Village Cai Mon au delta Mekong

Village Cai Mon au delta du Mékong

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Village Cai Mon au delta du Mékong: Le village de Cai Mon, dans le delta du Mékong, s’anime environ un mois avant le Nouvel An lunaire. Difficile de ne pas succomber au charme des fleurs et des bonsaïs cultivés ici, sa spécialité, destinés à envahir les étals du marché du Têt.

Au village de Cai Mon, les fleurs et les bonsaïs sont rois: Les cultures horticoles et floricoles de Cai Mon sont situées dans la commune de Vinh Thành (district de Cho Lach, province de Bên Tre), en plein cœur du delta du Mékong. Ils se trouvent à environ 100 km de Hô Chi Minh-Ville. La Nationale 57 qui traverse ce district en est parsemé : Vinh Hoa, Phu Son, Tân Thiêng, Long Thoi… mais aussi dans le district voisin de Mo Cày Bac.

Fondé au XIXe siècle: Cette spécialisation dans la floriculture et les bonsaïs ne date pas d’hier. On parle de la moitié du XIXe siècle. Beaucoup disent que les fleurs et les bonsaïs semblent être cultivés partout dans cette localité. On dit aussi que la floriculture s’y transmet de génération en génération.

Il faut savoir également que bien avant cela, le village était réputé pour ses vergers et la production de semis. Cai Mon a longtemps été surnommé le «royaume des fruits délicieux» du pays, réputé pour ses durians et mangoustans.

Actuellement, avec Sa Dec (province de Dông Thap), Cai Mon est le plus grand village de fleurs et de bonsaïs du delta du Mékong. Il fournit essentiellement les marchés de Hô Chi Minh-Mille, du delta du Mékong et même d’autres localités du pays. Ces dernières années, ce village a aussi exporté vers le Japon, la République de Corée et Taïwan (Chine).

«Sa Dec possède de nombreux atouts dans la floriculture. Cai Mon, lui, se distingue dans la culture des bonsaïs. Sans oublier les kumquats et les ochnas, informe le chercheur Lê Phuoc Toàn. Le savant Truong Vinh Ky (Pétrus Ky) et le provicaire Gernot ont été les grands acteurs de la création de ce village de métier, puisque ce sont eux qui ont offert à Cai Mon les premières graines de fleurs et de fruits importées de l’étranger».

Bonsaïs en forme d’ouvrages ou d’animaux de l’établissement Nam Công: Depuis quelques temps, la tendance est aux bonsaïs en forme d’animaux. Des arboriculteurs ont élevé leur profession au rang d’art, en atteste leurs réalisations. À partir de deux arbres : le xanh et le si, ils sont parvenus à façonner, à force d’expérimentations, des bonsaïs à l’effigie du dragon, du buffle, de l’éléphant voire de l’aigle. Certains, plus grands, ont même pris la forme d’ouvrages architecturaux. L’artiste Năm Công, directeur de l’établissement Nam Công, est apprécié comme le «Roi» des bonsaïs en forme d’animaux.

Ces dernières années, les pots de fleurs suspendus font également recette, essaimant les fenêtres et les balcons des habitations. On retrouve ainsi des pervenches, des orchidées et des lysanthis. Mais d’autres fleurs sont reines à Cai Mon comme les glaïeuls, les pivoines et les roses.

La pépinière du Sud: Selon les statistiques, Cai Mon a fourni pour le pays ainsi qu’à l’étranger, dont le Japon, la République de Corée et Taïwan (Chine), plus de 20 millions de produits de nombreuses espèces et plus de 10 millions de pots de fleurs et bonsaïs.

Actuellement, des centaines d’établissements de production et de commerce de semis, de fleurs et de bonsaïs longent la route nationale 57 qui traverse Cai Mon. Quelque 8.000 familles du district de Cho Lach – dont 6.000 du village de Cai Mon – vivent de la floriculture et de la production de semis.

Le Livre des records du Vietnam a reconnu Cai Mon comme «Plus grande localité vietnamienne pour la production de semis de fruits», avec beaucoup de spécialités comme durian, mangoustan, pamplemousse, etc.

Les vergers de Cai Mon avant le Têt: Le tourisme vert, une forme de voyage avec laquelle on peut aller de la simple découverte des richesses écologiques d’une région à la participation aux travaux de la ferme biologique qui est beaucoup apprécié depuis la prise de conscience du réchauffement de la Terre. Au Vietnam, du Nord au Sud, vous trouverez plusieurs voyages de ce type. Gâté par Dame Nature, consolidé par les alluvions du Mékong, la province de Ben Tre est considérée comme la capitale des vergers, des cocotiers et des fruits au Sud du Vietnam, concentré principalement dans le district Cho Lach et le district Chau Thanh.

Situé au bord de la branche antérieure de Mékong, dans la commune de Tiên Thủy, district de Châu Thành, province de Bến Tre, Cai Mon est réputé pour être le berceau des vergers au delta du Mékong.

Village Cai Mon au delta Mekong

Village Cai Mon au delta Mekong

Longeant l’autoroute 57, une promenade à vélo ou une balade à pied vous amènera jusqu’au jardin de Cai Mon où on peut ressentir nettement l’ambiance colorée à l’approche de la fête du Têt dans un paradis de fleurs printanier.

