Les anciens puits de Gio An

Les puits de Gio An vestiges de la culture du Champa

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Les puits de Gio An vestiges de la culture du Champa: Dans la commune de Gio An, district de Gio Linh, province de Quang Tri (Centre), il existe un réseau de puits antiques introuvable ailleurs. Construits avec de gros rochers, ces ouvrages témoignent de la civilisation rizicole de l’ancien Champa.

Une trentaine de puits sont éparpillés sur le territoire de la commune de Gio An, le long de la route N°75. «Six des huit villages de Gio An ont des puits millénaires. Nombre d’entre eux sont à l’abandon mais d’autres sont toujours utilisés pour la production agricole», révèle un vieillard local. Et d’affirmer qu’il s’agit là de vestiges de la civilisation rizicole du Champa, aux XVe – XVIIIe siècles. En 2011, un groupe de quatorze puits parmi les plus typiques de Gio An a été reconnu «vestige culturel national» par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme.

Des puits à multiples fonctions: À la différence des vieux puits de la plaine caractérisés par un trou vertical creusé dans le sol, souvent maçonné, pour atteindre la nappe, les puits de Gio An sont superficiels et formés de gros blocs de pierre bien disposés. Alimentés par des sources intarissables, ils avaient pour fonction de fournir de l’eau potable aux habitants, de servir leurs activités quotidiennes (se laver, faire la lessive…), d’abreuver le bétail et d’irriguer les champs. La dernière fonction se réalisait grâce à un réseau de canaux érigé lui aussi avec des blocs de pierre. Selon les autochtones, malgré leur construction rudimentaire, ces puits donnent toute l’année une eau limpide, fraîche en été et tiède en hiver.

Les vieux puits de Gio An sont différents en forme et en envergure. Trois types peuvent être distingués : le giêng mang (puits – rigole), le giêng ao (puits – mare) et le giêng bi (puits – bille). Le premier comprend en amont un petit bassin (sorte de purgeoir) d’où les eaux sont conduites à travers deux rigoles en pierre pour être déversées dans un réservoir circulaire d’environ 20-40 m² et d’un mètre de profondeur. C’est dans ce réservoir qu’on puise l’eau. Les eaux sont ensuite acheminées vers un petit réservoir qui sert d’abreuvoir aux animaux, avant de couler à travers le réseau de canaux pour l’irrigation des cultures.

Le giêng ao, un peu plus profond, atteint la nappe. En forme d’anneau, il est bordé de blocs de pierre. Pas de purgeoir, ni de rigole, les eaux se jettent directement dans un réservoir, avant de s’écouler vers les canaux d’irrigation.

Le giêng bi, quant à lui, se caractérise par une paroi en pierre en forme de «caisse de tambour». Taillée à partir d’un grand rocher basaltique, cette «caisse» mesure 0,5 m de diamètre et un mètre de hauteur, avec la moitié enfouie dans le sol.

Les puits millénaires de Gio An ont chacun un nom : Mang, Pheo, Ông, Bà, Gai, Dia, Dào, Trang, Bung, Phuong, Côi, Duoi, Nây, Tep… Des noms évocateurs qui tirent leur origine d’histoires racontées de génération en génération. Par exemple, le groupe des puits Ông (Messieurs), Bà (Mesdames) et Gai (Filles), situé près du village de Hao Son. «La tradition veut que le puits Ông servait de bains publics pour les hommes, le Bà pour les femmes et le Gai pour les jeunes filles», explique un vieillard local.

Jusqu’à la fin du XXe siècle, beaucoup de ces puits étaient l’unique source d’eau potable des habitants locaux. Jusqu’en 2003 où un projet suédois d’adduction et de distribution d’eau potable a rendu leur usage dispensable. Néanmoins, certains sont encore exploités et entretenus pour irriguer les champs.

Malheureusement, la plupart des puits antiques de Gio An sont dans un piteux état. Certains sont en ruine, d’autres ne se présentent plus que comme un amas désordonné de roches… «Depuis des millénaires, ces puits font partie de la vie des habitants de Gio An. C’est triste de les voir se dégrader ainsi. Leur disparition signifierait la perte d’un trait culturel original de cette localité», déplore Quach Dinh Dung, un historien originaire de Gio An.

