Tràng An Ninh Binh un enivrant cocktail de nature et culture

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Tràng An Ninh Binh un enivrant cocktail de nature et culture: La province de Ninh Binh (Nord) regorge de magnifiques paysages karstiques, et le site de Tràng An est l’un des plus remarquables. Allons à la découverte de ce que l’on surnomme la «baie de Ha Long terrestre» !

Tràng An couvre 10.000 ha sur les districts de Hoa Lu, Gia Viên, Nho Quan et la ville de Ninh Binh. Il comprend le site d’écotourisme de Tràng An, Tam Côc – Bích Ðông et l’ancienne capitale Hoa Lu.

Selon les chercheurs, Tràng An était autrefois «l’ancienne baie de Hoa Lu». La construction de digues pour endiguer les inondations et les incursions des eaux marines sont à l’origine de ce mariage entre le karst et l’eau. Les experts considèrent Tràng An comme un «musée géologique en plein air».

Selon le Dr Ryan Rabett, de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), «Tràng An est un complexe tout à fait unique de l’histoire humaine, non seulement pour le Vietnam, mais aussi pour la région. Il a une double richesse : naturelle et culturelle».

De nombreux temples

À Tam Côc – Bích Ðông trône le temple de Thai Vi à l’architecture unique avec ses grandes colonnes de pierre monolithes. En face, il y a un puits, et dans la cour, une vieille cloche moulée en 1689. À quelques kilomètres du temple se situe la pagode de Bích Ðông, nichée sur une montagne. De là, le panorama est époustouflant.

La découverte de Tràng An emmène encore à d’autres vestiges et sites culturo-historiques dont l’ancienne capitale Hoa Lu (968-1009). Près de l’embarcadère se trouve le temple de Trinh honorant deux mandarins qui ont protégé cette région. Sans oublier le temple de Không, aussi appelé Cây Thi (Temple aux Plaqueminiers) parce qu’il y a deux vénérables plaqueminiers donnant deux types de fruits, rond et plat. Ce temple est dédié à sept mandarins fidèles de la cour (968-980).

Tràng An Ninh Binh

Le temple des Trân est situé sur une montagne. Le chemin qui y mène est long et raide, mais plus on monte, plus on est récompensé par la beauté du paysage. La légende veut que le temple ait été construit par le roi Ðinh Tiên Hoàng au même moment que la construction du Temple des rois Hùng (considérés comme les ancêtres des Viêt) à Phú Tho (Nord). Plus tard, le roi Trân Thái Tông (1218-1277) est venu établir une résidence royale et améliorer le temple, c’est pourquoi le temple fut appelé «le Temple des Trân». Il est dédié au culte du Génie Quý Minh qui défendait la porte sud de la capitale Hoa Lu.

Chaque année, le 18e jour du 3e mois lunaire, de nombreux visiteurs de toutes les régions du pays viennent assister à la Fête du Temple des Trân et visiter la région de Tràng An. Plus de dix siècles se sont écoulés, mais les images des dragons, licornes, tortues et phénix délicatement sculptés sur les piliers de pierre du temple sont encore intactes.

Une terre d’histoire

Les historiens disent que Tràng An est associé aux valeurs historiques et culturelles de l’ancienne capitale de Hoa Lu. Selon les annales historiques, en 968, après avoir vaincu les armées d’autres seigneurs et unifié le pays, Ðinh Tiên Hoàng est monté sur le trône. Il a choisi d’implanter la capitale à Hoa Lu et nomma le pays «Ðai Cô Viêt». De 968 à 1009, six rois de trois dynasties – Ðinh, Lê et Lý – s’y sont succédés. En 1010, le roi Lý Thái Tô a transféré la capitale de Hoa Lu (Ninh Binh) à Thang Long (Hanoi).

Chaque année, du 6e au 8e jour du 3e mois lunaire, les habitants de Ninh Binh organisent la Fête de l’ancienne capitale Hoa Lu pour commémorer les rois Ðinh Tiên Hoàng et Lê Ðai Hành.