Les vergers de Cai Mon avant le Têt: Hors la préparation des fleurs pour la fête du Têt comme l’abricotier, le chrysanthème, l’œillet d’Inde,… la majorité des familles possède un trésor de bonsaïs de formes et de tailles très variées, grâce à leurs coups mains artistiques : dragons, phénix, cerf…

Découvrir le jardin de Cai Mon, vous donne la chance de déguster des fruits frais selon chaque saison. Profitez de ce moments magique, où vous cueillez-vous même un petit fruit tropical puis après l’avoir goûtée, vous permet de savourer toute la saveur du pays que vous visitez.

Après la visite des vergers et des pépinières de Cai Mon, vous pouvez parcourir les villages aux alentours pour apprendre le métier d’arboriculteur, découvrir des spécialités de Ben Tre ou laisser voler votre âme avec la musique populaire typique du Sud du Vietnam.

le Parc national Xuân Thuy Nam Dinh

Decouverte le Parc national Xuân Thuy Nam Dinh

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Decouverte le Parc national Xuân Thuy Nam Dinh: Pour les passionnés de nature, impossible de visiter la province de Nam Dinh (Nord) sans passer par le Parc national Xuân Thuy. Admis en 1989 dans la convention Ramsar, il a été reconnu en 2004 par l’UNESCO comme zone noyau de la Réserve mondiale de biosphère.

Situé à 150km de Hanoi, ce site est de plus en plus fréquenté par les amateurs de faune aviaire. Sa force : une superficie de 7.100 ha dont 4.000 ha de mangrove.

Une balade en bateau dans cet immense espace permet aux visiteurs de respirer l’air pur et de contempler des oiseaux multicolores qui ornent le ciel bleu. Chaque année, dès la fin du 11e mois lunaire, des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs se rendent ici pour y nicher. Une poignée d’entre eux se figure dans le Livre Rouge des espèces en voie d’extinction telles que spatule, spatule blanche, chevalier à bec jaune ou pélican à pattes grises.

On peut aussi y visiter des villages de pêche dans les communes avoisinantes. Là-bas, les touristes peuvent y découvrir la vie simple des pêcheurs, mais aussi les caractéristiques du marché campagnard. Sans oublier les pagodes et les églises à l’architecture classique. À l’occasion des fêtes, les voyageurs ont aussi l’opportunité d’assister à des compétitions de natation, des chants religieux, etc. Enfin, le Parc national Xuân Thuy propose surtout un mariage harmonieux entre «mer et forêt», «oiseaux et poissons», «nature et homme». Le tout confère une belle image rurale du Nord du pays.

PROVINCE DE NAM DINH: Superficie: 1 650,8 km²

Population: 1 825,8 mille d’habitants (Avril 2009)

Capitale provinciale: Ville de Nam Dinh

Division administrative: Vu Ban, My Loc, Y Yen, Nam Truc, Truc Ninh, Xuan Truong, Giao Thuy, Nghia Hung, Hai Hau.

Groupes ethniques: Viet (Kinh), Tay, Muong, Hoa…

La ville de Nam Dinh est une ville côtière avec un grand nombre de lacs et d’étangs. Le riz, le maïs, l’arachide, la canne à sucre, la « banane royale » chuoi ngu- une spécialité très appréciée, sont les principaux produits locaux. La pêche, l’aquaculture et l’élevage des crevettes pour l’exportation sont développés. Il existe plusieurs villages d’artisanat traditionnel spécialisés dans le fer forgé, la fonte du cuivre, la gravure sur bois, le textile, le laquage.

La province de Nam Dinh est située dans les plaines et les terres du nord du Vietnam. La province comprend la ville de Nam Dinh, à 90km au sud-est de Hanoi. Elle est entourée par les provinces de Thai Binh, de Ha Nam et de Ninh Binh ainsi que de la mer de l’Est.

Nam Dinh se trouve dans une zone de climat tropical soumisse à la mousson. La température annuelle moyenne est de 23°C. Il y a deux saisons: l’hiver et l’été.

le Parc national Xuân Thuy Nam Dinh

le Parc national Xuân Thuy Nam Dinh

La ville de Nam Dinh est une ville côtière avec un grand nombre de lacs et d’étangs. Le riz, le maïs, l’arachide, la canne à sucre, la « banane royale » chuoi ngu- une spécialité très appréciée, sont les principaux produits locaux. La pêche, l’aquaculture et l’élevage des crevettes pour l’exportation sont développés. Il existe plusieurs villages d’artisanat traditionnel spécialisés dans le fer forgé, la fonte du cuivre, la gravure sur bois, le textile, le laquage. L’usine textile de Nam Dinh est la plus grande de son genre dans le Nord.

La province de Nam Dinh possède de grandes traditions culturelles. C’est la terre natale des rois de la dynastie des Trân(XIIIe-XIVe siècles) et du célèbre poète Tu Xuong. Les fêtes de Pho Minh, Co Le, Phu Day sont réputées.

Les principaux sites de la région comprennent les temples Trân, Phu Day, les pagodes Keo, Hanh Thien, Pho Minh et Co Le, la plage de Thinh Long et les parcs d’oiseaux Con Ngan et Con Lu, le parc national de Xuan Thuy.

