Avis touristique du voyage au Vietnam

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Avis touristique du voyage au Vietnam: Le Vietnam est avant tout un pays extraordinaire : extraordinairement beau, extraordinairement riche culturellement, philosophiquement, culinairement, musicalement, architecturalement, humainement, même si la Chine y est pour quelque chose.

• Les Vietnamiennes et les Vietnamiens sont des personnes d’une gentillesse extraordinaire. Elles aiment le contact, l’échange, le partage. D’une grande simplicité, les rencontres initient à la découverte d’un quotidien riche en valeurs qui ont traversé toutes les idéologies.

L’idéal étant de rencontrer des personnes qui ne se sont pas laissées imbiber par les dérives du tourisme. Elles se trouvent majoritairement à la campagne, ou dans les petites villes. Elles ne parlent généralement pas l’anglais, les plus âgées parlent Français.

Beaucoup de femmes vietnamiennes sont belles, les enfants sont beaux, les personnes âgées ont des visages et des regards lumineux.

Montagne Vietnam

• Le pays est un paradis pour les photographes : les couleurs, les ambiances lumineuses, les décors, les temples et les pagodes, les jeunes femmes, les enfants, les personnes âgées, les paysages,les scènes de vie authentiques sont autant de moments d’émerveillement. Comme partout dans le monde, les meilleures heures pour la lumière sont de 8h30 à 10h30 et de 16h30 à 18h.

• L’Ao Dai est aux Vietnamiennes ce que le Saree est aux Indiennes. L’expression de la grâce et de la féminité,

la marque du goût et de la beauté. Observer ces femmes qui ondulent sous ce tissus ajusté au plus près de leurs formes est une fête pour les yeux.

• Le đàn bầu, monocorde, est un instrument agréable à écouter. Par ces longs étirements de corde il rejoint les bends de guitares qui « pleurent ». Complaintes d’amour compliquées qui résonnent comme un vieux blues. ça fait presque mal tellement c’est bon.

• Les pagodes du nord et du centre sont des merveilles architecturales. Au delà des artifices et des autels surchargés de canettes de coca cola et paquets de cigarettes, dans beaucoup d’entre elles règne une ambiance propice à la méditation. Les femmes plus que les hommes sont très pratiquantes. Prendre le temps de s’arrêter, attendre que le dernier car de touristes soit parti et goûter ce mélange de paix et de dévotion. Observer ces fidèles dans leur quête d’une vie meilleure.

• Partir à la découverte des vieilles maisons de bois, avec cours intérieures, celles qui n’ont pas encore vendu leur âme au commerce.

Ces vieilles maisons comme celle du film « L’odeur de la papaye verte » ou « à la verticale de l’été », sont un retour dans le temps, enchanteur. S’asseoir et ne rien faire d’autre que de se laisser envahir par la berceuse de la maison, les bruits qui l’habitent, les gens qui y vivent. Il y fait frais et doux. On est loin du décor « rococo » et de l’ambiance musée de la maison des orchidées de M. Duong Minh Hien.

• Manger une mangue juste mûre sur un bateau du marché de Cai Rang, déguster un Bánh xèo, un Pho Gà, des pousses de roseaux en saumure, une omelette à l’armoise, des röstis de taro ou de patate douce faits maison dans une famille ou un petit restaurant familial relèvent d’une expérience extatique.

• Partir à la découverte de la vie rurale: être attentif à ce que le circuit quitte régulièrement les autoroutes et les grands axes routiers (quitte à l’imposer à l’agence): la campagne Vietnamienne est sublime et l’accueil des gens de la campagne extraordinaire. S’arrêter dans la campagne, aller à la rencontre imprévue des paysans. Les regarder travailler, leur poser toutes les questions que l’on veut et répondre à toutes leurs questions. Echanger pour le plaisir de partager.

• Marcher au milieu des scotters et des étalages des ruelles du vieux quartier de Hanoi, plutôt que de se faire balader en cyclo-pousse, en se laissant envahir par les sons, les odeurs, les images au point de se fondre dans le décor. Observer tous ces petits métiers (comme les marchandes de soupes, les vendeuses de nems, de fleurs, de fruits, les laveuses de linge; les magasins d’articles votifs etc…) qui permettent à plein de gens de gagner un peu d’argent pour vivre au jour le jour, parce qu’on ne sait jamais de quoi demain sera fait.

