Tam Dao Vinh Phuc fait appel aux investisseurs du Tourisme de Macao

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Tam Dao Vinh Phuc fait appel aux investisseurs du Tourisme de Macao: Un séminaire a eu lieu le 25 avril à Macao, en Chine, afin de présenter aux investisseurs étrangers le projet de la zone de villégiature du village de Hà dans la province de Vinh Phuc (Nord).

Organisé par la compagnie par actions du commerce international et du tourisme Tây Phuong, cet événement a attiré des centaines de représentants de grandes sociétés et banques comme Edmond de Rothschild, JP Morgan Chase & Co, Bank of America, et UBS.

Tam Dao Vinh PhucSituée à proximité du terrain de golf de Tam Dao et à 15 minutes de l’aéroport international de Nôi Bài-Hanoi, la zone de villégiature du village de Hà est considérée comme une destination touristique attrayante avec ses infrastructures modernes, son lac de 36 hectares et son climat idéal. En particulier, elle se trouve dans la zone touristique de Vinh Phuc qui est entourée par la montagne de Tam Dao.

Selon une société chinoise, les zones touristiques sont en plein essor au Vietnam et peuvent rapporter le plus de profits dans le secteur de l’immobilier. La zone de villégiature du village de Hà est un projet de dimension internationale.

À cette occasion, le consul du Vietnam à Hong Kong et Macao, Mme Nguyên Thi Nha, a présenté des informations sur l’environnement d’investissement et touristique au Vietnam, et a appelé les investissements étrangers à investir davantage dans tous les domaines, dont le tourisme.

CVN

Visite une ancienne résidence à Cao Bang

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Visite une ancienne résidence à Cao Bang: Autrefois cloisonnée dans un grand espace de 6.000 m2 du district de Bao Lac, province Cao Bang (Nord), la grande maison centenaire a été le lieu de résidence et de travail d’une célèbre famille, les Nông Quan Dao – Nông Hùng Tân.

Selon les documents de propriété, l’ancienne résidence des Nôngs a été construite en 1890 par le mandarin Nông Hùng Tân, qui a beaucoup contribué à la défense nationale à la fin du XIXe siècle.

Cette maison en bois, vaste et confortable, se trouve sur un emplacement de premier choix. Accolée à la montagne Van Trung, elle fait face au fleuve Nang et au champ Nà Ban. La bâtisse comporte deux parties principales, sept pièces et deux entrepôts d’une superficie totale de 300 m2.

Le matériau principal est le «bois de fer» qui, comme son nom l’indique, est extrêmement dur en plus d’être imputrescible. Le toit est recouvert de tuiles tubulaires yin yang, le sol pavé par un carrelage en terre cuite (13 x 28 cm). La maison comprend 72 colonnes et les deux plus grandes, au centre, font 50 cm de diamètre. Les pieds de chacune de ces colonnes sont calés sur de gros socles en pierre sculptés à l’effigie d’un dragon devant la lune. Chaque pierre est «envoutée» par un sou blanc placé sous sa base. Tout autour de la résidence, de nombreuses autres pièces en bois ont été construites pour les valets. L’on trouve aussi une écurie qui peut accueillir des centaines de chevaux et une grande cour pour s’entraîner à l’art du combat ou faire du sport.

 Une ancienne résidence d’une célèbre famille Nông Hùng Tân

En 1909, Nông Quang Tuyên, gendre de la famille, a construit une autre maison en briques combinant architecture occidentale et locale (tuiles yin yang de la toiture uniquement) à proximité immédiate de la demeure. Les murs extérieurs font 40 cm d’épaisseur. Chaque pièce dispose d’une cheminée.

Quid de la demeure principale ?

Plus d’un siècle plus tard, il ne reste que la maison en briques et les deux arbres, majestueux, plantés à ce moment-là. La superficie du campus a été amputée de moitié, avec seulement 3.000 m2, le reste ayant été cédé aux besoins de l’urbanisation.