Le réseau de transport est très favorable. Il y a de ligne ferroviaire nord-sud du Vietnam et de route nationale 21 reliant la route nationale 1A et le centre de la ville. En plus, la route nationale 10 relie entre le ville de Ninh Binh et la province de Thai Binh, Hai Phong, Quang Ninh.

My Son Hoi an

My Son Hoi An patrimoine mondial en péril

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My Son Hoi An patrimoine mondial en péril: Avec Hôi An, le sanctuaire de My Son est un des patrimoines mondiaux de la province de Quang Nam (Centre). Un site exceptionnel qui a subi les outrages du temps et nécessite des travaux importants.

Le sanctuaire de My Son a été construit entre les VIIe et XIIIe siècle.

Le sanctuaire de My Son est un ensemble de temples Cham en ruines, situé dans la province de Quang Nam, à 69 km au sud-ouest de Dà Nang, dans une vallée d’environ 2 km de large. Ce site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999.

Les premières tours ont été construites au IVe siècle. Tout au long des siècles sont apparues de petites et grandes tours, qui forment désormais cet ensemble emblématique de l’ancien Champa. My Son était autrefois un centre culturel et religieux, ainsi que le lieu de sépulture de rois et moines. Le roi Bhadravarman I, qui régna de 381 à 413, y a fait construire un temple dédié à Shiva.

«Cet ensemble a été construit il y a des centaines d’années. De nombreux édifices sont très endommagés comme les tours F1, F2, B3, B4, B6, C2, C3, C7, D4, E3, E6, E8. Leur dégradation est un phénomène inévitable. Bien des activités de conservation ont été entreprises et nous devons continuer pour que ce site soit encore debout dans un siècle», a informé Hô Xuân Tinh, chef adjoint du Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam.

Coopération internationale: Le sanctuaire de My Son est un des patrimoines mondiaux de la province de Quang Nam (Centre).

En 1992, c’est l’architecte polonais Kazik qui s’est attelé à la tâche en s’activant autour de la tour B3 (construction d’un mur de renforcement à l’ouest). Malgré cela, la tour s’est mise à pencher de 8 degrés, avec des fissures sur plusieurs mètres de longueur et de 8-12 cm de largeur. L’effondrement de l’édifice était proche. «Devant l’urgence de la situation, en 2013, l’Institut des sciences et technologies du ministère de la Construction a mis en place des travaux sous la porte de la tour, mais sans succès véritable», a rapporté Hô Xuân Tinh.

Ensuite, c’est un couple australien, les McGrath, qui s’est penché sur la question : «C’est un endroit formidable à visiter et à contempler. Le travail de recherche pour préserver et protéger ce patrimoine mondial est plus que pertinent. Le travail de restauration va prendre du temps et de l’argent». Les deux experts ont fait des recommandations : «Il est nécessaire de mieux faire connaître au grand public ce site. Vous devez également informer l’UNESCO et les personnalités du monde entier sur les dégradations. Il est urgent de protéger ce patrimoine dès maintenant et durablement».

Encore des secrets à dévoiller: Dinh Hài, chef du Service de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam, va dans le même sens : «Ces dernières années, les organisations internationales, le secteur de la culture, des sports et du tourisme de la province de Quang Nam n’ont pas ménagé leur efforts pour restaurer ces monuments. La bonne nouvelle, c’est que les gouvernements vietnamien et indien ont signé un protocole d’accord sur la conservation et la restauration de My Son. Les travaux seront assurés par l’Institut indien d’archéologie. Le gouvernement indien a décidé d’octroyer 3 millions de dollars au Vietnam sous forme d’aides publiques pour le développement».

Avec plus de 70 bâtiments en briques et en pierres construits entre les VIIe et XIIIe siècles, My Son était le plus important centre architectural de l’ancien royaume du Champa. Son piteux état actuel ne doit pas occulter le fait qu’il offre un point de vue quasi unique sur l’art sculptural et architectural de l’ancien Champa et renferme encore bien des secrets.

My Son était le plus important centre architectural de l’ancien royaume du Champa.

L’histoire de My Son: Au IVe siècle, le roi Bhadravarman édifia à My Son un temple en bois dédié au culte du lingam de Bhadresvara, un dieu dont le nom combine celui du roi et de Shiva. Le site fut ravagé par un incendie au VIe siècle. Sambhuvarman reconstruisit un temple en briques et en pierres au VIIe siècle et le consacra à Sambhubhadresvara.

À partir de cette période, My Son occupa un rôle central dans la vie religieuse du Champa : les rois successifs embellirent le site et vinrent s’y recueillir lors de leur accession au trône. L’édification de nouveaux temples fut particulièrement active aux VIIIe et IXe siècles. Le site perdit ensuite son influence à la suite de l’introduction du bouddhisme mahāyāna comme religion d’État.

My Son retrouva son statut de capitale religieuse au début du Xe siècle. À partir du XIIe siècle, l’influence du site déclina au profit de Panduranga. Les ruines de My Son furent découvertes en 1889 par Camille Paris. Henri Parmentier inventoria et catégorisa les édifices.

Durant la guerre du Vietnam, les ruines furent endommagées. C’est aujourd’hui une attraction majeure de la province de Quang Nam. Le sanctuaire de My Son a été construit entre les VIIe et le XIIIe siècles.

