Les “châu ban” des rois Nguyên au Vietnam

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Les “châu ban” des rois Nguyên au Vietnam un passé très present: Les “châu ban” des Nguyên recèlent des textes sur les relations extérieures dont les lettres diplomatiques, traités, contrats commerciaux signés entre la Cour de Huê et les pays étrangers. En particulier, de nombreux documents dévoilent la direction des rois sur la protection des archipels de Hoàng Sa (Paracel) et Truong Sa (Spratly). Reportage de la Voix du Vietnam.

Les “châu ban” de la dynastie des Nguyên viennent d’être inscrits au patrimoine documentaire du registre Mémoire du monde pour l’Asie-Pacifique de l’UNESCO. Il s’agit d’une collection de documents officiels de la dernière dynastie féodale du Vietnam qui nous apprend beaucoup sur les activités de la cour et la vie sociale vietnamienne au XIXe et pendant la première moitié du XXe siècle.

Les “châu ban” sont les documents administratifs de 11 des 13 rois Nguyên, lesquels ont régné de 1802 à 1945. Il s’agit de requêtes, d’ordonnances, d’édits et de rapports que les rois ont personnellement examinés ou ratifiés en utilisant une plume à encre rouge.

Il reste près de 800 ensembles de “châu ban” équivalant à 85.000 documents, soit 200.000 feuilles, autant d’archives aussi précieuses qu’exhaustives sur tous les aspects de la vie politique, administrative et socio-économique du pays sous la dynastie des Nguyên.

« Les +châu ban+ des Nguyên, qui sont conservés en grand nombre, retracent toute l’histoire de cette dynastie. Les chercheurs peuvent y trouver tous les documents qu’ils veulent dans tous les domaines. Maintenant qu’ils sont inscrits au patrimoine mondial, ces documents prennent une valeur internationale. Ils participent à l’enrichissement des recherches historiques non seulement vietnamiennes mais aussi régionales et mondiales, » a indiqué Hà Van Huê, directeur du Centre national d’archivage Nº1.

De toutes les dynasties vietnamiennes, celle des Nguyên est la plus développée sur le plan administratif. Et ses “châu ban” sont des documents administratifs très élaborés. Ils sont rédigés de manière extrêmement stricte, et ont une très grande valeur administrative et juridique. S’il y a un domaine où il y a peu d’informations dans les “châu ban”, c’est la santé de la famille royale. En revanche, on y apprend beaucoup sur les épidémies qui frappaient la population.

Pour exemple, en 1840, sous le règne du roi Minh Mang, une terrible épidémie de peste a sévi dans la province de Thanh Hoa, faisant 1087 morts entre le premier et le sixième mois lunaire. Un “châu ban” en date du 19 juin 1840 rapporte que cette épidémie a touché le district de Thua Thiên où certaines familles ont perdu plusieurs de leurs membres. Sur le plan économique, les “châu ban” relatent en détails les échanges commerciaux entre le Vietnam et d’autres pays de la région. Dans le pays, c’est l’agriculture qui était le secteur économique essentiel.

Les “châu ban” des rois Nguyên

« L’agriculture occupe une place prépondérante dans les +châu ban+ des Nguyên, ce qui traduit toute l’importance que les rois accordaient à ce secteur essentiel de l’économie nationale », a affirmé Nguyên Thu Hoai, une responsable du Centre national d’archives Nº1.

« Chaque mois, les responsables locaux présentaient des rapports à la cour sur la situation climatique et le prix du riz. Il faut savoir que sous la dynastie des Nguyên, il y avait beaucoup d’inondations, les digues étant fragiles, d’où la fréquence des famines. C’est pourquoi la cour demandait aux localités de lui adresser des rapports mensuels afin de pouvoir venir en aide aux habitants dans le besoin. En cas de mauvaise récolte, la cour distribuait des semences aux paysans ou les exemptait d’impôts. », a-t-elle fait savoir.

