Le tourisme Tây Nguyên

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Le tourisme Tây Nguyên: L’Année nationale du tourisme Tây Nguyên – Dà Lat 2014, ayant pour thème «Futaie du Tây Nguyên», commencera le 27 décembre dans la ville de Dà Lat, province de Lâm Dông. Ce sera une occasion de faire valoir les atouts des provinces des hauts plateaux du Centre et, plus particulièrement, ceux de Lâm Dông.

Le Tây Nguyên, c’est-à-dire les hauts plateaux du Centre, est connu non seulement pour sa culture des gongs, ses trésors de culture folklorique, mais aussi pour la beauté des villages qui se cachent sous les futaies, ou encore pour son réseau de lacs et de barrages, ses grandioses chutes d’eau…

L'espace de la culture des gongs du Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre) patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2005.

Nguyên Van Huong, directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme de la province de Lâm Dông, rappelle que le Tây Nguyên comprend cinq provinces – Gia Lai, Dak Nông, Lâm Dông, Kon Tum et Dak Lak – qui possèdent, entre autres, des plateaux comme Lâm Viên, Kon Tum, Kon Hà Nung, Pleiku… Ces derniers sont entourés par des chaînes de montagnes où se trouvent des Parcs nationaux connus comme Chu Prong à Gia Lai, Yok Don et Chu Yang Sin à Dak Lak, Bidoup – Núi Bà à Lâm Dông, Chu Mom Ray à Kon Tum.

En dehors de sa beauté naturelle, le Tây Nguyên séduit les touristes par sa culture caractéristique, comme l’espace de la culture des gongs qui a été inscrit par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

«Il s’agit des valeurs culturelles autochtones variées, abondantes et originales du Tây Nguyên qui distinguent celui-ci des autres régions, et qui permettent aux autorités locales de créer des produits touristiques spécifiques», souligne le directeur adjoint du Centre de promotion du commerce, de l’investissement et du tourisme de la province de Dak Lak, Huynh Ngoc Duong.

Une coopération au développement entre localités

La beauté de la nature et les caractéristiques culturelles des 45 ethnies frères des provinces du Tây Nguyên attireraient certainement plus de touristes si les localités élaboraient des produits touristiques originaux et cultivaient un lien étroit entre leurs sites. Des destinations comme le lac Biên Hô et la centrale hydroélectrique Yaly (Gia Lai), les zones touristiques de Tà Ðùng (Dak Nông) et Cù Lân (Lâm Dông)… témoignent des potentiels du tourisme régional.

Le secteur du tourisme des cinq provinces du Tây Nguyên exploite déjà ces potentiels qui dégagent des revenus notables pour les localités.

Grâce à son paradis des fleurs de la ville de Dà Lat, le tourisme de la province de Lâm Dông connaît un développement constant malgré l’actuelle conjoncture économique difficile. Depuis le début de l’année jusqu’à fin octobre, Lâm Dông a accueilli plus de 3 millions de visiteurs, correspondant à une croissance de 3,2% en variation annuelle, et réalisé un chiffre d’affaires de 5.230 milliards de dôngs.

paradis des fleurs de la ville de Dà Lat, le tourisme de la province de Lâm Dông

Dak Lak a reçu 182.500 touristes lors du premier semestre 2013, qui lui ont apporté 174 milliards de dôngs de revenus.

Mais du fait de la coopération insuffisante entre les provinces, les nouveaux sites sont en attente d’investisseurs comme de visiteurs…

Mai Hoan Niê Kdam, vice-présidente du Comité populaire de Dak Lak, explique que sa province a besoin de coopérer étroitement avec les autres localités de la région. Selon elle, l’Année nationale du tourisme 2014 présentera non seulement de nouvelles opportunités pour les voyagistes, mais aussi un intérêt conséquent pour toute la région. Cet événement contribuera à l’exploitation des potentiels du tourisme du Tây Nguyên, lequel est compris dans la Stratégie de développement du tourisme du Vietnam pour 2020 et sa vision pour 2030.