Hội An est une ville du Viêt Nam, située dans la province de Quảng Nam, à trente kilomètres au sud de Đà Nẵng, sur la rivière Thu Bồn1. Elle compte environ 120 000 habitants. La vieille ville de Hội An a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO le 4 décembre 1999. Jadis, Hội An était appelée Faifo en français, nom d’usage officiel pendant la période coloniale.

My Son Hoi an

My Son Hoi an

Hoi An: Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du xve siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. Suite à l’ensablement de la rivière, l’activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n’est plus fréquenté que par des sampans.

Divers styles architecturaux se retrouvent à Hội An : chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural.

Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.

L’un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d’un côté et des singes de l’autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier.

Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoises qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leur prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons. ( source fr.wikipedia)

Carte Lao Cai Sapa Bac Ha

Sapa et decouverte Lao Cai Sapa Bac Ha

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Sapa et decouverte Lao Cai Sapa Bac Ha: Situé à l’ouest de la cordillère de Hoàng Liên, à 1.600 m d’altitude, le bourg de Sa Pa (province de Lào Cai, Nord) est devenu une destination touristique phare du pays. Cette ville de Sapa reconnu comme la «ville aux quatre saisons quoti-diennes». Montagnes grandioses, rizières en terrasses, villages d’ethnies minoritaires accrochés aux pentes, habitants locaux accueillant, Sa Pa a beaucoup à offrir.

Les touristes étrangers apprécieront le marché où, parfois, de jeunes hommes interprètent des airs traditionnels avec des khèn (sorte d’orgue à bouche en bambou). On y vend des tissus notamment des brocatelles multicolores qui rencontrent un franc succès auprès des voyageurs.

La bourgade compte 400 hôtels, de différents standings, d’innombrables boutiques de souvenirs et restaurants. Le développement touristique a changé la vie des habitants. De nombreuses femmes issues d’ethnies minoritaires sont devenues des guides touristiques et leur niveau d’anglais, remarquable, est salué par tous.

Que faire à Sa Pa: à part flâner dans les marchés de produits artisanaux? Le meilleur est certainement de faire un trekking, petit ou long selon vos capacités et la durée de votre séjour. Un trek à la journée dans les villages environnants ou, pour les plus courageux, un trek de 3 jours à l’assaut du Mont Fansipan, le point culminant de l’Indochine (3.100 m). Les nombreuses agences de voyage disséminées dans la ville sauront vous arranger cela. Mais dépêchez-vous, car une télécabine vers le Fansipan est en construction, qui fera certainement perdre un peu de son charme à l’ascension.

Lao Cai et Bac Ha: Lao Cai fait partie des provinces qui sont situées le long de la frontière sino-vietnamienne au nord-ouest du pays. Sa capitale Lao Cai à 354km de Hanoi est accédée par la route et le train de nuit. Localisée dans la chaîne de la montagne Hoang Lien Son, elle a le pic Fan Si Pang le plus haut de l’Indochine.

Bac Ha: La bourgade de Bac Ha, à 27 km à l’est de Lao Cai, est plus paisible et chaleureuse que Sapa.

Les chevaux chargés de marhandises qui félient dans ses rues lui confèrent une agréable ambiance de ville – frontière d’autrefois. Bac Ha est un grand centre de distillerie, où l’on produit du vin de riz et de manioc et un alcool de grain particulièrement puissant.

Le marché du dimanche rassemble les montagnards descendus des villages des environs : Hmong, Dao, Day, Laichi, Lolo, Nhang, Nung, Phulao, Thai, Phulao, Chinois et Vietnamiens, tous les peuples de la région semblent s’y donner rendez-vous. Plusieurs autres marchés tout aussi pittoresques se tiennent dans le pays, en particulier le marché du dimanche de Lung Phin, à 12 km au nord de Bac Ha, et le marché aux bestiaux du samedi à Can Cau, 6km plus loin.

Le marché de Coc Ly: Après environ 2,5 heures de conduite, vous rejoindrez l’un des marchés les plus typiques de tribu de colline le long du nord-ouest du Viet Nam, où vous pourrez prendre des photos si grand nombre de costumes des diverses minorités comme H’mong fleuri, Tay et Giay …. ainsi que leur habitude d’achat et de vente.Après la visite du marché, vous pouvez aussi avoir la chance de monter sur le bateau pendant environ 2 heures sur la rivière Chay à découvrir la culture de vie préservée le long des 2 côtés de la rivière .Le long du trajet, vous pouvez faire une randonnée du villlage Na Ne de tribu Hmong fleuri au village Trung Do qui appartient aux Tays.Ici, vous pouvez visiter une maison traditionnelle Tay. Nous voyageons en bateau à nouveau à travers la campagne incroyable de Bao Nhai puis transfert à Sapa ou gare de Lao Cai en fonction de vos souhaits.

Le mont Pan Si Fang: La région de Sapa est connue pour ses formidables opportunités de randonnées. Le Mont Fansipan avec ses 3,143 mètres, le plus haut du Vietnam, se dessine au loin, alors que dans les vallées environnantes, les rizières en terrasses et les champs d’un vert lumineux sont traversés par des torrents.