Les “châu ban” des Nguyên regorgent aussi de documents liés à la souveraineté maritime et insulaire du Vietnam. Ils nous apprennent que les rois Nguyên avaient établi, sur les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa, un système de gestion administrative. Certains documents relatent l’envoi par le roi de missions vers ces îles pour en explorer les ressources ou les cartographier. On trouve également des décisions royales récompensant les personnes méritantes en matière de gestion ou d’exploration de Hoàng Sa et Truong Sa.

Selon Hà Van Hue, directeur du Centre national d’archivage Nº1, « les +châu ban+ des Nguyên sont aussi riches que variés. Un nombre important de documents retracent l’exercice, par le Vietnam, de sa souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa. Aussi, ces documents sont-ils précieux non seulement pour les chercheurs en culture et en histoire, mais aussi pour notre lutte politique visant à prouver notre souveraineté maritime et insulaire. »

La dynastie des Nguyên nous a légué un véritable trésor historiographique, dans lequel les “châu ban” occupent une place essentielle. Leur authenticité, leur originalité, leur unicité, leur valeur et leur influence régionale et internationale ont valu aux “châu ban” des Nguyên une place méritée au patrimoine mondial du registre Mémoire du monde de l’UNESCO pour l’Asie-Pacifique en 2014.

La dynastie des Nguyên est la dernière dynastie féodale du Vietnam. Elle a compté 13 souverains qui régnèrent sur le pays de 1802 à 1945. Sa terre d’origine est la province de Thanh Hoa. À la fin de la dynastie des Lê, en 1802, les Nguyên s’emparèrent du pouvoir et unifièrent le pays, lui donnèrent le nom de «Viêt Nam». Nguyên Phuc Anh devient le premier empereur sous le nom de Gia Long, fondant ainsi la dynastie des Nguyên qui règna jusqu’à l’abdication de Bao Dai en 1945.

Les rois des Nguyên sont Gia Long (1802–1820), Minh Mang (1820–1841), Thiêu Tri (1841–1847), Tu Duc (1847–1883), Duc Duc (1883), Hiêp Hoà (1883), Kiên Phuc (1883–1884), Hàm Nghi (1884–1885), Dông Khánh (1885–1889), Thành Thai (1889–1907), Duy Tân (1907–1916), Khai Dinh (1916–1925) et Bao Dai (1926–1945).

Source: AVI

Poulet rôti à la vietnamienne dans le repas Vietnam

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Poulet rôti à la vietnamienne dans le repas Vietnam: Pour un repas vietnamien complet, le poulet rôti est servi avec des nouilles à l’ail et une salade de légumes marinés, par exemple, ou avec du riz parfumé et une salade, ou des légumes sautés.

Poulet roti Vietnam

Ingrédients :

– 1 poulet coupé en huit morceaux ou 6 belles cuisses de poulet ;

– 4 gousses d’ail écrasées ;

– 2 cuillères à soupe de miel ;

– 1/2 cuillère à thé de sel ;

– 1/2 cuillère à thé de poivre du moulin (ou un peu plus, pour la chance) ;

– 3 cuillères à soupe 1/2 de sauce soja ou de sauce Maggi ;

– 2 cuillères à soupe 1/2 d’huile d’arachide.

Préparation et conseils :

  • Mélanger l’ail, le miel, le sel, la sauce soja et l’huile. Verser dans un grand plat et y ajouter le poulet. Bien mélanger le tout pour enrober le poulet de cette marinade. Si vous utilisez un poulet entier ou des poitrines, remplir la cavité avec de la marinade. Laisser mariner au réfrigérateur de quatre heures au minimum jusqu’à vingt-quatre heures au plus, en arrosant périodiquement la viande ;
  • Préchauffer le four à 400°C ;
  • Trente minutes avant la cuisson, le sortir du réfrigérateur pour qu’il revienne à la température de la cuisine. Placer un fond de papier aluminium sur une plaque à biscuit, et l’enduire d’une matière antiadhésive comme de l’huile, par exemple ;
  • Placer le poulet peau vers le bas sur la plaque puis cuire 15 minutes environ, jusqu’à qu’un grésillement constant se fasse entendre. Le retourner alors et laisser rôtir jusqu’à ce que la peau soit croustillante et que les jus de cuisson qui s’écoulent de la chair soient transparents.

