Palais royal Lô Giang Thai Binh

Nouvelle découverte du palais royal Lô Giang Thai Binh

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Nouvelle découverte du palais royal Lô Giang Thai Binh: Les derniers résultats des fouilles réalisées en 2015 au palais royal Lô Giang dans la province de Thai Binh (Nord) ont été publiés le 20 décembre par le Centre de recherche sur les capitales royales, relevant de l’Académie des sciences sociales du Vietnam.

Les archéologues réalisent depuis le 15 novembre de nombreuses fouilles sur un chantier de 600 m², au niveau des tombeaux et temples des rois de la dynastie des Trân (1225-1400) dans la commune de Hông Minh, district de Hung Hà, province de Thai Binh.

Ils y ont trouvé l​es traces des fondations d’un mur de graviers, des piliers, des briques, des tuiles et des éléments décoratifs comportant des images de dragons typiques de la dynastie des Trân.

Selon les annales historiques, le palais royal Lô Giang, connu aussi sous le nom de Kiên Xuong, était l’un des grands ouvrages architecturaux de la dynastie des Trân. Construit au XIIIe siècle, il était la résidence de trois empereurs. Elle fait partie du réseau d’ouvrages architecturaux des Trân, disséminés sur un vaste territoire englobant les provinces de Thai Binh et de Nam Dinh ainsi que la ville de Hanoi.

Avant que les fouilles du Centre de recherches sur les capitales royales ne soient menées, aucun archéologue n’avait pu localiser cette résidence. Encore maintenant, l’étendue, l’apparence et l’architecture de cet ouvrage ​demeurent mystérieux.

Province de Thai Binh: Cette province dite de la « grande paix » située dans les terres du nord est une vaste plaine, unique province qui n’ait pas de montagnes sur son territoire de 1567 km2. Sa capitale provinciale, Thai Binh comporte environ 1800 habitants. Elle se situe sur la route entre Ninh Binh et Haiphong distante de 80 km et 150 km d’Halong. Elle est entourée des provinces de Hai Duong, de Hung Yen, de Ha Nam, de Nam Dinh et de Haiphong. Province côtière, elle a 53 km de côtes, de grands estuaires et des plages de sable. Plusieurs ponts et rivières traversent la province. Cette riche province possède des mines de gaz en cours d’exploitation. Elle est aussi la première région de production du riz du nord. Beaucoup d’autres produits y sont cultivés : maîs, patate douce, canne à sucre, thé, coton, mûrier, arachide et souchet.

Palais royal Lô Giang Thai Binh

Palais royal Lô Giang Thai Binh

La province est constituée de quelques groupes éthniques comme les Viet (Kinh), majoritaires, les Thai, les Tay et les Ra Glai. En ce qui concerne les produits artisanaux la province recèle de nombreux produits tels la soie, l’étoffe, les objets d’art en rotin et bambou. Tout aussi nombreux, les sites touristiques de la région procureront au visiteur un grand plaisir. Il pourra visiter la pagode Keo, les temples Dong Ba, Dong Sam et Tien La et même quelques îles, Con Vanh et Con Thu. La plage de Dong Chau prisée des vietnamiens peut faire l’objet d’une halte. Enfin le village de Bach Thuan est une des beautés naturelles touristiques intéressantes à visiter.

