Voyage au Vietnam pas cher et climat au mois de février

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Voyage au Vietnam pas cher et climat au mois de février : budget et saison touristique.

Votre budget voyage dépend de votre période de départ.

Au delà des saisons touristiques (basse, moyenne ou haute saison) du pays considéré, les prix des billets d’avion et des séjours all-inclusive varient également en fonction de la demande dans le pays de départ.

Ainsi, au départ de la France, un séjour sera souvent plus onéreux pour un départ lors des vacances scolaires.

Pour le mois de février, vous devriez envisager en moyenne les prix suivants :

• Séjour tout compris : 1305 € / semaine

• Vol Aller-Retour : 585 €

• Saison touristique : basse

Le climat en février a Hanoi, Halong, Sapa, Hue, Hoi An, Danang, Da Lat, Nha Trang, Phan Thiet, Ho Chi Minh ville

Danang en février

Ensoleillement
(h/j)
T moyenne
min (°C)
T moyenne
max (°C)
T record
min (°C)
T record
max (°C)
Précipitations
(mm)
Jours de
pluie
Note
globale
6 21 27 14 38 30 7

Voyage Danang en février

En février, Danang bénéficie d’un plutôt faible ensoleillement d’environ 6 heures par jour avec un nombre de jours de pluie estimé pour ce mois à 7. Vous risquez d’être arrosés de temps à autre.

Les températures moyennes sont comprises entre 21°C et 27°C mais sachez que selon les années elles peuvent descendre à 14°C et monter jusqu’à 38°C.

Notez que de nombreux voyageurs ont indiqué avoir été incommodés par la chaleur à Danang en février

Durée du jour : Le 1er février, à Danang, le soleil se lève à 5 h 59 et se couche à 17 h 56.

PROBABILITES


Pour un jour quelconque du mois de février, voici les probabiltés climatiques pour Danang

  • Précipitations : 22 %
  • Température < 0°C : 0 %
  • Température entre 0°C et 16°C : 0 %
  • Température entre 16°C et 32°C : 99 %
  • Température > 32°C : 1 %
  • Vent > 15 km/h : 0 %
  • Inconfort climatique : 97 %
  • Inconfort important : 45 %
L’ANNEE DERNIERE ?


Quel temps faisait-il à Danang le 15 février de l’année dernière ?

  • Conditions à la mi-journée : NUAGEUX
  • Température moyenne : 24°C
  • Température minimale : 19°C
  • Température maximale : 29°C
  • Humidité minimale : 58 %
  • Humidité maximale : 94 %
  • Vent : 13 km/h
  • Précipitations : 0.0 mm

En résumé et en tenant compte uniquement de ces éléments climatiques (les évènements culturels ou artistiques par exemple ne sont pas pris en compte), notre conseil est le suivant :

Danang est une destination tout à fait conseillée en février

Hanoi en février

Ensoleillement
(h/j)
T moyenne
min (°C)
T moyenne
max (°C)
T record
min (°C)
T record
max (°C)
Précipitations
(mm)
Jours de
pluie
Note
globale
1 15 22 6 35 27 13

Visite Hanoi en février

En février, Hanoi bénéficie d’un très faible ensoleillement d’environ 1 heures par jour avec un nombre de jours de pluie estimé pour ce mois à 13. N’oubliez pas vos vêtements de protection contre la pluie !

Les températures moyennes sont comprises entre 15°C et 22°C mais sachez que selon les années elles peuvent descendre à 6°C et monter jusqu’à 35°C.

Durée du jour : Le 1er février, à Hanoi, le soleil se lève à 6 h 10 et se couche à 18 h 03

PROBABILITES


Pour un jour quelconque du mois de février, voici les probabiltés climatiques pour Hanoi

  • Précipitations : 39 %
  • Température < 0°C : 0 %
  • Température entre 0°C et 16°C : 13 %
  • Température entre 16°C et 32°C : 86 %
  • Température > 32°C : 1 %
  • Vent > 15 km/h : 10 %
  • Inconfort climatique : 63 %
  • Inconfort important : 18 %
L’ANNEE DERNIERE ?


Quel temps faisait-il à Hanoi le 15 février de l’année dernière ?

  • Conditions à la mi-journée : BRUINE
  • Température moyenne : 18°C
  • Température minimale : 17°C
  • Température maximale : 20°C
  • Humidité minimale : 83 %
  • Humidité maximale : 99 %
  • Vent : 17 km/h
  • Précipitations : 0.2 mm

En résumé et en tenant compte uniquement de ces éléments climatiques (les évènements culturels ou artistiques par exemple ne sont pas pris en compte), notre conseil est le suivant :

Hanoi est une destination peu conseillée en février

Ho Chi Minh Ville en février

Ensoleillement
(h/j)
T moyenne
min (°C)
T moyenne
max (°C)
T record
min (°C)
T record
max (°C)
Précipitations
(mm)
Jours de
pluie
Note
globale
6 23 34 16 40 3 1

Visite Ho Chi Minh Ville en février

En février, Ho Chi Minh Ville bénéficie d’un plutôt faible ensoleillement d’environ 6 heures par jour avec un nombre de jours de pluie estimé pour ce mois à 1. Vous devriez être au sec !

Les températures moyennes sont comprises entre 23°C et 34°C mais sachez que selon les années elles peuvent descendre à 16°C et monter jusqu’à 40°C.

Notez que de nombreux voyageurs ont indiqué avoir été incommodés par la chaleur à Ho Chi Minh Ville en février

Durée du jour : Le 1er février, à Ho Chi Minh Ville, le soleil se lève à 6 h 04 et se couche à 18 h 03

PROBABILITES


Pour un jour quelconque du mois de février, voici les probabiltés climatiques pour Ho Chi Minh Ville

  • Précipitations : 6 %
  • Température < 0°C : 0 %
  • Température entre 0°C et 16°C : 0 %
  • Température entre 16°C et 32°C : 30 %
  • Température > 32°C : 70 %
  • Vent > 15 km/h : 0 %
  • Inconfort climatique : 100 %
  • Inconfort important : 77 %
L’ANNEE DERNIERE ?