Source: AVI

Rite initiatique des Dao Khau La « qua tang »

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Rite initiatique des Dao Khau La « qua tang »: « Qua tang » ou « cap sac » signifie « passage à l’âge d’adulte ». Ce passage est un rite particulièrement important chez les Dao. Chaque homme doit s’y soumettre, sauf à renoncer à être considéré comme un adulte et donc d’être reconnu comme descendant de « Bàn Vuong », le génie suprême des Dao. Mais en quoi consiste ce rite initiatique ?

Le rite initiatique, on le trouve dans de très nombreux groupes ethniques, en ce compris au Vietnam, chez les Muong, les Tày ou les San Chay par exemple… Mais seuls ceux qui veulent devenir maîtres des rites doivent s’y soumettre. Chez les Dao Khau, notamment, tous les adolescents sont obligés de passer par là. Sinon, pas de mariage possible !

Quand les jeunes garçons arrivent à l’âge propice, une cérémonie est organisée : la « qua tang ». Cet âge n’est pas le même partout. Pour les Dao Rouges, il se situe entre 12 et… 30 ans ! Chez les Dao à tunique, c’est entre 11 et 19 ans. Et chez les Dao aux sapèques, seuls les hommes mariés sont concernés. Mais ce sont les Dao Khau qui semblent les plus précoces, puisqu’ils se considèrent parvenus à l’âge adulte à 11 ou 12 ans.

minorite des Dzao ou l'ethnie Dao

« Les Dao Khâu estiment qu’un garçon est adulte lorsqu’il a atteint 11 ou 12 ans et qu’il a subi tous les rites initiatiques », dit Tẩn La U, du musée d’Ethnographie de Lai Châu. Ils l’intègrent alors pleinement dans la communauté. S’il ne s’est pas soumis à ces rites, il ne pourra pas retrouver ses ancêtres après sa mort et il faudra organiser une petite cérémonie supplémentaire le jour de ses funérailles ».

Autre règle à laquelle personne ne peut déroger : pas de « qua tang », pas de mariage ! Tan Kim Phu, du district de Sìn Hồ, un district rattaché à la province montagneuse de Lai Châu, raconte : « C’est une règle pour tous les garçons ! Après la cérémonie, ceux qui sont capables de devenir maîtres des rites seront reconnus officiellement et pourront exercer le métier. Sinon, mêmes les meilleurs sont recalés ! « .

Le jour de la cérémonie est une véritable festivité. Tout le hameau se rend chez le garçon qui va passer à « l’âge d’adulte » pour le féliciter, mais aussi pour le festin qui accompagne l’évènement. Il faut savoir qu’un « qua tang » est très coûteux et nécessite plusieurs jours de préparation. « Il convient de choisir un jour ou une heure faste », dit Tan Kim Phu. Mais surtout, il faut préparer un vrai festin, en tuant une bonne dizaine de cochons, afin de régaler les invités et le maître des rites. La tradition veut qu’un vrai banquet dure pendant les deux ou trois jours qui suivent la cérémonie, laquelle consiste en une série de rites importants et complexes.

Eh oui, le garçon pour qui est organisée la cérémonie, mais aussi les participants, sont invités à respecter une multitude de règles et de tabous : bien laver son corps, faire la charité, s’abstenir de manger de la viande, de tuer des animaux ou d’avoir des relations sexuelles.

« Tous les invités, hommes ou femmes confondus, doivent respecter les règles ancestrales. Il faut éviter les gros mots et mener un mode de vie ascétique dès les jours qui précèdent », fait savoir Tan Kim Phu.

La famille du garçon doit inviter un maître des rites. Le garçon – le héros de la cérémonie – est conduit devant l’autel principal. Puis, il doit « tomber » dans un filet minutieusement préparé, signe marquant sa « maturité ». « Le filet est tressé comme une toile d’araignée et soutenu par trois ou quatre personnes », indique Vi Văn An, ethnologue, ajoutant qu’après le rituel du filet, le garçon mange un peu. Ensuite, c’est le rituel des lampes de culte.

La cérémonie est ponctuée de musiques et de danses rituelles, des arts dans lesquels les Dao excellent.

