé au vermicelle), le bun thang de Hanoi (bouillon au vermicelle servi chaud), le banh da cua (galette soufflée de crabe) de Hai Phong , le com chay (gratin de riz) de Ninh Binh, le miên luon (vermicelle à l’anguille des marais) de Nghê An, le bun bo (vermicelle au boeuf sauté façon Huê) de Huê, le mi Quang (soupe de Tourane), le pho sec de Gia Lai…

Dans l’avenir, cinq autres spécialités seront présentées à l’organisation des records d’Asie, une fois que l’organisation des records du Vietnam aura fourni suffisamment de documents et images. Il s’agit du cha ca La Vong (poisson frit mangé avec la pâte de crevette) de Hanoi, du bun ca rô dông (vermicelles de riz aux anabas) de Hai Duong (Nord), du cha muc (hachis de seiche) de Ha Long, du banh canh (soupe de nouilles) de Trang Bàng (province de Quang Nam, Centre) et du gâteau cong de Soc Trang (delta du Mékong).Nem Vietnam

Plusieurs pays ont réussi à valoriser leur image par le biais de la gastronomie. Par exemple, l’Italie est connue pour ses spaghettis et pizzas, la Thaïlande pour sa fondue, la France pour sa baguette et ses fromages… Les restaurants de Chine (Chinese Foods), de Thaïlande (Thai Foods), de Japon (Japanese Foods), d’Italie (Italia Foods), de France (France Foods)… sont présents dans le monde entier. Et, de fait, la culture de ces pays est mondialement connue.

Pour faire connaître l’art culinaire vietnamien

Les ambassades du Vietnam à l’étranger ont souvent présenté les plats vietnamiens comme le nem et le pho auprès des amis internationaux. Le Vietnam fascine les touristes non seulement pour ses sites pittoresques, mais aussi pour son art culinaire. Nombreux sont les touristes étrangers qui qualifient le Vietnam de «paradis de la gastronomie». Cependant, le pays doit présenter davantage sa cuisine à l’étranger et chercher à protéger ses spécialités culinaires.

De nombreux ingrédients et épices utilisés dans la préparation sont très bons sur le plan nutritionnel et pour la santé. La sauce est de même un facteur essentiel, indispensable aux plats vietnamiens. C’est bien sûr le nuoc mam ou la sauce de soja, mais il y en a beaucoup d’autres. La gastronomie vietnamienne est actuellement présentée dans les médias étrangers. Le pho et le goi cuôn ont été établis dans le top 50 des meilleurs plats du monde par la chaîne américaine CNN.dac-san-xoi-ha-noi

En effet, les spécialités vietnamiennes ont contribué à valoriser l’image du pays auprès des amis internationaux. Elles contribuent à préserver l’identité nationale, les us et coutumes que peut revendiquer avec fierté le peuple vietnamien.

Le cha muc (hachis de seiche) de Ha Long

Pourtant, ces dernières années, peu d’événements gastronomiques de taille régionale et internationale ont été organisés dans l’optique d’attirer les visiteurs, de présenter l’image du Vietnam et de son peuple aux amis du monde entier. La gastronomie a désormais sa place dans les programmes de promotion touristique. Il est temps d’élaborer des stratégies, d’édifier un label national pour faire connaître au monde entier la gastronomie vietnamienne, à l’heure de l’intégration internationale du pays et de la mondialisation en général.

La Gastronomie Vietnamienne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Le premier contact avec le repas est visuel :les plats se doivent d’être appétissants, donc bien présentés. II ne s’agit pas seulement de découper les aliments pour pouvoir les saisir, il faut aussi les agencer, décorer les plats, accorder les formes et couleurs, les agrémenter de dragons, de phénix ou de paons à l’aide tranches de légumes et d’herbes aromatiques, etc…

Le second contact est olfactif : les plats doivent apparaître agréables à l’odorat, parfumés ni trop, ni trop peu. La gastronomie vietnamienne est “taoïste” ; Ie plaisir doit être subtil, jamais violent.

Le troisième contact est auditif : Ie déroulement du repas ne doit être ni muet, ni cacophonique. Les conversations continuent entre convives, mais elles ne doivent pas déborder Ie cadre de la bienséance, tandis que les plats eux-mêmes doivent participer à cet environnement : une soupe
servie sur un brasero de table ne doit pas déranger Ie gourmet par un bruit de gros bouillon, mais le charmer par Ie doux frémissement d’une cuisson maîtrisée; un beignet caramélisé doit grésiller discrètement et non crépiter lorsque, chaud, il est passé dans l’eau froide.

Le quatrième contact est tactile : Les aliments doivent être préparés pour être facilement saisis, la viande prédécoupée en petits morceaux. Les baguettes, au nombre de deux, forment un trait coupé — —, symbole du yin négatif. Elles servent donc à prendre les aliments solides qui relèvent du principe positif-actif yang. Par contre, les liquides qui sont yin sont pris avec une cuillère, élément positif yang.

Enfin, Ie cinquième contact est gustatif. Mis en appétit par les quatre premiers sens, Ie palais n’attend (mais sans I’impatience qui tuerait Ie plaisir) que pour se réjouir

La Gastronomie Vietnamienne:
L’aliment de base, bien sûr, est Ie riz (Com), mais la dizaine de préparations différentes, selon laquelle il se décline, ne peut faire oublier que le bol de riz blanc est indispensable. Ce dernier, au Viêt Nam est considéré comme la femme du foyer.
Le mari ne peut aller goûter d’autres tables, si son épouse sait bien cuire Ie riz blanc ; dans ce cas, il est dit qu’il n’abandonnera pas la table familiale! La cuisson idéale du riz est une des choses primordiales que la mère doit apprendre à sa fille.
Par la place qu’y occupe Ie riz, la gastronomie vietnamienne s’inscrit bien dans la culture sud- est asiatique et non chinoise.
En Chine, ce plat n’est qu’un complément, certes très fréquent, qu’il est de bon ton de ne pas consommer au cours d’un repas pris parmi les couches aisées de la population.
Au Viet Nam, Le riz est indispensable sur une table.
C’est peut-être aussi pour cette même raison que les Vietnamiens gourmets mâchent Ie riz lentement, afin d’en apprécier autant la saveur que la consistance
Le riz peut être accompagné de mille façons, de légumes, de poissons, de viandes, de sauces ou de marinades ; mais il peut être préparé aussi de multiples manières.