Quel temps faisait-il à Ho Chi Minh Ville le 15 février de l’année dernière ?

  • Conditions à la mi-journée : NUAGEUX
  • Température moyenne : 28°C
  • Température minimale : 24°C
  • Température maximale : 32°C
  • Humidité minimale : 47 %
  • Humidité maximale : 89 %
  • Vent : 36 km/h
  • Précipitations : 0.0 mm

En résumé et en tenant compte uniquement de ces éléments climatiques (les évènements culturels ou artistiques par exemple ne sont pas pris en compte), notre conseil est le suivant

Ho Chi Minh Ville est une destination conseillée en février

Le climat au Vietnam

Le climat du pays est soumis à l’influence de la mousson, mais les altitudes et latitudes très diverses entraînent des disparités importantes. D’une façon générale, la saison des pluies s’étend sur le pays de mai à septembre.

Les régions du Nord vivent des hivers plus marqués, pouvant être froids et brumeux entre décembre et mars.

Le sud bénéficie d’une chaleur quasi permanente, accompagnée d’une forte humidité, plus raisonnables en hiver.

Pour vous rendre au nord, vous choisirez de préférence la période entre fin septembre et décembre, où les températures sont plus fraîches, surtout la nuit, évitant ainsi les typhons et les grosses chaleurs du printemps et les pluies violentes de juillet et août.

Au sud, la période conseillée, plus sèche et ensoleillée se situe de décembre à avril.

Vietnam : Carte

Vietnam : carte et plans

Source: Quand partir

Voyage au Vietnam et climat en janvier aux différentes villes

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Voyage au Vietnam et climat en janvier aux différentes villes: budget et saison touristique.

Votre budget voyage dépend de votre période de départ.

Au delà des saisons touristiques (basse, moyenne ou haute saison) du pays considéré, les prix des billets d’avion et des séjours all-inclusive varient également en fonction de la demande dans le pays de départ.

Ainsi, au départ de la France, un séjour sera souvent plus onéreux pour un départ lors des vacances scolaires.

Pour le mois de janvier, vous devriez envisager en moyenne les prix suivants :

• Séjour tout compris : 1305 € / semaine

• Vol Aller-Retour : 585 €

• Saison touristique : basse

Le climat en janvier dans les différentes villes


Danang en janvier

Ensoleillement
(h/j)
T moyenne
min (°C)
T moyenne
max (°C)
T record
min (°C)
T record
max (°C)
Précipitations
(mm)
Jours de
pluie
Note
globale
5 20 25 11 30 101 15

Danang en janvier

En janvier, Danang bénéficie d’un plutôt faible ensoleillement d’environ 5 heures par jour avec un nombre de jours de pluie estimé pour ce mois à 15. N’oubliez pas vos vêtements de protection contre la pluie !

Les températures moyennes sont comprises entre 20°C et 25°C mais sachez que selon les années elles peuvent descendre à 11°C et monter jusqu’à 30°C.

Notez que de nombreux voyageurs ont indiqué avoir été incommodés par la chaleur à Danang en janvier

Durée du jour : Le 1er janvier, à Danang, le soleil se lève à 5 h 59 et se couche à 17 h 56.

PROBABILITES


Pour un jour quelconque du mois de janvier, voici les probabiltés climatiques pour Danang

  • Précipitations : 49 %
  • Température < 0°C : 0 %
  • Température entre 0°C et 16°C : 0 %
  • Température entre 16°C et 32°C : 100 %
  • Température > 32°C : 0 %
  • Vent > 15 km/h : 1 %
  • Inconfort climatique : 97 %
  • Inconfort important : 26 %
L’ANNEE DERNIERE ?


Quel temps faisait-il à Danang le 15 janvier de l’année dernière ?

  • Conditions à la mi-journée : NUAGES ÉPARS
  • Température moyenne : 24°C
  • Température minimale : 20°C
  • Température maximale : 27°C
  • Humidité minimale : 62 %
  • Humidité maximale : 100 %
  • Vent : 18 km/h
  • Précipitations : 0.0 mm

En résumé et en tenant compte uniquement de ces éléments climatiques (les évènements culturels ou artistiques par exemple ne sont pas pris en compte), notre conseil est le suivant :

Danang est une destination correcte en janvier

Hanoi en janvier

Ensoleillement
(h/j)
T moyenne
min (°C)
T moyenne
max (°C)
T record
min (°C)
T record
max (°C)
Précipitations
(mm)
Jours de
pluie
Note
globale
1 14 21 6 32 17 7

Hanoi en janvier

En janvier, Hanoi bénéficie d’un très faible ensoleillement d’environ 1 heures par jour avec un nombre de jours de pluie estimé pour ce mois à 7. Vous risquez d’être arrosés de temps à autre.

Les températures moyennes sont comprises entre 14°C et 21°C mais sachez que selon les années elles peuvent descendre à 6°C et monter jusqu’à 32°C.

Durée du jour : Le 1er janvier, à Hanoi, le soleil se lève à 6 h 10 et se couche à 18 h 03.

PROBABILITES


Pour un jour quelconque du mois de janvier, voici les probabiltés climatiques pour Hanoi

  • Précipitations : 32 %
  • Température < 0°C : 0 %
  • Température entre 0°C et 16°C : 24 %
  • Température entre 16°C et 32°C : 76 %
  • Température > 32°C : 0 %
  • Vent > 15 km/h : 6 %
  • Inconfort climatique : 40 %
  • Inconfort important : 7 %
L’ANNEE DERNIERE ?


Quel temps faisait-il à Hanoi le 15 janvier de l’année dernière ?

