Quelques cérémonies et rites des ethnies minoritaires.

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Les groupes ethniques minoritaires ont plusieurs cérémonies et rites particuliers comme la cérémonie de l’abandon de la tombe, la cérémonie du culte de la Terre du village, etc.

Quelques cérémonies et rites des ethnies minoritaires.

Cérémonie de l’abandon de la tombe (Le Bo Ma)
C’est une cérémonie spéciale des ethnies Gia Rai, Ba Na et E De. Quelques années, après la mort, la cérémonie est organisée pendant deux à cinq jours au cimetière, autour de la maison funéraire. C’est la dernière et la plus importante cérémonie des rites funéraires. Elle est destinée à reconduire le mort dans l’autre monde. Après la cérémonie, les liens entre les vivants et le mort n’existent plus. Les festivités expriment un grand esprit communautaire chez ces groupes minoritaires.

Quelques cérémonies et rites des ethnies minoritaires.

Cérémonie du culte de la Terre du village (Le cung Dat lang)
C’est la fête des Ba Na qui vivent à Kon Tum et à Gia Lai. Cette cérémonie a lieu à la fin du 2e mois lunaire et au début du 3e mois lunaire en préparation d’une nouvelle récolte ou d’un déménagement du village sur une nouvelle terre.

Les ethnies Ba Na participent aux cérémonies pendant 2 jours, avant la nouvelle construction du village. Ils adressent leurs prières aux Génies pour, demander la prospérité, des conditions favorables pour leur travail, et en même temps pour annoncer aux esprits le travail à venir pour l’année.

Les fêtes et les rites.

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Les vietnamiens ont nombreux fêtes traditionnelles chaque l’année, à partir de la fête du Nouvel An lunaire (Têt Nguyen Dan), le 1er du 1er mois lunaire.

Têt Nguyen Dan
Pour la plupart des Vietnamiens, le Têt Nguyen Dan, le Nouvel An lunaire, est la plus grande, la plus sacrée et la plus attrayante de toutes les fêtes. Le Têt se déroule à la charnière entre deux années lunaires. Il marque la fin d’un cycle de la nature. C’est à la fois la fin de l’hiver et le début du printemps – la saison du renouveau universel, animal et végétal.

Les rites des 1er et 15e jours de chaque mois lunaire
D’après les sutras bouddhiques, les 1er et 15e jours de chaque mois lunaire sont les journées de Bouddha, et le culte lui est rendu sur les autels, ainsi que sur l’autel des ancêtres. On fait brûler de l’encens et l’on présente des plateaux de fruits et autres offrandes. Même si les célébrations de la nouvelle année lunaire sont terminées, l’atmosphère de fête du Têt subsiste. Le temps est doux malgré un crachin occasionnel, les temples et les pagodes sont envahis de personnes âgées disant leurs prières, de jeunes gens demandant le bonheur en amour et la chance en affaires, des parents demandant santé et prospérité pour leurs enfants… Les fruits et les mets délicats offerts à Bouddha sont ramenés à la maison pour être distribués à tous les membres de la famille comme des cadeaux des dieux.

Selon l’astrologie traditionnelle, le destin de chaque personne est influencé par une étoile en particulier. Le 15e jour de chaque mois, on rend le culte à sa bonne étoile devant un autel à trois étages. Sur l’étage supérieur, on dépose les offrandes de nourriture et d’encens pour les Cieux et pour Bouddha. Sur l’étage intermédiaire, ce sont les offrandes pour l’étoile tutélaire. Sur l’étage inférieur, on dépose différentes sortes de nourriture, dont du gruau de riz pour les « âmes errantes ».

L’origine du caractère sacré de cette date particulière n’est pas très claire. L’une des explications serait qu’à l’occasion de la première pleine lune de l’année, l’empereur de Chine avait l’habitude d’offrir un prodigieux banquet aux plus importants lettrés du pays, qui composaient alors des poèmes à la gloire du monarque, et louaient les beautés de la nature. Et pour les hommes de lettres, la lune est au firmament de sa beauté au cours de cette nuit-là.

Pourtant, quelle que soit l’origine de cette tradition, une chose est sûre, ces jours-là, le cœur de tout un chacun se tourne vers une vision de paix et de bonheur.

Têt Khai Ha
Khai Ha est organisé le 7e jour du 1er mois lunaire. Le propriétaire offre de l’argent et des habits en papier votif à ses ancêtres, et leur dit au revoir. Le piquet de bambou, cay neu, est abaissé et la nouvelle année est accueillie. Selon les croyances populaires, si le temps est doux et le soleil brille pour Khai Ha, l’homme sera en bonne santé et chanceux tout au long de l’année.