Source: Cap-vn

Les circuits domestiques attirent les Vietnamiens

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Les circuits domestiques attirent les Vietnamiens: Un programme de promotion du tourisme domestique sur le thème « Les Vietnamiens voyagent au Vietnam » a été lancé en l’honneur du 54e anniversaire de la fondation de l’Administration nationale du tourisme du Vietnam (9 juillet).
Selon Nguyên Van Tuân, directeur général de l’Administration nationale du tourisme, ce programme qui est mis en œuvre dans l’ensemble du pays a pour but de maintenir l’élan de croissance du tourisme du Vietnam, contribuant au développement socioéconomique, à la protection des ressources environnementales et à la réduction de la pauvreté.
Ce programme encourage également les Vietnamiens à l’étranger à revenir dans leur pays natal ou d’origine, et à présenter l’image du pays de même que l’hospitalité de ses habitants aux amis internationaux.

Marche d'ethnie de Montagne
Après la cérémonie de déclenchement, 300 étudiants venus d’universités et écoles supérieures ont défilé à vélo dans le centre de Hanoi pour sensibiliser la population à voyager dans le pays.
Lors du premier semestre de l’année, malgré les difficultés causées par les tensions en Mer Orientale, le nombre de touristes étrangers au Vietnam a augmenté de 21,11% en glissement annuel. Les touristes vietnamiens sont estimés à 23,4 millions, soit une progression annuelle de 6,9%, portant le chiffre d’affaires du secteur du tourisme à 125.000 milliards de dongs (5,95 milliards de dollars), en hausse de 22,5% sur un an.
VNA/CVN

Ethnie Ruc parmi les tribus les plus mystérieuses du monde

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Ethnie Ruc parmi les tribus les plus mystérieuses du monde: En 1959, une patrouille de garde-frontières de la province de Quang Binh (Centre) tombe sur une tribu dépenaillée dans un site isolé de la cordillère de Truong Son. Il s’agit des Ruc qui, un demi-siècle plus tard, figurent dans la liste des dix tribus les plus mystérieuses du monde.

Lorsqu’ils ont été trouvés en août 1959, dans une contrée montagneuse près de la frontière avec le Laos, les Ruc étaient de vrais «hommes des bois» : émaciés, teint cireux, cheveux longs et ébouriffés, avec comme seul «habit» un cache-sexe en écorce. Cette tribu isolée ne dénombrait alors que 11 familles totalisant 34 personnes. Ils s’abritaient dans des cavernes, consommaient du gibier et des végétaux qu’ils cueillaient au jour le jour dans la forêt.

Des «hommes des bois»

Selon Dinh Thanh Du, chercheur spécialisé en culture d’ethnies minoritaires vivant à Quang Binh, la tribu des Ruc appartient à l’ethnie Chut, une des 54 ethnies du Vietnam. Ils vivaient dans les environnements naturels au cœur d’une jungle isolée, n’avaient aucun contact avec le monde extérieur. Une tribu semi-nomade dont l’économie était basée sur la chasse, la pêche, la cueillette… Elle pratiquait aussi la culture sur brûlis. Pour les hommes, le quotidien se résumait à partir en forêt le matin et rentrer le soir. Leurs aliments préférés étaient la poudre de doac (une plante de montagne) et la viande de singe.

«Ruc signifie l’eau souterraine jaillissant du mont calcaire», révèle le Docteur en linguistique Vo Xuân Trang. Selon lui, depuis des générations, les Ruc ont choisi de s’établir à côté des sources de ruisseaux. Comme d’autres peuplades minoritaires de Quang Binh, comme les Sach, May, Ma Liêng, Arem…, les Ruc sont les descendants lointains d’une tribu préhistorique pratiquant la dialecte Viêt Muong. Pendant la première guerre d’Indochine (1945-1954), ils ont été menacés d’extermination.