  • Conditions à la mi-journée : COUVERT
  • Température moyenne : 16°C
  • Température minimale : 16°C
  • Température maximale : 17°C
  • Humidité minimale : 88 %
  • Humidité maximale : 98 %
  • Vent : 20 km/h
  • Précipitations : 0.6 mm

En résumé et en tenant compte uniquement de ces éléments climatiques (les évènements culturels ou artistiques par exemple ne sont pas pris en compte), notre conseil est le suivant :

Hanoi est une destination peu conseillée en janvier

Ho Chi Minh Ville en janvier

Ensoleillement
(h/j)
T moyenne
min (°C)
T moyenne
max (°C)
T record
min (°C)
T record
max (°C)
Précipitations
(mm)
Jours de
pluie
Note
globale
5 22 33 14 36 14 2

Ho Chi Minh Ville en janvier

En janvier, Ho Chi Minh Ville bénéficie d’un plutôt faible ensoleillement d’environ 5 heures par jour avec un nombre de jours de pluie estimé pour ce mois à 2. Vous devriez être au sec !

Les températures moyennes sont comprises entre 22°C et 33°C mais sachez que selon les années elles peuvent descendre à 14°C et monter jusqu’à 36°C.

Notez que de nombreux voyageurs ont indiqué avoir été incommodés par la chaleur à Ho Chi Minh Ville en janvier

Durée du jour : Le 1er janvier, à Ho Chi Minh Ville, le soleil se lève à 6 h 04 et se couche à 18 h 03.

PROBABILITES


Pour un jour quelconque du mois de janvier, voici les probabiltés climatiques pour Ho Chi Minh Ville

  • Précipitations : 11 %
  • Température < 0°C : 0 %
  • Température entre 0°C et 16°C : 0 %
  • Température entre 16°C et 32°C : 67 %
  • Température > 32°C : 33 %
  • Vent > 15 km/h : 0 %
  • Inconfort climatique : 100 %
  • Inconfort important : 82 %
L’ANNEE DERNIERE ?


Quel temps faisait-il à Ho Chi Minh Ville le 15 janvier de l’année dernière ?

  • Conditions à la mi-journée : NUAGEUX
  • Température moyenne : 28°C
  • Température minimale : 23°C
  • Température maximale : 33°C
  • Humidité minimale : 36 %
  • Humidité maximale : 94 %
  • Vent : 36 km/h
  • Précipitations : 0.0 mm

En résumé et en tenant compte uniquement de ces éléments climatiques (les évènements culturels ou artistiques par exemple ne sont pas pris en compte), notre conseil est le suivant :

Ho Chi Minh Ville est une destination tout à fait conseillée en janvier

Le climat au Vietnam

Le climat du pays est soumis à l’influence de la mousson, mais les altitudes et latitudes très diverses entraînent des disparités importantes. D’une façon générale, la saison des pluies s’étend sur le pays de mai à septembre.Les régions du Nord vivent des hivers plus marqués, pouvant être froids et brumeux entre décembre et mars.Le sud bénéficie d’une chaleur quasi permanente, accompagnée d’une forte humidité, plus raisonnables en hiver.

Pour vous rendre au nord, vous choisirez de préférence la période entre fin septembre et décembre, où les températures sont plus fraîches, surtout la nuit, évitant ainsi les typhons et les grosses chaleurs du printemps et les pluies violentes de juillet et août.

Au sud, la période conseillée, plus sèche et ensoleillée se situe de décembre à avril.

Vietnam : Carte

Carte et plans du Vietnam

Source: Quand partir

La légende du Têt Nouvel An lunaire Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La légende du Têt Nouvel An lunaire Vietnam: L’histoire permet d’expliquer certaines pratiques et croyances des vietnamiens, en particulier celle du Têt, jour du Nouvel An lunaire.

Le Tet est le moment de fete dans le Pays tout entier

A l’époque où le Diable régnait en maître sur le monde, il louait ses terres à l’Homme qui devait en payer un tribut des plus écrasants. Un jour, il promulgua un nouveau décret selon lequel, après récolte, le sommet de la plante lui appartiendrait. L’Homme cultivant du riz, ne posséda plus que des chaumes et allait mourir de faim.

Bouddha arriva de l’Ouest pour aider l’Homme. Il lui conseilla de planter des patates douces. Le Diable ne s’attendait pas à ce mauvais tour et, lorsque la moisson arriva, il ne fut payé que de tiges et feuilles tandis que l’Homme emportait chez lui les précieux tubercules.

La légende du Têt Nouvel An lunaire Vietnam

Le Diable changea les règles et décréta : « La racine au diable, le sommet à l’Homme ». Bouddha conseilla la culture du riz. La moisson venue, le diable ne reçut que du chaume alors que l’Homme stockait les épis.

La saison suivante, il réclama à la fois les racines et le sommet de la plante, pensant avoir ainsi raison des malheureux. Bouddha recommanda alors de cultiver le maïs. La récolte venue, le diable reçut racines et feuilles alors que l’Homme récoltait et consommait les fameux épis.

Le Diable furieux réclama alors l’ensemble de ses terres. Sur les conseils de Bouddha, l’Homme demanda au diable de lui céder un terrain d’une superficie égale à l’ombre que ferait une soutane de bronze. Il y plantera un bambou surmonté de cette soutane, et la zone d’ombre créée par ce corps sur le sol sera en sa possession. « Vous serez bien payé », ajouta-t-il. Le Diable acquiesce, trouvant la proposition intéressante. Les deux parties convinrent que la zone d’ombre appartiendrait à l’Homme et la zone non ombragée au Diable.

Lorsque le bambou fut planté, Bouddha fit en sorte que la soutane restât exactement à son sommet. Le bambou grandissant toucha bientôt la voûte céleste et l’ombre s’étendit jusqu’à la Mer de l’Est où le Diable fut refoulé.

Le Diable voulait reconquérir ses terres. Il envoya des armées composées de féroces éléphants, chevaux, cerbères, serpents blancs, tigres noirs… L’Homme eut fort à faire, mais Bouddha les aida, repoussant l’envahisseur de son bâton magique.

