Projects Abroad Volontariat mission humanitaire et stages au Vietnam

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Projects Abroad Volontariat mission humanitaire et stages au Vietnam

Missions de volontariat au Vietnam: Au bord de la péninsule indochinoise, le Vietnam est un pays fascinant à découvrir. Projects Abroad permet aux volontaires de vivre, à travers une mission humanitaire, une mission d’enseignement, de l’encadrement sportif, de la découverte culturelle ou encore un stage de médecine, de kinésithérapie, de soins infirmiers ou d’économie sociale, une véritable rencontre avec ses habitants et sa culture. En aidant des artisans, des enfants défavorisés ou handicapés, ou en encourageant l’apprentissage d’une langue étrangère aux jeunes du pays, vous aurez l’occasion unique de connaître le Vietnam de l’intérieur, qui ne peut s’offrir aux touristes de passage. Et profitez-en pour prendre des cours de vietnamien, parler la langue locale facilitera votre insertion.

Aujourd’hui politiquement stable (république socialiste à parti unique) et économiquement dynamique (libéralisme depuis la fin des années 1980) le Vietnam est un pays facile d’accès, à la culture d’une grande richesse et à la nature diversifiée. En s’impliquant dans un projet au Vietnam, les bénévoles ont l’opportunité de comprendre de l’intérieur une histoire complexe dans laquelle occupations et guerres ont profondément marqué ses habitants, mais qui aujourd’hui s’impose comme une des économies les plus dynamiques du sud-est asiatique.

action humanitaire dans un centre pour enfants

Action humanitaire bénévole au Vietnam

Au Vietnam, les volontaires sont accueillis dès leur arrivée à l’aéroport et sont hébergés soit dans une famille d’accueil soit dans une maison pouvant accueillir jusqu’à 12 volontaires, selon le lieu de leur mission, à Hanoï, capitale du pays. Hanoï se situe au Nord du pays, et est une des villes les plus vibrantes d’Asie du Sud-Est. Son architecture mêle style colonial français, marchés asiatiques traditionnels, pagodes et temples, et quartiers d’affaires aux nombreux gratte-ciels. Les maisons se situent dans un quartier calme et sûr, avec toutes comodités à proximité. Les volontaires partagent généralement une chambre à deux.

Vous travaillerez généralement entre 5 et 8 heures par jour, du lundi au vendredi. Les week-ends sont souvent libres, vous permettant de partir découvrir les alentours.

mission d'enseignement

Voyage au Vietnam

Bordé par la Chine au Nord, le Laos et le Cambodge à l’Ouest, et offrant tout un littoral Est sur la mer de Chine, le Vietnam recèle de nombreuses opportunités de découvertes touristiques dont la Baie D’Halong et le Delta du Mékong. En dehors des grandes villes, les infrastructures du Vietnam restent basiques : plus qu’un voyage, c’est une aventure qui est à vivre. Anciennes cités impériales, vestiges d’architecture coloniale, parcs nationaux, la culture et la nature vietnamienne regorgent de lieux et de traditions à découvrir.

Des treks et observations de la vie sauvage sont possibles non loin d’Hanoï le temps d’un week-end, ainsi qu’un accès à la mer. Avec un peu plus de temps disponible, une excursion à la Baie d’Halong avec visite de ses îles et de ses grottes est incontournable. La cité impériale de Huê et ses tombeaux valent également le détour, ainsi que Hôi An, dont la vieille ville est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Si vous disposez de plus de temps, Hô Chí Minh-ville (ancienne Saïgon) et le delta du Mékong, au Sud du pays, sont à voir.

Le Vietnam ayant des frontières communes avec la Laos et le Cambodge, il est facile de se rendre en train ou bus dans ses pays limitrophes.

Selon: http://www.projects-abroad.fr/pays/vietnam-volontariat-asie-sud-est/

Le tourisme fluvial au sud du vietnam

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Le tourisme fluvial au sud du vietnam: Avec plus de 1.000 km de rivières et de canaux reliant villages de métiers et vergers et sa position stratégique exceptionnelle, Hô Chi Minh-Ville possède de nombreux atouts pour développer un tourisme fluvial. Mais pour ce, encore faudrait-il régler plusieurs difficultés. Revue d’effectifs.

Des touristes en excursion dans le district de Cân Gio.