Visite une ancienne résidence à Cao Bang

Les autorités du district de Bao Lac devraient se coordonner dans le déploiement en temps utile de mesures de préservation et de promotion de la valeur de cette architecture unique que constituent ce vestige d’une famille célèbre dans l’histoire. Famille qui a contribué au processus de formation et de développement du district, et à la défense nationale.

La préservation a également des fins pédagogiques auprès de la jeune génération qui pourra en apprendre directement un peu plus sur l’histoire et la tradition du pays. Cela contribuera également à l’essor du tourisme local.

CVN

Portique d’entrée fierté des villages du Nord Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Portique d’entrée fierté des villages du Nord Vietnam: Présent dans de nombreux villages du Nord, le portique d’entrée fait la transition entre l’espace bâti et les champs. Une valeur sentimentale et une fierté pour chaque Vietnamien.

Une architecture originale

Ta Quôc Khanh a montré que le portique d’entrée du village de Mông Phu, commune de Duong Lâm (chef-lieu de Son Tây, Hanoi), date de la fin de la dynastie des Nguyên (1802-1945), bien que quelques chercheurs estiment que cet ouvrage a été construit au XVIIe siècle. Sur ce portique, on trouve encore les lettres Ky Mao niên (Année du Chat). Se basant sur l’architecture restante, on a conclu que l’ouvrage a été mis en service en 1939.

Sur certains portiques est accroché le panneau Mi tuc kha phong (Bonnes mœurs) offert par le roi Tu Duc (1829-1883). Ni plus ni moins qu’une récompense du roi.

Le portique d’entrée du village de Mông Phu

Autrefois, le portique d’entrée était en bambou et doté de nombreuses épines pour empêcher l’incursion de bêtes féroces et d’ennemis. Au XXe siècle, l’ouvrage s’est renforcé et a été équipé d’une porte fermée en soirée. Des gardiens étaient chargés de veiller et de prévenir en cas de danger. En ces temps instables, la première et la plus importante fonction du portique d’entrée était de défendre et de protéger.

Au fil du temps, de nombreux portiques d’entrée de village se sont diversifiés en termes d’architecture et de décoration. À tel point qu’il est impossible d’en trouver deux identiques. La capitale, notamment ses zones rurales, en concentre un grand nombre, miraculeusement préservés malgré l’urbanisation à marche forcée. Selon le livre Công làng Hà Nôi xua và nay (Portiques d’entrée de Hanoi d’antan et d’aujourd’hui) de Vu Kiêm Ninh, publié en 2007, peu d’ouvrages subsistent dans la capitale intra-muros : deux dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm, quatre à Ba Dinh, neuf à Câu Giây, un à Dông Da, sept à Hoàng Mai, six à Long Biên, dix à Tây Hô, deux à Thanh Xuân.

Un patrimoine à préserver.

Temple de Quan Thanh

Thuy Khuê (arrondissement de Tây Hô) est la rue où l’on en compte le plus. Une dizaine au total, l’un à côté de l’autre. Autrefois, c’était la région de Buoi célèbre pour la fabrication de papiers. Le portique d’entrée du village de Hô est le plus imposant. Celui du village de Yên Thai mérite le détour pour son panneau offert en 1867 par le roi Tu Duc.

De nos jours, de nombreux portiques d’entrée sont fortement dégradés. D’autres, trop étroits, ne répondent pas à la circulation des moyens de transport modernes. Dans quelques cas, ils sont abattus dans le cadre d’un plan d’élargissement des routes intercommunales ou sont remplacés par de nouveaux portiques plus larges. Les ouvrages d’autrefois marquaient la transition entre l’espace d’habitation et les rizières, ceux d’aujourd’hui se trouvent au-delà des champs, à côté des axes principaux.

À l’image du temple, de la pagode, de l’ancien puits, le portique d’entrée est un des éléments emblématiques du village traditionnel. À ce titre, il mérite d’être préservé.

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi du Vietnam: est à la fois un centre de recherches et un musée public présentant les groupes ethniques du Vietnam. Les missions du Musée sont multiples et recouvrent des domaines telles la recherche scientifique, les collections, la documentation, la conservation, l’exposition et la préservation du patrimoine culturel et historique des différents groupes ethniques présents sur le territoire vietnamien Dans le futur, il est prévu que le Musée accueille des collections et de la documentation sur les cultures et les civilisations d’autres nations du Sud-est asiatique.