L’Année nationale du tourisme Tây Nguyên – Dà Lat 2014 commencera le 27 décembre prochain. Neuf programmes et dix-sept évènements touristiques – dont treize à Dà Lat et quatre à Dak Lak, Dak Nông, Gia Lai et Kon Tum – sont prévus, outre des festivals des patrimoines, des fleurs, de la brocatelle, des gongs, de l’art de la rue, de la gastronomie, outre la célébration du 120e anniversaire de Dà Lat.

La cérémonie de célébration de cet anniversaire ouvrira l’Année du tourisme national 2014, puis sera suivie par le Festival des fleurs de Dà Lat 2014 le 1er janvier 2014.

Dans le cadre de cette année, de nombreuses autres activités auront lieu dans les provinces du Tây Nguyên.

Tourisme communautaire à la pauvreté de Nghê An

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Tourisme communautaire à la pauvreté de Nghê An: Le développement des villages culturels et du tourisme au sein des minorités ethniques de la province de Nghê An (Centre) donne la grande opportunité à ses populations d’accéder à un nouveau métier qui leur permet de sortir de la pauvreté, ce qui est particulièrement difficile dans les districts montagneux.

En visitant le village de Nua, dans la commune de Yên Khê du district de Con Cuông, à Nghê An, les touristes peuvent jouir de l’ambiance agréable que des paysages sauvages savent procurer. En faisant un tour de ce village, ils pourront découvrir un banian de 400 ans, puis flâner sur la montagne Bà Hoàng (La Reine) qui donne une vue panoramique sur l’ensemble du district montagneux de Con Cuông, avec ses plantations de théiers à perte de vue. Lorsque tombe le soir, ils peuvent se rendre dans les foyers pour découvrir les spécialités culinaires et des représentations artistiques traditionnelles, notamment avec les Thái.

Représentation de la danse des bambous du Club des aires populaires de l'ethnie Thái dans le district de Con Cuông, province de Nghê An (Centre)

La famille de Lô Thi Hoa, originaire de cette ethnie, a commencé à accueillir des touristes en juillet 2011. Ces derniers se sont déclarés «satisfaits» de leur repas en famille, comme de l’alcool en jarre que l’on boit ensemble avec des chalumeaux, des tiges de bambou… Ils ont pu ainsi découvrir les conditions de vie, les mœurs et les coutumes des Thái. À son avis, pour que son travail soit plus professionnel, elle devait suivre une formation professionnelle de guide et échanger des expériences sur les pratiques du tourisme communautaire avec ses homologues du village Lac, dans la province de Hoà Binh, qui est une destination attrayante pour les touristes étrangers.

Une aide non négligeable

Le Comité de gestion du Parc national de Pù Mát à Nghê An a organisé, en collaboration avec l’Association provinciale des femmes, des formations de cuisinier pour une trentaine de personnes. Ces dernières peuvent désormais préparer dans les règles de l’art les spécialités culinaires locales pour les touristes.

Dans le village de Nua, des troupes d’artistes amateurs se sont entraînées fréquemment à divers chants et danses originaux de plusieurs ethnies, notamment Thái. Désormais, leurs visiteurs du monde entier peuvent connaître les cultures de ces ethnies. Les habitants développent ainsi leurs revenus, et leurs conditions de vie s’améliorent progressivement.