Les anciens puits de Gio An

Les anciens puits de Gio An

Dans la commune de Gio An, district de Gio Linh, province de Quang Tri (Centre), il existe un réseau de puits antiques introuvable ailleurs.

Renaissance d’un giêng mang: Heureusement, un plan de restauration du site a été lancé. En août 2015, le Centre de conservation des vestiges et sites célèbres (CCV-SC) de la province de Quang Tri a accordé 200 millions de dôngs pour faire revivre le puits Dao, un exemple typique de giêng mang, dans le village d’An Nha. «Il était asséché depuis longtemps. Il était urgent d’agir», explique Nguyên Quang Chuc, directeur adjoint dudit centre. Trois ans avant la mise en œuvre de ce projet, le CCV-SC a mobilisé la participation des carrières de Gio An, selon Chuc. «Les travaux ne furent pas simples. Faute de machines spécifiques, les ouvriers durent acheminer, parfois à la force de leurs bras, des rochers pesant des centaines de kilos», se rappelle-t-il. Mi-septembre 2015, devant les villageois rayonnants de joie, le puits Dào a redonné de l’eau, limpide et fraîche comme ses homologues.

Le CCV-SC de Quang Tri a débuté l’établissement d’un dossier pour la reconnaissance de ce réseau de puits millénaires de Gio An en tant que «Vestige spécial d’échelon national». Et d’espérer que dans l’avenir, ce patrimoine sera classé dans la liste du patrimoine culturel mondial. Pourquoi pas?

Source CVN

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

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Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi: Reconnu en 2005 patrimoine national, l’ancien village de Cu Dà (en banlieue de Hanoi) a su préserver l’architecture typique du Nord. Sous les vieilles tuiles moussues, deux métiers traditionnels s’y perpétuent.

Niché à 20 km à l’est de la capitale, dans le district suburbain de Thanh Oai, le village de Cu Dà recèle un patrimoine bâti ancien exceptionnel : portiques d’entrée, pagode,  temple et, surtout, maisons. Ces dernières  arborent deux styles : l’un d’architecture traditionnelle du Vietnam du Nord, et l’autre d’influence coloniale.

Situé sur les rives paisibles de la rivière Nhuê, le village de Cu Dà a, selon les annales historiques, plus de 2.000 ans. C’était dans le passé un lieu de commerce très animé. Son âge d’or, il l’a connu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Les villageois partaient alors aux quatre coins du pays pour faire du commerce. Nombre d’entre eux, fortune faite, revenaient au village pour bâtir des maisons cossues, dont certaines sont encore debout.

Le village a gardé son ancien portique d’entrée, où trône une horloge qui affiche toujours l’heure. Toutes les ruelles menant aux hameaux ont leur propre portique d’entrée, voûté comme il se doit.

 Un village préservé dans son jus: À Cu Dà, maisons de plain-pied et de style français à deux étages cohabitent en harmonie. La plupart des anciennes bâtisses, de trois ou cinq travées, sont en bois. Leurs toits aux extrémités recourbées leur donnent une élégance certaine. Celle de Trinh Thê Sung fait la fierté de son propriétaire, qui ne l’échangerait pour rien au monde contre une maison moderne en béton de trois ou quatre étages. Vieille de plus de 130 ans, elle a abrité quatre générations de la famille. En dépit des vicissitudes de l’histoire, elle a conservé quasiment intact son architecte originelle. Un patrimoine familial que Trinh Thê Sung est bien décidé à conserver en l’état.

Outre les anciennes maisons, les villageois de Cu Dà sont fiers aussi de leur pagode et de leur temple, tous deux classés au titre de Patrimoine national. Aussi connue sous le nom de Linh Minh cô tu, la pagode abrite une ancienne stèle, de grande valeur. Les villageois ne connaissant pas exactement la date de construction de cette pagode. Ce qu’ils savent, c’est qu’en 1695, elle a été restaurée pour la première fois et, en 1879, pour la deuxième fois. Un patrimoine au moins tricentenaire, donc. En l’an 2000, elle a été classée patrimoine national. Un autre lieu qui mérite le détour est l’esplanade Dàn Xa Tac. Bâtie en pierre au début du XXe siècle, elle accueillait autrefois la cérémonie annuelle du culte du Ciel, où l’on sollicitait le soutien des forces occultes pour des conditions météorologiques propices aux bonnes récoltes.