Après plusieurs tentatives infructueuses, le Diable envoya ses soldats auprès de Bouddha pour savoir ce qu’il craignait le plus. Bouddha leur fit croire qu’il redoutait les fruits, les gâteaux

de farine de riz, les boules de riz tassé ou les œufs durs. En revanche, il apprit par eux que les troupes du Diable redoutaient le sang de chien, l’ail, la chaux en poudre et les feuilles d’ananas.

Le Tet est aussi le moment de pèlerinage et de représentation culturelle.

A l’offensive suivante, les troupes du Diable jetèrent à profusion des fruits à la tête de Bouddha qui ordonna à l’Homme d’en faire provision. Puis il répandit sur le sol du sang de chien qui mit ses assaillants en fuite.

Les troupes du Diable revinrent avec des gâteaux de farine de riz, et la même chose se passa lorsque Bouddha répandit dans l’air de l’ai tassé.

Une dernière fois, le Diable chargea avec des œufs durs et des boules de riz tassé. L’Homme s’en régala et Bouddha saupoudra le Redoutable de chaux, le fouettant avec les feuilles d’ananas.

Le Diable et sa famille partirent en piteux état et se prosternèrent devant Bouddha, le suppliant de les autoriser à revenir sur la terre ferme à l’approche du Têt pour rendre hommage à leurs morts. Pris de pitié, celui-ci accepta.

La légende du Têt Nouvel An lunaire

Le Tet est l’occasion de faire de grands repas durant toute une semaine

A l’approche de l’An Neuf, au moment où le Diable retourne sur le continent, l’Homme plante l’arbre Neû devant sa demeure pour l’éloigner. Sur l’arbre est accroché un gong de terre dont les sons servent d’avertissement au Diable. Une ramée de branches d’ananas ou une branche de banian est suspendue pour l’effrayer. On dessine encore sur le sol la figure d’un arc dont la flèche est pointée vers l’est, et on répand de ka chaux en poudre, toujours dans la même intention.

De là le dicton populaire :

 « Les branches d’ananas et de banian suspendues bien haut

Et la chaux en poudre répandue sur le sol

Servent d’avertissement au Diable.

S’il se montre et ne reste pas sage,

On lui fendra la bouche avec des feuilles de banian et d’ananas. »

Auparavant, selon la croyance populaire, on suspendait en cas d’épidémie une ramée de branches d’ananas devant sa porte et répandait du sang de chien sur le sol pour ne pas être inquiété. Pour la même raison, les femmes portaient toujours quelques gousses d’ail aux cordons de leur couvre-seins.

La légende de la création du Viêt Nam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Histoire du Vietnam

La légende de la création du Viêt Nam: L’histoire de Long Lac et de Au Co est à l’origine des croyances populaires qui font descendre les Viêt de la race des dragons et des Tien (immortelles).

Il y a des millénaires vivait au pays de Linh Nam un chef de clan d’une force surhumaine nommé Loc Tuc qui prit le titre du roi Kinh Duong. Doté d’un pouvoir magique, il pouvait aussi bien marcher sur l’eau que sur la terre ferme. Un jour, au cours d’une promenade sur le lac Dong Dinh, il rencontre Long Nu, fille du roi Long Vuong (Dragon). De leur union naquit un fils qui reçut le nom de Sung Lam.

Le tombeau de Kinh Duong a Bac Ninh est aujourd’hui un lieu de pèlerinage. En grandissant, Sung Lam se révéla d’une force herculéenne, soulevant comme fétu de paille un bloc de pierre que deux hommes ne parvenaient pas à enserrer dans leurs bras. Sung Lam, qui avait hérité des dons surnaturels de son père, lui succéda sous le nom de Lac Long Quan (Dragon, roi du pays des Lac).

La légende de la création du Viêt Nam

 Le premier exploit du roi Lac Long Quan fut d’abattre un immense poisson dévoreur d’hommes. Sa tête forme encore aujourd’hui le mont Cau Dau Son. Sa queue enveloppe encore au milieu de la mer l’île de Bach Long Vi (Queue du dragon blanc).

Le second exploit fut de tuer le renard à neuf têtes qui, prenant forme humaine, kidnappait et violait des jeunes filles de la région comprise entre Long Bien et le mont Tan Vien. Le fleuve vint laver la tanière de l’animal avant de former un gouffre, la « marre du cadavre du renard », le lac Tay Ho (lac de l’ouest, à Ha Noi).

A cette époque, De Lai, un chef du Nord, envahit le Sud. Il était accompagné de sa fille préférée, Au Co, d’une singulière beauté. Ebloui par la splendeur des sites, la richesse de la faune et de la flore du Linh Nam, il s’y fit construire une citadelle. Ne pouvant supporter les lourdes corvées imposées par l’envahisseur, les habitants se tournèrent vers le Sud pour implorer le soutien de Lac Long Quan.

Il écouta les doléances de ses sujets, puis soudain, mué en un jeune homme d’une grande beauté, il se rendit à la citadelle de l’envahisseur. Ce dernier n’était pas là. A sa place, une jeune fille d’une extraordinaire beauté entourée de servantes et de soldats. C’était Au Co. Subjuguée par la majesté et distinction du prince, elle le supplia de l’emmener. Ce qui fit Lac Long.

De Lai ne trouvant plus sa fille à son retour, la fit chercher par de nombreux soldats. Mais, jour après jour, le pouvoir de Lac Long faisait naître des milliers de bêtes sauvages qui barraient la route aux troupes ennemies et les attaquaient. Pris de panique, les envahisseurs s’enfuirent et leur chef dût finalement se replier au Nord.

Au Co vivait avec Lac Long depuis un certain temps quand elle fut enceinte, accoucha d’une poche pleine d’une centaine d’œufs qui, au bout de sept jours, donnèrent chacun un garçon. Cents garçons grandirent étrangement vite et devinrent de beaux hommes surpassant tous ceux de leur âge en force physique et en intelligence.