La farine de riz sert à faire des galettes, avec lesquelles il est possible, entre autres recettes, de préparer les rouleaux de printemps ou les pâtés impériaux (Nem dans Ie Nord, Cha gio dans Ie Sud), et pourquoi pas de petits rouleaux de mangue flambés ?
Cette farine de riz peut aussi être transformée en long vermicelles et se marier avec bonheur avec du travers de porc grillé, accompagné de quelques subtilités aromatiques telle la feuille de menthe ou de coriandre

Les vermicelles de riz ont aussi l’honneur d’accompagner les Pho, ces soupes qui sont à priori servies comme petit-déjeuner, mais peuvent aussi être consommées à toute heure du jour ou de la nuit. II existe deux types de Pho, le Pho ga (au poulet) et Ie Pho bo (au boeuf), mais la difficulté vient de la manière de Ies préparer. La préparation des émincés de viande, ni trop gras, ni trop petits, la cuisson, l’équilibre entre les épices et les aromates ne sont jamais anodins, et Ie Pho, bien que théoriquement simple, est plus que tout autre plat, un met qui se déguste d’abord les yeux fermés, avec Ie nez.

Le riz peut aussi être gluant. Il s’agit alors d’un riz de montagne ; il particulièrement apprécié par les habitants des montagnes du nord du pays, mais aussi par les Viêt Kinh qui ne conçoivent pas une fête, et surtout la fête du Têt, sans les célèbres gâteaux de riz gluant au porc et haricots de soja (Banh chung ou Banh tét).
Pour les amateurs de pâtes qui souhaitent varier leurs menus, les pâtes de riz peuvent être remplacées par les Mien, vermicelles de racines de cassava (une tubercule).Bruns clairs, ces vermicelles s’accommodent très bien avec les viandes (porc, bœuf, poulet) cuits dans des sauces Iégèrement grasses, ou avec des anguilles en sauce curry ou du crabe. Ils s’allient aussi très bien avec les soupes.

Plus que de viandes, les Vietnamiens sont amateurs de poissons et de crustacés. Les crevettes sont omniprésentes (ou presque) : grillées, en beignets ou en sauce, ou, pour les amateurs de raffinement, pilées avec la canne à sucre.

Les crabes sont moins fréquents, mais n’en sont pas moins appréciés, farcis ou en salade, et peuvent voisiner sur une table avec des calamars, en sauce curry ou avec de la saumure.
Parmi les nombreuses préparations de poissons, on ne peut s’empêcher de citer Ie Cha cá, qui se déguste plus spécialement à Hanoi, rue Cha Ca, au restaurant Cha Ca La Vong, où le plat aurait été inventé à la fin du XlXème siècle par la famille Doàn, toujours propriétaire du restaurant.
Ce plat de poisson, on le fait griller sur la table, en l’accompagnant de vermicelles de riz, de cacahuètes, d’un bouquet d’herbes variées et de quelques épices ; il est devenu tellement célèbre que la rue Hang Tre dans laquelle se trouve Ie restaurant, a été officiellement rebaptisée Cha Ca. Une consécration !

II n’est pas question de présenter un panorama complet de la gastronomie vietnamienne dans ces quelques pages. D’une part, un livre n’y suffirait pas; la gastronomie se déguste plus qu’elle ne se lit ! Et au Viet Nam, comme dans beaucoup d’autres pays du monde, la cuisine se goûte dans les restaurants locaux plutôt que dans les restaurants spécialisés dans Ia cuisine internationale, dépouillée de toute saveur et de tout relief.

Si cuisine est riche, la boisson l’est moins. Le thé est la boisson de base. II doit être servi très chaud, ce qui malheureusement n’est pas toujours Ie cas ; lorsque les feuilles ont servi pour plusieurs théières de suite, il prend facilement un goût amer. II se boit sans sucre pour ne pas perdre ses qualités désaltérantes.
Le vin est pratiquement absent … et il faut mieux éviter celui qui est présenté !
La bière est devenue omniprésente, en bouteilles ou en canettes, importée ou locale, fabriquée sous licences franco-belge, néerlandaises, etc.
Les Vietnamiens ne peuvent pas faire un repas quelque peu important sans I’arroser de Choum : l’alcool de riz, qui a la traîtrise de paraître doux comme une liqueur au palais, mais n’a rien envier à la vodka quant à ses effets !

Alors, plutôt que de finir ce chapitre sur la marge de l’ivresse, il est temps de boire un petit café de Buôn Me Thuôt, bien serré, et/ou de déguster quelques uns des nombreux fruits au nom aussi exotique que leur saveur, et qui poussent dans les jardins flottants du delta du Mekong ou dans les jardinets des hautes collines du Nord : papaye, litchi, longane, mangoustan, kaki, goyave, mais aussi banane, pomélo, sans oublier les ananas qui mériteraient à eux seuls un voyage (ou presque!)

Attention: ne jamais planter une ou les deux baguettes à la verticale dans un bol de riz. Cette ressemblance avec des bâtons d’encens sur un autel ou sur une tombe serait un très mauvais présage.