Le théâtre municipal de Hai Phong
Situation: Le théâtre est situé à l’arrondissement de Hong Bang, centre-ville de Haiphong.
Caractéristique: La place du théâtre est l’endroit où sont organisés les grands rassemblements et les événements importants.
Le théâtre municipal de Hai Phong
Le théâtre municipal, architecture française au VietnamIl est situé à l’arrondissement de Hong Bang, centre-ville de Haiphong. La place du théâtre est l’endroit où sont organisés les grands rassemblements et les événements importants. Édifié en 1904 par des matériaux importés de la France, le théâtre s’inspire de l’architecture des opéras français construits au Moyenne Âge. Le plafond en voûte est décoré de fleurs et porte le nom des artistes européens célèbres: Mozart, Betthoven, Molière… Ce bâtiment à 2 étages, avec 100 portes et fenêtres, couloirs, halls, comprend une salle de 400 places, dont le plafond est orné de fresques florales où figurent les noms d’écrivains et d’artistes célèbres. Au deuxième étage, on y découvre des portes en voûtes de l’art Gotique.
La beauté à l’extérieur du théâtre représente le développement d’une société moderne: une grande place en face du jardin des fleurs, une fontaine, des lampes de couleurs chatoyantes s’étendent sur des branches des flamboyants. La combinaison harmonieuse de l’ancienneté et de la modernité crée un théâtre magnifique, impressionnant et attrayant pour les visiteurs.
Ville de Hai Phong: Les Français avaient surnommé Haïphong la « Venise du Tonkin »
Quand elle a été conquise par les Français, elle est devenue leur base navale en Indochine.
La ville fut occupée par les Japonais pendant la 2eme Guerre mondiale. Haïphong fut bombardée puis occupée par l’ Armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale lors de l’invasion japonaise de l’Indochine.
Après la fin de l’occupation en 1945, le Vietnam essaya de gagner son indépendance, Haïphong restera le dernier bastion de la marine française jusqqu’en 1955. Haïphong subira de lourds bombardements américains pendant la guerre du Vietnam, surtout en 1972.
Haïphong, situé dans le delta du Fleuve Rouge, est la 3eme ville du Vietnam et c’est l’un des trois grands ports du Vietnam. On appelait ses habitants les Haïphonnais à l’époque du Tonkin.
Les sites à visiter à Haiphong:
Station balnéaire Do Son, plage de sable blanc bordée de filaos verts
Dô Son est une célèbre station balnéaire, située à 120 km de Hanoi et à 20 km du centre-ville de Hai Phong. Il s’agit d’une petite péninsule entourée de collines, dotée de plages de sable blanc bordées de filaos. La station, dominée par une colline de pins de 125 m de haut que l’on appelle la montagne des 9 dragons, a été choisie par Bao Dai, le dernier empereur de la dynastie des Nguyên (1802-1945) dont l’abdication en 1945 a signé la fin du régime féodal au Vietnam, pour l’installation de l’une de ses nombreuses résidences secondaires. Il reste d’ailleurs une villa de Bao Dai. Au sommet d’une autre colline donnant directement sur la mer, on trouve le plus grand hôtel de la ville. Ce dernier, dont l’architecture est plutôt gothique, abrite le premier casino autorisé par le gouvernement vietnamien.
Aujourd’hui, Dô Son est donc connu pour son casino, le seul au Vietnam, ainsi que ses terrains de golf aux normes internationales.
île de Cát Bà, réserve de biosphère mondial
Cát Bà est la plus grande île de l’archipel homonyme composé de près de 370 petites îles. Elle est connue pour ses plages et ses reliefs karstiques qui abritent les derniers langurs à tête jaune, une espèce de primate rarissime dans le monde et endémique de l’île.
Cette île calcaire se situe à 48 Km à l’est de Hai Phong (2h 30 de bateau) et à une vingtaine de Km au sud de la célèbre Bai d’Ha Long. Etant un parc national où habitent 32 espèces de bêtes sauvages, 69 espèces ornithologiques et 20 espèces de reptiles et amphibies, elle constitue une destination particulièrement attrayante qui mérite une escale après la visite de la huitième merveille du monde.
Un touriste étranger note dans le Livre d’or du centre d’accueil du Parc : « J’avais entendu vanter la beauté de Cát Bà avant d’y aller. Et pourtant, j’ai eu le souffle coupé quand j’ai vu pour la première fois ces hautes falaises grises ruisselant de forêt ».
Reconnu en 2004 par l’UNESCO réserve de biosphère mondiale, le Parc national de Cát Bà, qui couvre 4.200 hectares d’espace maritime et 9.800 hectares de forêt, a de quoi vous fasciner : fjords dormant entre les parois rocheuses et petites plages de sable jaune à l’eau limpide, rochers aux noms évocateurs dans les baies au Sud (Le Piment, la Tortue de Montagne, le Homard …) ou à l’est de l’île (Fille et Garçon, la Cloche, le Coq, Mamelle de l’année, Mamelle de la Cadette …), grottes taillées dans les côtes aux rochers abruptes. La magnifique nappe d’eau baptisée « Lac des grenouilles » constitue au coeur de la forêt vierge en haute altitude un véritable réservoir pour les animaux et les plantes. Cette terre fut d’ailleurs réputée être jusqu’à 1893 le refuge des rebelles pirates et patriotes évoluant du delta du Fleuve Rouge aux rivages.