Afin d’exploiter ce modèle de tourisme au sein des ethnies montagneuses, un projet d’établissement d’un circuit de tourisme communautaire Bông Khê – Yên Khê – Luc Da – Môn Son, dans le district de Con Cuông de la province de Nghê An, a été signé en juin 2011 par le Comité de gestion du Parc national de Pù Mát et l’UNESCO Vietnam. Ce projet a pour objet de renforcer la conservation et la valorisation des particularités culturelles des minorités ethniques vietnamiennes, ainsi que de leur donner des conditions pour développer leurs revenus.

le tourisme communautaire au Vietnam

Nécessité de formation de guides et de traducteurs

En près de trois années de réalisation, ce projet a apporté ses fruits. Pourtant, «le nombre de visiteurs étrangers qui pratiquent le tourisme communautaire est encore modeste», a souligné Lê Thành Dô, chef adjoint du Bureau de l’éducation sur l’environnement et l’écotourisme du Parc national de Pù Mát. Et ce d’autant plus que la plupart des sites relevant de ce programme de tourisme communautaire sont à proximité des frontières, de sorte qu’il est nécessaire pour les visiteurs d’être titulaires d’un laissez-passer. Or, les formalités pour l’obtenir demandent encore beaucoup de temps.

À son avis, dans l’avenir, une attention particulière devra être prêtée à la construction d’infrastructures, à commencer des voies de communication, des réseaux d’adduction et des latrines… pour les foyers ethniques accueillant des visiteurs. Il faudra en outre former des traducteurs et mettre en place des services locaux dans les hameaux et villages. Enfin, l’élaboration par les autorités locales d’une stratégie pour le développement du tourisme communautaire, d’un programme d’édification et de promotion de différents circuits touristiques écologiques adaptés, est impérative.

Vung Chùa – Dao Yên et ses sites touristiques

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Vung Chùa – Dao Yên et ses sites touristiques: Vung Chùa – Dao Yên (commune de Quang Dông, district de Quang Trach, province de Quang Binh) a la forme « d’un dragon lové et d’un tigre assis ». Pour les habitants, c’est une terre sacrée qui fait face à la mer Orientale avec l’île de Yên servant de paravent. C’est aussi le lieu de repos éternel du légendaire général Vo Nguyên Giap.

Vung Chua - Dao Yên est considérée comme une terre sacrée.

Vung Chùa est l’un des beaux paysages de la baie de Hon La. Selon le livre intitulé «Dai Nam du dia chi uoc bien» (sous la dynastie des Nguyên), de Cao Xuân Duc, il fut appelé baie de La Son. La mer est célèbre pour ses spécialités que sont nid de salanganes, les arcas sanguinolentes, le homard et l’ormeau, autrefois des offrandes aux cours royales.

Non loin de Vung Chùa, à environ 1 km, se trouve un îlot, Yên ou Hon Nôm, qui couvre 10 ha. C’est l’habitat du plus grand nombre de salanganes de la province de Quang Binh.

Selon les personnes âgées, le nom de Vung Chùa est dérivé du mot «Vung» – la mer calme – et «Chùa» – une pagode sacrée sur la montagne, disparue.

Entourée de trois îles – Hon La, Hon Gio et Hon Nôm -, la mer de Vung Chùa est un triangle assez hermétique qui sert d’abri pour de nombreux bateaux lors des tempêtes. Au coucher ou au lever du soleil, le paysage de la région ressemble à une peinture onirique. Debout au sommet de la montagne Tho Son, les touristes seront charmés par la beauté de la mer immense avec ses vagues douces, son ciel clair et bleu et ses longues plages de sable blanc au pied des montagnes.

Grâce à ses paysages magnifiques et paisibles, ses nombreux temples anciens, pagodes, il a été choisi pour être le lieu de repos éternel du général Vo Nguyên Giap, dont la tête repose sur la montagne Tho et les pieds orientées vers la mer Orientale, face à l’île de Yên.

Avec tous ces attraits, nul doute que cette région promet d’être une grande destination touristique dans les années à venir.

Station de repos à Hôi An Quang Nam

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Station de repos à Hôi An Quang Nam: Le Vieux quartier de Hôi An vient de créer une station de repos pour les visiteurs au 57, rue Trân Phú, visant à leur donner des conseils concernant les informations touristiques et leur présenter l’espace du patrimoine de la vieille ville de la province de Quang Nam (Centre).

