La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses

La danse royale

La danse royale (mua cung dinh) apparaît sous la dynastie des Nguyên. Elle fait partie des fêtes et de cérémonies comme les mariages. Le rituel le plus captivant est le bat dap; 64 danseurs participent à cette danse.

Le lan est aussi une danse qui retient l’attention. C’est l’histoire d’un couple de licornes. Ces performances exploitent les thèmes de l’amour et l’affection.

La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses
La danse populaire

Les images des danseurs apparaissent sur la face et la caisse des tambours de bronze Dong Son. Ces tambours ont vu le jour il y a près de 2 500 ans.

Les gravures présentent deux types d’images soit les danseurs avec ou sans accessoire. Par exemple, l’accessoire principal est un chapeau orné d’une plume d’oiseau; les Vietnamiens de la période antique aimaient bien les chapeaux.

Au cours de l’histoire, les Kinh, les Viet et plusieurs autres groupes ethniques développèrent des danses telles que trong bong, quat, su tu, et bai bong.

La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses

Les danses religieuses

La danse religieuse a été vue le jour pendant le processus du développement de la religion. Il existe au Vietnam 3 grandes religions: le Bouddhisme, le Christianisme, le Brahmanisme.

Les danses religieuses ne sont pas nombreuses mais elle ont leurs catégories particulières comme: les danses chay dan, luc cung, dang huong, dang hoa du Bouddhisme, les danses chac, trong de la région chrétienne et la danse Xiva du Brahmanisme.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

L’Art de la scène.

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L’Art de la scène., La musique vietnamienne a une histoire qui remonte à l’époque ancienne. Cet art joue un rôle important dans la vie des Vietnamiens; chaque occasion est animée d’un d’instrument différent.

La musique sert à exprimer les sentiments les plus profonds. Les rythmes et les refrains servent à motiver au travail et dans les luttes quotidiennes en plus de contribuer à l’éducation des enfants selon la tradition et le sentiment national. La musique aide à communiquer avec la vie spirituelle et à atteindre un idéal.

Les instruments les plus simples et primitifs ainsi que les plus sophistiqués ont été préservés et composent aujourd’hui un véritable trésor musical. Une variété de chansons et de musique font partie de la tradition culturelle vietnamienne. Il s’agit entre autres de berceuses et de chansons pour enfants ainsi que de chants pour les rituels et les festivals. Le patrimoine compte des charades, des mélodies, des poèmes et des déclarations amoureuses en chansons. Certains airs sont exécutés par des groupes et d’autres accompagnent les pièces de théâtre.

Les événements historiques ont grandement influencé la culture vietnamienne avec l’intégration de différents genres musicaux. Les mélodies appartenant au même genre musical varient beaucoup entre elles et entre groupes ethniques. Par exemple, les berceuses des Kinh diffèrent beaucoup de celles des Muong.

La musique traditionnelle a joué un rôle important dans la vie des Vietnamiens. De nos jours, elle occupe encore une place importante dans leur vie spirituelle. Certains genres font toujours partie de la vie culturelle des régions rurales. D’autres sont reproduites afin de répondre à la demande du public.

La course de sampans

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La course de sampans existe au Vietnam depuis longtemps. Dans plusieurs localités, elle a son origine dans une coutume paysanne liée à l’invocation de la pluie et, plutôt qu’une compétition, qui s’adresse aux génies des eaux, la croyance de la fécondité.

La course de sampans

A Ðào Xá, province de Phú Tho, deux sampans sont en course, le mâle à la proue en forme d’oiseau, la femelle à la proue en forme de poisson. Les deux symboles symétriques s’unissent dans le yin-yang: l’oiseau est dans l’air – yang, le poisson dans l’eau – yin, le sec et l’humide, le sampan et l’onde. Le sampan au fil de l’eau et les rames qu’on agite ont pour but de réveiller le génie des eaux. Cette course n’a lieu que dans la nuit et se termine très tôt le lendemain matin. Pour les habitants du littoral la course prend le sens d’une invocation pour que la pêche soit bonne. Ailleurs la course est dédiée à la mémoire de héros de batailles navales.

La course de sampans

Aujourd’hui, la course de sampans est un jeu important au programme de plusieurs fêtes dans l’ensemble du pays, particulièrement dans les localités littorales ou riveraines. La course est non seulement une manifestation des croyances de jadis mais aussi un événement sportif majeur qui attire un public nombreux. En tant que compétition, elle exalte l’esprit d’équipe.

Le kéo chu ou composition des idéogrammes

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Cette réjouissance rituelle vient de Hoa Lu et de Tam Ðiêp, province de Ninh Bình. Le groupe comprend souvent trente-deux garçons de moins de quinze ans, vêtus d’un pantalon bleu, d’une veste blanche bordée de rouge et de jambières.

Le kéo chu ou composition des idéogrammes

Chacun tient un bâton long de 1,2m, enroulé de papier de couleur et orné d’une touffe de plumes à l’un de ses bouts. Ils se mettent en deux rangs, chaque rang étant précédé d’un chef de drapeau de devant (tông co tiên) et suivi d’un chef de drapeau de derrière (tông co hâu). Ces chefs de drapeau doivent avoir un visage superbe, ils sont vêtus d’un pantalon blanc, d’une tunique de soie, d’un turban de velours, d’une ceinture nouée en trois lobes et tiennent à la main un fanion carré, le co thân vuong.