«Le tourisme fluvial, c’est un atout supplémentaire pour le développement du tourisme de Hô Chi Minh-Ville. C’est une catégorie de produits touristiques très attrayante pour les touristes vietnamiens comme étrangers. Pour atteindre notre objectif, une +stratégie de développement du tourisme fluvial de Hô Chi Minh-Ville pour la période 2013-2015 et sa vision pour 2020+ a été élaborée et lancée. L’investissement que représente sa mise en œuvre est estimé à 11.000 milliards de dôngs, dont un milliard financé par l’État, et le reste par d’autres sources», explique La Quôc Khanh, directeur adjoint du Service municipal de la culture, des sports et du tourisme.

Cette stratégie prévoit que Hô Chi Minh-Ville propose de nombreux circuits aux destinations variées, certains allant dans des villes et provinces du delta du Mékong, et même au Cambodge, et d’autres, plus courts, dans les districts de Cu Chi et Cân Gio, ou encore dans les toutes proches provinces de Dông Nai ou Binh Duong.

Bien sûr, il ne faut pas oublier les fameux tours urbains – les city tour – couvrant de 3 à 5 km. Ces derniers permettent aux touristes de se balader en bateau au cœur de la ville et dans la proche banlieue. Ces tours connaissent le succès depuis quelques années, c’est le cas du circuit «Quai Bach Dang-Cu Chi» fréquenté par 15.000 étrangers chaque année.

Selon le plan proposé, la ville a un objectif de croissance moyenne de 20% par an en nombre de touristes et 30% en chiffre d’affaires du segment du tourisme fluvial. On prévoit que d’ici à 2020, le tourisme fluvial sera l’un des produits clés du tourisme de Hô Chi Minh-Ville.

la mangrove Rung Sac au district Cân Gio

Les difficultés pour le tourisme fluvial dans le sud vietnam

Toutefois, selon les spécialistes, ce segment ne se développe pas suffisamment et n’exploite pas assez ses potentiels et ses atouts. De fait, de nombreuses causes limitent le développement de ce segment, comme la capacité d’accueil des quais par exemple.

Dans la mangrove Rung Sac (district Cân Gio).

Selon Vo Xuân Nam, chef adjoint du Bureau des voyagistes du Service de la culture, des sports et du tourisme, «la construction de nouveaux quais nécessite d’importants investissements, de 100 millions à un milliard selon la taille. En outre, la qualité du bâti n’est pas encore au rendez-vous».

Trân Thê Dung, directeur général adjoint de l’Agence de voyage Thê Hê Tre, remarque que «la hauteur de sécurité des ponts anciens comme ceux de Phu Long, Rach Ông ou Dân Xây… est beaucoup trop faible, ce qui nous pose des problèmes pour attirer les touristes».

Enfin, il existe aussi d’autres problèmes comme la pollution des canaux, rappelle Vo Xuân Nam. Ainsi, «un quai a été construit dans le 8e arrondissement mais vu l’état de pollution des canaux, il est impossible d’y attirer la clientèle», dit-il.

Le jardin touristique Bang Lang Cân Tho dans le delta du Mékong

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Le jardin touristique Bang Lang Cân Tho dans le delta du Mékong:  »À Cân Tho, le riz est blanc et l’eau limpide. Quiconque s’y rend ne veut plus la quitter… ». Les paroles de cette chanson populaire témoignent de la prospérité de cette terre, surnommée  »Tây Dô » ou capitale de l’Ouest à l’époque coloniale du XIXe siècle. Elle est bien connue pour ses sites d’écotourisme attrayants dont le jardin aux aigrettes de Bang Lang.

Le jardin aux aigrettes de Bang Lang est considéré comme l’une des destinations touristiques les plus attrayantes de la ville de Cân Tho, voire du delta du Mékong.

Situé dans la commune de Thuan An Thoi, district de Thot Not, à environ 52 km du centre-ville, le jardin tire son nom des nombreux Lilas des Indes ou Bang Lang en vietnamien qui, autrefois, ombrageaient la route y menant. Bien qu’il n’y en ait plus beaucoup, la population locale a conservé son ancien nom.

Le jardin aux aigrettes de Bang Lang est considéré comme l’une des destinations touristiques les plus attrayantes de la ville de Cân Tho, voire du delta du Mékong.

Auparavant, cette région comprenait des rizières ceinturées de bambou, nipa, tamarin et calophyllum. Les hérons, cigognes et autres aigrettes s’y sont installés en 1983. Nguyên Ngoc Thuyên, le propriétaire, et ses enfants, ont planté plusieurs espèces d’arbres pour les maintenir. Neuf ans plus tard, les oiseaux ont commencé à nicher.