Le Comité populaire de Hôi An a récemment inauguré la station de repos pour les touristes à l’occasion du 14e anniversaire de la reconnaissance par l’UNESCO de la vieille ville en tant que patrimoine culturel mondial (le 4 décembre 1999).

Station de repos à Hôi An Quang Nam

Cette station est assez particulière. Elle se situe dans une bâtisse ancienne d’une superficie de plus 200 m². Le rez-de-chaussée expose des tableaux que des artistes vietnamiens et étrangers ont offerts à la ville. Le premier étage présente des photos de Hôi An d’autrefois et d’aujourd’hui. La terrasse sert de lieu de repos pour les touristes.

Selon Lê Thi Thu Thuy, du Centre de gestion et de préservation des patrimoines culturels de Hôi An, «ce lieu dispose également d’un bureau d’information sur le patrimoine. Ici, les visiteurs peuvent être conseillés et obtenir toutes les informations qu’ils veulent sur la ville et tout ce que l’on peut y faire, avec de nombreux imprimés et dépliants sur le patrimoine de Hôi An».

À quelques pas de la station de repos, les touristes peuvent visiter la maison d’exposition (46, rue Trân Phú), le Musée de la culture folklorique de Hôi An (33, rue Trân Phú) et la Maison de représentation d’arts traditionnels de Hôi An.

À cette occasion, la ville de Hôi An a également organisé plusieurs activités culturelles et artistiques. Une cinquantaine de photos d’archives sur le patrimoine culturel de Hôi An ont été exposées au parc Kazil (138, rue Trân Phú).

Voyage Soc Trang – visite une pagode originale en grès

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Voyage Soc Trang – visite une pagode originale en grès: Située dans le delta du Mékong, la province de Soc Trang est célèbre pour ses nombreuses pagodes khmères. Parmi ces constructions uniques se trouve notamment la pagode en grès dédiée à la déesse appelée Sà Lôn.

Soc Trang est une des localités du delta du Mékong comptant le plus grand nombre de membres de l’ethnie Khmer. Dans leurs phum, soc (village), les Khmers ont construit de nombreuses pagodes où ils pratiquent les rites religieux bouddhistes et où prennent place les festivités de la communauté. Chaque pagode, unique d’un point de vue architectural, présente des spécificités qui lui sont propres.

La pagode en grès, une des constructions originales des Khmers à Soc Trang.

Appelée aussi Chén Kiêu, la pagode Wath Sro Loun – ou Sà Lôn en langue khmère – a été construite en 1815 dans la commune de Dai Tâm (district de My Xuyên, province de Soc Trang). Elle se situe à 12 km environ du centre-ville de Soc Trang. Aux premiers temps de sa construction, elle était en bois et le toit était recouvert de feuilles, à l’image d’autres pagodes de ce genre dans la province. Après la guerre, le sanctuaire de la pagode a été gravement endommagé par les bombes. En 1969, les Khmers ont restauré cette pagode et préservé le monument jusqu’à ce jour. Faute d’argent pour acheter des dalles décoratives, les bonzes avaient pris l’initiative de collecter les bols et les assiettes en grès des villageois pour en recouvrir les murs. C’est pourquoi les habitants l’appellent la pagode Chén Kiêu.

Un chef-d’œuvre en grès

Le vénérable Lâm Chanh, bonze supérieur de la pagode Chén Kiêu, explique : «Les bols et les assiettes en bon état que les bonzes ont collectés ont été fixés tels quels sur le mur. Pour les récipients déjà cassés, ils ont utilisé les fragments pour dessiner des motifs en relief. Environ 3.000 tonnes de bols et d’assiettes ont servi à la rénovation du sanctuaire». Il ajoute qu’il est en train d’élaborer un dossier qu’il soumettra aux autorités provinciales afin que la pagode soit reconnue en tant que patrimoine culturel par la province.