D’où la nécessité de faire des offrandes et de demander à Bouddha et à ses génies de faire en sorte que demain soit meilleur et que les enfants n’aient pas à subir le même sort. Beaucoup de Vietnamiens semblent espérer secrètement qu’un jour cela change.

• Arpenter le vieil Hanoi le soir, lorsque les rues se teintent des couleurs des vieux films des années 50, avec les néons et les lanternes, avec cette foule qui achète, qui vend, qui mange des soupes et des crustacés, à longueur de temps. A Hanoi le vendredi a lieu un marché de nuit, impressionnant à découvrir.

• Partager discrètement l’intimité des familles dont la salle de séjour sert de boutique dans la journée, de salle à manger au moment des repas et de chambre à coucher avec vue sur trottoir le soir. Découvrir leur mode de vie, leurs croyances, leurs difficultés, leurs espoirs.

Avis touristique du voyage au Vietnam

• Regarder les vieux qui jouent aux cartes ou aux échecs, se faire traduire par la guide ce qu’ils(elles) se disent, observer toutes ces femmes qui cuisinent dans la rue en glanant leurs conseils et leurs tours de mains.

• Glisser sur l’eau au milieu des rizières en suspension, transpercées par des pitons rocheux en prenant le temps de trouver sa place entre le ciel et la terre. Approche inédite du yin et du yang.

• Découvrir et suivre l’évolution de la légende de Quan Âm Thi Kinh au fur et à mesure que l’on découvre les pagodes. Cette femme devenue divinité qui semble détrôner Bouddha dans le coeur des Vietnamiens. C’est vrai qu’elle est belle et rayonnante, à voir les statues qui la représentent. Avec Bouddha, elle dégage une douceur d’âme rare dans ce panthéon « machiste asiatique ».

Impression du Voyage au Vietnam

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Impression du Voyage au Vietnam: Le Vietnam est un pays paradoxal et surprenant.

L’agence francophone locale de Voyage au Vietnam écrit dans son guide – « rubrique savoir vivre » – qu’au Vietnam on appelle « un chat un chat »: « les vietnamiens ne prennent pas de pincettes. Ils sont souvent très directs. Un gros est un gros et non une personne enrobée, un moche est un moche et non une personne peu gâtée par la nature. Ne soyez pas choqué par ce que l’on dira de vous ou de votre pays. »

Voyage au Vietnam

Imaginons que cela soit réciproque et que nous appelions un chat un chat, cela donnerait :

✴ au niveau historique et génétique dans le territoire du pays:  le Vietnam est un pays qui a été colonisé par la Chine pendant plus d’un millénaire, au point que chaque Vietnamien a du sang Chinois qui coule dans les veines (à l’exception des minorités ethniques). Essayer de savoir ce qu’est un Vietnamien d’origine relève de l’utopie.

La culture Vietnamienne est teintée de culture Chinoise, à tous les niveaux. Il semble impossible de découvrir quelque chose d’originellement Vietnamien. De plus, une grande partie des produits de consommation courante est importée de Chine, au point que l’on se demande parfois si le Vietnam n’est pas une province chinoise.  Et pourtant le Vietnam a une âme qui lui est propre et qui mérite d’être découverte.

✴ au niveau social Vietnamien : nous imaginions qu’un état socialiste est au service du peuple, au service de l’égalité, de la justice, du bien-être du plus grand nombre. Comme dans tous les régimes socialistes et communistes nous découvrons un capitalisme d’état ou un « socialisme de marché » comme le dit diplomatiquement « Le Routard, » où l’individu est au service de l’état, et de ses fonctionnaires. L’armée même possédant des hôtels de tourisme.

Il y a des gens très fortunés au Vietnam, et beaucoup de gens très pauvres qui travaillent pour trois fois rien, souvent pour les gens fortunés. Ils doivent se débrouiller sans aucune aide.

Alors qu’en France on « rémunère » les gens qui font des enfants, au Vietnam, on paie une amende lorsqu’on fait plus de deux enfants. Ce qui met une pression violente sur les femmes (bien qu’il faille être deux pour faire des enfants!) qui n’ont que des filles. Parce qu’il est important d’avoir au moins un garçon pour assurer le culte des ancêtres.