Nguyên Ngoc Thuyên, dans le district de Thôt Nôt, ville de Cân Tho, a souligné que dans le passé, il se souciait guère que les oiseaux restent ou partent. Mais, de plus en plus les oiseaux sont venus ici, il a alors dit à ses enfants de les protéger. Grâce au jardin, ses descendants pourront en apprendre davantage sur les oiseaux.

Quant à Nguyên Van Thinh, dans le district de Phu Vang, ville de Huê, province de Thua Thiên-Huê (Centre), il a dit qu’à l’époque actuelle, Nguyên Ngoc Thuyên et sa famille avaient fait une bonne action. Ils ont dépensé tout leur argent pour ce jardin. Si d’autres pays ont une société civilisée, le Vietnam bénéficie d’un environnement paisible et de gens bienveillants.

Les cigognes, hérons et autres aigrettes se rassemblent souvent en grand nombre entre le neuvième et douzième mois du calendrier lunaire. Ces trois dernières décennies, de nombreux arbres du jardin sont morts en raison de la surpopulation d’oiseaux !

Le jardin aux aigrettes de Bang Lang

Nguyên Ngoc Thuyên estime que plus de 300.000 échassiers d’une vingtaine d’espèces résident dans son jardin. Selon lui, l’aigrette a quatre pontes de quatre œufs par an, dont la couvaison dure 17 jours. Il faut six mois à un petit pour parvenir à maturité.

Quand un jeune tombe du nid, M. Thuyên le ramène à la maison et le nourrit jusqu’à ce qu’il sache se débrouiller seul.

Selon Nguyên Ngoc Thuyên, le jardin accueille différentes vagues d’occupants. Deux mois après l’éclosion, les adultes et leurs jeunes vont quitter la place et seront remplacés par d’autres.

Les visiteurs doivent admirer les oiseaux à bonne distance car certaines espèces sont sensibles aux dérangements. Seuls M. Thuyên et sa famille peuvent approcher sans les faire fuir.

Ce jardin attire de nombreux touristes nationaux et étrangers, qui peuvent découvrir un spectacle de plus en plus rare au Vietnam, celui de la cohabitation pacifique entre animaux sauvages et l’homme.

Rencontre les ethnies et visite paysage Ban Mu Yen Bai

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Rencontre les ethnies et visite paysage Ban Mu Yen Bai: Ban Mù est une commune dans les montagnes de Yên Bai (Nord). En pleine saison de culture de riz, la région est recouverte d’une immense verdure. Les sentiers étroits percent les versants escarpés des montagnes, traversent les rizières en terrasses…

Ce jour-là, quand la nuit tombait sur les montagnes, je suis arrivé à Tram Tâu, province de Yên Bai qui abrite Ban Mù. Treize kilomètres de route raboteuse me séparait encore de cette commune lointaine, et les habitants locaux m’ont conseillé de ne pas aller plus avant. Ban Mù, ce «village immergé dans le brouillard», était quelque part à l’autre bout du monde.

Cinq ans après, je retourne à Tram Tâu. D’ici, je reprends la route pour Ban Mù avec An, mon ami local. Le trajet n’est pas moins pénible, toujours aussi graveleux et poussiéreux, mais notre esprit aventureux accepte le défi. De plus, qui pourrait résister au charme des pistes bordées de rizières, des sommets auréolés de nuages et des enfants aux yeux pétillants jouant devant les maisons en bois de Siam, lequel exhale un parfum pénétrant ?

Là où la terre rencontre le ciel

En effet, quand les montagnes russes se terminent, se dévoile une mer de riz ondulant au gré du vent. Ses tendres mouvements caressent notre regard comme si elle voulait nous apaiser après ce fatigant voyage. Je suis fasciné de contempler des parcelles verdoyantes s’étendre à perte de vue et se succéder verticalement du pied à la cime des montagnes comme des échelles géantes menant au ciel. Le vert foncé des forêts apporte des notes graves à cette émeraude, faisant de Ban Mù une palette de vert harmonieuse.

Nous rencontrons une famille H’Mông qui est en train de niveler un terrain sur lequel va être construite sa maison. Chacun sa tâche : les femmes arrachent les mauvaises herbes, les hommes battent le sol, les enfants y apportent un coup de main ou gardent le bébé. Le visiteur ne peut rester de marbre à la vue de ces autochtones, tout petits qu’ils soient face à la grandeur de la nature, travailler laborieusement et patiemment.