Des dizaines d’années durant, les époux vécurent dans la plus complète harmonie. Mais Lac Long avait toujours au cœur la nostalgie de son palais sous-marin où résidait sa mère. Un jour, il se transforma en dragon et s’envola vers la mer. Au Co et ses fils voulurent le suivre mais ne pouvant voler, ils reprirent tristement le chemin de la montagne.

Bouleversée par le souvenir de celui qu’elle aimait, Au Co, debout sur le plus haut sommet, le visage tourné vers le Sud, cria : « Ô Lac Long, pourquoi ne rentrez vous pas au foyer ? ». Et Lac Long apparu à ses côtés.

Temple Roi Hung

Au Co lui fit des reproches : « Je suis originaire des hautes montagnes et des grandes grottes. A vivre avec vous dans un parfait bonheur conjugal, j’ai mis au monde cent garçons. Et pourtant cela ne vous a pas empêché de nous quitter, insensible à la douleur de votre femme et de vos enfants. ».

Lac Long lui répondit : « Je suis de la race des Dragons, vous êtes de celle des immortelles. Nous ne pouvons pas vivre ensemble. Il faut nous séparer, je vais partir avec cinquante de nos enfants pour les régions maritimes, vous, avec les cinquante autres, irez au pays des monts et des forêts. Nous nous partageons ce pays pour le gérer au mieux. Ceux des hautes régions comme ceux des mers s’aideront mutuellement. Jamais nous ne nous perdrons de vue. ».

Et ils se séparèrent.

C’est ainsi que les cent garçons devinrent les ancêtres des Viêt. Seul l’aîné demeura dans le Phong Chau et fut proclamé roi sous le nom de Hung Vuong (Roi Hung).

Le Roi Hung

Il divisa le pays en quinze provinces, chacune étant le berceau d’une tribu. Dix huit rois Hung se succédèrent sur le trône.

La légende de Co Loa du Roi An Duong My Chau Trong Thuy

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Histoire du Vietnam

La légende de Co Loa du Roi An Duong My Chau Trong Thuy: Le roi An Duong, ayant conquis le Van Lang, donna au pays le nom de Au Lac. Il établit sa capitale à Phong Khe et décida d’y élever une citadelle imprenable. La terre de la colline était dure comme de la pierre. Les travailleurs s’acharnaient. […]

Pourtant, par trois fois, les murs de la cité s’effondrèrent mystérieusement.

La population entendait des voix, la nuit, mais n’osait aller voir.

[…] Un matin, alors que le roi se promenait sur les berges du fleuve, une tortue d’or se présenta à lui sous le nom du génie Kim Quy.

Porté au palais sur un plateau d’or, la tortue révéla à l’empereur le secret de l’effondrement de sa citadelle : […] l’esprit maléfique d’un coq blanc, résidant sur le mont That Dieu.

Le roi s’y rendit avec le génie et de nombreux soldats afin de retrouver le coq et de détruire son esprit malfaisant. Ce qu’ils firent avant de retourner construire la citadelle, et cette fois rien n’empêcha d’en ériger les murs.

L’ancienne citadelle de Cô Loa

La citadelle royale prit le nom de « Citadelle de l’Escargot ». Ses murs étaient aussi larges que hauts. Avant de quitter le roi, le génie reprenant sa forme initiale s’arracha une griffe et la tendit au roi en disant : « Mettez la en guise de gâchette sur une arbalète et vous serez invincible, car chacune de vos flèches pourra abattre mille de vos ennemis. ».

Et le roi suivit ses conseils. […]

En guerre contre la Chine, les envahisseurs furent repoussés à de nombreuses reprises grâce à l’arbalète du Roi. Ils décidèrent alors d’envoyer un émissaire au sein même de la cité de l’escargot afin d’en percer les secrets.

Trong Thuy, fils du roi chinois, joua ce rôle. Demeurant des années durant dans la cité fortifiée, il s’en vit à s’éprendre de la fille du roi An Duong, My Chau. Leur mariage eut lieu en grande pompe. Et c’est ainsi qu’il apprit l’existence de l’arbalète magique et put même l’approcher.

Rapportant les nouvelles à son père, ce dernier fit fabriquer par son meilleur artisan une arme semblable, allant même jusqu’à imiter parfaitement la griffe magique.

De retour à la cité de l’escargot, le jeune Trong Thuy profite d’une soirée enivrée pour substituer l’arbalète et ramener l’arme magique à son père. Ce dernier lance alors une grande offensive en Au Lac et parvient à prendre la cité. An Duong découvrant le subterfuge s’enfuit avec sa fille, avant d’apprendre qu’elle est à l’origine du vol de son arme. Il la tue avant de retourner l’arme contre lui.

Trong Thuy, découvrant le cadavre de sa bien aimée sur les bords de la mer, la ramène à la citadelle pour l’inhumer et se jette dans un puits. Un festival annuel est dédié à Trong Thuy

[…] Aujourd’hui encore, au village de Co Loa, devant le temple du roi An Duong, existe le « Puits de Trong Thuy ». Selon la légende, le sang de My Chau coulant jusqu’à la mer, les huîtres qui le burent devinrent des huîtres perlières. Il paraît que si l’on lave une de ces perles avec l’eau du puits, elle prend un orient incomparable.

L’ancienne citadelle de Cô Loa, futur parc historique, culturel et écologique.

Préserver et restaurer l’ancienne citadelle de Cô Loa pour en faire un parc historique, culturel et écologique de la capitale Hanoi est l’objet essentiel du projet de planification globale de la conservation, de la restauration et de la valorisation de la zone de vestiges de cette citadelle.

Ce projet qui vient d’être approuvé par le Premier ministre Nguyên Tân Dung couvre une superficie d’environ 860 hectares comprenant les vestiges et ses alentours dans les communes de Cô Loa, de Duc Tu, Viêt Hùng et de Uy Nô du district de Dông Anh.