Carte Lao Cai Sapa Bac Ha

Carte Lao Cai Sapa Bac Ha

Ville de Sapa: Situé à 1650 m d’altitude, Sapa jouit d’un climat agréable. Cet endroit fut découvert par les Français en 1922 qui y installèrent leurs résidences secondaires pour fuir la chaleur torride du delta du fleuve rouge pendant les mois d’été. De nos jours, Sapa demeure un lieu très fréquenté de par les magnifiques paysages de montagnes qu’offre cette région, mais aussi de par l’atmosphère extraordinaire que procure les rencontres avec les minorités ethniques. Cette région que l’on nomme encore les Alpes Tonkinoises est accessible par une route de 40 Km à partir de la ville de Lao Cai. Cette route vous procure un excellent avant-goût du pittoresque de la région, puisqu’elle vous emmène toujours plus haut en serpentant sur des routes d’où vous aurez une vue inoubliable sur des rizières en terrasses.

La vallée entourant Sapa est peuplée par plusieurs ethnies du pays. Chacun de ces groupes ethniques possède ses propres traditions vestimentaires, culturelles et parlent des dialectes différents. Vous rencontrerez la plupart de ces tribus lors du marché hebdomadaire de Sapa le dimanche.

Les minorités sont facilement reconnaissables et identifiables les unes des autres de par leur apparence physique et leurs vêtements. Les H’mongs par exemple portent généralement des tenues sombres bleues ou noires. Ces couleurs sont obtenues à partir de teintures naturelles que sont l’indigo et le chanvre qui poussent dans la région. Les femmes portent des tabliers et des blouses brodées et portent leurs cheveux noués dans une sorte de turbans. Tandis que les hommes portent un bonnet noir, une veste longue et un pantalon large.

La minorité des Dao est, elle aussi très distincte: les femmes ont en effet pour coutume de se raser le crâne et les sourcils, et portent un turban rouge souvent couvert de vieilles pièces de monnaie et de bijoux divers.

Le Mausolée de Khai Dinh en ville Hue

Le Mausolée de Khai Dinh en ville Hue

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Le Mausolée de Khai Dinh en ville Hue: De tous les tombeaux impériaux qui jalonnent la rivière des Parfums, le mausolée de l’empereur Khai Dinh, l’avant-dernier souverain de la dynastie des Nguyên (1802-1945), est le plus étonnant, son architecture étant totalement différente de celle choisie par ces prédécesseurs.

La porte du mausolée du roi Khai Dinh: Le mausolée de Khai Dinh est à environ 10 km de l’ancienne capitale de Huê, province de Thua Thiên-Huê (Centre). Monté sur le trône en 1916, le roi Khai Dinh choisit la pente de la montagne Châu Chu (encore appelée Châu Ê) pour y bâtir son tombeau. Les travaux commencèrent le 4 septembre 1920 et se poursuivirent pendant 11 ans.

Le tombeau de Khai Dinh occupe une superficie moindre (117 m x 48,5m) que ceux de ses prédécesseurs. Sa construction mélange des architectures européennes et asiatiques, modernes et anciennes. Pour accéder à l’intérieur du temple Thiên Dinh qui abrite le tombeau, il faut gravir 127 marches.

C’est l’endroit le plus élevé et la principale construction de la nécropole. Il se compose de cinq salles adjacentes et de deux latérales. La salle d’accès est réservée aux soldats gardiens du tombeau. Devant elle, s’élève le temple de Khai Dinh, qui renferme l’autel du culte et le portrait du roi. Au milieu, se trouve le Buu An – la statue du roi et l’autel du culte avec la tablette funéraire du roi défunt. La décoration intérieure du temple de Thiên Dinh est unique. La fresque du plafond représente neuf dragons dans les nuages (Cuu Long ân vân), qui fait écho avec les motifs et mosaïques de porcelaine et de cristal tapissant les murs.

Chef-lieu de la région Centre, Huê possède de nombreux attraits architecturaux qu’il semble indispensable de visiter lors d’un périple vietnamien.

Car, il ne faut pas l’oublier, Huê est également l’ancienne capitale impériale du Vietnam. C’est donc le plus naturellement possible que la cité affiche de nombreux témoins de ce vénérable passé.

Une citadelle, des pagodes et des tombeaux impériaux composent l’essentiel des merveilles architecturales à y découvrir.

Huê sa citadelle et ses pagodes: La cité impériale de Huê est construite sur le même plan que la Cité interdite de Pékin. La citadelle est ainsi enserrée d’une longue et épaisse muraille de 600 mètres de côtés. Dix portes, dont quatre principales, permettent son accès : celle de la Paix au Nord, celle de l’Humanité à l’Est, celle de la Vertu à l’Ouest et enfin celle du Midi au Sud.

C’est justement par cette dernière entrée que l’on pénètre dans la résidence impériale. Celle-ci s’ouvre sur une vaste cour au centre de laquelle se dresse le pont d’Or (Cau Trung Dau), qui enjambe « l’étang des Eaux d’or », bassin rempli de poissons rouges et de jacinthes d’eau.

Cette cour donne accès au palais de la Suprême Harmonie (Dien Thai Hoa), construit en 1805. Ses volumes de style classique contrastent avec ses exubérantes décorations. Ce premier palais donne sur la Cité pourpre interdite, qui aujourd’hui se résume à une vaste cour et des restes de pans de murs d’enceinte. Seuls les pavillons de l’Est et de l’Ouest ont été restaurés pas l’UNESCO. L’ensemble architectural est inscrit au patrimoine de l’Humanité depuis 1993.