Ville Cat Ba et l’embarcadere pricipal de Cat Ba.
Une légende explique la topographie de l’archipel dont la formation géologique remonte à la fin de l’ère primaire. Jadis un monstre – poisson causait des ravages terribles à la population de l’embouchure du Bach Dang. Le jeune et beau Génie – Poisson Céleste enfourchant un dragon jaune l’engagea dans un combat singulier avec le monstre, combat qui dura tout l’été. Le dragon, épuisé, mourut ; son cadavre fut poussé par les flots vers une grève à Cát Bà, nommée actuellement grève Phù Long (Dragon flottant). Le chevalier divin sauta sur un endroit appelé « Débarcadère du Talon » (Bến Gót). Là, il tua le monstre et jeta dans la mer son épée et sa massue qui sont devenues les îlots de l’Épée (Hòn Gươm) et de la Massue (Hòn Chùy). Il épousa une fée venue du Ciel à dos d’éléphant et elle apporta une calebasse d’eau sacrée qui devait lui rendre les forces et approvisionner ces terres salines en eau douce. L’éléphant se transforma en Mont Tête d’éléphant (Núi Đầu Voi) tandis que le couple, renonçant à la vie céleste, mena une vie terrestre consacrée à la pêche et à la cueillette des fruits de la forêt.
Île de Hon Dau, lieu sacré des habitants locaux
Hon Dâu est une petite île située à un kilomètre au Sud-Est de Dô Son. À la différence de la bruyante et clinquante Dô Son, Hon Dâu arbore un charme suranné avec ses figuiers de Benjamin séculaires, son temple dédié à Nam Hai Vuong – un général de la dynastie des Trân (1225-1413) – et son phare de plus de cent ans. Les habitants locaux considèrent leur «caillou» comme un lieu sacré à tel point que personne n’oserait enlever et modifier quoi que ce soit, roche ou même branche d’arbre. Pas étonnant donc que l’île soit restée intacte, vierge d’aménagements brutaux comme on peut le voir ailleurs sur la côte…
La Pagode Du Hang, découverte d’un très ancien manuscrit bouddhique
Classée patrimoine historique national, elle se situe à 2Km vers le sud du centre ville. La pagode Du Hang fut construite sous le règne des Le antérieurs (980 – 1009) et restaurée à plusieurs reprises. On rapporte que le roi Tran Nhan Tong (1258 – 1308), grand adepte du bouddhisme, fut venu enseigner les théories bouddhiques dans les lieux. La pagode garde encore de nombreuses reliques dont les statues de Bouddha, des urnes, cloches et gongs de bronze ainsi que le livre de prière Trang A Ham, qui est un très ancien manuscrit bouddhique.
La maison communale Hang Kenh, « maison des dragons »
Construite en 1717 et implantée à l’actuel site en 1841, elle est également connue sous le nom de Nhan Tho (humanisme et longévité). Sa réputation est due à ses belles sculptures de bois avec un total de 156 pièces, avec le dragon comme thème de base. On compte 308 dragons de différentes formes et tailles. La pagode abrite également une statue du roi Ngo Quyen et un ancien palanquin.
Comme toutes les autres maisons communales du Vietnam, elle est dédiée au fondateur et à des génies du village. Elle fut pendant longtemps un endroit voué aux activités sociales de la communauté villageoise: c’est ici que se faisaient, à l’époque féodale, les réunions des notables et des inscrits mâles du village, que se traitaient les questions d’administration (répartition des impôts et des terres communales, recrutement des soldats, attribution des corvées …) et de justice (règlement des différends, châtiments infligés à ceux qui enfreignent les prescriptions coutumières du village).
Le sacrifice annuel en l’honneur des génies est célébré du 16 au 18 février (calendrier lunaire). Il donne lieu à des cérémonies solennelles et à de nombreuses réjouissances dans sa vaste cour qui mettent la population en liesse : jeux d’échecs, opéras traditionnels, lutte traditionnelle, combats de coqs, balançoire…
Le marché central, marché du fer
C’est le marché le plus gros de la ville Haiphong. On l’appelait autrefois la foire An Bien. Lorsque la ville a été établie en 1888, on a construit ce marché, divisé en grandes sections, avec des sols en ciment et des matériaux comme le fer et l’acier. C’est de là qu’il tire son nom, Sat signifiant “fer” en vietnamien. Ce marché central se situait au confluent des fleuves Cam et Tam Bac et fut pendant longtemps un centre de commerce animé de toute la région. Reconstruit en 1992, le marché central est devenu actuellement un centre commercial haut de six étages avec plus de deux milles stands aux trois premiers étages. Les trois étages supérieurs abritent des chambres d’hôtel, des restaurants, une discothèque et des bureaux de représentation. Bref, c’est un véritable bazar.
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