Pour commencer, au rythme du tambour du meneur de jeu, le tiêu canh, et guidés par les chefs de drapeau, ils se déploient de telle sorte à former divers idéogrammes. Les chefs de drapeau dirigent leur groupe en chantant et en dansant pour animer la fête. A la suite des chefs de drapeau, le groupe court en spirale en méandres compliqués afin de former des idéogrammes, soit chinois, soit démotiques sino-vietnamiens, qui signifient “paix”, “bonheur”, “jeunesse”, “prospérité”.

Le lancer de balle cuop câu

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Le lancer de balle est un jeu rituel ou traditionnel qui doit obligatoirement figurer au programme de plusieurs fêtes. La forme et le nom du jeu varient d’une localité à l’autre.

Le lancer de balle cuop câu

C’est l’expression d’une croyance populaire des cultivateurs, une invocation pour que la récolte soit bonne.

La balle est en bois et ronde. C’est parfois un pamplemousse ou une noix d’arec (pour les localités qui pratiquent le jeu sur l’eau). La taille, grande ou petite, dépend de chaque localité. Avant le jeu il faut effectuer la cérémonie de présentation de la balle aux divinités.

Les préliminaires religieux terminés, la balle est lancée dans la cour du temple. Les deux camps, constitués d’hommes jeunes, corps nus, cache-sexe de différentes couleurs, s’affrontent. Hors du temple le son du tambour et les acclamations des habitants animent la fête. Plusieurs joueurs chutent à terre tandis que d’autres se sont déjà remis sur pieds pour attraper la balle et la lancer aux autres joueurs. C’est un jeu très animé.

Il s’agit de se saisir de la balle et un camp doit la lancer dans un trou creusé à l’est, l’autre dans un trou creusé à l’ouest. Le vainqueur est celui qui parvient à se saisir de nombreuses balles et à les lancer dans le trou du camp adverse. Dans certaines localités, le balle est lancée dans un trou au milieu de la cour du temple ou dans des paniers sans fond suspendus à un arbre. Le camp qui met le premier la balle dans le trou du camp adverse est proclamé vainqueur. Dans certaines localités la règle est différente: c’est le camp qui lance le premier la balle dans son propre trou qui est déclaré vainqueur.

Le jeu de balançoire

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La balançoire est depuis longtemps un jeu populaire des fêtes de village.

Le jeu de balançoire

Il existe des balançoires de plusieurs sortes et des manières de jouer différentes. Mais en général le ballant atteint une dizaine de mètres, jusqu’au moment où les corps des joueurs sont horizontaux, contrairement aux régions montagneuses du Nord où la balançoire fait un tour complet.

La balançoire peut être jouée par une seule personne, mais elle l’est plus souvent par deux, une jeune fille et un jeune homme, ce qui contribue au succès du jeu. Ils posent leurs pieds sur la barre, se faisant face, leurs mains tenant les cordes, et commencent à se balancer en rythme pour que les oscillations s’amplifient et que la balançoire aille de plus en plus haut. Son mouvement pendulaire est un symbole du rythme périodique de la nature. La balançoire monte d’autant plus haut que les joueurs font des mouvements bien réguliers.

Quand la balançoire atteint la position horizontale, le public admire les deux jeunes gens qui semblent couchés l’un sur l’autre. Les acclamations, accompagnées des roulements de tambour, montent vers le ciel. Quand le ballant atteint son maximum, le jeune homme ajuste le rythme pour pouvoir arracher le ruban que le jury du village a suspendu au sommet d’un mât. Des centaines de cœurs battent à l’unisson avec ceux des joueurs et craignent pour leur équilibre. Quand l’étoffe de soie rose est dans la main du jeune homme, un déluge d’applaudissements déferle sur le public. Le tambour ralentit tandis que diminue le ballant et que les jeunes gens redescendent progressivement. On lit dans le regard que la fille a pour le garçon une immense passion.

On dira que ce printemps aura fait se rapprocher ces deux jeunes gens et que la saison des noix d’arec cette année verra peut être un mariage au village.

Le concours continue avec d’autres couples. Le vol des ceintures bleues et pourpres appelle la population à la fête.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

Le jeu du combat de coqs

Le jeu du combat de coqs

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Le jeu du combat de coqsest un jeu populaire qui attire surtout les hommes. Il est à la fois un divertissement et un affrontement. Ce jeu est très répandu depuis longtemps au Vietnam. Il est souvent au programme des fêtes locales.

Le jeu du combat de coqs

Il se joue sur un terrain plat de dimensions restreintes. Au signal du tambour, les deux patrons vont chercher leurs coqs et les font se tenir face à face à environ deux mètres de distance. Au signal, les coqs sont lâchés. Ils tendent le cou, écarquillent les yeux pour s’observer, parfois ils hésitent une minute, puis ils s’approchent fièrement l’un de l’autre. Au son du tambour et des acclamations du public, ils se mettent à s’attaquer avec acharnement. S’il s’agit d’un match amical ou d’entraînement, il se joue en cinq reprises, chacune de quinze à vingt minutes, mais s’il s’agit d’une compétition, elle se joue en sept reprises.

Le montant du prix que reçoit le gagnant est faible, mais l’admiration et l’enthousiasme de centaines de spectateurs sont la fierté des patrons.