Empreinte de l’architecture française à Hanoi

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Empreinte de l’architecture française à Hanoi: À Hanoi, qui dit belles architectures dit vieux quartier des 36 rues de corporations et ex-quartier français au sud et à l’ouest du Petit lac. Ce dernier, avec ses rues ombragées bordées des constructions d’allure européenne, fait partie désormais du patrimoine architectural de la capitale.

Si le vieux quartier se distingue par ses petites maisons juxtaposées aux toits de tuile, l’ex-quartier français (là où était concentrées les habitations des colons, par opposition à la «ville indigène» ou «ancien quartier» actuellement) se caractérise par ses villas élégantes, dont beaucoup sont désormais occupées par des ambassades. Introduite au Vietnam vers la fin du XIXe siècle, l’architecture française s’est épanouie au fil des décennies, notamment à Hanoi, tout en cherchant à s’harmoniser graduellement avec son environnement oriental. Vers le milieu du XXe siècle, ce style est parvenu à s’affirmer en tant que trait caractéristique de la physionomie de cette ville orientale.

Deux périodes, deux styles

Le processus d’implantation de l’architecture française à Hanoi s’est étalé sur deux périodes différentes : La première, de 1900 à 1920, est vue comme une «imposition stricte de l’architecture française», avec l’apparition de constructions au style tout à fait français. À cette époque, les ouvrages architecturaux publics érigés par les Français visaient à montrer la puissance et la modernité de l’Occident, et asseoir la domination sur le pays. Des architectes français renommés de l’époque, comme Henri Auguste Vildieu, Andre Bussy, Broger, Harioy… ont introduit les modèles alors en vogue en France.

l’architecture française à Hanoi

D’un aspect imposant, ces constructions généralement à toit d’ardoise se trouvaient dans les rues principales de la ville. Les plus connues sont la Résidence du gouverneur général (actuellement Palais présidentiel) au bout de la rue Puginier (actuellement rue Diên Biên Phu), l’Opéra de Hanoi au bout de la rue Paul Bert (Tràng Tiên), la Gare de Hanoi au bout de la rue Gambetta (Trân Hung Dao)… Ou encore la Résidence du gouverneur du Nord (actuellement Maison des hôtes du gouvernement), l’hôtel Métropole rue Ngô Quyên, le Tribunal suprême rue Ly Thuong Kiêt …

Sans oublier le fameux pont Paul Doumer (rebaptisé aujourd’hui pont Long Biên) enjambant le fleuve Rouge, dont la conception a été réalisée par Gustave Eiffel lui-même.

Pont Long Bien

La seconde période, de 1921 à 1954, est marquée par un style architectural «mixte», un mariage entre l’Occident et l’Orient. C’était en effet la différence entre deux cultures – occidentale et orientale – qui a incité à cette «mutation» de l’architecture française, ce dans l’intention d’être en harmonie avec les conditions culturelle, sociale et environnementale locales. Sont apparu à cette époque, à Hanoi, de belles constructions françaises d’une architecture censée associer la modernité monumentale de l’Occident et le charme classique de l’Orient. L’architecte français Ernest Hebrard a été le pionnier de cette tendance.

Nombreux sont les ouvrages typiques de l’époque, marqués par un toit de tuile rouge et un mur peint en jaune : l’Université de l’Indochine (actuellement l’Université de la pharmacie, construite entre 1923 et 1926), le siège du Service des finances (actuellement ministère des Affaires étrangères, construit en 1925-1931), l’École d’extrême-Orient (aujourd’hui Musée de l’histoire du Vietnam, 1928-1932), l’Institut Pasteur (achevé en 1930), l’Église Cua Bac (construite de 1925 à 1930), la Banque de l’Indochine (aujourd’hui Banque d’État du Vietnam, construite après les années 1930), le club de la Marine (aujourd’hui siège du Département de l’éducation physique et des sports, achevé en 1939).

Deux mille villas coloniales françaises

À côté de ces bâtiments dont beaucoup avaient une fonction administrative ou du moins communautaire, sont apparues de nombreuses villas de familles françaises le long des rues Trân Hung Dao, Ly Thuong Kiêt, Hai Bà Trung, Diên Biên Phu, Lê Hông Phong, Phan Dinh Phùng… Un quartier français a ainsi vu le jour, avec des maisons (2.000 selon les estimations) aux styles très variés, à l’instar des styles traditionnels des diverses régions françaises. Sans oublier des établissements d’enseignement comme le lycée d’Albert Saraut, les écoles Phan Dinh Phùng, Trân Phu, Chu Van An.