Les visiteurs tomberont aussi certainement sur deux curieuses colonnes en pierre surmontées de crapauds, coincées entre des maisons. Sachez qu’autrefois, ces colonnes trônaient au bord de la rivière et avaient comme fonction de guider les bateaux la nuit. À cet effet, des lanternes étaient déposées sur la tête des batraciens.

Deux métiers traditionnels: À côté de son riche patrimoine bâti, Cu Dà est aussi connu pour ses miên dong, vermicelles de canna (Canna edulis) et sa sauce de soja. Les nouilles, faites à partir du tubercule du canna, se reconnaissent à leur couleur jaune ou blanche, et à leur parfum. Des vermicelles fines, qui ne deviennent pas pâteuses même si on les chauffe un peu trop longtemps. Canna edulis appartient à une famille proche des bananiers (les Cannacés). Elle est cultivée en Europe comme plante décorative (ses grandes fleurs rouges sont très belles), sous le nom de balisier.

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Chaque jour, Cu Dà sort de 15 à 20 tonnes de vermicelles  empaquetées, vendues dans l’ensemble du pays et même exportées (notamment pour les Vietnamiens d’outre-mer).

La sauce de soja, quant à elle, est délicatement sucrée. Son parfum la distingue de la sauce de soja Bân de la province de Hung Yên (Nord), qui est elle légèrement acidulée. Faite de riz gluant à quoi l’on ajoute des graines de soja bien mûres, cette sauce est indispensable pour certains plats, notamment les liserons d’eau cuits à l’eau.

Situé à 20 km seulement de la capitale, ce village peut se visiter à moto ou en voiture le temps d’une excursion d’une demi-journée. Sinon vous demandez un des nos guides francophones à Hanoi qui vous accompagne pour cette decouverte.

La vie des gens dans les rues de ville Saigon

Le dédale de ruelles cœur vibrant des gens de ville Saigon

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Le dédale de ruelles cœur vibrant des gens de ville Saigon: Hô Chi Minh-Ville compte des centaines de kilomètres de ruelles, dans tous ses arrondissements. Des lieux grouillant de vie, proches mais pourtant si lointains des grandes artères aux centres commerciaux et gratte-ciel rutilants.

À Hô Chi Minh-Ville, les  ruelles sont pas nommées mais numérotées. Les unes communiquent avec les rues principales, les autres sont sans issue. Certaines ne sont larges que de quelques mètres et seuls les deux-roues peuvent y pénétrer.

Les gratte-ciel luxueux de la ville leur font de l’ombre, et les  ruelles passeraient facilement inaperçues pour le touriste. Pourtant, c’est là que bat le cœur de la ville, et il serait dommage de ne pas s’y aventurer. Actives de jour comme de nuit, elles sont devenues dans le cœur des Saïgonnais une destination de choix pour s’encanailler et faire ripaille.

Ces ruelles présentent en effet un grand nombre d’attraits, en premier lieu un vaste choix de restaurants populaires ou gargotes  proposant  des spécialités méridionales comme com tâm (riz brisé), hu tiêu go (vermicelles à la viande), goi cuôn (rouleaux de printemps du Sud), etc.

Manger et boire sur le trottoir en ville Saigon: Café et journal le matin dans une ruelle de la rue Ly Thai Tô, 10e arrondissement. Touristes sortant d’une ruelle de la rue Bui Viên,1er arrondissement.

Manger et boire dehors est une tradition chez les Saïgonnais. Leur devise est simple : «Après le travail, le banquet». Où trouver des restaurants moins chers que dans ces ruelles ? Ce labyrinthe où le touriste ne s’aventure guère satisfait toutes les bourses. Un bol de hu tiêu go, de banh canh (soupe de gros vermicelles à la viande), de bun bo Huê (soupe de vermicelles et viande de bœuf) ou de pho ne coûte en effet que 10.000-15.000 dôngs, un goi cuôn, seulement 2.000 dôngs. Mais même les Saïgonnais les plus nantis s’y aventurent, pour jouir de l’ambiance, de l’attitude souriante et de la simplicité des commerçants.

