Beauté du nord Vietnam avec col de Ma Pi Lèng Ha Giang et Son La

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Beauté du nord Vietnam avec col de Ma Pi Lèng Ha Giang et Son La: Suspendus entre ciel et terre, les villages H’Mông de Giàng Chu Phin (province de Hà Giang, Nord) méritent le détour. Le col de Ma Pi Lèng est un endroit idéal pour les admirer.

De nombreuses personnes, notamment les routards, empruntent la bien-nommée route Hanh phuc (route du Bonheur) pour franchir le col de Ma Pi Lèng, et admirer en contrebas la rivière Nho Quê et les hameaux H’Mông de Giàng Chu Phin (district de Mèo Vac).

Ma Pi Lèng signifie «l’arête du nez du cheval». Ce col relie Mèo Vac à Dông Van, les deux communes les plus reculées de la province de Hà Giang (Nord). Long de 20 km et culminant à 1.500 m, il a été construit dans les années 1960 par des ouvriers H’Mông et Dao. La route Hanh phuc franchit ce col. De là, la rivière Nho Quê est semblable à un filet très mince et les maisons des H’Mông paraissent minuscules.

Des villages reculés

Au col de Ma Pi Lèng, quelques filles H’Mông indiquent que leur maison est en bas dans le village de Nia Do. Ce village et ceux de Tia Cô Xi, Ha Dê, Tia Chi Do, Dê Lang et Hô Quang Phin relèvent de la commune de Giàng Chu Phin. Cette dernière, uniquement peuplée de H’Mông, figure parmi les quatre communes les plus isolées du district de Mèo Vac.

Les villages de Giàng Chu Phin culminent à 1.200 m – 1.300 m, entre le flanc de la montagne et la rivière Nho Quê. Giàng Chu Phin et Xin Cai sont deux communes situées le long de cette rivière. Un spectacle grandiose.

Leur maison, basse, a des murs en bois, un toit en fibrociment et un sol de terre battue. Elle est entourée d’une haie en pierre. «Pour les protéger des bêtes sauvages», partage Sùng Mi Lành, chef du village de Nia Do. Il ajoute que les H’Mông de Giàng Chu Phin tirent l’eau de la rivière Nho Quê et cultivent le maïs, qui est leur aliment principal.

Col de Ma Phi Leng Ha Giang

Son La, en blanc le temps d’une floraison

Au printemps, le soleil chasse le froid et le brouillard dans la province montagneuse de Son La (Nord). Les fleurs de prunier, blanches, s’épanouissent. Dans les vergers, le visiteur à la sensation de se perdre dans un monde imaginaire. Partout, le blanc domine. Un spectacle de toute beauté, offert par la nature.

Les fleurs de prunier sont éphémères, elles se fanent en deux ou trois semaines. Durant la première moitié du mois de février, la région attire les curieux, en particulier la commune de Chiêng Den, ville de Son La, où la floraison est la plus spectaculaire.

Découverte de la nature aux alentours de Saigon

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Découverte de la nature aux alentours de Saigon: Cyclisme, promenade en forêt, travaux d’agriculteur…, il s’agit des circuits proposés par la zone d’écotourisme Kingfisher Nest Dông Nai, lesquels attirent de nombreux jeunes.

Situé à environ 80 km de Hô Chi Minh-Ville, cette zone est devenue un site de prédilection pour les randonneurs et tous ceux qui veulent pratiquer leur passion ou, plus simplement, se relaxer dans un cadre bucolique. Beaucoup d’associations choisissent aussi Kingfisher Nest Dông Nai pour organiser des activités de protection de l’environnement pour leurs employés.

Les circuits de ce genre ont lieu essentiellement le week-end. Faire du VTT dans la forêt est l’un des programmes des plus appréciés des jeunes : sur un trajet allant de 15 à 45 km, voire plus, les participants ont l’occasion de découvrir la forêt.

Les circuits «Une journée dans la peau d’un agriculteur», «Échange avec la population locale», «Ramassage d’ordures dans la forêt», «Randonnée à pied dans la forêt»…  sont proposés aux touristes, essentiellement des jeunes.

Vivre avec la natureForet de Dong Nai

Nguyên Tùng, domicilié dans le district de Thu Duc à Hô Chi Minh-Ville, partage que «c’est la première fois que je participe à une randonnée à pied dans la forêt. Le point d’arrivée est la maison d’une personne. Ici, pas de réseau de téléphonie, ni d’électricité, nous vivons en pleine nature. Un circuit de ce genre me donne beaucoup d’impressions».

Nguyên Thi Hang Nga, du 2e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, considère que Kingfisher Nest Dông Nai est une destination intéressante pour une famille, surtout pour le week-end. «Tous les membres de la famille ont le plaisir de faire un marché rural, ou de cuisiner ensemble. C’est une bonne expérience pour une famille citadine», confie-t-elle.