Pont Long Bien Hanoi

Ces constructions françaises font partie désormais du patrimoine architectural de la capitale. On peut saluer au passage les autorités vietnamiennes qui auraient pu choisir de faire table rase du passé et de raser toutes ces habitations symboles de 80 ans de présence et domination françaises, mais qui ont préféré au contraire les conserver «dans leur jus».

Beaucoup d’entre elles ont été le théâtre d’événements historiques de la Révolution vietnamienne, et sont devenues des vestiges historiques. On peut citer la Résidence du gouverneur général, la Résidence du gouverneur du Nord, la Banque de l’Indochine, la villa au 90, rue Tho Nhuôm, celle au 101, rue Trân Hung Dao.

Source: CPV

Le tenue austère des femmes Tày

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Le tenue austère des femmes Tày: Les costumes féminins des minorités ethniques vietnamiennes sont révélateurs de leurs cultures originales et de leur évolution. Chez les Tày, la simplicité est de mise.
Deuxième plus grand groupe ethnique du Vietnam, les Tày vivent dans de petits villages au pied des montagnes, essentiellement dans le Nord du Vietnam (provinces de Tuyên Quang, Cao Bang, Bac Kan, Lào Cai…). Comme les autres ethnies du pays, les Tày ont leurs propres coutumes, leurs propres caractéristiques culturelles, que ce soit nourriture, jeux traditionnels, langue, habitat ou habillement.
Comparé à nombre d’ethnies montagnardes, le costume traditionnel des Tày tranche pas son extrême simplicité et des couleurs plutôt austères (indigo ou noir). C’est du moins ce que ressent un touriste qui vient d’admirer deux minutes avant des représentantes de l’ethnie Dao rouge ou Pà Then ! Pas de fioritures, de brocarts ni d’explosion de couleurs… Peut être l’une des tenues ethniques vietnamiennes les plus dépouillées, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas de charme, loin de là !

Le tenue austère des femmes Tày
Un élément culturel
La femme Tày porte un turban de couleur noir ou indigo, comme le reste. Autrefois en soie, il est maintenant dans un tissu soyeux rembourré de coton. Plus besoin de l’enrouler, il suffit juste de le poser sur la tête. La veste n’est pas ajustée comme celle des Thai et est maintenue par une ceinture de couleur verte, qui contraste avec le reste de la tenue entièrement sombre. La jupe est longue et descend jusqu’au mollet. Cette tenue s’accompagne de bijoux – colliers, bracelets aux poignets et aux chevilles.
Cette tenue traditionnelle est inscrite dans la culture Tày. Encore de nos jours, les filles doivent être capables de confectionner une tenue traditionnelle de A à Z. Malgré les changements multiples au point de vue social et politique, la femme Tày conserve toujours son costume traditionnel. Pour les activités quotidiennes, elle porte un turban, une veste et une jupe courte. La tenue longue est réservée aux jours de fêtes, au Têt, aux mariages… bref aux grandes occasions.
Bien qu’austère, le costume traditionnel de la femme Thai ne lui donne pas une apparence sévère mais plutôt attrayante, à la fois svelte et robuste. C’est une tenue bien adaptée aux travaux des champs.

Source: AVI

Le mariage khmer dans le sud du Vietnam

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Le mariage khmer dans le sud du Vietnam: Pour le peuple khmer du sud du Vietnam, le mariage est un rituel étroitement lié aux coutumes de leur lignée familiale et de leur communauté, et reflète des caractéristiques culturelles uniques.

Le mariage de Phan Thi Diem Trinh et Danh Chanh Da, dans le district de My Xuyên, province de Soc Trang, a été organisée selon les rites traditionnelles complets. Avant le mariage, deux rites ont été effectués par la famille de l’époux : Pithi Stous (La prise de contact) et Sday Don Dang (Fiançailles).