Des mosaïques en grès dans la pagode Chén Kiêu.

À première vue, le toit du sanctuaire semble entièrement recouvert de briques. En réalité, 60% de la toiture a été décorée avec les morceaux des récipients brisés. C’est grâce aux mains habiles des bonzes que l’œuvre a été achevée avec succès. Les motifs en relief sont variés : fleurs, animaux, paysages naturels…

Des artisans khmers ont également contribué à l’élaboration de ce chef-d’œuvre en grès. Ces artisans n’étaient pas initiés aux techniques de la mosaïque en grès, et n’avaient pas de formation théorique à la sculpture et aux beaux-arts, mais ont travaillé à rénover la pagode pendant 11 années consécutives. Cette œuvre est une offrande au Bouddha. Ils ont transformé des récipients cassés devenus inutiles en une œuvre artistique d’une grande originalité. Les morceaux de grès étincèlent au soleil, faisant briller la pagode.

La pagode Chén Kiêu est censée évoquer une fée. Sa haie est décorée à l’image de la déesse dansante Apsara, symbole de paix et de prospérité. Le chemin qui mène à la pagode est bordé de statues du Dieu Kerno, symbole de la beauté éternelle. Ce dernier a un visage semblable à celui de la nymphe Apsara, et le corps d’un oiseau fabuleux, le Garuda. À la porte d’entrée, on trouve deux statues de lions en pierre.

La table ronde à surface de pierre, un des biens de Công tu Bac Liêu préservés dans la pagode

Contemplez les biens de «Công tu Bac Liêu»

Pour les Khmers, Chén Kiêu est une nymphe vivant sur terre. Cette divinité séduit les hommes en dansant et en jouant de la musique, et porte une tenue incrustée de morceaux de grès brillant sous le soleil. Les artisans khmers ont recréé ce vêtement et souhaitent que la déesse Apsara leur accorde une vie de paix, de prospérité et de bonheur.

À la pagode Chén Kiêu, outre l’illustration de l’architecture originale des Khmers, les touristes ont occasion d’admirer une partie des biens du «Công tu Bac Liêu» Trân Trinh Huy (1). Il s’agit d’une tu cân xa cu (armoire incrustée de nacre), d’un canapé, de deux lits (l’un pour l’hiver et l’autre pour l’été), d’une table ronde à surface de pierre, et d’une table longue à motifs originaux. Ce mobilier a été racheté par les bonzes en 1947.

Actuellement, la pagode Chén Kiêu figure parmi les 18 premiers sites touristiques à Soc Trang.

Le pont Paul-Doumer Hanoi

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Le pont Paul-Doumer Hanoi: Toujours avec le plaisir de découvrir la vie des habitants sur les berges du fleuve rouge , pas loin du pont Long Biên ( DOUMER) .

Des gens qui vivent dans une situation que nous jugerons critique et misérable , mais il semble qu’ils acceptent tout avec fatalisme et s’adaptent !

Le pont Paul-Doumer Hanoi

Le pont Long Biên, appelé anciennement le pont Paul-Doumer, se trouve à Hanoï et permet au Chemin de fer Nord-Sud du Viêt Nam venant de Hô-Chi-Minh-Ville de franchir le fleuve Rouge après la gare de Hanoï et continuer sur la rive gauche du fleuve vers Lào Cai pour ensuite se diriger vers le Yunnan en Chine.

Il est de type à pont à poutres en porte-à-faux et a une longueur totale de 1 680 m.

Avec une longueur totale de 1 682 m, une hauteur de 13,5 m et une profondeur de 30 m, le pont Long Biên fut le premier pont en acier à enjamber le fleuve Rouge. En son milieu, il repose sur la pointe aval de l’île Phu Xua. Ce pont est caractérisé par ses 19 travées basées sur des poutres en porte-à-faux et par les deux passages piétons de chaque côté de la voie ferrée centrale.