Ban Mù, Bas et Haut

Nous atteignons la vallée où se trouve le village de Mù Thâp, c’est-à-dire «Mù Bas». Mais la conquête de Ban Mù ne s’arrête pas là. Une piste sinueuse se dresse vertigineusement devant nous, reliant Mù Thâp à Mù Cao, «Mù Haut». Niché discrètement dans les montagnes, ce village nous invite à élever notre altitude.

La pente piégeuse ne suffit pas à nous décourager. En montant, nous nous émerveillons devant les maisons en bois de Siam éparses dans les rizières, sur les deux bords de la route. Absorbés dans ce paysage de conte de fée, An et moi sommes les derniers du groupe à arriver à Mù Cao. Avec une force incroyable, An me conduit jusqu’à ce que la route devienne impraticable en moto. À sa place, un autre guide me demandera de le suivre à pied.

Nous prenons une pause sur la place devant l’école primaire de Mù Cao. Les enfants autochtones, curieux de voir des «étrangers», nous approchent sans méfiance. Leurs visages s’illuminent quand nous leur parlons, leurs yeux luisant de joie. J’imagine combien ils sont heureux de recevoir des invités chez eux, tout comme moi quand je n’étais qu’un petit enfant. Dans ce village reculé, ce n’est pas tous les jours qu’ils rencontrent des gens venus de loin, qui franchissent des kilomètres de route accidentée pour leur rendre visite. C’est pourquoi on passe le reste de l’après-midi à Mù Cao rien que pour s’amuser avec eux. Leur enjouement, pur comme la nature, nous rapproche rapidement.

Les rizières en terrasses à Ban Mù

Vient le moment où l’on doit se dire au revoir, le cœur lourd. Tandis que la moto m’emmène au loin, je me retourne, les larmes aux yeux, pour retenir dans la mémoire l’image des enfants qui me suivent du regard…

Sérénité absolue

De retour à Mù Thâp, nous nous dirigeons vers l’autre côté de la vallée pour suivre la route menant à Tà Ghênh et Hang Chi Mua, deux hameaux de Ban Mù. Jetant un dernier coup d’œil à Mù Cao, la chevelure ondoyante de ses rizières me donne une nouvelle fois le tournis.

Nous croisons une femme H’Mông au milieu d’une rizière, coiffée d’un turban coloré, sa hotte et son ombrelle posées sur un rocher. Le paysage de la région montagneuse est tellement paisible qu’il devient irrésistible. Nous nous arrêtons pour nous offrir une pause au sein de cette mer verte. An s’allonge sur une large pierre, prenant une bouffée d’air pur imprégné de l’odeur du jeune riz, le violet de sa chemise du plus bel effet contre l’étendue végétale. Près de nous, la femme H’Mông continue à travailler silencieusement…

Je laisse mon regard traîner, captivé par une maison solitaire en bas de la vallée, minuscule au milieu de l’infinie des forêts et rizières. La paix règne dans mon for intérieur, et c’est avec cette sérénité absolue que Ban Mù est imprimé dans mon cœur.

Le tourisme culturel à Bac Ha Sapa Lao Cai

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Le tourisme culturel à Bac Ha Sapa Lao Cai: La richesse du «blanc plateau» réside non seulement dans ses magnifiques paysages, mais aussi dans les mœurs et coutumes et autres traits culturels originaux des marchés colorés des ethnies, comme ceux de Côc Ly et de Bac Hà.

Bac Hà est, en effet, habité de plusieurs ethnies minoritaires dont les Dao et les Mông, et constitue donc un lieu de convergence de nombreux caractères culturels de la région de l’extrême Nord du Vietnam, avec ses villages d’une beauté particulière, ses spécialités culinaires comme le côm (riz gluant jeune en granule aplaties), la viande de porc noir, ou encore le thang cô (une sorte de ragoût de viandes avec du cheval, de la chèvre et du bœuf, consommé avec de l’alcool de maïs)… Ces ethnies de Bac Hà préservent leurs sports et jeux traditionnels comme les courses de chevaux, le nem con ou lancer de balles d’étoffe, la lutte à la corde…

Un des points forts de Bac Hà pour le développer un tourisme culturel, c’est les fêtes traditionnelles. Selon Trân Huu Son, directeur du Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Lào Cai (Nord), les fêtes culturelles traditionnelle de Bac Hà sont l’un des patrimoines originaux qui expriment pleinement leurs caractères culturels. Ces fêtes témoignent des préoccupations de ces ethnies de bénéficier d’une vie heureuse, d’une bonne santé, etc. Parmi les fêtes très connues de Bac Hà figure la fête xuông dông (descente aux champs), et celles du temple de Bac Hà, de Say San, la cérémonie de danse autour du feu…

L’organisation régulière des fêtes est une manière pour Bac Hà de conserver ses valeurs culturelles et artistiques traditionnelles.