Têt Thuong Nguyen (Têt Nguyên tiêu)
Têt Nguyên tiêu se déroule le 15e jour du 1er mois lunaire, la première pleine lune de l’année. Cette fête est généralement organisée aux pagodes, parce que le jour-là est l’anniversaire de la naissance de Bouddha. Les temples et les pagodes sont envahis de personnes âgées qui font brûler de l’encens et l’on présente des plateaux de fruits et autres offrandes.

Têt Thanh Minh
On parle généralement de calendrier lunaire pour décrire le calendrier vietnamien et chinois, mais il s’agit en réalité d’une combinaison des calendriers lunaire et solaire. Les jours et les mois sont basés sur les phases de la lune; la pleine lune tombant au milieu de chaque mois. Mais, le calendrier est également divisé en 24 périodes climatiques qui s’appuient sur les mouvements visibles du soleil dans le zodiaque. Thanh Minh est le nom d’une de ces périodes. La plupart des années, cette période débute au 3e mois du calendrier lunaire vietnamien.

Littéralement, Thanh Minh signifie clair et lumineux. Le temps est alors propice à la visite des tombes et les premiers jours de cette période sont appelés Têt Thanh Minh. À l’époque féodale, les rites de Thanh Minh comptaient parmi les plus importantes cérémonies de la cour royale et elles étaient présidées par le roi lui-même. Dans le livre des rites royaux (Kham Dinh Dai Ban Hoi Dien Su Le), il était noté que, chaque année, au début de la période Thanh Minh, le souverain venait au temple royal pour conduire la cérémonie dédiée à ses ancêtres.

Le ministère des Rites était responsable de tous les arrangements. Dans les villages ruraux, les familles de paysans ne respectaient pas strictement le calendrier et, par convention, les trois premiers jours du troisième mois devinrent le temps de ce festival annuel.

Par le passé, les tombes étaient dispersées dans les rizières ou sur les basses collines. Les gens profitaient alors de la fête du Thanh Minh pour désherber et entretenir les tombes de leurs ancêtres et parents. Une cérémonie était organisée dans le temple familial ou dans la maison funéraire du chef du clan pour rendre hommage aux ancêtres.

C’était également l’occasion de se réunir pour les membres du clan et de renforcer leurs liens. Au cours des dernières années, la plupart des tombes ont été déplacées dans des cimetières officiels, et nombre d’entre eux sont pavés de briques ou de béton. Il n’y a donc plus vraiment besoin de faire d’efforts d’entretien pour les tombes, mais les gens visitent toujours celles de leurs ancêtres pour faire brûler de l’encens, non seulement pendant Thanh Minh, mais également pour le Nouvel An lunaire. La visite des tombes et le culte des ancêtres est l’une des caractéristiques de la vie spirituelle des gens de ce pays.

Têt Doan Ngo
Survenant le 5e jour du 5e mois lunaire, le Têt Doan Ngo est une journée de purge. C’est une fête qui vient en milieu d’année pour améliorer la prévention des maux et des maladies et honorer la mémoire des ancêtres.

Têt Trung Nguyen
Aussi appelée la « Journée des âmes errantes » cette fête a lieu le 15e jour du 7e mois lunaire. Ce jour-là, les gens se rendent toujours à la pagode pour faire de généreuses offrandes aux âmes errantes.

Têt Trung Thu (Fête de la mi – automne)
La fête du mi-automne est célébrée le quinzième jour du huitième mois lunaire. Même si cette célébration est dédiée aux enfants, les adultes participent aussi aux festivités.

Les enfants chantent, dansent et font une parade de lanternes ayant la forme de lune, d’étoile ou d’animal.

Les activités ont lieu pendant la journée. Les enfants mangent des fruits et des gâteaux qui ont été préparés tout spécialement pour eux.

Têt Trung Cuu
Cette fête des doubles neufs (le 9e jour du 9e mois lunaire) est originaire de Chine. À cette occasion, les érudits confucéens avaient coutume d’aller marcher sur la montagne en buvant de la liqueur de chrysanthème. De nos jours, peu de communes célèbrent encore cette fête, qui a tendance à se perdre.

Têt Trung Thap
Les Vietnamiens ont l’habitude de prendre congé de Ong Cong (le Génie de la terre) et de Ong Tao (le Dieu de la cuisine) le 23e jour du 12e mois lunaire. Ils s’envolent tous les deux vers les Cieux pour aller faire leur rapport à Ngoc Hoang (l’Empereur de Jade) sur la vie du propriétaire de la maison où ils habitent, et demander chance, prospérité et bonheur. La veille du Nouvel An lunaire, ils reviennent tous deux sur terre pour reprendre leurs fonctions, qui consiste à surveiller la cuisine de la maison.