Autour d’une table sans décorum, membres de la famille, amis et collègues se retrouvent. On discute de tout, on trinque. C’est en fin d’après-midi que ces gargotes font le plein. Si, au bureau, les collègues restent discrets, ces banquets sans prétention les font parler. Les langues se délient et les cœurs s’ouvrent.

Simplicité et authenticité de vie à Saigon Vietnam: L’avantage de ces gargotes par rapport aux restaurants cossus de grandes artères, c’est qu’on n’a pas besoin de faire attention à ne pas déranger ses  voisins de table. On peut rire fort, éructer et même picoler jusqu’à rouler par terre, personne ne vous en tiendra rigueur.

Le matin, avant d’aller au bureau, les Saïgonnais aiment venir dans ces ruelles pour prendre un café, mais aussi le soir après le travail. Ils viennent seuls pour lire le journal, s’informer des actualités internationales sur leur tablette, ou avec des collègues. Des contrats d’affaires sont parfois signés sur un coin de table.

La vie des gens dans les rues de ville Saigon

La vie des gens dans les rues de ville Saigon

Hô Chi Minh-Ville, ville extraordinaire qui ne dort jamais et éveille tous les sens. Les grands centres commerciaux et les gratte-ciel somptueux sont la vitrine de ce miracle économique qui touche tout le Vietnam, et ici encore plus qu’ailleurs.

Le touriste étranger, toujours en quête de nouveautés pour ne pas dire de pittoresque, se doit de consacrer quelques heures à ce dédale de ruelles. Pour flâner, humer l’atmosphère et, surtout, tenter des expériences culinaires, «au petit bonheur la chance». Il découvrira une Hô Chi Minh-Ville éternelle, moins clinquante certes mais plus humaine, plus conviviale. Bref, plus attachante.

Source CVN

Le village Hoà Muc de quartier Trung Hoà, Câu Giây de Hanoi

Le village Hoà Muc à Hanoi

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Le village Hoà Muc à Hanoi: Situé près de la rivière Tô Lich, l’ancien village de Hoà Muc, dans le quartier Trung Hoà, arrondissement de Câu Giây de Hanoi, est un lieu de 2.000 ans d’âge très connu pour ses nombreux vestiges.

Hoà Muc est un des plus anciens villages de la capitale. Historiquement, il était connu en tant que ligne de défense contre les envahisseurs. Aujourd’hui, on y trouve de nombreux vestiges réputés, étroitement liés à la vie culturelle et religieuse de ses habitants et, plus généralement, de la capitale.

Selon la légende, le village de Hoà Muc est né durant la dynastie des rois Hùng (de 2879 à 258 av.-J.C. selon le Dai Viêt su ky toàn thu, c’est-à-dire les «Annales complètes du Dai Viêt». Dans les années 40-43 ap.-J.C., la lutte menée par les Sœurs Trung, Trung Trac et Trung Nhi, contre les Ma Yuan Yuan, de la dynastie chinoise des Han, s’est, en partie, déroulée en ce lieu. Pendant des batailles, deux femmes générales des sœurs y ont succombé, conduisant les villageois à construire le temple Hai Cô ou «Deux mademoiselles» pour honorer leur mémoire. À l’intérieur, demeure une stèle de l’année Chinh Hoa (1680-1705 ap.-J.C.) qui marque la restauration du temple. Au Ve siècle, le village de Hoà Muc a été rebaptisé Trang Nhân Muc, du district de Dich Vong.

Au VIIIe siècle, le village fut témoin de la mort de la reine Pham Thi Uyên, nièce de Bô Cai Dai Vuong Phùng Hung (761-802), lors de son combat contre des agresseurs étrangers. Suivant l’exemple de leur sœur, Pham Miên et Pham Huy, les 2 jeunes frères, rejoignirent l’armée de Phùng Hung pour chasser l’ennemi. La paix revenue, Phùng Hung visita le champ de bataille et, trouvant la région paisible, il décida de la construction d’un palais royal et d’un temple consacré à ses nièce et neveux. La maison commune du village de Hoa Muc, elle, le fût à Bô Cai Dai Vuong Phùng Hung, considéré comme le génie tutélaire de cette localité.