Des politiques pour exploiter les potentiels locaux

Selon Thào Seo Câu, vice-président du Comité populaire du district de Bac Hà, la résolution de la section du parti de Bac Hà pour le mandat 2010-2015 fait du tourisme l’un des secteurs clé de l’économie locale. Le district a donc mobilisé ses ressources pour le développement de son tourisme, notamment en investissant dans la construction et dans la réhabilitation de son réseau routier. Ses sites touristiques, vestiges et monuments historiques ont été également restaurés.

Une fête traditionnelle populaire à Bac Hà

Le district de Bac Hà a élaboré une réglementation sur la gestion des services touristiques ainsi que la formation des gestionnaires et des guides. Certaines fêtes traditionnelles ont été rétablies et promues. Une preuve éclatante des efforts de Bac Hà, c’est la reconstitution et le maintien du prix annuel de sa course de chevaux. Selon les statistiques, Bac Hà a accueilli en 2007 plus de 70.000 visiteurs, et, selon les prévisions pour 2014, environ 200.000 dont 30 % des étrangers.

Par ailleurs, Bac Hà accorde également de l’importance à la préservation de ses villages traditionnels et à la création d’un modèle de tourisme communautaire pour attirer davantage de visiteurs, notamment dans les hameaux de Na Lo et Na Tha de la commune Ta Chai, dans le village du tourisme communautaire des communes Na Hôi, Ban Phô et Ta Van Chu… Ce sont des destinations très intéressantes pour leurs paysages pittoresques et leurs monuments historiques.

Le Musée Cham de Dà Nang un trésor de la culture Vietnamienne

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Le Musée Cham de Dà Nang un trésor de la culture Vietnamienne: Le Musée Cham est une des fiertés des citadins de Dà Nang (Centre) et aussi un des lieux touristiques incontournables de cette ville. Petit tour d’horizon…

Situé à l’intersection des rues Bach Dang et Trung Nu Vuong, le Musée Cham (ou Musée de la sculpture Cham) de Dà Nang est le plus vieux musée du Vietnam et celui abritant, au niveau national, la plus belle collection de l’ancien royaume du Champa. Il s’agit d’un ouvrage construit en juillet 1915 par des architectes français. L’objectif était de rassembler, préserver et exposer des objets du Champa provenant de nombreuses fouilles menées dans le Centre.

À la fin du XIXe siècle, des objets Cham découverts dans la région Quang Nam-Dà Nang (Centre) ont commencé à être regroupés par des Français passionnés de l’archéologie. En juillet 1915, un musée réservé exclusivement à ces œuvres a été mis en chantier avec l’aide de l’École française d’Extrême-Orient. En 1919, le musée, conçu par deux architectes français (Delaval et Auclair) a été mis en service.

Une longue histoire

Dans un premier temps, il y avait seulement une salle d’exposition. De 1930 à 1936, on y construit deux nouvelles, pour accueillir les objets collectés dans les années 1920 et 1930. Désormais, sur près de 1.000 m², le musée dispose au total de quatre salles d’exposition nommées selon les lieux de découverte (My Son-Quang Tri, Trà Kiêu, Dông Duong et Thap Mâm), ainsi que des couloirs nommés Quang Nam, Quang Ngai, Binh Dinh et Kon Tum.

De 2002 à 2004, un nouveau bâtiment de deux étages a été construit à l’arrière de la zone d’exposition en activité, sur environ 2.500 m² dont 2.000 m² réservés à l’exposition et le reste au stockage. Au 1er étage sont rassemblés des objets collectés après 1975 ; au deuxième, des collections de tenues, d’instruments et d’images des fêtes de l’ethnie Cham.

Environ 2.000 objets y sont exposés

Actuellement, le musée expose près de 500 pièces de grande qualité artistique parmi près de 2.000 collectées. Il protège également trois objets précieux de la culture Cham préservés au niveau national : la statue de la bodhisattva Tara, l’Autel de My Son E1 et celui de Trà Kiêu. Devant les salles d’exposition, des autels, des statues en pierre épars sont exposés dans un espace aéré sous les arbres séculaires.