Pagode de Thay Phuong

Les pagodes ou temples bouddhistes du Vietnam

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Les pagodes ou temples bouddhistes du Vietnam: Malgré son arrivée prématurée au Vietnam au début de l’ère chrétienne, le bouddhisme trouva seulement son plein essor et son épanouissement après l’indépendance de ce pays. Le bouddhisme vietnamien dont le courant est mahayaniste tient compte davantage du salut collectif que du salut individuel tandis que le bouddhisme theravàda considérait le salut comme le résultat des efforts accomplis par l’individu pour atteindre l’éveil et pour devenir un boddhisattva. Au commencement de son implantation, le bouddhisme ne rencontra aucune réticence de la part des Vietnamiens car il accepta facilement leur paganisme traditionnel. Les légendes Thích Quang Phật et Man Nương Phật Mẫu témoignèrent de la facilité d’agréger les croyances populaires au bouddhisme. De plus, cette religion importée de bonne heure fut sous l’influence indienne qui selon le chercheur Hà Văn Tấn, dura jusqu’au Vème siècle. Le gouverneur chinois Sĩ Nhiếp (177-266) était accompagné souvent en ville par des religieux venant de l’Inde (người Hồi) à chaque sortie. À la fin du IIè siècle, fut établi à la citadelle Luy Lâu (Bắc Ninh), un premier centre bouddhique avec une vingtaine de pagodes. Beaucoup de religieux indiens et étrangers tels que Ksudra (Khâu Đà Là), Mahajivaca, Kang-Sen-Houci (Khương Tăng Hội), Dan Tian ne tardèrent pas y séjourner et y prêcher l’enseignement du Bouddha. Le nombre de moines étrangers fut si important que Giao Châu devint en quelques années plus tard le centre de traduction des sutras parmi lesquels figurait le fameux sutra Saddharmasamadhi (Pháp Hoa Tam Muội) traduit par le moine Chi Cương Lương Tiếp (Kalasivi) dans le courant du IIIè siècle. Il est aussi important de noter que dans une courte période de six ans (542-547), le roi Lý Nam Đế (Lý Bí) de la dynastie des Lý antérieurs réussit à libérer le Vietnam de la domination chinoise et ordonna la construction de la pagode Khai Quốc (Fondation de la Nation) qui devient aujourd’hui la pagode célèbre Trấn Quốc à Hànội. Le nouveau nom Trấn Quốc data du règne du roi Lê Hy Tông (1680-1705). Selon le moine Thích Nhất Hạnh, on a été porté à croire par erreur dans le passé que le moine indien Vinitaruci introdusit le bouddhisme dhyana vietnamien (Thiền) à la fin du VIè siècle. Lors de son passage à Luy Lâu en l’an 580, il résida dans le monastère Pháp Vân appartenant à l’école dhyana. C’est aussi à cette époque que le moine dhyana Quán Duyên était en train d’y enseigner le dhyana. D’autres moines vietnamiens furent allés en Chine pour enseigner le dhyana avant l’arrivée du fameux moine Bodhidharma reconnu comme le patriarche de l’école dhyana chinoise. Désormais, on sait que c’est au moine Kang-Sen-Houci (Khương Tăng Hội) le mérite d’introduire le bouddhisme dhyana au Vietnam
Dans notre pays Vietnam, nous comptons plus de 14.770 pagodes aux traits architecturaux et culturels originaux. Ces ouvrages font partie de nos jours de la riche liste des patrimoines culturels et historiques du pays. Découverte de quatre d’entre elles, parmi les plus emblématiques.
La pagode Môt Côt Hanoi (la pagode au pilier unique Hanoi)
Construite sous la dynastie des Ly (1010-1225), l’une des périodes les plus brillantes de l’histoire du Vietnam, la pagode Môt Côt (pagode au pilier unique) est le symbole du bouddhisme, du bonheur et de la liberté. Avec son architecture originale, elle revêt une grande signification culturelle et religieuse.
Située rue Chùa Môt Côt à Hanoi, la pagode au pilier unique a été construite (première version) en 1049. Elle ressemble à un lotus en fleur perché au sommet de sa tige. C’est le plus ancien des trois emblèmes de Hanoi, les deux autres étant le pavillon de la Pléiade (1805) et la tour de la Tortue (1886).
La pagode fut dessinée d’après un rêve du roi Ly Thai Tông (1028-1054), dans lequel la déesse Bouddhisattva Avalokitesvara le conduisait jusqu’à un lotus. Anciennement nommée Diên Huu (bonheur durable), la pagode symbolisait la longévité pour le deuxième roi Ly. Tout en bois, elle repose sur un pilier de béton de 1,25 m de diamètre et représente une fleur de lotus, symbole de pureté.
La pagode Dât Set: Appelée aussi Buu Son Tu, la pagode Dât Set est non seulement l’unique pagode de la province de Soc Trang, mais encore du delta du Mékong et même du pays. Autre particularité : elle est entièrement en argile ! Fondée il y a plus de 200 ans par une famille des Ngô, elle est située à 2 km de la ville de Soc Trang.Une des particularités de cette pagode, c’est la stupa Da Bao. D’une hauteur de 3,5 m et de treize étages, elle comprend 208 portes et trône sur le dos de 126 dragons miniatures. En outre, elle possède six lampes stylisées de dragons, d’animaux divins : licornes d’or, éléphants et tigres blancs…
La pagode Dât Set n’est pas seulement connue pour ses statues en argile, mais aussi pour ses huit paires de bougies de 2,6 m de haut, créées en 1940 avec 200 kilogrammes de cire chacune. Deux d’entre elles brûlent toujours depuis le décès de Ngô Kim Tong (ex-gestionnaire de la pagode) en 1970. Chacune d’elles pourrait brûler de 70 à 80 ans. Les six autres attendent leur tour. En outre, cette pagode est connue pour ses trois baguettes d’encens de 1,5 m de haut. Avec ces originalités, il n’est pas étonnant que cette pagode soit devenue une des destinations touristiques phares de la ville de Soc Trang.