✴ Les salons de coiffure du centre ville de Saigon sont surprenants lorsque la nuit tombe. A voir le jeune âge des coiffeuses, leur tenue vestimentaire sexy, leurs postions sur les canapés à l’entrée de la boutique, on peut penser qu’il ne s’agit pas réellement de shampoing et que les coupes se situent davantage au niveau du porte feuille que des cheveux. Chez nous, nous appelons cela un bordel.

Impression du Voyage au Vietnam

✴ Le peuple est soumis au système d’enveloppes : il faut donner une enveloppe au policier pour éviter une amende.

Il faut donner une enveloppe au médecin pour avoir un bon traitement ou obtenir une chambre à l’hôpital, à l’infirmière pour qu’elle soit attentive à vous, au juge pour que votre dossier soit traité équitablement, à l’institutrice pour qu’elle s’occupe bien de votre enfant, au professeur ou à l’examinateur pour avoir son diplôme etc…Certains journalistes qui ont tenté de le dénoncer sont en prison. Beaucoup d’autres finissent par se résigner et trouver cela normal. Chez nous cela s’appelle la corruption : un chat est un chat !

✴ La plupart des agences de voyage au Vietnam et des guides francophones touristiques mettent en avant la zen attitude des Vietnamiens qui vivent mal le fait que l’on hausse la voix, que l’on perde son sang froid ou que l’on se mette en colère. Nous avons observé que la plupart des gens « démarrent au quart de tour » et peuvent devenir très violents subitement. Notamment les hommes qui sont souvent imbibés d’alcool. Ils sont humains comme les autres et n’ont rien de plus que les autres. Nous n’avons pas observé de signes de sagesse « orientale » particulière. Un chat est un chat.

✴ au niveau religieux au Vietnam, une grande partie des Vietnamiens se disent bouddhistes, mais semblent éloignés des règles fondamentales du bouddhisme, comme le fait de ne pas nuire à la vie : ils mangent tous de la viande, le fait de ne pas mentir ou voler : beaucoup sont prêts à tout pour faire du business, ne pas boire d’alcool ou prendre de stupéfiants: les hommes boivent énormément d’alcool, ne pas commettre d’actes violents ou avoir des rapports sexuels inappropriés: la suppression de la liberté d’expression, la corruption sont violence. Beaucoup d’hommes Vietnamiens comme de nombreux asiatiques en général sont de grands amateurs de jeunes femmes.

Les Chinois ont d’ailleurs conservé la tradition impérialiste des concubines.

✴ au niveau touristique au Vietnam, toutes les agencies du tourismes du Vietnam ont les mêmes modèles de circuits, avec des étapes identiques, même en tourisme à la carte. Croire que l’on va être seul est une illusion, davantage au Vietnam qu’ailleurs. De tous nos voyages, nous n’avons jamais rencontré une telle concentration de touristes, de tous âges, aux mêmes endroits.

Lorsqu’une agence propose un programme « hors des sentiers battus », elle est au point de retirer toute authenticité aux programmes proposés. Les bons plans ne doivent pas durer plus d’une semaine, du fait de la concurrence !

Lorsqu’un touriste demande à faire ou voir des choses qui sortent des « kits prêts à vendre », les agences refusent sous un tas de prétextes : il n’y a pas de gilet de sauvetage pour visiter ce marché flottant, il n’y a pas de route pour aller dans ce village, il n’y a pas de minorités ethniques dans cette région alors que tous les guides en parlent, quand ce n’est pas le banal  » il n’y a rien à voir ».

Toutes les agences du tourisme au Vietnam séduisent les clients en proposant une rencontre avec des habitants, un déjeuner chez l’habitant, une nuit chez l’habitant, une activité agricole avec l’habitant. Tout est organisé,commercialisé. Pour ceux qui voyagent pour la première fois, ça marche, parce qu’ils sont sous l’effet du dépaysement. Pour ceux qui ont l’habitude de rencontrer des populations locales authentiques l’illusion ne fonctionne plus. Ce n’est pas parce qu’on coiffe un chapeau conique, que l’on porte un sceau, que l’on plante un légume, que l’on coupe un morceau de bois le temps d’une photo que l’on  partage la réalité d’un paysan. Un chat est un chat.