Le village Hoà Muc de quartier Trung Hoà, Câu Giây de Hanoi

Le village Hoà Muc de quartier Trung Hoà, Câu Giây de Hanoi

Aujourd’hui, le village de Hoà Muc conserve encore de nombreux vestiges dont la maison commune, le temple, la pagode, un ancien puit, la porte d’entrée, ainsi que le temple Duc Anh, la maison commune et le temple Duc Anh étant classés monument historique national.

On y trouve aussi de nombreuses maisons, âgées de plus de 100 ans, des lignées Lai, Nguyên et Phùng. Faites de bois, leurs piliers, poutres et charpentes montées par tenons et mortaises sont ornées de beaux motifs décoratifs de la période de la dynastie des Nguyên (1802-1945).

Hoa Muc est, à tout le moins, un village traditionnel typique du delta du fleuve Rouge.

Source CVN

Visite printanière à Truong Sa Vietnam

Visite printanière à Truong Sa Côn Co et Bach Long Vi

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Visite printanière à Truong Sa Côn Co et Bach Long Vi: Différentes espèces d’orchidée, de bougainvillier, de pourpier à grandes fleurs, s’épanouissent pour la première fois sur l’archipel de Truong Sa (Spratly). C’est le résultat d’un projet lancé il y a trois ans.

Le gouvernement et le Parti accordent toujours une grande préoccupation à l’amélioration de la vie matérielle et spirituelle des soldats en poste sur l’archipel de Truong Sa. Un projet de production de plantes et d’animaux domestiques à titre expérimental a donc été lancé il y a trois ans par l’Institut des Sciences et Technologies agricoles du Sud.

Lors du Têt traditionnel du Singe 2016, les soldats en mission sur l’archipel de Truong Sa peuvent contempler des fleurs de toutes les couleurs, rendant l’atmosphère du Têt plus intime et chaleureuse.

Un Têt précoce sur l’île de Bach Long Vi: L’île de Bach Long Vi, un district de Hai Phong (Nord), située à 75 miles nautiques du continent, est une grande pêcherie du golfe du Bac Bô.

Un jour en fin d’année, une délégation de cadres a rendu visite et remis des cadeaux aux soldats et aux habitants de l’île de Bach Long Vi. Ces cadeaux ont traduit les sentiments sincères des habitants de l’arrière envers les soldats en mission et les habitants vivant sur l’île de Bach Long Vi.

Le Têt est arrivé aux districts insulaires de Côn Co (province de Quang Tri, au Centre) et de Ly Son (province de Quang Ngai, au Centre)

Visite printanière à Truong Sa Vietnam

Visite printanière à Truong Sa Vietnam

Du 26 au 28 janvier 2016, une délégation du Commandement de la Zone 3 de la Marine vietnamienne, conduite par le colonel Mai Trong Dinh, a rendu visite et adressé ses vœux de Nouvelle An aux autorités, à la population locale et aux soldats en poste dans ces deux districts.

Cette délégation et les responsables du comité du Parti, le comité populaire et les forces militaires des deux districts ont rendu hommage au mémorial dédié aux soldats de Côn Co, au cimetière des Héros morts pour la Patrie dans le district de Ly Son.

Source CVN

Le pont du Village Thanh Thuy de Huê

Village Thanh Thuy de Huê

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Village Thanh Thuy de Huê: À 8 km de l’ancienne cité impériale de Huê (Centre), on trouve un petit village qui préserve encore tous les charmes de la campagne. Avez-vous deviné ? Et bien, il s’agit de Thanh Thuy, connu aussi pour son pont couvert atypique appelé Thanh Toàn, vieux de plus de 200 ans.

Quand ils viennent de Huê, les touristes choisissent de venir au village à vélo ou à pieds… Pourquoi se priver de ce plaisir pratique au grand air, au cœur de paysages magnifiques, et qui plus est, par moyen de locomotion on ne peut plus écologique ! un guide touristique à Huê, explique :«Sur la route menant au village, c’est plutôt calme. Il vous est d’ailleurs possible de traverser les rizières et de vous retrouver au milieu des travaux champêtres, récolte du riz, élevage des canards dans les rizières… la grande nature ! Thanh Thuy conserve toutes les caractéristiques d’un village vietnamien traditionnel encore épargné de l’urbanisation».