Lors du Pithi Stous (signifiant « introduction »), les parents de l’époux, accompagnés par la personne âgée la plus prestigieuse (localement appelé Pea Lea) du village, vont à la maison de la mariée pour se présenter et en apprendre davantage sur sa famille. Une autre journée est fixée pour revenir et faire le rituel Sday Don Dang. Après, les deux familles vont informer leurs parents, amis et villageois qu’ils sont officiellement des familles unies par le mariage.

Le mariage se déroule pendant trois jours à la maison de la mariée. La mariée portait un costume traditionnel de mariage : un Xampot violet foncé ou rose – hol (pantalon), une longue robe rouge, une écharpe qui descend jusqu’à la taille et un chapeau Pkal plac (pyramidal) en métal ou en carton. Le marié porte un sarong traditionnel, une chemise courte rouge et boutonnée devant.

Le premier jour, les amis de l’époux viennent aider à la mise en place de la salle de mariage. Deux jeunes célibataires vont chercher des fleurs d’aréquier (appelées « fleurs d’or et d’argent » par le peuple khmer), liés en trois faisceaux pour exprimer la gratitude de l’époux envers son beau-père, sa belle-mère et ses beaux-frères et belles-sœurs.

Parmi les rites mentionnés ci-dessus, la coupe de fleurs d’aréquier, appelée Pithi kat khanh sla par le peuple khmer, est un rituel d’importance, car il autorise officiellement les deux jeunes gens à devenir mari et femme.

Le deuxième jour, le Pea Lea et les parents du marié apportent les offrandes à la maison de la mariée. Le rituel a lieu au son de la musique traditionnelle.

Le mariage khmer dans le sud du Vietnam

Le troisième jour, une cérémonie dédiée au Génie-Soleil a lieu le matin, suivi par le rituel de lier des fils sur les poignets. Des fils de couleur rose sont utilisés pour attacher les poignets du couple, la couleur rose étant symbole de la vie conjugale durable. Après, le couple est autorisé à entrer dans la chambre nuptiale.

Si le mariage khmer a connu quelques changements ces dernières années, fondamentalement, il conserve ses rites ancestraux. Il fait partie des patrimoines culturels immatériels du pays qui nécessitent une bonne conservation, contribuant à l’enrichissement de la culture vietnamienne.

Les Khmers du Vietnam, avec plus d’un million de personnes, vivent principalement dans les provinces du Sud : Soc Trang, Vinh Long, Trà Vinh, Cân Tho, Kiên Giang et An Giang. La population de ce groupe ethnique est la plus nombreuse parmi les ethnies du groupe des langues môn-khmer.

Source: AVI

Les nouilles de riz ou Hu tiêu de My Tho

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Les nouilles de riz ou Hu tiêu de My Tho: Les nouilles de My Tho (province de Tien Giang), connues depuis des dizaines d’années, sont fabriquées et distribuées par une coopérative du hameau de Hoi Gia (district de My Phong, My Tho, province de Tien Giang).

Les habitants de ce hameau commencent leur travail à 4 heures du matin. Cependant, ils ont dû macérer du riz la veille. Ensuite, ils moulent le riz macéré jusqu’à obtenir une pâte. On y ajoute aussi de la farine et de la poudre de riz afin que de la pâte soit liante. Ce mélange est cuit pendant 2-3 minutes puis mis dans des moules.

Sur le tapis roulant, les moules se succèdent et sont exposés sur des grilles en bambou. On les fait sécher en plein air ou on utilise la sécheuse quand il fait mauvais temps. Une fois séchés, on les coupe. Les nouilles sont contrôlées minutieusement et emballées.

Nguyen Van Hai, un producteur expérimenté: « On touche les nouilles pour examiner leur qualité. Si elles sont trop sèches ou trop mouillées, elles ne sont pas bonnes. Il faut une expérience de plusieurs d’années pour pouvoir bien juger ».

Les nouilles de riz ou Hu tiêu de My Tho

La sélection du riz doit être bien faite. Les producteurs de nouilles de riz à My Tho utilisent toujours du riz local Go Cat ou du riz Cuu Long, Cai Lay, Cho Gao…Ce sont des variétés qui font le prestige des nouilles de riz de My Tho.