Le Premier ministre a confié au Centre de préservation des patrimoines Thang Long-Hanoi la charge d’organiser la mise en oeuvre de cette planification dans les 12 mois suivant son approbation, en veillant à préserver les paysages naturels.

Ce centre devra notamment déterminer la limite de la zone de protection de l’ancienne citadelle de Cô Loa qui comprend trois spirales de terre, une porte, un temple, une maison commune, et quelques autres ouvrages.

Concernant l’aménagement des espaces urbains, plusieurs zones de grande valeur culturelle et historique devront être choisies pour reconstituer des anciens hameaux et villages vietnamiens dans un but touristique.

La planification doit en particulier tenir compte des paysages naturels, notamment dans le cadre de la construction d’un nouveau réseau d’adduction d’eau potable dans les zones d’habitat ainsi que le réseau de rivières et d’étangs de l’ancienne citadelle qui alimentait ses douves.

My Chau Trong Thuy

Récemment, la ville de Hanoi a aussi publié un projet de planification de la zone de l’ancienne citadelle royale de Thang Long qui doit également devenir un parc culturel et historique de la capitale.

L’ancienne citadelle de Cô Loa

Située dans le district de Dông Anh à environ 20 km du centre de Hanoi, l’ancienne citadelle de Cô Loa, qui couvre 500 ha, abrite de nombreux sites archéologiques dont les fouilles ont montré que le développement du Vietnam a été continu durant de l’âge de la pierre, l’âge du bronze et l’âge du fer.

Selon les archéologues, Cô Loa est la plus ancienne citadelle du Vietnam, alors capitale sous le règne d’An Duong Vuong au IIIe siècle avant Jésus-Christ.

Cette citadelle témoigne des techniques de construction de l’époque et d’architecture militaire des Vietnamiens qui surent profiter de la configuration du terrain pour construire deux murailles en colimaçon.

Cô Loa comportait à l’origine, selon la légende, neuf spirales de terre, et trois selon les archéologues : celle à l’extérieur mesurait environ huit kilomètres, celle du milieu, 6,5 km, et la dernière, 1,6 km. Hautes en moyenne de quatre à cinq mètres avec un maximum en certains endroits de 8 m à 12 m, leur base était épaisse de 20 m à 30 m. Constituées de terre, elles étaient renforcées par des haies de bambous et bordées de larges douves…

Au 6e jour du premier mois lunaire de l’année, la population locale organise un festival solennel en l’honneur des bâtisseurs de la citadelle et du roi An Duong Vuong.

La pagode Dao Xuyen

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La pagode Dao Xuyen: ( vrai nom : Thanh An Tu) est située dans le hameau de Dao Xuyen, commune de  Da Ton , district de Gia Lam. Les visiteurs peuvent traverser le fleuve rouge en empruntant le pont Chuong Duong pont et aller le long de la digue de la rivière Rouge NORD pour atteindre la pagode. La distance totale est d’environ 10 km.

La pagode Dao Xuyen

La pagode a été construite il ya environ 400 ans. Son architecture intérieure est dans la forme de l’idéogramme chinois Cong et à l’extérieur sous la forme de l’idéogramme chinois Quoc. Il a une statue d’Avalokitesvara aux mille yeux et les bras entreprise au cours du 16ème siècle. L’unicité de la statue réside dans le fait que le visage de la femme est généralement vietnamien. Les visiteurs peuvent également admirer une collection de statues de Bouddha datant des 18 ème et 19 ème  siècles.

Sous la dynastie des Mac, le confucianisme était encore une idéologie mais le bouddhisme n’était pas limité et a été  relancé. Des centaines de pagodes et stupas ont été restaurés et reconstruits. Cloches et de statues peintes ont été concentrées et qui restent des  héritages précieux pour aujourd’hui, tels que: statue de Guan Yin Bodhisattva avec des centaines de bras et  yeux à Hoi Ha pagode (province de Vinh Phuc) et Dao Xuyen (Hanoi); reliefs en pierre représentant des rois, reines et princesses de la dynastie des Mac qui ont contribué par l’argent pour construire des pagodes; chandeliers et encensoirs qui ont des incriptions indiquant les dates, les auteurs et les pagodes d’où ils appartiennent.

Village Le Mat avec les temples et les maisons communales du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Village Le Mat avec les temples et les maisons communales du Vietnam: On est habitué à dire : Cầu Nam, Chùa Bắc, Ðình Ðoài pour rappeler la célèbrité des trois régions spécifiques de l’architecture traditionnelle vietnamienne. Ðình Ðoài insinue ainsi la région Ðoài (Hà Ðông, Sơn Tây) où figure un grand nombre de đinh réputés. (Tây Ðằng, Mông Phụ , Chu Quyến etc…). C’est dans cette région proche de la montagne et des forêts qu’on trouve du bois précieux, résistant et dur indispensable à la construction des đình.

Origine du mot Ðỉnh

Le mot đình vient de l’idéogramme chinois ting. Malgré cela, le đình dans l’architecture vietnamienne ne correspond pas à la description du ting des Chinois. Ceux-ci l’employaient au cours du temps pour désigner un pavillon isolé pour goûter les joies culturelles (thưởng ngoạn văn hóa), une maison de repos (đình trạm) pour un voyageur ou pour un mandarin en mission ou un temple pour le culte du génie des remparts à l’époque des Han.

Au XVIIIème siècle, on recensa à peu près 11.800 villages au Vietnam. Cela veut dire qu’il y a autant de maisons communales (ou đình) que de villages.

Village Le Mat

 Comme les Vietnamiens ont l’habitude de dire : l’eau qu’on boit rappelle la source (Uống nước nhớ nguồn), il y a toujours en eux une reconnaissance, une gratitude envers ceux qui leur ont rendu service ou envers leur pays. C’est pourquoi rien n’est surprenant de voir un grand nombre de personnages historiques ( héros nationaux et locaux) ou légendaires (Génie de la Montagne Tan Viên par exemple) et de bienfaiteurs faisant partie des génies tutélaires des đình. Ceux qui ont accompli des actions d’éclat ne sont pas non plus oubliés. De plus, parmi ces génies tutélaires, il y a aussi les enfants, les mendiants et les voleurs. Ceux-ci moururent de mort violente et à une heure sacrée (ou giờ thiên), ce qui leur confère des pouvoirs surnaturels pour protéger les villageois contre tous les maux et tous les malheurs.