Ce qui étonne le plus les visiteurs quand ils arrivent, c’est le pont couvert Thanh Toàn, modèle caractéristique de l’architecture ancienne. Il s’agit d’un pont en arc, construit en bois, d’une longueur de 17m par 4m de large. Il est protégé des deux côtés par des balustrades avec balcons. Le pont enjambe un canal d’irrigation s’étendant de l’entrée jusqu’à la fin du village de Thanh Thuy. De chaque côté, sont disposées des banquettes vous invitant au repos. 18 piliers de bois et de fer soutiennent l’ouvrage. Particularité : sa toiture en tuiles compartimentée; une rareté qui en fait un modèle parmi les ponts construits à cette époque au Vietnam.

Un habitant du coin, ne cache pas sa fierté en nous présentant ce pont : «Le pont à toiture en tuiles a été construit en 1776 par Mme Trân Thi Dao qui était la femme d’un grand mandarin sous le règne du roi Lê Hiên Tông. Son but est de faciliter la circulation des habitants locaux. Le roi Lê Hiên Tôg a promulgué un décret lui rendant hommage. Sous le règne du roi Khai Dinh, en 1920, un autel a été installé sur le pont pour entretenir un culte permanent en l’honneur de Mme Trân Thi Dao. Ce pont est doté d’une grande valeur artistique et architecturale».

De l’autre côté du pont, se trouve une salle d’exposition où sont présentés des outils agricoles traditionnels: charrue, herse, faucille, écope ou encore tarare. Une guide se tient à votre disposition pour vous raconter l’histoire et le maniement de ces ustensiles ; et si vous l’encouragez, elle vous interprétera des chants folkloriques typiques, qui accompagnent les travaux aux champs. «Les touristes peuvent suivre toutes les étapes de la production du riz. Et s’ils sont téméraires, ils peuvent prêter main forte aux paysans du coin dans leur travail ! Les enfants sont bien sûr les bienvenus», À présent, on est au marché du village situé à quelques pas du pont Thanh Toàn. Petit par sa taille, ce marché propose de tout, à commencer par les spécialités culinaires comme le cơm hến – riz au corbicula, ou encore la soupe aux vermicelles de Thuy Duong.

Un jour vous suffira pour découvrir la vie quotidienne et ressentir l’ambiance du village de Thanh Thuỷ. Une journée courte mais bien remplie qui vous laissera le souvenir d’un beau retour aux sources.

HUÉ, ANCIENNE CAPITALE DU VIETNAM

Si vous restez quelques jours à Hué, vous pourrez en apprécier toute la richesse. C’est un site historique remarquable et une ville à la fois paisible et animée.

Les Tombeaux des empereurs, la Cité impériale, la Rivière des Parfums, les pagodes en font une ville paisible et culturellement animée.

Le pont du Village Thanh Thuy de Huê

Le pont du Village Thanh Thuy de Huê

L’histoir de HUÉ: Sous le règne de la dynastie des Nguyen, entre le début du 19ème et 1945, la ville de Hué fut la capitale du Vietnam.

Classée par l’Unesco dans le Patrimoine Mondial de l’Humanité, Hué cité impériale, la ville offre à ses visiteur un patrimoine culturel et historique impressionnant : sur la rive nord de la rivière des Parfums, la citadelle impériale et des tombeaux disséminées le long de la rivière, au sud de la ville, dont vous pouvez faire la visite par bateaux.

Et puis, la ville est attirante parce qu’elle fourmille de galeries d’art, d’artistes et d’artisans d’art, de marchands d’antiquités …

UNE VISITE EN IMAGE DE LA VILLE Hue: Au coeur de la ville, s’éténd la cité impériale, cernée de douves. Elle est construite sur un site choisi par des géomanciens. L’empereur Gia Long, a qui on doit sa construction, gouvernait depuis la citadelle. Vous admirerez au cours de votre visite, les canons sacrés, les portes, les salles des mandarins, les urnes dynastiques ….

Plus loin, sur les rives de la Rivière des Parfums, se trovent les tombeaux de la dynastie des Nguyen. Les empereurs eux-mêmes présidèrent à leur réalisation.