La vie des Ruc a changé pour le mieux après avoir rejoint le monde moderne

La chance leur a souri un jour d’août 1959 lorsque des garde-frontières les ont rencontrés par hasard. Après de longues palabres avec des représentants des autorités de Quang Binh, ils ont été d’accord, à regret pourrait-on dire, de quitter leurs abris naturels pour rejoindre «la civilisation». Fin 1960, les onze familles ont posé les bases de leur premier village, appelé Mo O-Ô Ô, dans une vallée de la commune de Thuong Hoa, district de Minh Hoa.

Secrets et taiseux

Plus de cinquante ans se sont écoulés. Ils sont à présent plus de 600, éparpillés dans quatre villages : Mo O-Ô Ô, Phu Minh, On et Yên Hop, cohabitant avec les groupes ethniques Sach, May, Ma Liêng… Si les jeunes s’adaptent plutôt bien au rythme de vie moderne, les personnes âgées ont toujours la nostalgie de leur vie et de leurs coutumes ancestrales. À la saison de la culture sur brûlis, les vieux cherchent à retourner dans leur ancien territoire et y restent parfois des mois.

«Les Ruc ont une vie spirituelle mystérieuse», selon le Docteur Vo Xuân Tong. À la différence de la tradition vietnamienne de pratiquer le culte aux ancêtres, dans l’espoir que ceux-ci protègent les descendants, les Ruc considèrent le mort comme un «esprit maléfique».

Quand ils sont malades, ils ont recours à un chaman qui utilise deux tiges de bambou (de 100 cm et 50 cm), un petit bloc de pierre, un bol d’eau, une soucoupe de fleurs, une bougie, un cheveu du malade… Il marmonne des incantations, en faisant des gestes incompréhensibles. Cela dure une demi-heure environ, avant qu’il donne au malade à boire son «eau bénite». Aujourd’hui encore, malgré la présence de postes médicaux dans la localité, le chaman garde toujours son aura, auprès des anciens notamment.

Les Ruc avant de rejoindre «la civilisation

«Il existe encore chez les Ruc bien des mystères à percer», selon le chercheur Dinh Thanh Du, qui a mis de longues années à démêler l’écheveau de leur vie culturelle et spirituelle, de leurs us et coutumes. Mais presque en vain… «Le travail de recherche est compliqué car les Ruc sont réticents à exprimer le fond de leur pensée», confie le chercheur. Selon lui, à la différence d’autres groupes ethniques prêts à raconter leurs coutumes, leurs activités communautaires, leurs légendes, les Ruc sont taiseux et secrets. «Ces choses sont sacrées et propres à nous seuls», considère un vieillard, qui ne sait sûrement pas que début 2013, son groupe ethnique a été classé dans la liste des dix tribus les plus mystérieuses du monde.

Meilleure destination Hanoi et l’écotourisme Huê

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Meilleure destination Hanoi et l’écotourisme Huê: TripAdvisor présente les 95 meilleures destinations de Hanoi

TripAdvisor, le plus grand site Internet de voyage au monde, vient de publier les 95 destinations les plus attrayantes de Hanoi en 2014 sur la base de l’opinion des personnes qui ont visité la capitale du Vietnam.

Le Vieux quartier de Hanoi, qui comprend près de 40 rues remplies de magasins vendant toutes sortes de marchandises, est en tête de cette liste. Il est suivi par le Musée des femmes et le Musée d’ethnologie du Vietnam, lesquels sont distingués par TripAdvisor pour la troisième années consécutive.

Le Temple de la Littérature, le lac de Hoàn Kiêm (Epée restituée) figurent également sur cette liste.

TripAdvisor est un site qui publie l’opinion de touristes sur tous les types de sites et d’établissements touristiques. Il recense plus de 60 millions de connexions et plus de 75 millions de commentaires chaque mois. Ce grand site de voyage sur Internet est le guide touristique en ligne préféré des voyageurs.

La France soutient l’écotourisme de Thua Thiên-Huê

Ce projet, d’un budget de plus de 11 milliards de dôngs, dont plus d’un milliard de la province vietnamienne de Thua Thiên-Huê et le reste du Conseil régional Poitou-Charentes et d’autres partenaires français, sera mis en œuvre jusqu’en 2016 par le Centre de conservation des vestiges de la citadelle de Huê, dans la ville de Huê et dans le district de Nam Dông.