Pagode de Thay Phuong

Pagode de Thay Phuong

La pagode des Parfums Hanoi: Située à environ 60 km au sud-ouest de Hanoi (par la route), la pagode des Parfums (commune de Huong Son, district de My Duc, Hanoi), est un haut lieu de la région.
Aux dires des touristes étrangers, le paysage ressemble à celui de la baie de Ha Long (province de Quang Ninh, Nord), la seule différence étant que la rivière remplace ici la mer. La promenade en bateau permet d’admirer de superbes paysages, qui vous feront trouver trop courtes les trois heures (aller-retour) du parcours. Cet ensemble de temples et de sanctuaires bouddhiques est niché dans les falaises calcaires du mont Huong Tich (Empreinte parfumée). Les principaux sites sont la pagode Thiên Trù (Chemin du Ciel), la pagode Giai Oan (Disculpation) – où les divinités purifient les âmes, apaisent les souffrances – et la grotte de l’Empreinte parfumée. Devant la pagode Giai Oan coule un ruisseau à neuf sources, appelé «ruisseau de la disculpation». Selon la légende, Bouddha se serait arrêté ici pour oublier tout souci. La pagode des Parfums a comme caractéristique d’harmoniser le naturel et l’artificiel.
La pagode Trân Quôc Hanoi: Une autre pagode vietnamienne qui attire un nombre grands de visiteurs locaux et étrangers est Trân Quôc, un charmant temple bouddhiste sis à Hanoi. La pagode Trân Quôc (Défense de la Patrie) se dresse sur une île du lac de l’Ouest.
Construite au VIe siècle sous le règne de Ly Nam Dê (544-548), elle est la plus ancienne pagode de Hanoi et l’une des plus anciennes du Vietnam.
Sous les dynasties des Ly (1010-1225) et des Trân (1225-1413), elle était considérée comme le centre du bouddhisme de Thang Long (ancien Hanoi). C’est toujours un haut lieu spirituel de la capitale.

Pont Truong Tiên et la rivière des Parfums de Huê

Pont Truong Tiên et la rivière des Parfums de Huê

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Pont Truong Tiên et la rivière des Parfums de Huê: Le pont Truong Tiên, au-dessus de la rivière des Parfums, est admiré par les touristes qui visitent l’ancienne cité impériale de Huê (Centre).

La rivière Huong (Parfums) compte de nombreux ponts mais le plus beau, c’est celui de Truong Tiên, ou Tràng Tiên, l’un des symboles typiques de la ville de Huê (province de Thua Thiên Huê, Centre). Il est en effet considéré comme un lien entre le passé, le présent et le futur.