Le Musée Cham, un haut lieu touristique de la ville de Dà Nang

Originaires de l’Inde, les Chams se sont installés dès le IIe siècle après J.-C. dans les plaines centrales du Vietnam. Ils y ont développé des sculptures très raffinées inspirées du panthéisme hindou. Ces œuvres faites pour la plupart en grès, en terre cuite et en cuivre symbolisent l’évolution de l’art Cham entre le VIIe et le XVe siècle. Les statues et les bas-reliefs témoignent de la domination du matriarcat dans l’ancien royaume du Champa. On peut y voir un autel de forme ronde du XIIe siècle sur lequel se trouve la statue d’une Mère nourricière, quatre frises décrivant le mariage de Rama avec la princesse Sita, les statues de Shiva, de Brahma et de Ganesh ainsi que celles des déesses et des dieux des Cham.

D’après Vo Van Thang, conservateur du musée, la recherche se poursuit pour enrichir les collections. «Ces deux dernières années, le musée a entrepris des fouilles et trouvé de nouveaux objets. Ils seront exposés au public dès que possible», a-t-il indiqué.

Dans le Musée Cham de Dà Nang, on se plonge dans un trésor culturel original non seulement national mais mondial. Sur place, on est témoin du passé doré d’une ethnie dont la passion pour l’art et la créativité ont atteint des sommets.

Le musée a la forme d’un quadrilatère largement ouvert à chaque côté afin d’éclairer au maximum les œuvres. Il est préférable de s’y rendre la journée car la lumière du jour met en valeur les sculptures. Ses portes sont ouvertes tous les jours de 7 heures du matin à 6 heures du soir.

La montagne Man un patrimonial de baie d’Halong Quang Ninh

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La montagne Man un patrimonial de baie d’Halong Quang Ninh: La montagne Man, à proximité de la baie de Ha Long (Nord), a été introduite cette année dans la liste des sites pittoresques du pays. Allez-y, vous ne serez pas déçu !

Au milieu des eaux de Cua Luc, une zone tampon de la fameuse baie de Ha Long, province de Quang Ninh, se dresse une montagne calcaire unique, du nom de Man. Un site aux intérêts multiples : géologique et historique, faunistique et floristique, sans compter une beauté paysagère évidente.

La montagne Man est entourée des deux côtés par deux ruisseaux – Da Trang et Luong Ky – qui se jettent dans le fleuve Da Trang. Vue de loin, elle a la forme d’un «éléphant agenouillé, la trompe tournée vers le ruisseau Luong Ky», dixit les habitants locaux.

Culminant à 300 m au dessus des flots, la montagne Man se caractérise par des falaises abruptes. Le tout fait penser à l’image d’un chapeau de feutre. Elle abrite de nombreuses grottes renfermant de jolies stalactites. Au sommet trône un lac naturel aux eaux limpides, appelé le «Puit céleste».

Une légende toujours vivace

Au milieu des reliefs calcaires poussent ça et là des plantes médicinales précieuses, des orchidées. La montagne Man est aussi l’habitat de nombreuses espèces d’animaux dont macaque rhésus, varans, geckos, oiseaux…

Œuvre de la nature, la montagne Man est liée à une légende. À l’aube de l’univers, un géant céleste s’est vu confier la tâche de transporter des pierres pour combler la Terre. Il porte sur ses épaules une palanche avec à ses deux extrêmités deux grands blocs calcaires. À l’approche de la mer à Quang Ninh, sa palanche se casse. Un bloc calcaire tombe droit au bord de la baie de Ha Long, formant la montagne Bài Tho (celle de Poèmes), l’autre vers Cua Luc, formant la montagne Man.

La montagne Man abrite de nombreuses grottes renfermant de jolies stalactites.

Outre sa beauté, la montagne Man présente un intérêt géomor-phologique et paléontologique. Selon les experts, elle renferme des sédiments datant de l’époque de la culture de Dông Son (500-250 avant J.-C). On a découvert dans des grottes bon nombre de coquilles et de végétaux fossilisés, et aussi des écrits pariétaux millénaires.

Des historiens constatent que lors de la résistance contre les agresseurs chinois Yuan (1285-1288), le généralissime Trân Hung Dao a choisi la montagne Man comme quartier général, d’où il a lancé des combats fluviaux historiques, dont celui sur l’estuaire du fleuve Bach Dang, mettant fin à l’agression chinoise.