Actuellement, la coopérative compte 15 foyers producteurs. Nguyen Van Hai est le propriétaire du plus grand atelier : 4000 m2 et 10 ouvriers. Chaque jour, il produit 8 tonnes de nouilles au prix de 14000 dongs/kg. Ce produit est commercialisé dans les régions alentours notamment dans la ville de My Tho.

Les nouilles de riz de la coopérative de My Tho sont prisées dans les restaurants, supermarchés de Ho Chi Minh-Ville, Binh Duong, Vung Tau, Da Lat… En 2009, le Département de propriété intellectuelle du Vietnam a délivré un label à ce produit. En juillet 2013, l’union des associations des sciences et techniques du Vietnam et la revue Label du Vietnam a décerné la Coupe d’or 2013 aux nouilles de riz de My Tho.

Selon Truong Van Thuan, chef de la coopérative, avec ses collègues, il est en train d’élargir l’envergure de production et participer à une formation sur l’hygiène alimentaire, la conservation organisée par la province de Tien Giang. De plus, cette coopérative met l’accent sur la promotion et la publicité pour exporter à l’étranger.

Source: AVI

La fête des Tày à Cao Bang

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La fête des Tày à Cao Bang: La fête de la demoiselle Hai ou fête de la demoiselle Trăng (trăng: la lune) est une des fêtes populaires traditionnelles de l’ethnie minoritaire Tày dans la province de Cao Bang.

Organisée au début du printemps, cette fête est liée au culte de la fécondité des Viet anciens qui formulaient à cet occasion des vœux pour une bonne moisson et pour la fécondité de toute la communauté. Cet événement se perpétue toujours à l’heure actuelle dans les communes Tien Thanh et Kim Dong des districts Phuc Hoa et Thach An.

Cette fête, organisée récemment à l’occasion de la semaine de “Solidarité entre toutes les ethnies et patrimoine culturel du Vietnam”, s’est déroulée au Village culturel et touristique des Ethnies du Vietnam (à Dong Mo-Son Tây- Hanoi) et a attiré un grand nombre de spectateurs.

Selon les croyances des Tày, sur la lune résident Mère-Lune et 12 de ses filles-fées qui veillent sur les moissons et la vie des êtres humains en ce bas-monde. La fête consiste à monter au Ciel, à inviter Mère-Lune et les fées à descendre sur terre, à participer aux festivités terrestres, à assister les villageois dans leurs travaux champêtres, à leur apporter des moissons abondantes et une vie heureuse.

La fête, organisée au village, comprend des rites et cérémonies accompagnés de chants, danses, musique pour invoquer la prospérité, le bonheur et de bonnes moissons. Elle se divise en trois parties: la 1ère pour accueillir les fées Hai, la 2e pour faire des prières à celles-ci et la 3e pour les raccompagner. Chaque étape comprend des offrandes différentes.

Au cours de la cérémonie d’accueil, le maître de culte se rend au temple dédié au culte du génie gardien du village où il officie. D’une voix basse, il commence ses prières et invite Mère-Lune à descendre sur Terre. Juste à ce moment, 12 jeunes filles dans le rôle des 12 Hai commencent aussi à danser et chanter et à partir de cette minute, elles sont considérées comme des fées Hai descendues du Ciel pour apporter le bonheur et les bonnes récoltes aux villageois.

Fete des Tay à Cao Bang

La 2e cérémonie -celle des prières adressées aux Hai- a lieu au temple précité et dans une tente dédiée à celles-ci. Tout au long de cette partie, l’officiant fait successivement des cultes aux 12 Mères-Lunes personnifiées par les 12 jeunes filles, représentantes aussi des 12 mois de l’année. Selon la conception des Tày, chacune des Mères-Lunes veille au bonheur des villageois et se charge des travaux champêtres différents.

Le moment du départ des Hai s’exprime à la 3e cérémonie, assez importante et attirant bon nombre de villageois des environs. Les recommandations, les promesses pour un prochain rendez-vous -réalisées sous forme de chants -traduisent bien l’attachement des fées pour les villageois ainsi que la grande confiance de ceux-ci en la protection de Mère-Lune et en les perspectives d’une vie paisible et prospère.

Source: AVI