Construit de 1897 à 1899 par l’agence de construction française Eiffel sur une conception de Gustave Eiffel en personne, l’ouvrage, inspiré de l’architecture gothique, fait 402, 60 m de long pour 5,40 m de large, et comprend 12 travées.

Son nom a changé à travers les vicissitudes de l’histoire. Tout d’abord pont Thành Thai (nom du roi contemporain de la dynastie des Nguyên), puis pont Clémenceau (Georges Clémenceau a été président du Conseil des ministres de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920), ensuite pont Nguyên Hoàng (nom du seigneur Nguyên Hoàng 1525-1613), il prendra enfin le nom de pont Tràng Tiên ou Truong Tiên, sous la dynastie Nguyên, en raison de sa proximité de l’atelier de fonderie d’argent.

Pendant la guerre d’Indochine, le pont fut détruit en 1946, puis réparé en 1953. Lors de l’attaque du Têt de 1968, les troisième et quatrième arches furent détruites. Le pont Tràng Tiên ne fut réparé qu’en 1991…

Un symbole romantique: Depuis 2002, le pont Tràng Tiên est doté d’un système d’éclairage coloré pour le Festival de Huê.

Avec son histoire mouvementée, le pont de Truong Tiên est devenu un symbole romantique de l’ancienne capitale de Huê. Au-dessus de la romanesque rivière des Parfums, sa silhouette charmante a été une grande source d’inspiration pour les poètes.

Il est aussi une grande fierté des habitants de Huê et même, plus généralement, de tous les Vietnamiens. Un voyage au Centre vous permettra d’admirer la beauté magnifique de ce pont.

Huê est rassemblée au bord de la rivière des Parfums qui divise en deux la capitale de la dynastie Nguyễn.La ville regorge de sites historiques incontournables, en particulier ceux classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vous pouvez y visiter la magnifique citadelle impériale, le pont Thanh Toan riche en couleurs, les tombes royales et la cité pourpre interdite. Prenez quelques instants pour contempler en silence Hue Jungle Crevice, jungle où des milliers de citoyens furent poussés à la mort.

La ville de Hue est situé dans le centre du Vietnam, près de Danang et Hoi An. Pendant de nombreuses années, qu’elle fut la capitale de l’Empire vietnamien, cette Hue a grand nombre de palais, monuments, jardins, histoire et gastronomie même, étant donné que la Hue est célèbre pour le plat traditionnel vietnamien, appelé Bun Bo Hue.

Pont Truong Tiên et la rivière des Parfums de Huê

Pont Truong Tiên et la rivière des Parfums de Huê

Les sites interessantes à visiter pour le voyage à Hue Vietnam: la Citadelle de Hué, la cité interdite de pourpre, les tombes impériales, le parfum rivière, pagode de Thien Mu et la pagode de Linh Mu.

Cité impériale de Huế: La cité impériale de Huế est le seul exemple d’une ville impériale du Vietnam existant encore aujourd’hui. Construite de 1804 à 1833 sur l’initiative de Gia Long, le fondateur de la dynastie des Nguyễn, sur un périmètre de 10 km, elle s’inspire de l’architecture des palais impériaux chinois. Jusqu’à 80 000 habitants de la région participèrent à son édification. Aujourd’hui, environ 60 000 personnes habitent à l’intérieur de la citadelle. C’est un coin calme, avec des petites maisons et des jardins, mais qui ne diffère pas tant que ça des autres quartiers de la ville.

Aux alentours: Pagode de Tu Hieu, Tombeau de Tu Duc

Lycée Nguyên Thi Minh Khai

Découverte une école centenaire à Hô Chi Minh Ville

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Découverte une école centenaire à Hô Chi Minh Ville: Situé au cœur de Hô Chi Minh-Ville, le lycée Nguyên Thi Minh Khai est une fierté de l’éducation vietnamienne. il doit sa renommée non seulement à son architecture coloniale typique, mais aussi à ses belles traditions de l’étude.

