Ville de Huê un don de la nature du Vietnam: Huê ne serait pas la même sans la rivière Huong ou rivière des Parfums et le mont Ngu Binh, qui confèrent à l’ancienne cité des rois un cadre harmonieux et romantique. Une combinaison d’éléments indissociables que savent apprécier ses habitants et les nombreux visiteurs.
Dame Nature a été généreuse avec la ville de Huê, choisie par la dynastie des: Nguyên (1802-1945) pour y établir la capitale. L’ancienne capitale royale est construite autour de la rivière Huong. S’étirant sur environ 70 km, ce cours d’eau prend sa source dans la cordillère de Truong Son, zigzague à travers les montagnes, traverse la ville de Huê et traverse la lagune de Tam Giang avant de se jeter dans l’estuaire de Thuân An (province de Thua Thiên Huê, Centre).
La rivière a été appelée Linh Giang, Trà Thiên, Dai Giang, Huong Trà et Luc Yên avant qu’elle n’adopte son nom définitif de rivière des Parfums.
«Il y a différentes théories sur l’origine de son nom. Pour ma part, je penche sur Huong Trà, le nom d’un quartier local, car une rivière porte souvent le nom d’une région qu’elle traverse», estime Phan Thuân An, chercheur spécialiste de Huê. Une autre théorie prétend que la rivière doit son nom au fait qu’elle serpente à travers de nombreuses forêts de plantes aromatiques avant d’atteindre Huê, apportant donc avec elle un arôme frais…
La rivière des Parfums coule à travers une série de sites pittoresques, avec des bateaux disponibles à chaque coin de l’ancienne citadelle. En descendant son cours, les touristes visiteront la dune fluviale Da Viên, le parc Phu Xuân et le pont Truong Tiên, le tombeau de Minh Mang, le temple Hon Chen, la pagode Thiên Mu, pour enfin aller se baigner et profiter des fruits de mer à la plage de Thuân An.
Un lien entre passé et présent: Depuis que Huê accueille son grand festival bisannuel, la rivière des Parfums joue un rôle plus important. Sa beauté naturelle a fait d’elle un nouveau lieu de création ou d’exposition pour les artistes. Un énorme théâtre naturel où différentes formes d’arts traditionnels peuvent s’exprimer tels que le nha nhac (musique de Cour de Huê), courses de pirogues, festivals folkloriques, fêtes des lanternes, mais aussi les arts contemporains tels que défilés de mode, installation, peinture, sculpture, etc.
L’autre cadeau de Dame Nature: Les visiteurs de l’actuelle Huê peuvent non seulement contempler les traces d’un passé glorieux, mais aussi profiter de la beauté romantique d’une rivière légendaire. Toute l’année, le pont Truong Tiên se réfléchit dans la rivière dont les deux rives sont couvertes de tapis d’herbes, de jardins et de rizières. Il est également un haut lieu culturel de la ville, point de convergence des touristes de toutes les nationalités.
Avec la rivière des Parfums, le mont Ngu Binh ou mont Ngu est l’autre cadeau que la nature a donné à Huê, sans laquelle la ville n’aurait pas ce cachet. Cette colline, qui culmine à 105 m d’altitude, arbore une silhouette imposante et symétrique. De chaque côté, deux petites buttes -portant les noms de Ta Bat Son et Huu Bat Son – semblent veiller sur elle. Quand la dynastie des Nguyên choisit de bâtir la capitale à Huê, le roi Gia Long (1762-1820) accepta le projet des géomanciens : choisir ce relief comme premier rempart de la capitale et le rebaptiser Ngu Binh (mont royal).
Les jours de beau temps, à son sommet, il est possible d’embrasser d’un seul regard le panorama de la cité avec ses palais majestueux, les toits de ses pagodes classiques et les méandres de la rivière des Parfums. En un mot : somptueux.