Selon Nguyên Xuân Huong, de l’arrondissement de Tân Binh à Hô Chi Minh-Ville, les jeunes citadins devraient être encouragés à faire de tels tours.

Le patron de la zone d’écotourisme Kingfisher Nest Dông Nai est Nguyên Dinh Hiêu, 32 ans. Passionné de nature, il a créé cette zone en 2012, dans la perspective de lier développement touristique et protection de l’environnement. Autre avantage, Kingfisher Nest Dông Nai donne à la population locale des revenus stables.

Marché Bich La pour réveiller la tortue d’or Trieu Phong Quang Tri

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Marché Bich La pour réveiller la tortue d’or Trieu Phong Quang Tri: La maison communale de Bich La (Centre) accueille tousles ans un marché singulier. Y acquérir des produits porte chancepour l’année à venir. Autre particularité, ici, point de marchandage.

Chaque année, le 3e jour du premier mois lunaire, la maison communale de Bich La, dans le district de Triêu Phong, province de Quang Tri (Centre), est le théâtre d’un marché pas comme les autres. La légende raconte qu’une tortue d’or vit dans le lac situé devant la maison communale. Elle a été construite en 1527 sous la dynastie Hâu Lê (1427-1789) pour rendre hommage au général qui, la même année, a fondé le village. Mais aussi pour pratiquer le culte des diplômés des familles locales.

Généralement, l’animal apparaissait tous les ans au matin du 3e jour de l’année lunaire pour apporter chance et assurer une bonne récolte aux villageois. Mais, une année, il ne s’est pas montré. Les eaux du lac se sont troublées et des catastrophes naturelles ont ravagé le village et détruit les récoltes. Depuis, à l’occasion du Nouvel An, les habitants organisent une fête pour réveiller la tortue d’or.

Du sel pour cupidon

Les portes du marché, qui marque le début des fêtes printanières de la région, ouvrent à 01h00 du matin. Les visiteurs y viennent pour se souhaiter chance et succès ainsi que pour acheter des produits agricoles à des prix avantageux : feuilles de bétel, noix d’arec, viandes et spécialités locales, canne à sucre, sachets de sel, légumes, etc. Acquérir un produit à l’occasion de ce marché unique augure en effet d’une année heureuse. Les jeunes privilégient l’achat de sel, de 2.000 à 5.000 dôngs le sachet, censé porter chance en amour.

Sur les étals, les commerçants présentent leurs meilleurs produits, résultat du travail qu’ils ont accompli durant l’année écoulée sur le terrain hérité de leurs ancêtres. Les clients ne marchandent pas. Acheteurs et vendeurs considèrent les transactions comme une livraison et une réception des produits offerts par la nature.

Nguyên Thi, un habitant du village, se rend chaque année au marché pour vendre ses figurines en pâte de riz colorée (to he). «Je souhaite chance et prospérité à mes clients», confie-t-elle.

Résidant à une centaine de kilomètres du village, Nguyên Thi Sâm, 63 ans, fait chaque année le voyage en famille jusqu’à Bich La, son village natal, pour participer à la fête et acheter des produits qui lui porteront chance. «Ainsi, mes enfants n’oublient pas d’où ils viennent», ajoute-t-elle.

Marche Bich La Quang Tri

Environ 20.000 visiteurs cette année

Une cérémonie d’offrande de bâtons d’encens a lieu à l’aube. Les villageois y expriment leur reconnaissance au Ciel, à la Terre et aux fondateurs du village. Une autre cérémonie se tient pour demander au génie de la tortue de protéger le pays et pour que la météo soit favorable aux récoltes.

En outre, le comité d’organisation met sur pied des jeux traditionnels (échecs chinois, lutte à la corde), des critiques de poèmes, des séances de calligraphie et des concours de chant.

«Quelque 20.000 visiteurs ont fréquenté le marché cette année, soit une forte augmentation par rapport à l’année du Cheval», partage Lê Van San, chef du comité d’organisation de la fête. Et de préciser que «le Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Quang Tri élabore actuellement un dossier pour que la maison communale de Bich La soit reconnue comme monument national. Et sa fête comme fête nationale. Il est prévu d’étendre le marché à 5 ha pour faciliter son organisation et sa gestion».

Ville Hôi An dans la soirée

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Ville Hôi An dans la soirée: Hôi An figure dans la liste des «20 meilleures destinations du monde à découvrir la nuit». C’est en effet à l’heure où les tigres vont boire que la bourgade se révèle à la fois élégante, romantique et animée.