Autrefois connu sous le nom de « Collège des jeunes filles indigènes » ou « Collège des élèves Áo Tím », emprunté à la robe traditionnelle des femmes vietnamiennes de couleur violette, l’école a été créée par un groupe d’intellectuels dont l’objectif était d’éduquer une génération de filles patriotes en utilisant une approche progressiste. Sa première classe ne comptait que 42 élèves.

En 1940, quand l’école a été ratachée à l’enseignement secondaire, elle a été rebaptisée « Collège Gia Long » dans l’optique de fournir une éducation plus complète en faveur de ses élèves. De 1953 à 1975, l’établissement s’est appelé « École des lycéennes Gia Long ». Entre-temps, tous les élèves portaient l’ao dài blanc avec un insigne de fleurs d’abricotier jaunes brodée sur la robe. De nombreuses filles et jeunes femmes de cet établissement se sont activement impliquées dans les mouvements révolutionnaires à travers le pays avant 1975.

Après la libération du Sud en 1975, l’établissement a encore changé de nom pour devenir l’école Nguyên Thi Minh Khai, lasuelle dispensait des cours à la fois aux collégiennes et aux lycéennes. En 1978, cet établissement s’est transformé en lycée et est devenu mixte, devenant le lycée Nguyên Thi Minh Khai, nom qu’il porte aujourd’hui.

Les différents noms de cet établissement n’ont en aucun cas été un frein à la transmission de génération d’élèves en génération de cette belle tradition qu’est l’amour des études. Ils sont en effet nombreux, bac en poche, à y être retournés pour contribuer à son essor.

Parallèlement aux investissements dans ses infrastructures matérielles avec la construction de nouvelles salles de classe, d’une bibliothèque, d’un laboratoire, d’un gymnase, d’une piscine et l’aménagement d’une salle d’informatique, le lycée Nguyên Thi Minh Khai s’intéresse particulièrement aux nouvelles méthodes didactiques avec l’application des technologies de l’information lors des cours. Son objectif : devenir une des meilleures écoles de Hô Chi Minh-Ville en matière d’enseignement et de résultats scolaires.

Situé au 275 rue Diên Biên Phu, dans le 3e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, le lycée porte le nom de l’héroïne et femme révolutionnaire émérite Nguyên Thi Minh Khai. En plus de sa réputation académique, l’école est également très appréciée pour sa beauté architecturale.

Lycée Nguyên Thi Minh Khai

Lycée Nguyên Thi Minh Khai

En plus d’un siècle d’existence, cette école de style français est non seulement gravée dans le cœur de plusieurs générations d’élèves, mais aussi de tous les visiteurs de passage à Hô Chi Minh-Ville.

Education vietnamienne:

L’enseignement général jusqu’au secondaire

  • Le préscolaire
  • Le primaire
  • Enseignement secondaire de base
  • Enseignement secondaire supérieur

L’enseignement technique et professionnel

  • Le supérieur
  • Gouvernance, financement et pilotage du système éducatif
  • Structure et organisation
  • Financement et décentralisation

Défis et enjeux actuels

Pont de Sài Gon

Pont de Sàigon ou Hồ Chí Minh Ville

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Pont de Sàigon ou Hồ Chí Minh Ville: Le pont de Sài Gon enjambe la rivière éponyme et relie l’avenue Diên Biên Phu à l’autoroute de Hanoi, à Hô Chi Minh-Ville. Avant 1975, le pont était nommé Tân Cang. Les travaux de construction ont débuté en 1958 et il a été ouvert à la circulation trois ans plus tard.

Il y a 40 ans, le pont de Sài Gon a été témoin de nombreux événements historiques. Via cet ouvrage, les forces armées révolutionnaires ont pénétré dans le centre-ville et rejoint leurs compatriotes afin de combattre les impérialistes américains pour la libération du Sud et la réunification nationale.

Aujourd’hui, les anciens combattants de l’offensive générale du Printemps 1975 peuvent s’y promener au milieu de l’effervescence de la vie moderne, se rappelant comment les choses ont changé depuis la guerre.