Le lac de Hoàn Kiêm (Epée restituée) à Hà Nôi

Il vise à améliorer la qualité et la compétitivité des services touristiques locaux en valorisant mieux les patrimoines et en protégeant l’environnement.

Auparavant, le Conseil régional Poitou-Charentes avait accordé 500 millions de dôngs à la commune de Thuong Nhât, district montagneux de Nam Dông, pour construire une auberge.

Au premier semestre, la ville de Huê a accueilli 1,57 million de visiteurs dont 575.000 étrangers. Les sites les plus fréquentés ont été l’ancienne cité impériale, les plages de Lang Cô et Thuân An, la lagune de Tam Giang, ainsi que des destinations du tourisme spirituel comme l’Institut de la secte zen Trúc Lâm, le centre culturel Huyên Trân, l’ancienne village de Phuoc Tích et des pagodes…

La province de Thua Thiên-Huê prévoit d’organiser ce semestre d’autres activités de promotion du tourisme ainsi que de proposer de nombreux produits touristiques intéressants pour attirer davantage de visiteurs.

Le tourisme à Bac Hà et Voyage au Centre du Vietnam

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Le tourisme à Bac Hà et Voyage au Centre du Vietnam: Bac Hà constitue l’habitat de plusieurs ethnies, et donc un lieu de convergence de nombreux caractères culturels de cette région de l’extrême Nord du Vietnam. Elle possède de grandes richesses permettant un large développement du tourisme.

Le trajet entre la ville de Lào Cai et le centre urbain de Bac Hà est de près de 70 km. En arrivant à Bac Hà, on sent immédiatement l’air frais et pur, tout en étant surpris par son atmosphère animée comme son dynamisme. Deux touristes australiens qui visitaient pour la première fois Bac Hà se sont déclarés impressionnés. Pour eux, Bac Hà est très belle et dynamique, et ils l’ont explorée durant deux jours complets, beaucoup plus qu’ils ne l’avaient prévu.

Grâce à ses conditions naturelles et ses traits culturels originaux, il est possible de développer ici plusieurs types de tourisme : écotourisme, tourisme de culture et d’aventure. Depuis 2006, Bac Hà a donné une priorité au secteur de l’économie touristique, notamment en élaborant un schéma de développement du tourisme pour la période 2006-2010.

Aujourd’hui, Bac Hà est en plein développement et cherche à identifier de nouveaux itinéraires et de nouvelles destinations comme, par exemple, le Parc Hô Na Cô, le marché culturel de Bac Hà, le palais du roi H’mông Hoàng A Tuong, ou encore la rue touristique Ban Phô. Différents festivals et attractions sont progressivement remis au goût du jour. Bac Hà met au point un modèle de tourisme communautaire et suscite l’attrait des touristes pour les communes Ta Chai Na Hôi, Ban Phô, Thai Giang Phô, Nam Khach, Bao Nhai…

Hoi An Vietnam

Grande réussite du secteur touristique

Le directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme de la province de Lào Cai (Nord), Trân Huu Son, a indiqué que par rapport aux districts de Lao Cai, le tourisme de Bac Hà connaît une grande réussite. Les recettes générées par ce secteur ces dernières années ont fortement augmenté, représentant 26,8% du PIB provincial en 2012, puis près de 28 % en 2013.

Selon M. Son, une fois que la centrale hydroélectrique de Bac Hà soit achevée, le lac-réservoir offrira un nouvel axe de développement au tourisme, à l’aquaculture à Côc Ly, ainsi que pour les localités situées à proximité de la rivière Chay. Et quand l’autoroute Nôi Bai-Lào Cai sera ouverte, Bac Hà deviendra une destination idéale, pour son accès aisé, autant que Sa Pa.

Lào Cai, de son côté, développe le tourisme chez l’habitant dans quatre zones : Ban Pho, Ta Chai, Bao Nhai, Na Hôi, sur le modèle utilisé à Sa Pa.