Quant au logement chez l’habitant au Vietnam, il s’agit de propriétaires qui aménagent des chambres, parfois des sanitaires, une salle à manger dans leur propriété, pour accueillir des groupes et des individuels. Ce sont des personnes qui profitent de la recherche d’authenticité pour s’assurer des revenus complémentaires ou principaux, (ce que je peux comprendre vu leur niveau de vie). Pas de soirée autour de la table en famille, à discuter des conditions de vie, de la scolarité des enfants ou des coutumes locales. C’est du bed and breakfast « folklorique ».

Le déjeuner et le cours de cuisine dans un village typique baptisé éco-village pour l’occasion, sont des entreprises commerciales qui gèrent des excursions, des ballades en vélo, un hôtel flottant, ou comme le jardinage et le restaurant de Tra Qué où l’on joue au « paysan » le temps d’une pause photo.  Rien de très authentique dans tout cela.

Il n’y a que les rencontres fortuites qui relèvent encore de l’authenticité. Au Vietnam plus qu’ailleurs il faut insister pour que les agences de tourisme à la carte respectent les souhaits des clients. Un chat est un chat.

Impression Voyage au Vietnam

✴ au niveau des pourboires au Vietnam:  Ce qui nous a le plus marqué est le fait de devoir distribuer des pourboires sans arrêt, au point de craindre de s’adresser à quelqu’un ou de s’arrêter quelque part. Toutes les visites, tous les arrêts, toutes les rencontres prévues par l’agence se soldent par un pourboire ! Prendre un pêcheur en photo = pourboire, prendre le bateau = pourboire, visiter une briqueterie = pourboire  visiter un jardin = pourboire,  assister à des danses folkloriques = pourboire etc…

La majorité des agences préconisent de donner 4 euros par personne et par jour au guide, la moitié au chauffeur. C’est ce qui est suggéré dans tous les pays du monde, même aux Etats Unis (5 $ par personne par jour). 4 euros par jour font 120 euros par mois(30 jours), si on est deux = 240 euros ➤ plus de deux à trois fois le salaire moyen au Vietnam comme dans différents pays d’Asie et d’Afrique.

Le pourboire est une gratification et non un salaire. Chacun donne ce qu’il a envie, l’idéal étant de donner sans dévaloriser, mais également sans sur-évaluer. Il n’y a pas à culpabiliser de tenir compte du niveau de vie du pays visité.

De nombreuses agences comptent sur cette sur-estimation pour donner des salaires dérisoires, ce qui motive parfois leurs conseils.

Les agencies francophones voyages au vietnam qui rémunèrent bien leur personnel ont généralement les meilleurs guides.

Guide francophone et chauffeur au Vietnam

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Guide francophone et chauffeur au Vietnam: Voyager au Vietnam, une destination où l’agence de voyage francophone  vietnamienne locale préfèrent les couples chauffeur + guide.

Vous aurez voir des guides francophones féminines ou masculins. Trois équipe différentes pour le longs de votre voyage au Vietnam: une dans le Nord, une dans le centre, une dans le sud, distances obligent.

Guide francophone au VietnamGuide francophone au Vietnam

Si tous les chauffeurs sont des hommes mûrs (30 ans et +) les guides sont des jeunes diplômé(e)s, avec des niveaux de formation très professionnel.

En général les guides francais et les chauffeurs sont gentils, souriants, tres competent, et tentent malgré tout de faire découvrir des « petites choses » du quotidien : gouter des fruits ou des plats inconnus, voir un artisanat particulier, découvrir un petit marché, expliquer une coutume qu’ils connaissent assez bien.

Visiter le pays Vietnam, Comme la campagne, les pagodes, la cuisine, les paysans sont inoubliables, on ne peut qu’être sous le charme.  C’est ce qui amènent la majorité des touristes à se dire satisfaits du voyage. Cela ne doit pas occulter le fait que le devis n’a pas été respecté, devis qui a un coût non négligeable, surtout au Vietnam.

Salade vietnamienne aux papayes vertes

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Salade vietnamienne aux papayes vertes

INGRÉDIENTS : (4 pers.)