« Dans le passé, les ennemis avaient mis en place des blockhaus le long du pont, ce qui empêchait nos forces de pénétrer dans le centre-ville. Lors de l’offensive générale du Printemps 1975, un combat féroce s’est déroulé ici, quelques chars ont flambé et un certain nombre de nos soldats ont été tués », confie Mai Thê Vinh, un ancien combattant.

Le pont de Sài Gon a été remis en état trois fois, en 1995, 1996 et 1998, afin de mieux remplir son rôle en tant que rampe d’accès de la mégapole du Sud aux provinces du Nord, du Centre et du Sud oriental.

De l’ouvrage, on peut voir d’un côté le site touristique de Văn Thánh, le restaurant de Tân Cang et un parc. L’autre côté offre une vue imprenable sur le dynamique district 2, une image bien différente d’il y a dix ans.

Le pont souffre d’une surcharge chronique avec l’explosion du nombre de véhicules qui le traversent chaque jour. Pour cette raison, un deuxième pont, nommé Sài Gon 2, a été construit et inauguré en 2013.

Ce nouveau pont, situé à côté de l’ancien, fait 1.450 m de long et 23,5 m de large. Il relie l’arrondissement de Binh Thanh à l’autoroute de Hanoi.

« Le nouveau pont devrait stimuler le développement économique de Hô Chi Minh-Ville et plus généralement du pays, et contribuer également à améliorer le niveau de vie des habitants », espère Nguyên Duc Manh, domicilié dans le 2e arrondissement.

Bien qu’il ne figure pas dans la liste des plus anciens ponts de la ville, le pont de Sài Gon occupe une position stratégique dans le réseau routier de la ville. Cela explique pourquoi il a été restauré à plusieurs reprises depuis 1995.

Pont de Sài GonPont de Sài Gon

Les deux ponts enjambant la rivière Sài Gon sont des preuves du développement vigoureux de Hô Chi Minh-Ville ces 40 dernières années.

Hồ Chí Minh-Ville (Saigon): Capitale économique du Vietnam, Hồ Chí Minh-Ville est une cité boulimique, frénétique, entreprenante et frondeuse, commerçante, méridionale et tropicale. Posée dans la boucle d’une rivière nonchalante, au cœur d’une plaine basse et humide d’un vert éclatant, Hồ Chí Minh-Ville, que tout le monde ici continue à appeler Saigon (son nom d’avant 1975), a connu 95 ans d’influence française, supporté les Américains, résisté à la bureaucratie du Nord. Aujourd’hui, elle fait preuve d’un insolent dynamisme économique et son niveau de vie est supérieur au reste du Vietnam.

À voir : Aéroport international de Tân Sơn Nhất, Avenue Nguyễn Huệ , Cathédrale Notre-Dame, Cholon, Gare de Hồ Chí Minh-Ville, Hôtel de ville, Marché Bến Thành , Marché Binh Tây , Pagode Đại Quang Minh, Pagode de l’Empereur de Jade, Palais de la Réunification, Poste centrale, Temple de Thiên Hậu , Temple hindou de Mariamman

Temple de la Littérature Tran Bien à Dong Nai

Temple de la Littérature Tran Bien à Dong Nai du Sud

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Temple de la Littérature Tran Bien à Dong Nai du Sud: Van Miêu Trân Biên, premier Temple de la Littérature du Sud, a été construit il y a 300 ans à Dông Nai. Ce monument confucéen a contribué à former de nombreux lettrés ayant fait honneur au Sud.

Si les Nordistes sont fiers des trois Temples de la Littérature situés à Hanoi, Hai Duong et Bac Ninh, les Sudistes tirent une fierté certaine du Temple de la Littérature de Trân Biên, symbole de l’amour pour les études des Vietnamiens du Sud.

Le Temple de la Littérature Van Miêu Trân Biên se trouve dans la ville de Biên Hoà, province de Dông Nai. Ce monument s’inspire de l’architecture du Temple de la Littérature de Hanoi : lignes droites, angles droits, symétrie, harmonie sont d’un grand classicisme. Elle exprime une philosophie fondée sur la raison, qui inspire une société patriarcale fortement hiérarchisée.