Implantation, création, fondation

Le Vietnam est un pays multiethnique, composé de 54 groupes ethniques. Percevant l’importance d’avoir un Musée pour préserver et présenter le patrmoine culturel de ces 54 ethnies, le gouvernement a décidé de créer un Musée d’Ethnographie à Hanoi. Cette proposition a donc été officiellement approuvée le 14 décembre 1987. Il est à noter que le Musée est né d’une coopération française, même si la création de ce Musée est à l’initiative du gouvernement vietnamien qui a assumé une majorité du financement.

Un terrain a donc été alloué´pour la construction : 2500m en 1987, puis 9500m en 1988. En 1990, le Premier Ministre décida de donner la totalité´du terrain. Durant la construction (1987-1995), le Conseil de Gestion du Projet aisnis que le Département du Musée faisait partie de l’Institut d’Ethnographie. Le 24 octobre 1995, le Premier Ministre de l’époque a pris la décision de placer le Musée d’Ethnographie du Vietnam, sous la tutelle du Centre National des Sciences Humaines et Sociales. Le 12 novembre 1997, le Musée d’Ethnographie du Vietnam a inauguré son exposition permanente et a été officiellement ouvert au public.

Le Musée est situé dans un grand terrain, rue Nguyen Van Huyen, dans le quartier de Cau Giay, à environ 8 kilomètres du centre ville. Ce secteur était auparavant une rizière.

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi

Il a donc fallu construire toutes les infrastructures, y compris la route menant de la rue Hoang Quoc Viet à l’entrée du Musée. Le Gouvernement Vietnamien a d’abord investi dans le Musée en 1986 et la construction des fondations a commencé fin 1989. Selon la proposition, le budget total pour la construction était de 27 milliards de dôngs (soit environ 1.3 millions d’euros), sans compter 4 milliards de dôngs (soit environ 200,000 euros) pour rassembler et exposer les objets. Le bâtiment d’exposition du Musée a été conçu par l’architecte Ha Duc Linh, représentant de la minorité Tay, qui travaille pour la Compagnie des Travaux Publics du Ministère de la Construction.

L’architecture intérieure a été faite par Mme Veronique Dollfus, une architecte française. Par ailleurs, la France a participé financièrement à la réalisation de l’architecture d’intérieur. Cette participation, s’élevant, à l’époque, à 2,4 millions de francs, a été fournie par le Ministère des Affaires Etrangères, l’Agence Internationale de la Francophonie (AIF), la région Ile de France, le Ministère de l’Education Nationale, et la Fondation de France.

Le Musée est divisé en deux parties : une exposition se tient à l’intérieur et une autre en plein air. La partie intérieure se compose d’un bâtiment d’exposition, de bureaux, d’un centre de recherches, d’une bibliothèque, d’une zone de stockage, d’un laboratoire technique et d’un auditorium, répartis sur 2,480 m² dont 750 m² pour les réserves du Musée. L’exposition en plein air propose de présenter les différents types de maisons des régions vietnamiennes. Depuis son inauguration, à l’occasion du 7e sommet de la Francophonie à Hanoi, le Musée reçoit annuellement environ 60.000 visiteurs.

 Un nouveau concept?

Le Musée d’Ethnographie du Vietnam est un centre précieux pour l’exposition et la conservation des acquis culturels des 54 groupes ethniques présents au Vietnam. Jusqu’ici, le Musée a rassemblé 15.000 objets, 2.190 diapositives, 42.000 photographies, 237 bandes son, 373 bandes vidéo et 25 CD-ROM. C’est également un centre pour la recherche ethnographique employant beaucoup d’experts sur les différents groupes ethniques. Les visiteurs peuvent donc s’y rendre pour visiter mais également pour se renseigner sur ces groupes ethniques, leur diversité culturelle et l’unicité de chaque groupe et région. C’est pour cette raison que des visiteurs nationaux et internationaux, des enfants et des étudiants, des professionnels et des non professionnels franchissent les portes du Musée chaque jour.