– 250 g de papaye verte taillée en fines lanières

– 125 g de carotte taillée en fines lanières

– 15 crevettes cuites

– 2 cuillères de cacahuètes grillées et concassées

– 20 feuilles de menthe ciselées

– 1 petite cuillère et demie de sel

Salade vietnamienne aux papayes vertes

– 1 pincée de sucre

– 1 citron

– 1 gousse d’ail

– nuoc mâm

PRÉPARATION :

Râper les papayes et les carottes dans un saladier. Ajouter une cuillère et demie de sel afin de dégorger l’ensemble. Après 15-20 min, bien essorer la papaye et les carottes. Jeter le jus.

Préparation de la sauce :

Écraser la gousse d’ail dans le jus citron pressé à l’intérieur d’un petit récipient. Faire fondre le sucre dans cette préparation.

Assaisonner la salade grâce à cette sauce.

Ajouter le nuoc mâm pour saler le tout selon votre goût.

Ajouter la menthe finement ciselée. Bien mélanger.

Disposer les crevettes préalablement coupées en deux de manière transversale sur le dessus de la salade.

Avant de servir, ajouter les cacahuètes concassées et le reste de menthe sur la salade préparée.

Cette salade s’accompagne très bien de chips chinoises que vous trouvez dans le commerce.

Les cris des vendeurs ambulants de la rue à Hanoi

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Les cris des vendeurs ambulants de la rue à Hanoi animent en permanence les rues des villes du Vietnam, aujourd’hui encore. Cela constitue un enchantement pour les étrangers peu habitués à ce spectacle. Pour autant, la barrière linguistique rend difficile la compréhension ! Peu importe, l’onde sonore de tous ces « bruits » forme un délicieux halo propre à la rêverie qui alimente notre imaginaire exotique. Car, comme le rappelle l’auteur, il ne s’agit pas seulement d’une douce mélodie, mais aussi de saveurs, d’odeurs, de couleurs propre à exciter nos cinq sens !

des vendeurs ambulants de la rue à Hanoi

A la bibliothèque de l’EFEO de Paris, se trouve un bel ouvrage, -exemplaire unique, d’une vingtaine de planches recto verso intitulées « les marchands ambulants et les cris de la rue à Hanoi ». Ces planches ont été réalisés par les élèves de l’école des Beaux Arts de l’Indochine, avec F de Fénis, en 1929. D’un format 39*20cm, certaines de ces planches sont en couleur.

Certaines ont été réédités dans un ouvrage plus récent paru en 1980.

« Mieux encore : Que sera-ce tout cela si l’eau ne lui vient pas à la bouche en lisant, et si son goût et si son odorat ne sont pas en même sollicités ? Tels sont les grands principes que les auteurs de cet album ont eu présent à l’esprit en le composant »

« La pâtisserie annamite mérite mieux par sa variété qu’on s’y arrête plus que d’ordinaire.

Les cris de la rue, à Hanoi, sont, comme on pourra s’en convaincre, en majeure partie consacrés à la pâtisserie  »

« Puisse le lecteur se sentir agréablement chatouillé dans ses diverses papilles, cônes, bâtonnets, et autres stratagèmes sensorielles. Sa joie de vivre en augmentera d’autant. »

Au centre, la petite vendeuse de mures sauvages. A droite, gâteau de riz gluant (banh dây), gâteau au pâté de viande (banh gio)

Vendeurs chinois de sorbets; vendeur de banh côm, dans sa feuille de bananier (riz vert grillé et sucré fourré d’une pâte de haricots également sucré); vendeurs de soupe au bœuf (d’un coté du fléau, la soupe, de l’autre, les accessoires de services).

Vendeur chinois, au fléau ; raccommodeur de jarres, bols, faïence etc… ; acheteur de chiffons.. ; marché aux fleurs.

Entre 2 et3 heures du matin, les cris du videurs de tinettes ! Vendeur de petits pains, considérés comme des sucreries ; jeune garçon vendeur de thé, avec une soucoupe et une pipe primitive, pour 2 sapèques, une tasse et deux bouffées…

Gateau « à la graisse » ; soupe aux haricots verts ; banh quôn, gateau fait d’une feuille de pate de riz roulée renfermant un peu de viande de porc à la graisse et à l’oignon.