D’après Bùi Quang Huy, un chercheur, en 1715, le seigneur Nguyên Phúc Chu ordonna aux mandarins de la cour de fonder le Van Miêu Trân Biên. Ce fut le premier Temple au Sud dédié à Confucius. Il devint un centre culturel et éducatif de la région Sud, nouvellement conquis et défriché par nos ancêtres.

Le monument a été détruit en 1861 lors de l’occupation de Biên Hoà par les colonialistes français. Les travaux de reconstruction ont débuté en 1998 à l’occasion des 300 ans de la fondation de la ville de Biên Hoà. L’ouvrage a été inauguré en 2002.

L’édifice principal comporte un grand autel dédié au Président Hô Chi Minh (1890-1979). D’autres personnages illustres du XIIIe siècle au XIXe siècle y sont honorés, tels que, dans l’ordre chronologique, Chu Van An, Nguyên Trai, Nguyên Binh Khiêm ou Lê Quy Dôn. On y trouve également des tablettes à la mémoire de fameux lettrés de la région, comme Vo Truong Toan, Lê Quang Dinh, Ngô Nhân Tinh, Trinh Hoài Duc, Bùi Huu Nghia, le poète Nguyên Dinh Chiêu ou encore Nguyên Thông.

Le temple présente aussi des livres sur les réalisations culturelles et scientifiques de la région, des produits de l’artisanat local… qui permettent aux visiteurs – jeunes notamment – de mieux comprendre la culture du Sud, et de ressentir une certaine fierté vis-à-vis de leurs ancêtres.

Il n’y a pas que les gens de Dông Nai qui s’y rendent. L’édifice accueille chaque jour beaucoup de visiteurs venus des quatre coins du pays et même de l’étranger. Une plongée dans le Vietnam ancien, celle des lettrés et mandarins, et du faste qui va avec.

Temple de la Littérature Tran Bien à Dong Nai

Temple de la Littérature Tran Bien à Dong Nai

Province Dong Nai Vietnam: Đồng Nai est une province de la région du sud-est du Viêt Nam. Sa capitale est Biên Hòa. Elle doit son nom à la rivière Dong Nai.

La province se trouve à l’est et au sud-est d’Hô-Chi-Minh-Ville. Jusqu’en 1647, avant la colonisation vietnamienne, la région faisait partie du royaume khmer.

Đồng Nai est l’une des provinces les plus peuplées du Viêt Nam avec une population de 2 665 100 habitants in 2011, ce qui la place au cinquième rang. Sa population s’accroît rapidement: de 1.95% en 2005, entre 2,5% et 3,5% entre 2008 et 2010 et de 3.5% en 2011, grâce à l’apport d’une main d’œuvre immigrée d’autres provinces. Cette province est la deuxième derrière celle de Binh Duong en ce qui concerne l’accroissement de population et l’immigration. Elle est surtout composée de l’ethnie Kinh (Viet), avec quelques minorités chinoise, Nung, Tày et Cham.

marché flottant Cai Rang à Cân Tho

Les marchés flottants au delta du Mékong intéressants à visiter

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Les marchés flottants au delta du Mékong intéressants à visiter: La culture fluviale du Sud ne serait pas ce qu’elle est sans ses marchés flottants. Véritable mode de vie, ils sont des destinations incontournables tant pour les habitants que pour les touristes. Petite balade au fil de l’eau à la découverte de cinq d’entre eux.

Marché flottant Cai Bè (Tiên Giang): Le marché flottant de Cái Bè est l’un des plus célèbres du delta du Mékong. Situé à 150 km de Hô Chi Minh-Ville, ce marché est devenu l’une des destinations favorites des touristes de passage dans la région. Il est situé sur le fleuve Tiên, l’un des bras du Mékong, au carrefour des provinces de Tiên Giang, de Vinh Long et de Bên Tre. Au fil des années, les échanges commerciaux s’y sont multipliés et ce marché de gros est devenu l’un des plus importants du Sud occidental.

