Le concours de cuisson de riz dans la fête de Tu Trong (district de Hoàng Hóa, province de Thanh Hóa)
Chaque concurrent s’installe dans un thuyên thung (barque en forme de panier) sur une mare battue par le vent. Il dispose de paille humide, de déchets de canne à sucre, d’un trépied et autres ustensiles nécessaires. Au signal du tambour, les concurrents mènent les thuyên thúng au milieu de la mare. Ils dérivent au gré du vent et tout se mouille à l’intérieur. Celui qui a une marmite de riz bien cuit à la fin du concours est le gagnant.
Le concours de cuisson de riz dans la fête de Hành Thiên (province de Nam Ðinh)
Le concours est réservé aux hommes, en équipes de deux placés l’un à côté de l’autre. L’un tient un bambou, plus grand que lui, au bout du quel est accrochée une marmite en terre cuite qui contient le riz et l’eau. L’autre prépare le feu et fait cuire le riz. Au signal, le cuisinier doit allumer le feu à l’aide de deux morceaux de bambou frottés l’un sur l’autre, et chauffer sous la marmite, tout en marchant avec son camarade autour de la cour du temple. La combustion d’une baguette d’encens marque la fin du concours. L’équipe gagnante est celle dont le riz est le mieux cuit.
Le concours de cuisson de riz dans la fête de Thi Câm (district de Tu Liêm, Hanoi)
Le concours de cuisson de riz évoque l’histoire de Phan Tay Nhac, le général du XVIIIe roi Hùng qui apprit bien des choses à ses soldats, et en particulier comment cuire le riz dans des conditions difficiles.
La règle du jeu veut qu’on ne dispose que de paddy et de bois, mais ni d’eau ni de feu. Le concours comprend trois phases distinctes: les concurrents doivent d’abord décortiquer le paddy et piler le riz, puis faire du feu et aller chercher de l’eau pour la cuisson, et enfin cuire le riz. Chaque équipe se compose de dix participants masculins et féminins, qui doivent accomplir ces tâches.
La première phase consiste donc à décortiquer le paddy. Un coup de tambour donne le signal et les équipes se mettent à piler et à vanner le riz. Le vainqueur est celui qui le premier obtient le riz blanc.
La deuxième phase, faire du feu et chercher de l’eau, consiste à allumer un feu à l’aide de deux morceaux de bambou frottés l’un contre l’autre (c’est la partie la plus difficile du concours) et allumer un brandon. Les chercheurs d’eau doivent courir un trajet de près de 1000m jusqu’à un endroit où l’on a préparé quatre vases en cuivre emplis d’eau. L’équipe gagnante est celle qui, la première, apporte feu et eau au point de départ.
La troisième phase est le concours de cuisson de riz. L’équipe gagnante est celle qui apporte la première le riz bien cuit. Ce riz est offert en sacrifice au génie tutélaire du village.
Concours de cuisson de riz dans la fête du village Chuông (province de Hà Tây)
Concours des femmes: les concurrentes pratiquent ce jeu dans un cercle de 1,5m de diamètre. La règle veut qu’elles cuisent le riz tout en gardant un enfant de sept à huit mois qui n’est pas le leur et en empêchant un crapaud de sortir du cercle. Il faut faire prendre le feu avec un brandon puis le nourrir de bois, surveiller la cuisson, s’occuper de l’enfant pour qu’il ne pleure pas et prendre garde que le crapaud ne saute à l’extérieur. Le temps de cuisson est limité à la durée de combustion d’une baguette d’encens. La gagnante est celle qui cuit le meilleur riz.
Concours des hommes: la cuisine est disposée au bord d’un étang où l’on a préparé un foyer par concurrent. Au signal du tambour ils montent dans une barque de bambou tressé, la mènent en ramant à la main jusque sur l’autre rive, l’amarrent et font depuis l’intérieur de la barque tous les préparatifs nécessaires. Il faut allumer le feu avec ses mains mouillées, faire cuire le riz et garder la barque en place. Le vainqueur est celui qui termine le premier
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