Parc des fleurs à Dalat

Dalat Ville de festival floral du Vietnam

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Dalat Ville de festival floral du Vietnam: Six Floralies de Dà Lat ont eu lieu depuis décembre 2005, dans cette station climatique et dans d’autres districts de la province de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre).
Les Floralies de Dà Lat sont un événement culturel et touristique d’importance nationale qui met en lumière l’ensemble des variétés de fleurs cultivées dans cette ville romantique, mais aussi dans d’autres localités du pays et même à l’étranger. Elles visent à attirer des touristes à Dà Lat mais surtout à mettre en avant la floriculture locale et à trouver des investisseurs dans cette filière qui a fait la prospérité et la renommée de la ville d’altitude.
Une montée en puissance: Dès la 3e édition, en 2010, le gouvernement a proclamé Dà Lat «Ville de festival floral du Vietnam». Ce rendez-vous festif attire d’édition en édition un public vietnamien comme étranger de plus en plus important, et ce d’autant plus qu’il tombe lors des fêtes de fin d’année.
Les premières Floralies ont eu lieu du 10 au 18 décembre 2005, en remplacement de l’ancienne Fête des fleurs colorées de Dà Lat. Elles avaient pour slogan «Dà Lat, rendez-vous des fleurs multicolores».
Le festival a été inauguré en grande pompe sur le lac Xuân Huong. Suivirent de nombreuses activités culturelles, artistiques et commerciales (foires-expos, défilé de 160 chars fleuris, rencontres avec des titulaires de records, fête des amoureux, soirée des vins, colloque international, etc.). Cette première édition attira plus de 80.000 visiteurs.
La 2e édition, tenue du 15 au 21 décembre 2007, était placée sous le thème «Dà Lat, je t’aime». L’événement se professionnalisa avec 18 programmes culturels et artistiques, axés autour des fleurs et des professionnels du secteur.
Mettre en valeur les floriculteurs: Ce fut encore l’occasion de mettre en valeur les floriculteurs. Plusieurs records nationaux furent homologués par le Livre des records du Vietnam comme la plus longue robe de mariage, le plus grand nombre de chars floraux pour 85 couples de mariés, le plus grand nombre de lampes représentant dragons et phénix, ainsi que le défilé ayant le plus grand nombre de Pères Noël. Plus de 100.000 visiteurs furent dénombrés.
La 3e édition, en 2010, intitulée «Dà Lat, ville aux mille fleurs», eut l’honneur de figurer parmi les sept grands événements nationaux marquant l’année de la célébration du Millénaire de Thang Long – Hanoi. Année de la consécration, Dà Lat devenait officiellement «Ville de festival floral du Vietnam» (300.000 visiteurs).
La 4e édition, organisée du 30 décembre 2011 au 3 janvier 2012, proposa 22 programmes artistiques et culturels originaux, avec notamment un «Espace floral» et une fête de rue «Fleurs et lumières». Ce festival laissa un souvenir impérissable aux 300.000 visiteurs vietnamiens et étrangers.
Placée sous le thème «Les hautes montagnes et forêts profondes du Tây Nguyên», la 5e édition s’est tenue du 28 décembre 2013 au 2 janvier 2014. Parmi les nombreuses activités organisées, citons la Semaine culturelle de l’Année nationale du tourisme Tây Nguyên – Dà Lat 2014, le 120e  anniversaire de la fondation de Dà Lat, le 1er Festival des patrimoines du Vietnam-ASEAN, les Journées culturelles du Sud-Est, la Fête d’été de Dà Lat. Quelque 350.000 visiteurs participèrent à la fête.

Parc des fleurs à Dalat

Parc des fleurs à Dalat

«Dà Lat : des milliers de couleurs florales» a été organisé du 29 décembre 2015 au 2 janvier 2016. Une 6e édition qui surpassa les précédentes. La cérémonie d’inauguration, tenue sur la place Lâm Viên, mit en scène la culture du Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre). D’autres activités enchantèrent les visiteurs, notamment l’«Espace des fleurs», la «Foire des légumes et des fleurs», la «Soirée en l’honneur des floriculteurs de Dà Lat», les «Quartiers du thé, du café, du vin et des spécialités de Dà Lat».
Cette édition a attiré 500.000 visiteurs. Un encouragement pour le comité d’organisation qui nourrit l’ambition de développer au maximum ces Floralies pour en faire, pourquoi pas, un événement d’envergure internationale.