Ce culte rendu à Ong Cong et Ong Tao proviendrait d’une vieille légende. Un couple était tellement pauvre qu’ils durent aller très loin pour gagner leur vie. Et ils se perdirent. Après avoir longtemps cherché en vain à retrouver son époux, la femme finit par se remarier. Un jour, son vieux mari vint par hasard frapper à sa porte pour mendier de la nourriture. Le vieux couple se reconnut. Triste et gênée de son infidélité à son mari, la femme sauta dans le feu et mourut dans les flammes. Son mari, de douleur, la suivit dans les flammes, de même que le nouvel époux. Touché par cet amour profond, l’Empereur de Jade permit aux trois personnages de vivre ensemble comme le Dieu de la cuisine.

Le jour de la fête de Ong Cong et Ong Tao, les gens préparent généralement du riz collant à la vapeur avec du sucre, des gâteaux en forme de cônes tronqués en riz collant, et de l’encens et des fleurs pour la cérémonie d’offrande. Ils préparent également une bassine d’eau dans laquelle ils mettent une grosse carpe vivante, ou encore trois petites. Après la cérémonie, les carpes sont relâchées dans un étang ou dans la rivière. Cette coutume a deux significations. D’abord, suivant la croyance populaire, la carpe nage bien et elle pourra passer Vu Mon (la Porte des Cieux) pour se transformer en dragon. Ainsi, Ong Cong et Ong Tao pourront monter au ciel sur une carpe, puis un dragon. Deuxièmement, cette coutume réfère à l’habitude de lâcher des animaux, comme des oiseaux dans les airs et des bêtes dans la forêt, ce qui est considérée comme une action généreuse qui apporte le bonheur.

Ce culte rendu au Génie de la terre et au Dieu de la cuisine a une valeur humanitaire, qui reflète le bonheur familial. Le feu dans la cuisine ne manifeste pas seulement l’union chaleureuse de la famille, mais aussi une bonne récolte et un développement agricole prospère.

Le culte des ancêtres.

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L’esprit prédominant de la coutume du culte des Vietnamiens est « Quand on boit de l’eau, on pense à la source ». Les générations ultérieures sont reconnaissantes envers les générations précédentes.

Le culte des ancêtres.

Les habitants se souviennent avec reconnaissance des héros qui ont rendu service au peuple, au pays, de ceux qui ont inventé des métiers. L’homme est reconnaissant envers le Ciel, la Terre, la Nature.

La croyance répandue des Vietnamiens est le culte des ancêtres qui est célébré de la façon la plus solennelle, la plus respectueuse lors de la fête du Têt (Nouvel An lunaire).

A la fin de l’année, les maisonnées font toutes la visite des tombes, c’est-à-dire réparent les tombes de leurs proches, invitent leur âme à revenir partager le Printemps avec les descendants. Par ailleurs, lorsque vient le jour où une personne est décédée, sa famille prépare des repas, allume la lampe et brûle des baguettes d’encens pour lui faire des offrandes et célébrer l’anniversaire de sa mort.

Le troisième jour du troisième mois lunaire, au moment où herbes et plantes retrouvent leur verdure, le temps est doux, les gens vont visiter les tombes de leurs morts et se régaler de beaux paysages du printemps. C’est la fête des morts (Thanh Minh).

En outre, chaque ethnie de la communauté vietnamienne, chaque localité a sa propre coutume du culte.

Religion au Vietnam

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tải xuống (3)La Religion au Vietnam Outre la croyance populaire, il y a au Vietnam certaines grandes réligions: Bouddhisme, Catholicisme,Protestantisme, Islam, Caodaisme, Secte bouddhiste de Hoa Hao…

* Le bouddhisme

Introduit au Vietnam au IIè siècle, le bouddhisme a atteint son apogée et fut considéré comme l’idéologie officielle au temps des Ly (XIè siècle). Le bouddhisme s’est largement répandu parmi la population et a exercé une profonde influence sur la vie sociale, laissant de nombreuses empreintes dans les domaines culturel et architectural. Beaucoup de pagodes et de tours ont été construites pendant cette période.

A la fin du XIVè siècle, le bouddhisme s’est, dans une certaine mesure, estompé mais ses pensées exercent encore une influence durable sur la vie sociale et les activités quotidiennes. A présent, les pratiquants du bouddhisme et ceux qui en subissent l’influence représentent environ 70% de la population.

* Le catholicisme

Il fut introduit au Vietnam au XVIIè siècle. Les catholiques sont concentrés actuellement à Bui Chu- Phat Diem (province de Ninh Binh) et Ho Nai- Bien Hoa (province de Ðong Nai). Ils représentent quelque 10% de la population.

* Le protestantisme

Il fut introduit au Vietnam en même temps que le catholicisme, mais s’est peu répandu. Les protestants vivent pour l’essentiel au Tay Nguyen (Hauts-Plateaux du Centre). A Hanoi, il y a une église protestante dans la rue Hang Da. Le pays compte actuellement environ 400 000 pratiquants de cette réligion.