Toutefois, pour assurer la durabilité de ce développement touristique et éviter la commercialisation à outrance comme dans d’autres localités, M. Son qualifie de nécessaire la formation des professionnels comme les personnes accueillant les touristes chez elles.

«Les habitants des différentes localités doivent être leurs propres patrons et, ainsi, retirer bénéfice de leur activité», a conclu le directeur.

Voyage au Centre du Vietnam

Plages ensoleillées, sable fin, temples, maisons en palmier ou encore cavernes merveilleuses, le Centre regorge de lieux hétéroclites et surprenant à découvrir sans modération.

photographique dans cette région si particulière.

Marche Bac Ha

Exit les grandes villes et leur agitation, bonjour calme et balades bucoliques. À moins d’une heure de Dà Nang, la cité antique de Hôi An, province de Quang Nam, offre un cadre certes très touristique mais parfait pour se reposer et profiter de l’air de la campagne. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville compte 120.000 habitants. Ce petit bijou est marqué par une architecture chinoise, japonaise et française. Ce qui fait la particularité de la ville, ce sont ses magasins proposant des vêtements sur mesure qui permettent à chacun de réaliser la tenue de ses rêves. Dans les rues, les pousse-pousse flirtent avec les motos, les couleurs vives se battent en duel pendant que les touristes, eux, ne savent plus où donner de la tête. La nuit, la ville se métamorphose en cité lumière, grâce à des centaines de milliers de lampions, entre réel et imaginaire, à la manière des dessins animés de Miyazaki. Pour les plus motivés, les alentours de Hôi An ont aussi leur petit lot de surprises à l’image du village en palmiers d’eau de Câm Thanh, des temples Cham ou encore des Montagnes de marbre.

Huê ses jardins et l’île de Côn Co une destination touristique

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Huê ses jardins et l’île de Côn Co une destination touristique: Le romantisme de Huê, ville impériale, orgueilleuse, poétique est, avant tout, dans le raffinement. Cette culture est poétiquement lovée dans ses jardins. Frappons à la porte…

À Huê, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’ancienne cité impériale, les jardins sont légion, chacun attaché à un ouvrage architectural particulier, formant ces fameuses maisons-jardins. La maison-jardin lato sensu comprend quatre types (palais-jardin, mausolée-jardin, maison-jardin stricto sensu ou résidence-jardin et pagode-jardin).

Le palais-jardin

Le palais-jardin était le lieu où le roi, les membres de la famille royale se promenaient et admiraient des spectacles. Ce site n’était pas destiné au peuple. L’architecture de cet ouvrage reflète le faste et le raffinement de la vie à la cour. Aujourd’hui, le palais-jardin a disparu mais reste dans la mémoire des Huéens.

mausolée de Minh Mang

Le mausolée-jardin

Si le palais-jardin est le lieu où le roi et ses proches jouissaient des bonheurs de ce bas-monde, le mausolée-jardin est celui où ils se retrouvaient à leur mort. À Huê, cette architecture est préservée en partie dans les mausolées des rois Minh Mang (1791-1841), Thiêu Tri (1807-1847), Tu Duc (1829-1883), Dông Khanh (1864-1889), Khai Dinh (1885-1925). Les mausolées étaient construits longtemps avant la mort des souverains, c’est pourquoi les détails sont minutieux.

La maison-jardin

Moins fastueuse que le palais-jardin et le mausolée-jardin, la maison-jardin (ou résidence-jardin) se distingue par son élégance. Cet ouvrage est isolé par une clôture d’hibiscus.

Chaque maison-jardin couvre de 1.000 m² à 15.000 m². Selon les statistiques, la ville de Huê compte 2.800 ouvrages de ce genre, de tailles diverses, dont plus d’un millier de 200 ans. Ces dernières se trouvent la plupart dans les quartiers de Phu Xuân, An Cuu, Vy Da, Tây Lôc, Thuân Thành, Kim Long.