Grâce à ces dieux communaux, le village retrouve non seulement la tranquillité et la prospérité mais aussi la règle, la justice et la morale.

Ils sont en quelque sorte la personnification de cette autorité suprême qui puise toute sa force dans le village lui-même.

En fonction de leur rôle plus ou moins bien rempli, ils peuvent recevoir des brevets royaux (sắc phong) qui leur accordent les grades de « génie du rang supérieur (ou Thượng đẳng thần) » ou de « génie du rang moyen (ou Trung đẳng thần) » ou du « génie du rang inférieur ( Hạ đằng thần) ».

Cette institution permet au roi de rétrograder ceux d’entre eux ne réussissant pas à remplir leur mission en créant le désordre au village ou en laissant périr les villageois. Ces brevets royaux qui étaient gardés avec soin et jalousie dans le Hậu Cung (ou palais intérieur) étaient la fierté indescriptible de tout le village. Si ce dernier n’a pas son génie tutélaire, il est obligé d’emprunter le génie tutélaire d’un autre village ou de le remplacer par le génie du sol (thổ thần). Au cas où les villages sont unis par un culte commun au même génie tutélaire, ils doivent s’arranger de manière que le jour de fête soit fixé à une date convenue dans chaque village et que tout le monde puisse y participer par l’envoi d’une délégation lors de la procession.

Contrairement aux temples construits et entretenus aux frais de l’état, les maisons communales sont aux frais des villages car il s’agit bien d’un culte local. Les richesses trouvées dans la décoration des đình et leurs dimensions dépendent à la fois de l’aisance financière et de la générosité des villageois.

On trouve dans chaque village des parcelles de terre appelées rizières des rites (ou tế điền) ou rizières des génies (ruộng thần từ) dont l’exploitation sert à entretenir le đình et dont la superficie peut atteindre plusieurs dizaines de mẩu (ou 0,36 ha) dans certains villages d’avant 1945.

C’est aux autorités hiérarchiques locales la responsabilité d’administrer le đình ainsi que le village comme « une petite cour ». Les règles, les moeurs et les traditions sont appliquées avec sévérité et elles sont plus respectées que l’autorité du roi. Les femmes ne sont pas admises dans le đình. C’est pourquoi on a l’habitude de dire en vietnamien « Phép vua thua lệ làng » (L’autorité du roi cède à la coutume du village ).

Festival  de Lê Mât

Chaque année, le Festival de Lê Mât a lieu le 23e jour du 3e mois lunaire. Il est possible d’y voir des jeux populaires, des activités artistiques locales, des danses populaires traditionnelles. Le temps pour vous de visiter le fameux village aux serpents et de vivre une aventure culinaire unique, tout en prenant part à la fête !

On peut dire qu’il est en quelque sorte la mairie d’une ville d’aujourd’hui. Mais il est mieux considéré que cette dernière car il est le lien affectif de toute la communauté du village car à travers lui, le Vietnamien peut retrouver non seulement ses racines mais aussi les aspirations et la somme des souvenirs communs du village où il est né et il a grandi. Son attachement profond à son village, en particulier à son đình ne trahit pas l’expression de ses sentiments qu’on a l’habitude de trouver dans les chansons populaires suivantes:

Qua đình ngả nón trông đình

Ðình bao nhiêu gói thương mình bấy nhiêu….

En passant devant la maison communale, j’incline mon chapeau conique pour la regarder

Autant elle a de tuiles, autant je t’aime ….

ou bien

Trúc xinh trúc mọc đầu đình

Em xinh em đứng một mình cũng xinh

……………………………

Bao giờ rau diếp làm đình

Gỗ lim ăn ghém thì mình lấy ta ….

Le joli bambou-ivoire pousse à l’entrée de la maison communale

Tu es jolie, ma mie, jolie même si tu te tiens toute seule.

……………………………………

Chaque fois que le đình pourrait être érigé à partir des laitues et que le bois « lim » pourrait être comestible, nous pourrions nous marier …

L’image du đình est ancrée intimement dans le coeur des Vietnamiens.

Le đình est le symbole de leur identité.

Le đình est le symbole de leur identité.

Déjà, au XIIème siècle, sous la dynastie des Lý, parut un édit stipulant que sur tout le territoire vietnamien, chaque village doit construire son propre đình.

Celui-ci suivit les Vietnamiens au cours de leur marche vers le Sud du XIème au XVIIIème siècle. D’abord il s’implanta dans le Centre du Vietnam en passant par les provinces Thanh Hóa et Nghệ An sous la dynastie des Lê, puis par les provinces Thuận Hóa et Quảng Nam sous les Mạc et enfin dans le delta du Mékong à la pointe de Cà Mau avec les seigneurs des Nguyễn. Sa construction évolua pour s’adapter non seulement au nouveau climat, aux nouvelles terres acquises et aux nouveaux matériaux disponibles trouvés sur place mais aussi aux traditions et aux moeurs locaux tout au long de son parcours sur des milliers de kilomètres durant les 4 siècles d’expansion.

Hormis les Hauts Plateaux, berceau de la culture ancestrale des minorités ethniques, le đình réussit à se distinguer dans la diversité avec un style et une architecture propre à chaque district et à chaque région. Construit quelques siècles plus tôt, le đình du Nord reste la référence pour la plupart des Vietnamiens car il est retenu non pas pour son caractère esthétique mais plutôt pour son caractère original.

Il est le symbole authentique de la vie rurale des Vietnamiens au fil des siècles.