Vendeurs ambulants dans la rue

Vendeurs ambulants dans la rue ; marchand de bonbons à la graine de sésame ; riz gluant et saucisse de chien; Pain et paté au riz gluant,Canne à sucre, maïs grillé, châtaignes… ;

Sirop parfumé à la fleur de pamplemoussier dans lequel nagent des graines de lotus cuites ayant le goût de chataigniers; vendeurs de cannes à sucre;  Jeune garcon vendeur de canne à sucre ; acheteur de verres cassés ; vendeur de cacahouètes

Vendeurs de nem ; vendeurs de sucreries. Le petit crieur de journaux ; marchand de serviettes ; vendeur de pétrole : il ne dit rien, c’est sa sonnette qui parle pour lui !

Les stations climatiques pour voyage au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Les stations climatiques pour voyage au Vietnam: Dès la début de notre occupation en Indochine, il est apparu à l’autorité militaire qu’il y aurait intérêt à soustraire les troupes, tenant garnison dans les villes, à l’influence débilitante du climat pendant la saison chaude, en les plaçant dans des conditions de milieu se rapprochant le plus possible de celles de la métropole.[..] Ainsi, le Ministre des Colonies fixa en 1904 les directives favorisant l’installation de stations sanitaires maritimes et de stations sanitaires d’altitude.

C’est ainsi que furent décidé en 1905 la création et l’organisation du Cap Saint Jacques, destinée aux convalescents et anémiés de la Cochinchine, et de la station maritime de Samson pour les convalescents du Tonkin. Au même moment, des recherches furent entreprises en vu de déterminer les avantages des stations d’altitudes déjà choisies, comme le massif du Tam-Dao au Tonkin et le plateau de Dalat dans le sud Annam.

Tam Dao

Grâce au développement économique du pays, à l’extension de son réseau routier et à la connaissance de plus en plus grande des sites, d’autres localités aussi bien placées que les premières ont retenu peu à peu l’attention des européens et sont devenues des stations fréquentées, remplissant parfaitement le but pour lequel elles ont été crées, c’est à dire diminuer le chiffre des rapatriements anticipés et assurer des séjours prolongés. C’est ainsi que le plateau de Lang Bian, la montagne de Bana et le massif du Bockor devinrent des stations maritimes et des stations d’altitude.

L’Administration  assuma la charge de la construction des premiers hôtels, dont un exploitant subventionné au début et affermé par la suite assurait le fonctionnement. Sur les terrains avoisinants concédés gratuitement, s’élèvent rapidement de nombreuses et coquettes villas. Ces stations sont, pour la plupart desservies pendant la saison par des services d’automobiles subventionnés.

Commentaires d’après le Docteur Gaide, Médecin Général Inspecteur, Inspecteur Général des Services Sanitaires et Médicaux de l’Indochine.

Sam Son  Thanh Hoa dans le Tonkin du Vietnam

La création de cette station sanitaire maritime est contemporaine de celle de la station du Cap Saint Jacques.

Sam son

Après un essai qui dura les années 1905 et 1906, cette ambulance dont les bâtiments avaient été en partie démolis par un violent typhon, fut supprimé ; En effet, les convalescents de paludisme grave et d’affections intestinales se trouvèrent plutôt mal de l’air trop vif de la mer : un certain nombre virent leurs affections reparaître avec une nouvelle intensité et durent écourter leur séjour.

Depuis, Sam Son retient l’attention surtout comme lieu de repos. Baignée par une eau d’une grande pureté, balayée par l’air du grand large, garnie d’un sable fine, elle est une des plus belles plages de la cote indochinoise.

Cette plage convient à toute une catégorie de personnes, aux ressources modestes, qui désirent faire un séjour au bord de la mer sans trop se préoccuper des conventions mondaines.

La Cap Saint Jacques dans le cochinchine du Vietnam.

Dès le début de l’occupation, l’attention fut attiré par cet endroit et le Cap Saint Jacques a été la première station crée en Indochine.

Après quelques essais effectués avec des troupes fatiguées qui y contractèrent la diarrhée et la dysenterie, le Cap fut complètement abandonné jusqu’à la fin de 1904. A cette date, une circulaire ministérielle y prescrivit d’y envisager la création d’un sanatorium en même temps que des travaux locaux d’assainissement. Mais ce sanatorium ne fit pas ses frais et fut supprimé.

Cap Saint Jacques

En 1912, l’un des immeubles du sanatorium fut acheté par l’Administration et aménagé pour servir l’hôtel de repos aux fonctionnaires désireux de s’y rendre en villégiature.