Les objets exposés au Musée sont non seulement des antiquités inestimables, mais beaucoup sont des objets du quotidien, tels que des couteaux, des paniers, des vêtements, des instruments de musique, des pipes et des nattes. Parmi ces collections, le visiteur peut admirer des objets liés aux différentes croyances et religions, aux mariages, aux cérémonies funéraires,… Chaque ethnie possède sa propre collection. Ces objets reflètent le patrimoine culturel matériel et immatériel des communautés. Le Musée organise des expositions et édite des livres et des catalogues dans différents formats afin de satisfaire les besoins de tous.

De 1992 à 1994, le personnel du Musée a reçu une formation à Hanoi, ainsi qu’à Paris où il a pu apprendre les techniques de terrain, d’inventaires et de mise en fiche des objets et des photos : 25 000 objets usuels sont ainsi entrés dans les collections où ils ont été inventoriés, photographiés et fichés. Ce qui a permis la création d’une photothèque suivant le modèle de celle du Musée de l’Homme, à Paris.

Le bâtiment de deux étages, dont l’architecture est inspirée par le célèbre tambour de bronze, évoquant la civilisation dongsonienne, renferme la collection permanente.Un escalier en granit permet de rejoindre l’entrée du Musée, créant ainsi l’impression de gravir les marches d’une maison sur pilotis, forme de construction populaire dans de nombreuses régions du Vietnam. A l’entrée du Musée, le sol de granit est décoré de tuiles foncées disposées suivant la forme d’un S qui symbolise la forme du littoral vietnamien.

Le Musée d’Ethnographie du Vietnam a été conçu pour refléter le progrès technique et scientifique du pays tout comme les objectifs du Musée. Tout d’abord, le Musée a été créé pour tout le monde. Ceci est reflété dans l’architecture et les techniques d’affichage. Le Musée a des rampes pour les personnes à mobilité réduite et un ascenseur permettant l’accès à l’étage. Tous les escaliers ont des rampes qui permettent aux personnes plus âgées de pouvoir se déplacer aisément dans le Musée.

Apprenant des expériences de beaucoup de musées de par le monde, les textes du Musée ne sont pas en majuscules mais en minuscules de sorte qu’il soit facile pour des personnes d’âges différents de les lire. Les panneaux sont présentés à des hauteurs raisonnables, de ce fait les adultes comme les enfants peuvent accéder aux informations.

En plus des objets, il y a des photographies, des textes, des vidéos et beaucoup de documentations de référence, qui peuvent informer des visiteurs ayant des niveaux d’éducation et des besoins différents.

Les objets sont présentés comme pièces maîtresses parce qu’ils reflètent la vie quotidienne du peuple. Les concepteurs du Musée ont donc choisi une présentation simple, de sorte que les visiteurs puissent admirer la beauté et la finesse de chaque pièce. Des photographies et les vidéos sont utilisées pour illustrer la vie des personnes.

L’intérêt de la présentation des collections est la valorisation des objets du quotidien. Dans une région où l’artisanat et une grande partie des traditions sont en voie d’acculturation, l’action de promouvoir le savoir-faire a été la priorité. L’idée était de valoriser un patrimoine, et des populations, mal ou peu connus et parfois méprisés. Aujourd’hui les visiteurs prennent conscience de cette mise en valeur. Plusieurs vitrines sont disposées dans le Musée où l’on trouve des hottes, des tubes en bambou ou des brindilles de paille, aussi pour interpeller le public, des objets du quotidien ont été mis en évidence comme des cages à oiseaux, des passoires en vannerie, des outils, choisis pour leurs qualités esthétiques et présentés seuls dans une vitrine de style beaux-arts.