C’est lui qui a été érigé le premier par la culture villageoise vietnamienne dans le delta du Fleuve Rouge. Le đình du Nord n’est pas seulement un assemblage de colonnes, d’arbalétriers et de toutes sortes d’éléments soudés par des mortaises et des tenons reposant sur des bases en pierre mais c’est aussi une armature en bois sur laquelle s’appuie la toiture qui la consolide de son propre poids.

Une des caractéristiques de la maison communale vietnamienne c’est le rôle des colonnes qui servent de soutien à la toiture. Son profil est très imposant grâce à ces colonnes principales volumineuses. C’est le cas du đình Yên Đông détruit par un incendie (Quảng Ninh) et dont les colonnes principales atteignent 105 cm de diamètre. Cette impression est illustrée souvent par l’expression qu’on a l’habitude de dire en vietnamien: to như cột đình ( colossal comme la colonne du đình ). C’est ce qu’on trouve dans le fameux « Ðình Bảng » avec ses 60 colonnes en bois de fer (gỗ lim) et sa grande toiture terminée par les angles rebroussés en forme des pétales de lotus.

Outre les cérémonies fixées dans l’année en l’honneur du génie tutélaire, les villageois accordent une grande importance aux anniversaires de sa naissance et de sa mort. Mais il y a aussi d’autres sacrifices occasionnels provoqués souvent par un mariage, une nomination, une promotion ou une noce d’or ou d’argent (khao lão).

Cela permet de donner lieu à des ripailles dans le village et permet de fêter en grande pompe le culte au génie tutélaire. Celui-ci peut-être un homme ou une femme. Il est facile de l’identifier au moment de la procession. Pour le génie-homme, il y a toujours la présence d’un cheval en bois laqué de rouge (ngựa hồng) ou de blanc ( ngựa bạch) de grandeur naturelle et monté sur un rectangle de bois muni de roulettes. Celui -ci est richement caparaçonné et il est censé de porter l’âme du génie.

Au cas où le génie est une femme, ce cheval est remplacé par la palanquin de chanvre rouge (võng đào) suspendu au fléau aux bouts sculptés en tête de dragon et reposant sur deux chevalets formés de trois bâtons croisés.

Pendant la durée de la fête, on sacrifie au génie tutélaire avec solennité en promenant son char ( kiệu) accompagné par un grand nombre d’objets de culte, d’armes de parade, de dais (tán) et d’oriflammes (cờ) , du đình au nghè (son lieu de résidence) (1) ou du village à un autre village allié au cas où ceux-ci sont unis par le culte du même génie et en organisant des divertissements multiples: combats de coqs, de buffles et d’oiseaux, jeux d’échecs aux pions humains, luttes à main plate etc…

C’est à travers le đình (ou maison communale) qu’on s’aperçoit que la vie villageoise s’introduit intimement dans l’art de décoration.

Celui-ci tente de se libérer non seulement des modèles conventionnels classiques rencontrés jusqu’alors mais aussi du carcan confucianiste qu’a connu le Vietnam dans le système féodal.

C’est ce qu’on voit dans les sculptures sur bois qui parsèment tous les espaces libres rencontrés à l’intérieur du đình ( de la charpente de la toiture jusqu’aux colonnes). Tous les défauts de la construction ont été cachés avec adresse grâce à cette technique d’embellissement. Dans chaque pièce sculptée, le motif que ce soit un animal, un personnage, une fleur etc… est unique et ne se retrouve nulle part même s’il s’agit du même thème. Par contre, on découvre dans ces sculptures la coexistence à travers des siècles de deux cultures, l’une nationale et savante et l’autre populaire.

On trouve non seulement dans la première tous les motifs relatifs aux quatre animaux hiératiques (Rồng, Lân, ,Rùa, Phượng) ( Dragon, Licorne, Tortue, Phénix) aux quatre plantes nobles, aux fées, aux animaux (tigres, éléphants etc ..) mais aussi la fantaisie, l’imagination, l’innovation de la part du paysan-sculpteur malgré son obéissance stricte aux normes fixées.

Dans les sculptures populaires, le maître artisan qui est avant tout un paysan, se laisse guider par ses inspirations personnelles, ses émotions sincères, ses frustrations, sa spontanéité et ses sentiments dans la réalisation de son oeuvre avec réalisme et humour. Il réussit à échapper à la censure des moeurs par une habilité peu commune en procédant à la description des scènes grivoises dans son oeuvre: une jeune fille se baignant nue dans la mare aux lotus ou assise décolletée sur une tête de dragon (đình Phụ Lão, Bắc Giang) , un jeune homme pelotant le corps d’une femme sous le regard complice d’un compère (đình Hưng Lộc), un mandarin dérangeant un fille qui est en train de se baigner et qui est obligée de recourir à la feuille de lotus pour cacher son corps ( đình Ðệ Tam Ðông, Nam Ðịnh) etc ….Il ose dénoncer les malversations des mandarins corrompus. C’est ce qu’on voit dans la pièce sculptée du đình Liên Hiệp. Ce sont les interdits et les tracasseries rencontrées tous les jours dans la société confucéenne vietnamienne. Tout ce qui est trouvé dans cette sculpture populaire reflète en grande partie la liberté d’expression de l’artiste ainsi que les aspirations communes et la vie sociale du village.

Le paradoxe est visible car le đình est à la fois le gardien de l’ordre confucéen qui s’était solidement implanté dans l’infrastructure familiale et sociale vietnamienne et le lieu où le paysan pouvait retrouver sa liberté d’expression et dénoncer le carcan confucéen. Avec ses sculptures et son architecture, le đình constitue un trésor inestimable pour le peuple vietnamien.

On a l’habitude de dire en vietnamien: làng nước ( Village Nation ) car la nation vietnamienne s’est formée au fil des siècles par l’essaimage des villages dont le đình est à la fois le centre spirituel et administratif, social et culturel. Dès lors, le đình est non seulement l’âme du village mais aussi celle de la nation vietnamienne.