Par ailleurs, à l’est et au sud de la citadelle se tient une ribambelle de pagodes, pour la plupart encore en activité. Ainsi, outre leur intérêt architectural, ces temples sont le lieu de cérémonies et rituels religieux auxquels il est possible d’assister, le meilleur moment de la journée pour les découvrir demeurant le matin.

A l’est, vous trouverez, Quang Dong, agrémentée d’un joli jardin, Chieu Ung, d’une élégance certaine, Chua Ong, richement meublée et Dieu De, composée de deux pavillons. Toutes construites au XIXème siècle, sur le modèle chinois, elles peuvent se visiter en 2 heures, gratuitement de surcroît.

Les pagodes situées au Sud de la citadelle s’avèrent plus anciennes. Bao Quoc et Tu Dam, datent toutes deux du XVIIème siècle. De même, on les attribue toutes deux à des bonzes (religieux) chinois, la première à Giac Phong et la seconde à Minh Hoang Tu Dung.

Le Mausolée de Khai Dinh en ville Hue

Le Mausolée de Khai Dinh en ville Hue

Les alentours de Huê: A 4 kilomètres au sud-ouest de Huê, à proximité de la Rivière aux Parfums, se tient une autre pagode, appelée Tien Mu ou pagode de la Dame céleste. Edifiée en 1601, il s’agit d’un des plus anciens monuments de la ville. Du haut de ses sept étages, la vue sur la rivière et les alentours est magnifique.

L’autre intérêt majeur de la vallée de cette Rivière aux Parfums réside dans les nombreux temples impériaux disséminés de part et d’autre du cours d’eau, mais toujours au sud-ouest.

D’ailleurs, l’emplacement de ces sépultures ne doit rien au hasard. L’Ouest symbolise la mort tandis que le Sud signifie la voie divine.

Les différents tombeaux sont construits sur le même modèle architectural. Toutefois, quelques éléments de décoration dénotent les goûts personnels de l’empereur pour qui le mausolée était édifié. En effet, ces « palais de l’au-delà » étaient élevés du vivant des empereurs.

Le tombeau de Tu Duc et le tombeau de Minh Mang comptent parmi les plus remarquables. Mais, comme beaucoup d’autres mausolées impériaux, leur accès est payant. Seul le tombeau de Gia Long, situé sur la rive gauche de la rivière des Parfums, à 18 km de Huê, est libre d’accès.

Hô Chi Minh Ville et sa cathédrale Notre-Dame

Hô Chi Minh Ville avec ses incontournables à visiter

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Hô Chi Minh Ville avec ses incontournables à visiter: Hô-Chi-Minh-Ville (en français avec des traits d’union ; en vietnamien Thành phố Hồ Chí Minh), nommée jusqu’en 1975 Saïgon, est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï.

Hô-Chi-Minh-Ville dont le statut correspond à celui d’une province vietnamienne, se divise en 19 arrondissements et 5 districts possédant une superficie de 2 090 km2 pour une population de 7 400 100 habitants (2005).

Elle se trouve sur les rives de la rivière Saïgon. Située à proximité du delta du Mékong, cette ville est la métropole du Sud du pays. Elle n’était à l’origine qu’un village de pêcheurs khmer et devint à partir du xviie siècle une ville de peuplement vietnamien (et chinois) sous l’impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d’abord la capitale de la Cochinchine, puis celle de l’Indochine française de 1887 à 1901. Après la partition du pays à la fin de la guerre d’Indochine, Saïgon devint la capitale de la République du Việt Nam (dès 1954).

Pendant la guerre du Viêt Nam, Saïgon était le siège du commandement américain ; son activité économique fut également dopée par la présence de centaines de milliers de soldats américains et son port était embouteillé par l’arrivée d’énormes importations de matériel. Sa prise par les communistes le 30 avril 1975 (chute de Saïgon), marqua la fin du conflit, et les vainqueurs débaptisèrent la ville au profit du nom de leur « leader » historique, Hồ Chí Minh, décédé plus de cinq ans auparavant.

Néanmoins, de nombreux Vietnamiens continuent de désigner l’ensemble de la ville sous le nom de « Saïgon », même si, officiellement, cette dénomination ne correspond plus qu’au seul centre de Hô-Chi-Minh-Ville. (fr.wikipedia)

Hô Chi Minh-Ville est la capitale économique du pays, mais aussi un grand pôle touristique. Les chiffres l’attestent, puisque 70% des touristes étrangers viennent la découvrir durant leur séjour au Vietnam. Certains sites sont incontournables.

Le marché Bên Thành est situé au cœur du 1er arrondissement. Sa construction a débuté en 1912 et s’est achevée en mars 1914. Il a fait l’objet d’une restauration en 1985. Mais la surface du marché et la tour de l’horloge ont toutefois gardé leur aspect d’antan. L’image du marché est souvent utilisée comme symbole de la ville.