Le Cap Saint Jacques est relié à Saigon par 123 km de très bonnes routes. Il est devenu aujourd’hui une station balnéaire très recherchée par les Saigonnais, en même temps qu’un centre militaire important. La plage s’ouvre sur une jolie baie dite « baie des cocotiers », entre deux collines qui l’encadrent assez harmonieusement. Elle est balayée par la mousson  qui y apporte la fraîcheur et la ventilation à la saison d’été.

Ba Na Da Nang dans l’Annam du Vietnam

La montagne de Bana à 1467 mètres d’altitude, fait partie d’un des contreforts orientaux de la chaine Annamitique. Sa masse imposante est à vol d’oiseau, à 25 km environ de la baie de Tourana. On y accède par une route de 28 km, puis, grâce à un service de chaise à porteur régulier pendant la saison de mai à septembre, sur 20 km de piste très bonne.

C’est en 1900 que M Doumer confia au Capitaine Debay une mission de reconnaissance en vue de l’implantation d’un sanatorium à 150 km maximum de Tourane et de Hué.

Pour des raisons diverses, notamment parce que cet emplacement n’était pas suffisamment étendu pour l’installation d’un grand sanatorium, ce projet fut abandonné. Un sanatorium vu finalement le jour en 1919. La ligne de crête se couvrit ensuite de chalets.

La station située à 1400 mètres d’altitude étend ses chalets sur une longue crête bosselée, d’ou l’on jouit d’un panorama d’une très grande beauté, qui constitue le charme principal de ce site. La vue s’étend très loin  au Nord sur toute la région montagneuse, et, au Sud Est le paysage est aussi captivant. Par une belle journée, la baie de Tourane, cerclée de sables et peuplée de barques qui ne sont que des points noirs et blancs se mouvant sur l’eau, constitue un très beau coup d’œil.

Tam Dao dans le Tonkin du Vietnam.

Le Tam Dao est connu depuis 1904. On trouva à 912 mètres d’altitude un cirque, appelé la Cascade d’Argent,  favorable à l’implantation d’une station d’altitude. D’Hanoi, on accède facilement au Tam Dao, soit par voie ferrée jusqu’à Vinh Yên (54 km), soit par auto (85 km, 3 heures).

L’hôtel se trouve à l’entrée, perché sur un seuil rocheux, d’ou la cascade se précipite par un triple saut de 130 mètres.

Le séjour à la Cascade d’Argent est recommandé de juin à mi septembre.

Le climat du Tam Dao est celui des moyennes altitudes, plus tonique qu’excitant ; s’il n’est pas aussi bienfaisant que le  climat des hautes altitudes, il est en revanche mieux toléré dans la généralité des cas, surtout par les enfants et par les personnes anémiées.

Sa Pa (Chapa) dans le Tonkin du Vietnam.

Cette station d’altitude date de 1915. Son organisation permis alors d’y envoyer pour la 1ere fois des militaires convalescents ou fatigués.

Sa Pa (Chapa)

Chapa est au milieu d’un site alpestre entre 1500 et 1600 mètres d’altitude. On y accède par Lao Kay, ou passe la voie ferrée, par 33 km de route automobilable. La montée jusqu’au village se fait à travers des forêts de bambous géants et des clairières ou pousse surtout le bananier sauvage. Quelques sous bois peuplés de fougères arborescentes reposent agréablement la vue du voyageur.

Do Son Hai Phong dans le Tonkin du Vietnam

Cette station, après avoir joui tout au début d’une vogue réelle, fut quelque peu délaissé à partir de 1904 et 1905 pour celle de Sam Son. Néanmoins cette station devait s’imposer peu à peu par sa situation et par de nombreux avantages qu’elle présente pour la population européenne du Tonkin, en particulier pour celle d’ Haiphong (situé à 22 km)..

Cette presqu’île étroite, qui, dans l’ensemble, s’étend du nord au sud, est constituée par une ossature rocheuse de petits mamelons, séparés les uns des autres par des coupures profondes et arrondies délimitant plusieurs baies sablonneuses. On circulait autrefois de l’une à l’autre ainsi que sur les mamelons voisins, en chaise portées par des femmes. On ne peut que regretter la disparition de ce mode de transport illustré autrefois par la carte postale et qui ajoutait un agrément et une note pittoresque au séjour dans cette station.