Ville de Hué (du vietnamien Huế) est l’ancienne capitale impériale du Viêt Nam (1802-1945). Elle est située au centre du pays, juste au sud du fameux 17e parallèle, non loin de la mer. Le fleuve Sông Hương (rivière des Parfums) la traverse et sépare la vieille ville au nord de la cité moderne au sud.
Hué est aujourd’hui la capitale de la province de Thừa Thiên et vit essentiellement de la pêche et du tourisme. Sa population est d’environ 340 000 habitants. Elle est desservie par l’aéroport international de Phú Bài et la gare de Hué.
Le fait qu’elle a été capitale impériale du Viêt Nam (appelé à l’époque par les occidentaux empire d’Annam), donne un caractère particulier à Hué à laquelle la culture aristocratique des mandarins, la finesse de la poésie de ses lettrés et l’agilité intellectuelle de ses habitants confèrent tout son charme.
A Hué, l’un des gros classiques touristiques est de rentrer dans la Citadelle pour visiter la Cité Impériale (la Cité Jaune Impériale et la Cité Pourpre Interdite) : un ensemble de bâtiments et de cours où vivait l’Empereur, sa famille, et sa cour. Le tout est classé à l’Unesco mais en bien mauvais état, suite à la guerre avec les américains (oui, je simplifie les termes du conflit). Ils restaurent et reconstruisent peu à peu et la site fait malheureusement très vide. Il faut tout de même plus d’une demi-journée pour en faire le tour, rentrer dans chaque enceinte, visiter les jardins, et il faut beaucoup d’imagination pour visualiser à quoi tout cela pouvait autrefois bien ressembler.
La ville de Hué, une belle symbole la beauté romantique du Vietnam: Située dans la région centrale du Vietnam, la ville de Hué est considérée comme le cœur du patrimoine culturel national. C’est la capitale de la province de Thua Thien-Huê, se trouvant à 108km de Danang, 166km de Donghoi, 368km de Vinh, 658km de Hanoi, et 1 097km de Hô Chi Minh-Ville.
La ville se situe dans une région au climat tropical soumis à la mousson. Il existe différents climats entre les provinces. La plaine de province compose de deux saisons : la saison sèche de mars à août, le climat est chaud, la température atteint 39,9ºC. La saison des pluies et d’inondation est d’août jusqu’à janvier. La température moyenne est de 19,7ºC.
Hué peut s’enorgueillir d’une histoire très ancienne. Les paysages pittoresques et le relief accidenté ont donné à Huê une position particulière dans l’histoire du Vietnam. Huê fut la capitale du pays pendant les dynasties Tây Son et Nguyên, les règnes les plus prospères dans l’histoire vietnamienne. Au fil des siècles, cette ville est devenue un grand centre de l’architecture vietnamienne. Parmi les anciennes capitales du Vietnam, Hué est la seule ville qui garde encore l’apparence intacte d’un complexe du Moyen-Age de construction monarchique composée de murs, de palais et de tombeaux royaux. Ces vestiges précieux de Hue ont non seulement tourné la ville en un musée vivant, très apprécié par l’ensemble du pays, mais ont aussi gagné la reconnaissance honorable de site du patrimoine culturel mondial par l’UNESCO en Décembre 1993. La célèbre Rivière des Parfums a inspiré de nombreux poèmes et contes romantiques. La cité toute entière est imprégnée d’histoires et de rêveries médiévales. Les sites à visiter :
Les tombeaux des rois de Nguyen: La ville de Hue est célèbre non seulement pour ses magnifiques palais mais aussi pour la magnificence de ses anciens tombeaux, temples, pagodes et sanctuaires, souvent situés dans une nature romantique. Quand on parle de l’architecture ancienne de Hue, il est impossible de ne pas mentionner les tombes royales des rois Nguyen qui se situent au milieu des collines, au bord de la rivière des Parfums . Parmi ces tombes sont les quatre plus célèbres d’entres elles : le tombeau somptueux de Gia Long (appelé également Thien Tho), le tombeau imposant de Minh Mang (également appelé tombeau Hieu), le tombeau poétique de Tu Duc (appelé également Tombeau Khiem) et le tombeau magnifique de Khai Dinh (appelé également Ung) dont les noms et les arrangements reflètent chaque point de vue de chaque empereur, la personnalité et le goût. Tous les tombeaux ont été construits sous le règne des rois respectifs. Chaque tombeau a été aménagé avec des statues et des monuments en harmonie parfaite pour former une poésie naturelle. Les éléments suivants ont été intégrés dans tous les tombeaux: les murs, la porte à trois entrées (porte Tam Quan), la Cour de salutation, la pavillon de la stèle, les maisons du culte, les lacs et les étangs, les jardins et enfin la tombe. Parmi les tombes des rois Nguyen, celui de Khai Dinh est le seul mêlant les architectures orientale et occidentale. C’est le lieu de repos du roi Khai Dinh (1885-1925), le 12e empereur des Nguyen. Ce tombeau est connu pour son art complexe de la terre cuite émaillée et par trois magnifiques fresques intitulées «neuf dragons dans les nuages » sur les plafonds des trois compartiments du Palais Thien Dinh. Ces fresques sont les plus importantes au Vietnam.