Le centre et la gare de Hanoï sont sur la rive droite du fleuve Rouge, le pont Long Biên permet à la voie ferrée de passer sur la rive gauche vers le Nord et notamment vers Haï Phong et la Chine

Le Pont Doumer a été construit entre 1898 et 1902 sous l’impulsion de Paul Doumer, Gouverneur de l’Indochine. Contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, ce n’est pas l’entreprise Eiffel qui remporta et éalisa cet ouvrage, mais une autre entreprise française spécialisée dans la construction des ponts: Daydé et Pillé.

Le pont Long Bien, ex pont Doumer, faisait en 2010 l’objet d’un très important chantier de restauration.

La construction du pont Paul-Doumer Hanoi

« Au concours ouvert en 1897, pour la construction du pont d’Hanoi, se présentèrent les principales maisons de construction de France. Le projet de la maison Daydé et Pillé, de Creil (Oise), fut choisi. La 1ere pierre fut posée et les travaux commencèrent à la saison sèche, au mois de septembre 1898. »

« Le longueur du pont, entre les culées des deux rives du fleuve, est de 1680 mètres, Il comprends 19 travées solidaires formées de poutre d’acier du type dit Cantilever. Les 20 appuies de maçonnerie, culées et piles, pour être assis sur le terrain solide, durent être descendus à une profondeur de 30 mètres au dessous du niveau des plus basses du Fleuve rouge. Ils s’élèvent à 13m50 au dessus de ce niveau; en sorte que la hauteur totale est de 43m50. L’espace compris entre les charpentes maîtresses du pont est réservé au passage du chemin de fer; des chemins sont établis, de part et d’autre, en encorbellement. Sur la rive droite du fleuve, dans la ville de Hanoi, le pont se prolonge par un viaduc de maçonnerie de plus de 800 mètres; ce qui donne à l’ouvrage une longueur totale de plus de 2,5km. »

« C’est un des plus grands ponts du monde, et le travail le plus considérable et le plus remarquable qui ait été exécuté jusqu’ici en Extrême Orient. »

« Il est l’œuvre des ingénieurs, des contremaîtres et chefs ouvriers français et de la main d’œuvre annamite. Il fait honneur à celle ci comme à ceux là. C’est en effet avec des ouvriers asiatiques, annamites secondés par quelques Chinois que toute la maçonnerie du pont a été faite et que le pont d’acier lui même a été monté. La partie de l’ouvrage dont la construction devait présenter des difficultés considérables, inouies dans un pays comme le Tonkin, au rude climat, aux violentes perturbations atmosphériques, était constituée par l’ensemble des appuis de pierre, culées de rive et piles jalonnant le fleuve, dont les fondations, faites à l’air comprimé, étaient portées à une profondeur moyenne de 32 mètres à partir du niveau de l’eau en saison sèche. »

« Quand je posai la 1ere pierre du pont d’Hanoi, au mois de septembre 1998, la culée de la rive gauche, dont cette pierre faisait partie, s’alignait avec une série de longues perches surmontées de drapeaux marquant la place ou s’élèveraient les piles. »

« Parmi les invités [..], beaucoup étaient sceptiques, notamment dans le milieu indigène.

« Vous allez réellement faire une pareille tentative ? Vous ne craignez pas le mauvais effet que l’échec en produira sur la population? interrogeaient ils anxieux. »

« La vue seule des piles sortant de l’eau dans les mois suivants, du montage des travées d’acier qui commençaient, put les convaincre.