La cathédrale Notre-Dame à Saigon: Cet ouvrage a été bâti par l’administration coloniale française et inauguré le 11 avril 1880. Il est situé place de La Commune de Paris, au cœur du 1er arrondissement. Cette cathédrale, conçue par l’architecte J. Bourad, est de style romano-gothique. Les matériaux de construction et d’ornement ont été acheminés depuis la France. Elle fait figure de chef-d’œuvre de l’architecture urbaine de Sài Gon.

Musée des vestiges de guerre à Saigon: Situé au 28, rue Vo Van Tân, dans le 3e arrondissement, ce musée a été créé en septembre 1975. Dans un premier temps, il était la Maison d’exposition des crimes de guerre et de résistance contre les Américains. Ce musée expose de nombreux objets historiques comme des avions, des canons, des tanks, des guillotines et deux compartiments de «cages à tigre», construits exactement comme ceux de la prison de Côn Dao. Il présente aussi des images et souvenirs de la guerre à la frontière Sud-Ouest, de celle pour protéger la frontière Nord, et de l’archipel Truong Sa (Spratly)… À l’extérieur, le musée possède des espaces d’exposition d’objets culturels et de marionnettes sur l’eau. Le musée attire beaucoup de visiteurs étrangers.

Le Palais Thông Nhât à Ho chi Minh ville: Auparavant, ce bâtiment était le Palais Norodom, construit en 1873. En 1954, le président du régime fantoche Ngô Dinh Diêm l’a choisi pour y installer son palais présidentiel. Fin 1962, il a été reconstruit et nommé Palais de l’Indépendance (Dinh Dôc Lâp).

Il est désormais doté de cinq étages et 100 chambres. Chacune étant décorée avec un style différent, elles s’étendent sur une superficie de 4.500 m², sur un vaste terrain de 120.000 m². Le 30 avril 1975, les tanks de l’Armée de libération sont entrés dans le Palais de l’Indépendance, marquant la fin du régime fantoche de Sài Gon. Après la libération, la résidence est devenue un lieu de travail de l’administration militaire de la ville. En décembre 1975, le bâtiment a accueilli la conférence consultative pour la Réunification du pays. Aujourd’hui, le Palais Dôc Lâp (Indépendance) est renommé Palais Thông Nhât (Réunification).

La zone de loisirs de Suôi Tiên à Saigon: Située dans l’arrondissement de Thu Duc sur une superficie de 20 ha, Suôi Tiên est l’une des zones de loisirs les plus populaires pour les habitants de Hô Chi Minh-Ville. Cet endroit a été construit en s’inspirant des animaux sacrés des légendes vietnamiennes : Dragon, Licorne, Tortue, et Phénix. Un aquarium souterrain expose plus de 500 espèces maritimes multicolores, ainsi que des ouvrages sur l’histoire du Vietnam. Enfin, Suôi Tiên est connue pour ses nombreuses attractions : piscine à vagues, toboggan à eau, films en 4D, etc.

Hô Chi Minh Ville et sa cathédrale Notre-Dame

Hô Chi Minh Ville et sa cathédrale Notre-Dame

La zone écotouristique de Vàm Sat-Cân Gio: Située à une cinquantaine de kilomètres de Hô Chi Minh-Ville, la zone écotouristique des mangroves de Cân Gio fait partie de la Réserve de biosphère de la mangrove du même nom et s’étend sur une superficie de plus de 75.000 ha. Il s’agit de la première mangrove du Vietnam reconnue par l’UNESCO Réserve de biosphère mondiale. Couvrant environ 2.000 ha et située dans la commune Ly Nhon, Vàm Sat est une zone écotouristique au coeur de la mangrove. Elle est entourée par quatre rivières : Dinh Bà, Lo Rèn, Gôc Tre et Vàm Sat. Elle est dotée d’une réserve ornithologique de 100 ha, avec beaucoup d’espèces rares d’oiseaux, et d’un marais (Dâm Doi) abritant une centaine de chauve-souris.

À côté de la source thermale Binh Châu, Vàm Sat vient d’être reconnue par l’Organisation mondiale du tourisme zone écotouristique durable. Pour se rendre à Vàm Sat, il faut prendre deux bacs : Binh Khanh et Dân Xây. La route est en bon état.

Les tunnels de Cu Chi: Situés dans la commune de Phu My Hung, district de Cu Chi, à 70 km du centre de Hô Chi Minh-Ville, les tunnels de Cu Chi s’étirent sur 250 km. Il s’agit d’un réseau de galeries souterraines qui ne faisait au départ que 17 km. Construits sur trois niveaux, dont le troisième d’une profondeur de 8-10 m, les tunnels de Cu Chi étaient utilisés par les combattants vietnamiens en tant que caches durant les combats, de voies de communication, d’approvisionnement, de réserves de nourriture, d’armurerie et de véritables quartiers où ils vivaient dans des conditions effroyables. Les premiers boyaux ont été creusés pendant la Résistance contre les Français (1948). Cu Chi, surnommé «berceau de la guerre des tunnels», s’est vu décerner le titre de «citadelle d’airain».

Grottes d'baie Halong

Découverte des nouvelles grottes de baie Halong

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Découverte des nouvelles grottes de baie Halong: La baie de Ha Long n’a pas encore révélé tous ses secrets, puisque deux nouvelles grottes nichées dans les environs de ce patrimoine naturel mondial de l’UNESCO ont été dévoilées au grand public. Des cavités stupéfiantes découvertes il y a plus de trois ans.