Ville de Huê un don de la nature du Vietnam
La Cite Imperiale de Hue: Basée sur le même plan que la Cité interdite de Pékin, la cité impériale de Huê a été conçue et planifiée autour des éléments naturels dans la zone au nord de la rivière des Parfums. Elle est ainsi enserrée d’une longue et épaisse muraille de 600 mètres de côtés. Dix portes, dont quatre principales, permettent son accès : celle de la Paix au Nord, celle de l’Humanité à l’Est, celle de la Vertu à l’Ouest et enfin celle du Midi au Sud. C’est justement par cette dernière entrée que l’on pénètre dans la résidence impériale. Celle-ci s’ouvre sur une vaste cour au centre de laquelle se dresse le pont d’Or (Cau Trung Dau), qui enjambe « l’étang des Eaux d’or », bassin rempli de poissons rouges et de jacinthes d’eau. Cette cour donne accès au palais de la Suprême Harmonie (Dien Thai Hoa), construit en 1805. Ses volumes de style classique contrastent avec ses exubérantes décorations. Ce premier palais donne sur la Cité pourpre interdite, qui aujourd’hui se résume à une vaste cour et des restes de pans de murs d’enceinte. Seuls les pavillons de l’Est et de l’Ouest ont été restaurés pas l’UNESCO. L’ensemble architectural est inscrit au patrimoine de l’Humanité depuis 1993.
La pagode de Thien Mu (la pagode de la Dame céleste): Située à 4 km au sud-ouest du centre ville de Huê sur la colline de Ha Khe, sur la rive gauche de la rivière de Parfums, dans la commune Huong Long, la pagode est une des plus belles et des plus anciennes structures architecturales de culte à Hue. Le nom de la pagode provient d’une légende selon laquelle des paysans locaux virent apparaître une vieille femme portant une robe rouge et un pantalon vert sur la colline. Elle déclara qu’un seigneur construirait une pagode à cet emplacement propice à la configuration bouddhique, puis elle disparut. Le seigneur Nguyên Hoang passant par là et entendant raconter cette histoire décida de faire élever la pagode, à laquelle il donna le nom de pagode de « Thiên Mu ».
La caractéristique la plus frappante de la pagode est sa tour Phuoc Duyen, un chef-d’œuvre de 7 étages, dédiée au bouddha qui est apparu sous une forme humaine. À gauche de la tour se trouve un pavillon abritant une cloche énorme, qui pèse 3,285 kg et 1,4 m de circonférence. De forme octogonale, elle compte 7 étages (21 m). Le temple principal, Dai Hung, est un ouvrage splendide. Outre les statues en cuivre brillantes, il abrite un gong en cuivre fondu en 1677 ainsi qu’un panneau transversal en bois laqué d’or, dédicacé. De chaque côté, on distingue une maison d’abstinence bouddhique où se reposent les bonzes, et une maison de réception pour les visiteurs.
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