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi du Vietnam

Afin de faciliter la compréhension du public, les créateurs du Musée ont choisi d’adopter une présentation muséographique identique pour chaque famille linguistique. En effet, pour passer d’un groupe à l’autre, le visiteur franchit un passage étroit appelé, « la rue », limité par des murs sur lesquels d’un coté sont disposés des textes de présentation générale, photos et cartes se référant au groupe, et de l’autre, des vitrines présentent quelques objets de la vie quotidienne. Au bout de « la rue », le visiteur débouche sur un grand espace ouvert, « la place », avec des présentations vivantes hors vitrine, évocations de scènes diverses, accompagnées de bornes vidéo qui mettent en scène et expliquent ce qui est exposé : tissage Hmong, sacrifice du buffle des Bahnar, cérémonie d’initiation des Yao…

Un nombre restreint de 700 objets et 280 photographies font partie des objets présentés dans l’exposition permanente du Musée, ce qui permet au visiteur d’éviter d’être distrait par une surreprésentation d’objets.La plupart des objets présentés dans les 97 vitrines sont des originaux.

Chaque objet est présenté une étiquette indiquant son nom, le groupe ethnique et l’endroit où il a été créé. Il y a également des mannequins, des cartes, des livres, des photographies, des bandes vidéo, des enregistrements audio.

S’ajoutant aux nombreuses informations mises à disposition des visiteurs, le Musée fournit des centaines de panneaux composés d’explications, de photographies et de cartes. Malheureusement, en raison de l’espace limité, les textes sont condensés. Non seulement les textes et les étiquettes des objets sont rédigés en vietnamien, mais ils sont également traduits en anglais et français afin de faciliter l’accès des visiteurs étrangers. Ainsi, les visiteurs arpentant les allées du Musée, même sans guide, peuvent comprendre les textes se référant aux œuvres exposées.

De nouvelles solutions techniques ont été employées dans tout le Musée, telles les lumières focalisées. La lumière rayonne à l’intérieur et en dehors des fenêtres de verre se concentrant sur l’aspect le plus significatif de chaque objet afin de le mettre en valeur et d’attirer l’attention du visiteur. En outre, un système de ventilation a été installé dans chaque zone pour protéger les objets contre l’humidité.

Avec la création d’un musée en plein air, le Musée d’Ethnographie du Vietnam reste l’un des premiers musées contemporains ayant un concept si original.

Le secteur extérieur d’exposition est assez grand pour que les modèles architecturaux les plus populaires soient représentés. En effet, après la création du tombeau Jörai, inauguré avec la première exposition temporaire, d’autres architectures traditionnelles ont, depuis, été installées : la maison des Edê, la maison sur pilotis des Tay, celle, également sur pilotis des Yao, la maison des Hmong, la maison des Viet avec un toit de tuiles, la maison commune des Bahnar, la maison traditionnelle des Cham et la maison des Hanhi. Entre les maisons, il y a des arbres caractéristiques à la région de construction de chaque édifice, des chemins et des petits ponts.

Toutes ces maisons sont authentiques, achetées dans les villages puis remontées et rénovées au Musée par les villageois eux-mêmes. Des dépliants explicatifs sur chaque édifice ont été réalisés.

Tourisme durable et responsable au Centre du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Tourisme durable et responsable au Centre du Vietnam: La province centrale de Thua Thiên-Huê, en coordination avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Bureau de l’UNESCO à Hanoi ont organisé jeudi 24 avril un séminaire sur la mise en œuvre du projet de développement du « Tourisme durable et responsable au Centre du Vietnam ».

Le projet est réalisé entre 2014 et 2015 par l’OIT et l’UNESCO, et deux partenaires que sont les provinces de Thua Thiên-Huê et de Quang Nam. Il dispose d’un investissement de plus de 920.000 dollars, dont 676.000 dollars financés par le gouvernement du Luxembourg, et le solde par les Nations unies.

Son objectif est d’améliorer les moyens de subsistance de la population locale de Thua Thiên-Huê et de Quang Nam par l’intermédiaire du développement du tourisme culturel et des produits touristiques verts et respectueux de l’environnement.

la Cité impériale de Hue

Dans le cadre de ce projet, Thua Thiên-Huê et Quang Nam se concentreront sur la création d’emplois en faveur des habitants locaux et la hausse de la compétitivité des entreprises en activité dans le tourisme, contribuant à préserver et à développer des ressources culturelles au service du marché touristique.

Lors de ce séminaire, les participants ont discuté des modèles de développement du tourisme durable appliqués dans les deux localités vietnamiennes, avant de convenir à la création d’un comité de pilotage du projet en question dans chaque localité.