Réputé pour être au cœur du commerce des fruits de la région, ce marché attire aussi de nombreux touristes venus découvrir «un autre Vietnam», plus authentique.

Au fil de l’eau, les visiteurs découvrent les différentes parties du marché, divisées en fonction des produits vendus : fruits, tubercules, riz… La principale originalité de ce marché tient à la façon dont les vendeurs accrochent leurs produits à des perches pour aider les clients à faire leur choix.

Marché flottant Cai Rang (Cân Tho): Le marché flottant de Cai Rang a élu domicile dans une partie du fleuve Hâu, un autre bras du Mékong, au niveau du district de Cai Rang, à Cân Tho. D’après la légende, il porte son nom depuis la période de défrichage, lorsqu’un grand crocodile, perdu dans le fleuve, a planté ses dents dans la région…

Ce marché est devenu une des attractions à ne pas manquer à l’occasion d’une visite à Cân Tho. Cai Rang est toujours fréquenté par des acheteurs et des vendeurs sur des centaines de navires, flanc contre flanc depuis très tôt le matin. Normalement, le marché a lieu de 03h00 à 09h00 du matin, mais à l’approche du Têt, il dure presque toute la journée.

Marché flottant Phung Hiêp (Cân Tho): Le marché flottant de Phung Hiêp est à une trentaine de kilomètres au Sud de la ville de Cân Tho. Il est situé à la confluence de sept rivières, et porte aussi un autre nom : Nga Bay (carrefour à sept embranchements).

À l’instar des marchés de Cai Bè et Cai Rang, Phung Hiêp réunit des centaines de bateaux dont les marchandises sont destinées non seulement aux habitants, mais aussi aux provinces du Nord et aux touristes.

Après avoir dégusté des spécialités du Mékong, les visiteurs peuvent également acheter des produits artisanaux connus de cette localité. Autre caractéristique, ce marché possède une très grande variété de serpents et d’alcools délicieux. Dans le cadre de l’exploration des rivières de l’Ouest, Phung Hiêp est un condensé esthétique et culturel, de la région du delta du Mékong.

Marché flottant Long Xuyên (An Giang): Situé sur le fleuve Hâu dans la province d’An Giang, le marché flottant de Long Xuyên est toujours authentique, moins animé que les autres marchés flottants du delta. Ce marché a lieu seulement quelques heures le matin, de 06h00 à 09h00. Il s’étire sur près de 2 km.

marché flottant Cai Rang à Cân Tho

marché flottant Cai Rang à Cân Tho

Depuis l’embarcadère d’Ô Môi de la ville Long Xuyên, il faut compter de 5 à 10 minutes pour y parvenir. Un large panorama s’ouvre rapidement devant les yeux avec des centaines de bateaux chargés de produits agricoles tels que patates douces, cannes à sucre, produits aquatiques, et surtout, plusieurs sortes de fruits tropicaux comme bananes, ananas, fruits du dragon.

De l’autre côté, trônent de belles maisons sur pilotis entourées de rizières. À ce paysage pittoresque s’ajoutent les chants, les discussions et les rires des gens. Un tableau particulièrement vivant que ce marché flottant de Long Xuyên.

Marché flottant Trà Ôn (Vinh Long): S’étendant sur 300 m de longueur à 250 m du confluent Trà Ôn, le marché flottant éponyme est le plus en aval du fleuve Hâu. Particularité, il dépend du niveau d’eau : plus il est élevé, plus il est fréquenté. Trà Ôn est un marché de gros, où plusieurs produits sont donc vendus en vrac, notamment les produits agricoles comme ignames, patates douces, concombres, melons amers, oranges, durians, etc. On y trouve aussi des embarcations qui vendent des fleurs de décoration, de fantaisie.

Le visiteur ne doit pas manquer sa spécialité: le poisson chay (hilsa), préparé de diverses manières et que l’on ne trouve nulle part ailleurs au Vietnam.