* L’islam
Les islamistes sont principalement des Cham vivant au centre du Trung Bo. Ils sont au nombre de 50 000 personnes.

* Le caodaisme

Il a fait son apparition en 1926. Le temple caodaïste de Tay Ninh est le centre de réunion des caodaistes au Sud Vietnam. Il y a plus de 2 millions de fidèles.

* La secte bouddhiste de Hoa Hao
Il a fait son apparition en 1939. Elle compte plus d’un million d’adeptes, principalement à l’ouest du Nam Bo.

* La croyance populaire du culte de Mau

Dans la vie spirituelle des Vietnamiens, ont existé plusieurs formes de croyances et réligions différentes. Ils ont pour coutume d’avoir le culte des ancêtres, du génie protecteur du village (Thanh Hoang), de Bouddha, des esprits, des héros ayant rendu service au pays et au peuple… en particulier de Mau ou Me (Sainte-Mère).

Le culte de Mau prend son origine dans celui des divinités de l’époque antique, des déesses de la montagne, de la forêt, de l’eau. Par la suite, Mau est vénérée dans les temples où elle occupe la place la plus honorable.

Le culte de Mau est originaire du Nord. Répandu au Sud, il est mêlé à celui d’autres déesses locales: Thien Y A Na (Hue), Linh Son (Tay Ninh). En réalité, au culte de Mau se joignent d’autres formes réligieuses.

Aujourd’hui, comme la croyance populaire est prise en considération, plusieurs temples et palais ont été et continuent d’être restaurés avec des activités animées.

L’éthnie Xtieng

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Nom : Xtieng (1) L’éthnie Xtieng

Population : 66 788 habitants (l’an 1999)
Région : Les provinces de Binh Phuoc, de Dong Nai et de Tay Ninh

Un homme est à la tête du village. Les Xtieng sont sédentaires. Chaque famille a sa propre maison. Les habitants croient aux forces de la nature telles que le tonnerre, la foudre, le ciel et la terre. Ils calculent leur âge en suivant le nombre de récoltes sur brûlis. La mariée réside dans la famille de son époux.

Les Xtieng appartiennent au groupe linguistique Mon-Khmer. Ils aiment la musique. Les instruments de musique populaires sont l’ensemble de gongs à 6 pièces et la flûte de pan (Khen bau).

Les femmes portent la jupe et les hommes le cache-sexe. En hiver, ils se couvrent d’un grand morceau d’étoffe. Les Xtieng ont les cheveux longs et les portent en chignon sur la nuque. Ils ont les oreilles percées et des tatous sur le corps et le visage.

L’économie repose sur la culture du riz.

L’éthnie Xo Dang

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1Nom : Xo Dang (Xo-deng, Ca-dong, To-dra, Ha-lang, Mo-nam, Ta-tri, Ka rang, Bri la, Con lan)

Population : 127 148 habitants (l’an 1999)
Région : Les provinces de Kon Tum, Quang Nam, Danang et Quang Ngai

L’éthnie Xo Dang
Les Xo Dang croient aux génies. Le mariage est libre et les cérémonies se font en toute simplicité. Chaque village a une maison communale. Le chef du village a le respect de tous les habitants et dirige leurs activités.

La langue appartient au groupe Mon-Khmer. Les Xo Dang aiment chanter, danser et raconter des histoires. Les musiciens jouent les gongs et les instruments à cordes. Le sacrifice du buffle a lieu pendant les fêtes traditionnelles. La peinture, l’architecture et la sculpture font partie du patrimoine Xo Dang.

Les Xo Dang pratiquent la culture sur brûlis, l’élevage d’animaux, la chasse, la pêche, la cueillette de fruits, la vannerie, le tissage et la forge.

L’éthnie Xinh Mun

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1Nom : Xinh Mun (Puoc, Pua)

L’éthnie Xinh Mun Population : 18 018 habitants (l’an 1999)
Région : Les provinces de Son La et de Lai Chau

Ils habitent des maisons sur pilotis. La toiture ressemble à la carapace d’une tortue. Il pratiquent le culte des ancêtres. La mâche du bétel est une coutume populaire. Les Xinh Mun teignent aussi leur dents noires et boivent de l’alcool de riz. La famille de l’homme s’occupe de l’organisation du mariage. L’enfant prend le nom de son père; le fils aîné devient le chef du foyer.

La langue appartient au groupe Mon-Khmer.

Ils s’habillent comme les Thai et les Lao.

Les Xinh Mun exercent la culture sur brûlis, la cueillette de fruits, la chasse et l’élevage d’animaux. La vannerie est aussi assez développée chez les habitants.