– Cela est prodigieux, disaient ils : « les français font tout ce qu’ils veulent »

« Et l’on interrogeait avec une curiosité jamais assouvie les ouvriers de l’entreprise qui exécutaient la belle maçonnerie des piles, sous la direction des contremaîtres français. Ils travaillaient, d’abord à l’air libre, dans le caisson de fer qui s’en allait comme un bateau prendre sa place et s’enfonçait au fur et à mesure que la maçonnerie l’emplissait; puis à l’air comprimé, dans la chambre ménagée sous la maçonnerie ou l’on creusait la terre au fond du fleuve pour faire enfoncer progressivement le caisson et la pile de pierre qui s’élevait sur ces flancs. Et la chambre de travail descendait chaque jour davantage ! Elle était à 20 mètres sous l’eau, avec une pression de l’air égale à 2 atmosphères, puis à 25m, à 30, avec l’énorme pression de 3 atmosphères, enfin à 31, 32 quelquefois 33, ou le travail devint horriblement pénible. Les vaillants petits ouvriers annamites vivaient à ces profondeurs, sans crainte, sans protestation. »

« Ils en étaient fiers et, autour d’eux, dans la population, on les admirait, en même temps qu’on enviait leurs gros salaires. L’entreprise était du reste admirablement bien organisée et conduite: elle savait soigner son personnel et se l’attacher. Les ouvriers qui venaient de travailler 4 heures dans l’air comprimé et qui remontaient lentement à l’air libre, laissant la place à une autre équipe, étaient aussitôt conduits dans une cabane ou on leur faisait boire un cordial, ou on les massait, et un médecin les visitait quand il y avait lieu. Ce traitement paternel faisait plus qu’on peut l’imaginer pour le bon renom des chantiers de l’entreprise; les offres de main d’œuvre affluaient. »

Le pont Paul-Doumer  Long Bien Hanoi

« La construction du pont d’Hanoi fut exécuté avec une puissance de moyens de continuité d’efforts vraiment remarquables. Au fur et à mesure que des groupes de piles s’achevaient, les poutres d’acier arrivaient de France, et le montage commençait aussitôt. [..] »

T »rois années après le commencement des travaux, le pont géant était achevé. Vu de près, sa charpente de fer était formidable. Le longueur en paraissait indéfinie. Mais quand, du fleuve, on contemplait le pont dans son ensemble, ce n’était qu’un treillis léger, une dentelle qui se projetait sur le ciel. Cette dentelle d’acier nous coûtait la bagatelle de 6 millions de francs. »

« L’établissement du pont d’Hanoi, auquel on a bien voulu donner mon nom, a frappé de façon décisive l’imagination des indigènes. Les procédés ingénieux et savants qui ont été employés et le résultat obtenu leur ont donné conscience de la force bienfaisante de la civilisation française. Notre génie scientifique, notre puissance industrielle ont conquis moralement une population que les armes nous avaient soumises. »

« J’ai inauguré le pont d’Hanoi, le pont Doumer puisque tel est son nom, au mois de février 1902, en même temps que le 1er tronçon du réseau des chemins de fer indochinois. La ligne d’Haiphong à Hanoi, qui relie la capitale à la mer, a pu être exploité dès cette époque. Le 1er train de cette ligne qui a circulé dans la ville, sur le pont et sur la voie ferrée de 100 km, pour ouvrir officiellement la ligne et m’emporter vers la France ou je rentrai, ma mission en Indochine terminée. »

Le « pont Doumer » était inauguré le 2 février 1902 par le gouverneur général, en présence du roi d’Annam Thanh Thai, invité pour la circonstance à Hanoi, de Paul Beau, ministre de France à Pékin, et de nombreuses personnalités.

Daydé et Pillé: L’entreprise Daydé et Pillé date, sous ce nom, de 1882.

Sous le nom Daydé : le Pont de Tancarville, le Viaduc de Passy, renommé ultérieurement pont de Bir-Hakeim à Paris (1905)

Pont-rail basculant de La Seyne-sur-Mer (1913), le Pont Notre-Dame à Paris (1914), le Pont Daydé, de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (1928), Pont de Neuilly (1942), Pont de Missy-sur-Aisne (1948), Pont de Tancarville (1959)

Dans les colonies, seule ou en participation avec d’autres sociétés (Le Creusot, la Société des Batignolles..), la construction de la jetée de Bizerte, du port de Casablanca, de celui de Safi, et enfin, de celui de Dakar

La maison Daydé est absorbée en 1964 par la Cie française d’entreprises (CFE), nouveau nom (1959) des Entreprises maritimes et coloniales (anc. Éts Léon Dubois), vieille entreprise d’origine nantaise dont la CFE était une émanation.