Les maisons-jardins An Hiên, Tinh Lac Viên, Phu Mông sont devenues des sites touristiques. Elles sont considérées comme un lien entre la nature et l’homme, et enrichissent l’architecture urbaine du Vietnam.

S’étendant sur 4.608 m² et donnant sur la rivière des Parfums, la maison-jardin An Hiên a un toit orné de têtes de tigre et de dessins stylisés sur les deux côtés. Au milieu de l’entrée et sous le toit trônent les deux idéogrammes «An Hiên» en morceaux de céramique verts et blancs sur fond noir. Au-dessus, deux chauves-souris déploient leurs ailes tout en regardant vers le bas. Dans la pièce centrale trône l’autel des ancêtres. Le chemin qui mène à la maison mesure 34 m de long et traverse un espace verdoyant. Des arbres fruitiers typiques de Huê, mais aussi des centaines de fleurs, des plus banales comme jasmin, églantier, grenade, tournesol jusqu’aux plus élégantes comme les orchidées. Et puis aussi des rosiers importés d’Europe, des fleurs de myrte sauvage et un camélia offert par l’Association japonaise des floriculteurs.

maison-jardin d’An Hiên

La pagode-jardin

La ville de Huê est fière de son titre de capitale nationale du bouddhisme. Tout simplement parce que sur une surface plutôt modeste, elle en recense plus d’une centaine.

Les pagodes-jardins sont disséminées en intra-muros et en banlieue. Beaucoup d’entre elles se trouvent dans la région des collines Duong Xuân (Sud-Ouest de la ville). Depuis longtemps, les pagodes Thiên Mu, Huyên Không, Bao Quôc, Tu Hiêu, Truc Lâm, Tu Dàm figurent en bonne place dans les guides touristiques.

 La pagode Thiên Mu

L’île de Côn Co une destination touristique attrayante

Côn Co s’est développée pour devenir une île de tourisme d’ici 2020 et accueillir des visiteurs dès 2015. Ce sont les orientations du développement de l’île, selon Lê Quang Lanh, secrétaire du Comité de district du Parti et président du Comité populaire de l’île de Côn Co.

Entourée d’eaux claires,  l’île Côn Co possède un écosystème diversifié avec plus de 70% de sa superficie en nature de forêts, ce qui est assez rare pour une île volcanique. Selon M. Lê Quang Lanh, Côn Co a un environnement sain et des ravages de l’être humain. Elle n’est pas soumise à de grandes variations de température. La forêt possède des arbres encore inconnus qui ne sont pas répertoriés sur le continent.

En avril 2010, la zone de conservation de l’île et de la mer de Côn Co a été créée sur une superficie de 4.400 hectares comprenant une zone de protection stricte, une zone de restauration écologique et une zone de développement. Il est prévu en outre des zones de développement communautaire et une ceinture de zones de conservation.

L’île de Côn Co possède en outre de nombreux écosystèmes typiques d’une mer tropicale, dont des coraux composés de 113 espèces en très bonne santé.

Avec ces énormes potentiels, Côn Co deviendra une destination pour le tourisme de villégiature et de découverte pour les visiteurs vietnamiens comme étrangers, contribuant considérablement au développement économique et social de la province de Quang Tri.

l'île Côn Co

Outre la diversité de ses écosystèmes, Côn Co développe actuellement quelques infrastructures au service de ses habitants : navigation et port de pêche. Des routes sont aussi en chantier, donnant une apparence spacieuse à Côn Co.

Selon Lê Quang Lanh, afin que Côn Co devienne une île touristique, il faudra maintenir un équilibre entre conservation et développement du tourisme. «La solution de ce problème réside dans la phase de planification. Lors du développement d’une zone de conservation, le développement économique et social doit être fondé sur une planification globale, rationnelle et de long terme pour assurer un développement durable à la zone de conservation» a déclaré Lê Quang Lanh.

Pour exploiter ces potentiels, le Comité populaire de Côn Co, les agences de voyage, les services du tourisme et les investisseurs ont déjà déterminé les lieux de séjour, de zones de loisir, les spécialités locales, les moyens de transport afin d’ouvrir prochainement des circuits touristiques.