La province de Quang Ninh (Nord-Est) est un cadeau des dieux, qui lui ont offert la baie de Ha Long, l’une des sept nouvelles merveilles du monde. Certains de ses immenses pitons rocheux, qui semblent jaillir des flots, abritent des cavités parfois exceptionnelles. C’est le cas des deux grottes sur l’îlot Phât Co, dans la baie de Bai Tu Long, dont l’un des côtés jouxte la baie de Ha Long.

L’auteur de cette découverte, qui remonte à trois ans, est Sy Binh, aquaculteur de profession et établi à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Ha Long. Il en a révélé l’existence peu de temps après l’annonce de la découverte de 23 autres cavernes à Ha Long et Bai Tu Long.

S’il faut à peine dix minutes pour se rendre sur place en bateau depuis le continent, l’accès aux grottes est relativement piégeux. Pour assurer la sécurité des visiteurs, Nguyên Sy Binh a clôturé une partie des points d’accès et aménagé des escaliers, les entrées de ces grottes, relativement larges, se tenant à environ 60 mètres au-dessus des eaux.

Un spectacle féérique et superbe: Une fois à l’intérieur, le spectacle est superbe, avec une myriade de stalactites et stalagmites, colonnes et autres arches en pierre.

La première grotte abrite notamment des «chambres royales», à savoir des espaces d’une dizaine de mètres carrés cerclés d’un rideau de stalactites, un peu à l’image des palais royaux.

La deuxième grotte est surprenante également, avec ses zones en pente qui renvoient directement – avec un brin d’imagination – aux rizières en terrasses du Nord-Ouest. L’extérieur de la grotte est également constellé de vestiges d’une période géologique révolue, avec des carapaces de crustacés fossilisées apparaissant distinctement sur d’énormes dalles de pierre.

Une découverte fortuite: «J’ai découvert ces grottes il y a de cela plus de trois ans alors que je faisais paître mes chèvres sur l’îlot Phât Co. Ce n’est que récemment que ma femme et moi avons décidé d’y emmener un groupe constitué des responsables de l’agence de voyage qui nous emploie et de quelques fonctionnaires du Service de la culture local», indique une visiteur local. En aparté, les deux époux travaillent depuis plus de dix ans pour le compte de ce voyagiste local. Ils sont en charge d’élever et de fournir des produits aquatiques pour les touristes.

Impressionné par les grottes à la «beauté paradisiaque et vertigineuse», Nguyên Sy Binh a fait part de sa découverte à ses patrons, qui ont alors décidé de lui confier la coquette somme de 200 millions de dôngs pour construire des gîtes confortables le long d’une zone de baignade sur l’îlot Phat Co. Un plan qui, hélas, est tombé à l’eau, littéralement, puisqu’une tempête a dévasté ses installations.

De retour d’un voyage en baie de Ha Long en août dernier, il s’est aperçu que certaines grottes exploitées actuellement dans la baie à des fins touristiques étaient loin de rivaliser avec «les siennes». Une prise de conscience qui l’a incité à démarcher une deuxième fois son entreprise, avec à la clé un nouveau parrainage de 100 millions de dôngs, consacré à la construction de voies d’accès et de clôtures pour sécuriser les entrées.

«Nous allons travailler pour déterminer la valeur et le potentiel de ces grottes. Nous ferons ensuite un rapport au Comité populaire de la province de Quang Ninh. Il est possible que leur accès soit limité à certaines zones afin d’éviter toute détérioration dommageable», informe la chef du comité de gestion de la baie de Ha Long.

Par ailleurs, 23 autres cavernes grottes ont été récemment découvertes à Ha Long et Bai Tu Long suite à une expédition réalisée en novembre dernier par ce même comité de gestion, avec l’appui des experts de l’Institut des sciences géologiques et minérales du ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement. «Sur ce total, 18 sont d’une grande valeur sur les plans scientifiques et esthétiques. Le comité de gestion de la baie est prêt à mener des études et à tirer le meilleur parti du potentiel touristique de ces grottes».

Grottes d'baie Halong

Grottes d’baie Halong

La baie de Ha Long: La baie de Hạ Long (ou baie d’Hạ Long), plus communément appelée chez les francophones baie d’Along, est une étendue d’eau d’environ 1 500 km² située dans la Province de Quảng Ninh au nord du Viêt Nam, dans le golfe du Tonkin à proximité de la Chine et à 170 km à l’est de Hanoï. Elle possède 120 kilomètres de côte. Ses 1 969 îles karstiques lui ont valu d’être inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1994, avec une extension en 2000. C’est l’une des principales attractions touristiques du Viêt Nam.

La particularité de la baie est sa multitude de pitons rocheux. Il y a 1 969 îles et îlots rocheux, comportant nombre de criques. Certains îlots sont creusés de grottes dont les plus célèbres sont la « grotte de la Surprise » et celle nommée par les Français « grotte des Merveilles ». D’autres grottes mènent à des lacs intérieurs. L’ensemble compose le plus grand karst marin du monde. La végétation est principalement constituée de saxifrages, du fait de la faible épaisseur de la couche d’humus. Depuis le 17 décembre 1994, le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. En 2011, la baie d’Along est élue comme étant l’une des sept nouvelles merveilles de la nature. Source (fr wikipedia)