Découverte de Binh Dinh en hippomobile

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Découverte de Binh Dinh en hippomobile: Terre des arts martiaux, de la littérature et patrie du héros national Quang Trung (appelé aussi Nguyên Huê, leader du soulèvement des Tây Son à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle), la province de Binh Dinh (Centre) est connue pour son fort potentiel touristique.

Pour attirer les touristes, Binh Dinh propose de nombreux circuits parmi lesquels ceux en hippomobile. Ces derniers permettent aux touristes d’arpenter les pistes traversant des villages où se trouvent des centres d’enseignement des arts martiaux.

Les hippomobiles permettent aux touristes de découvrir les sites

Depuis longtemps, cette province du Centre est considérée comme le berceau des arts martiaux traditionnels, hérités de l’école d’arts martiaux Tây Son. Beaucoup de maîtres talentueux vietnamiens et étrangers ont été formés dans ses clubs d’arts martiaux qui attirent de nombreux jeunes de la région, mais aussi des pratiquants venus d’autres localités du Vietnam et même de l’étranger.

Le tour en hippomobile permet de découvrir le mausolée Vo Tanh, construit avant le XIIIe siècle. Au programme aussi : les villages de métiers dont les fonderies, tissages, villages de chapeaux, à l’image de celui de chapeaux de cow-boy de Phú Gia dont les créations étaient originellement destinées aux mandarins. Actuellement, les chapeaux de ce genre sont vendus aux voyageurs comme souvenir.

À côté des vestiges de la dynastie des Tây Son, la province de Binh Dinh a encore beaucoup d’autres précieux héritages culturels de la civilisation Cham. Dans le district de Tây Son existent encore les vestiges de la citadelle de Dô Ban, construite à la fin du Xe siècle.

La fête de la bonne pêche, appelée «Cầu ngư»

L’hippomobile est appréciée des touristes visitant les zones de collines qui abritent le complexe des tours Cham de Binh Dinh. Les 14 tours, construites entre les XIe et XIIe siècles, sont considérées comme le plus grand groupe d’anciennes tours d’Asie du Sud. En cours de restauration, chacune est un ouvrage monumental doté de sculptures raffinées et de dessins variés.

Le festival Hoa Phuong Do débutera le 9 mai à Hai Phong

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le festival Hoa Phuong Do débutera le 9 mai à Hai Phong: Ayant pour thème « Hai Phong dans la couleur des « Hoa Phuong Do » (fleurs de flamboyants rouges) », le 3e festival « Hoa Phuong Do » 2014 aura lieu du 9 au 11 mai prochain dans la ville de Hai Phong (Nord).

C’est ce qu’a annoncé Lê Khac Nam, vice-président du Comité populaire municipal, lors d’un point presse organisé le 22 avril à Hai Phong.

Ce festival coïncidera avec la remise du certificat de reconnaissance de l’île de Cat Bà comme patrimoine national spécial et la célébration du 59e anniversaire de la libération de Hai Phong (13 mai).

Cet évènement a pour objet de créer un nouveau produit culturel et touristique de cette ville fondé sur l’image des flamboyants rouges, symbole de la ville de Hai Phong.

Le flamboyant rouge

De nombreuses activités culturelles, artistiques et sportives seront organisées dans le cadre de ce festival dont le programme artistique « Soirée Hoa Phuong Do », le concours « Miss Hai Phong », la foire commerciale et touristique de Hai Phong 2014, outre des performances artistiques, l’inauguration de rues piétonnières et de marchés nocturnes…

À cette occasion, Hai Phong organisera également plusieurs activités pour soutenir la candidature de l’île de Cat Bà à sa reconnaisssance cette année en tant que patrimoine mondial par l’UNESCO.

Le festival « Hoa Phuong Do » contribuera à promouvoir l’image de Hai Phong qui est surnommée la ville des fleurs de flamboyants rouges, à attirer les touristes, à donner de nouvelles opportunités de développer des produits touristiques, ainsi qu’à accélérer la coopération dans ce domaine.