En 1966, le département industriel de la CFE (comprenant Daydé) est regroupé avec d’autres — dont Eiffel — dans la CFEM (Cie frse d’entreprises métalliques).

Dans les années suivantes, la CFE passe sous le contrôle de la Banque d’Indochine puis d’Indosuez qui la cède en gérance à Bouygues (1973) puis la lui vend (1977).

En 1979, la CFE version Bouygues se retire de la CFEM dont elle contrôlait un tiers du capital au côté d’Usinor et Sacilor.

1989 : la CFEM devient Eiffel constructions métalliques. La SAE (Auxiliaire d’entreprises) prend 35 % du capital.

1990 : Usinor-Sacilor se retire de la CFEM au profit de la SAE.

1993 : la SAE devient Eiffage après absorption de Fougerolle.

Hanoi au top 10 de destinations touristiques émergeantes

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Hanoi au top 10 de destinations touristiques émergeantes: Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, destinations attrayantes pour les jeunes britanniques

Vietnam – Top 10 des destinations préférées pour un voyage culturel.

Le célèbre site web consacré au tourisme, TripAdvisor vient de publier la liste de 10 meilleures destinations touristiques dans le monde après un sondage effectué auprès des touristes. Hanoi figure aussi dans ce classement. La capitale du Vietnam fait partie de trois villes d’Asie présentes dans ce top 10.

C’est une bonne nouvelle qui devra certainement réjouir aussi bien les habitants du Vietnam mais aussi et surtout de nombreux touristes étrangers qui portent leur choix sur Hanoi comme destination touristique. La capitale du Vietnam a été classée 8e sur une liste de 10 destinations touristiques émergeantes ; elle est présente dans le top 10 mais également dans le top 3 continental puisque Hanoi occupe le 3e rang en Asie après les villes de Kathmandu du Népal et de Sapporo du Japon.

Hanoi au top 10 de destinations touristiques émergeantes

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En à croire le site web TripAdvisor qui a publié ce classement, «La belle capitale du Vietnam est née depuis longtemps, elle a bien conservé son ancien quartier, ses statues monumentales et ses structures coloniales tout en réservant de l’espace pour la construction des monuments modernes, et le site renchérit en disant qu’Hanoi a changé d’appellation à plusieurs reprises, en portant notamment les noms Thang Long ou +Dragon volant+, mais la ville n’a jamais perdu de son glorieux passé avec des sites historiques à l’image du Mausolée de Hô Chi Minh ou la prison de Hoa Lo. De plus, des lacs, des parcs, des avenues couvertes par l’ombre des arbres et plus de 600 temples et pagodes rendent la ville encore plus séduisante. Et enfin, les touristes peuvent la découvrir facilement en taxi».

Par ailleurs, sur 85 sites touristiques répertoriés à Hanoi, l’ancien quartier est le plus apprécié des touristes sondés avec une note de 4,5/5. Des commentaires brefs des touristes étrangers, soulignent le côté attractif de Hanoi : «Une destination à ne pas rater», «Site magnifique pour aller en promenade et faire des achats» ou «Un voyage inoubliable dans la vie»… une liste des bonnes définitions qui confirment également la satisfaction des touristes qui ont visité la capitale vietnamienne.

À noter que ce n’est pas pour la première fois que Hanoi figure sur la liste des meilleures destinations touristiques du monde. En septembre déjà, la capitale du Vietnam faisait partie de 10 destinations les plus attrayantes d’Asie en 2013 selon les lecteurs du magazine Smart Travel.