Do son possède plusieurs hôtels confortables et des magasins achalandés, ou il est possible en toute saison de se ravitailler complètement.

Dalat dans le cochinchine du Vietnam.

C’est vers 1897 que la région du Lang-Bian fut visitée pour la 1ere fois par le Docteur Yersin et c’est à la suite de ce voyage que Paul Doumer décida la création d’un sanatorium pour Européens. Une mission spéciale, dite « mission du Lang Bian » fut confiée, en avril 1899, au Capitainre Guynet pour la construction de la route allant de la mer (Port de Ninh Chu, près de Phan-Rang) au Lang Bian. Le médecin de l’expédition, le Docteur Tardif, se prononça très nettement pour le choix de Dalat plutôt que de Dankia comme emplacement du futur sanatorium.

Malheureusement, pour des raisons diverses, la réalisation de ce projet ne fut pas poursuivie. Ce ne fut qu’en 1916 que le gouverneur Roume accorda les crédits nécessaires pour l’installation de la station d’altitude.

La construction consécutive de deux routes carrossables a permis le développement rapide de la station et, en particulier, la construction d’un grand hôtel confortable et d’un hôtel secondaire comprenant plusieurs pavillons logements et de nombreuses villas privées et administratives.

Joncques Baie de Ha Long

Ainsi Dalat représente déjà [en 1931] actuellement une petite ville, coquette et propre, ou le service de l’Hygiène est bien assuré.

Avec l’achèvement très prochain du chemin de fer à crémaillère – de Krongpha à Dalat même –  l’accès du plateau complètement réalisé par la voie ferrée sera mis à la portée de tous les indochinois et même des étrangers. En effet; Dalat, qui est déjà la plus grande station d’altitude et la plus confortable de l’Indochine, deviendra sans doute la plus  moderne et la plus agréable de tout l’Extrême Orient.

La cascade de Tà Gu destination idéale hors des sentiers battus

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La cascade de Tà Gu destination idéale hors des sentiers battus: La chute d’eau Tà Gu est une des plus belles de la province de Khanh Hoà (Centre). Une destination idéale pour se ressourcer, à l’écart du tourisme de masse, hors des sentiers battus.

La chute d’eau de Tà Gu se trouve dans la commune de Son Hiêp, district montagneux de Khanh Son, province de Khanh Hoà. Au départ de la ville de Cam Ranh, prendre la route provinciale No9 (voie unique reliant Cam Ranh au district de Khanh Son), passer le col de Khanh Son et continuer 40 km jusqu’au bourg de Tô Hap, centre du district de Khanh Son. Là, suivre des sentiers et passer le pont d’Apa Buoi. Tà Gu ne figure pas encore sur les cartes touristiques de Khanh Hoà et aucune agence de voyage ne l’a inclue dans ses circuits. Mais les choses devraient bientôt changer…

La cascade de Tà Gu Khanh Hoa

La cascade de Tà Gu Khanh Hoa

La chute d’eau de Tà Gu a comme autre nom Ngà Voi (Défense d’éléphant). Les personnes âgées de l’ethnie Raglai racontent qu’auparavant, un ruisseau à l’eau limpide coulait et les fleurs s’épanouissaient en toutes saisons. Les fées s’y baignaient et s’envolaient vers le sommet du mont pour éventer leurs cheveux longs. L’une d’entre elles ne retourna pas à temps au ciel au moment de fermeture de la porte et resta dans ce bas-monde. Après sa mort, elle fut transformée en chute d’eau.

La chute d’eau de Tà Gu fait 40 m de haut, et ressemble à une défense d’éléphant. Elle est entourée d’écosystèmes très variés abritant de nombreuses espèces animales et végétales. Un lieu idéal pour développer l’écotourisme. En aval, le ruisseau se divise en deux bras comme une jeune fille éventant ses longs cheveux.

En 2009, cette chute d’eau a été reconnue par le Comité populaire de Khanh Hoà comme site touristique provincial.

Préparatifs pour Tà Gu

  • – Boissons et alimentation.
  • -Sac imperméable pour le portable, l’appareil photo et le portefeuille.
  • – Accessoires en cas d’avarie (si vous circulez à moto).