Hôi An, province de Quang Nam (Centre), compte plus de 800 monuments d’intérêt historique: maisons d’habitation et de commerce, temples et pagodes. Ils reflètent les traditions autochtones aussi bien que les influences étrangères: hollandaise, anglaise, française, japonaise, chinoise. Venir à Hôi An, c’est bien sûr partir à la découverte de ce patrimoine exceptionnel, conservé dans son jus, acheter des souvenirs, mais surtout apprécier l’ambiance. Une ambiance hors du temps, calme et relaxante, qui marquera à jamais votre voyage.

Hôi An à la tombée de la nuit.

Sept heures du soir, un jour de début décembre. La fraîcheur n’empêche pas les visiteurs, principalement étrangers, de déambuler en masse dans les petites rues de Hôi An, ébahis par le spectacle. Dans les rues Trân Phu, Nguyên Thai Hoc et Bach Dang, des centaines de lanternes sont accrochées aux façades des maisons anciennes. De toutes formes, de toutes dimensions, de toutes couleurs et matières. Les lanternes sont devenues l’âme du croquignolet vieux quartier de Hôi An.

Dans la lumière fantasmagorique, les bâtisses d’architecture japonaise, chinoise ou française dévoilent toute leur splendeur. Une plongée dans la période coloniale, voire dans l’époque plus lointaine où Hôi An était un port de commerce animé qui attirait vaisseaux japonais et hollandais. Le temps semble s’être figé. Devant un restaurant, des Anglais font des photos à côté d’une enfilade de lanternes pendant du premier étage. «C’est merveilleux. J’aime beaucoup ces lanternes et ces rues tranquilles. C’est la première fois que je visite Hôi An et je compte bien y retourner l’année prochaine», confie l’un d’eux, les yeux brillants.

Au pied du pont An Hôi, qui relie les rues Bach Dang et Nguyên Phuc Chu, au bord de la rivière Hoài, des touristes jettent dans l’eau noire des lampions en forme de fleurs à 4 pétales, d’où émerge une petite bougie. Une vingtaine de vendeurs attendent le chaland, des paniers remplis de lampions. «Les lampions coûtent 10.000 dôngs les 3 petits. Chaque soir, j’en vends 20-30, ce n’est pas beaucoup. Car, la concurrence fait rage !», explique une femme qui vend des légumes la journée. Au moment de lancer la lanterne, il faut faire un vœu. La rivière Hoài se couvre de lumières scintillantes, chacune emportant un rêve à exaucer.

Parties de bài choi improvisées

Non loin de là, un espace est réservé au bài choi, un art traditionnel du Centre alliant chant et jeu, candidat au titre de patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le crachin n’entame pas l’enthousiasme des joueurs, installés dans quatre pavillons de bambou. L’animateur du jeu lance à la cantonade :

«Sông duong gian không choi bài choi.

Chêt xuông âm phu lây choi dâu choi.»

(Traduction : «Quand on est vivant, il faut jouer au bài choi. Quand on est mort, on ne peut y jouer»).

La lumière étincelante des lanternes donne à Hôi An un caractère particulier.

Ville de Hoi An

Une exclamation pleine de bons sens. Les règles du jeu sont simples : au début du spectacle, l’un des chanteurs, qui sont aussi les meneurs de jeu, distribue aux joueurs trois plaquettes de bambou sur lesquelles sont gravées des figures d’hommes, d’objets ou d’animaux. Chacune correspond à un chant particulier. Le meneur de jeu entonne un chant. Il suffit alors au joueur de tendre l’oreille et d’avertir le meneur si le chant qu’il entend correspond à l’image de sa plaquette. Si l’air est le bon, le meneur lui donne un drapeau jaune. Le chant reprend jusqu’à ce l’un des joueurs obtienne trois drapeaux. Ce jeu, drôle, simple et dynamique, passionne l’auditoire. Le gagnant reçoit une lanterne rouge et un DVD de chansons sur Hôi An.

Des visiteurs étrangers téméraires participent également, pas forcément intéressés par le jeu lui-même. «Mais ce jeu est tout de même intéressant. Les chanteuses sont belles», s’exclame Patrick Leconte, un jeune Français. Pour une ambiance plus festive, les visiteurs choisissent souvent la rue Nguyên Phuc Chu (sur l’îlot An Hôi). De sa rangée de bars s’échappent de la musique occidentale. Des bars bondés, à la clientèle jeune et étrangère principalement. La bière pression, vendue 5.000 dôngs le verre, coule à flot. Une jeune fille s’appuie sur l’épaule de son copain en admirant d’un œil rêveur la rivière Hoài, où dérivent lentement des dizaines de lampions.

Dix heures du soir. Une certaine léthargie gagne les rues. Les boutiques se ferment les unes après les autres, les vendeurs de souvenirs remballent leurs marchandises, deux grands-pères finissent leur partie d’échecs traditionnels sous la véranda d’une vieille maison. La journée touche à sa fin et les touristes savourent leurs derniers instants de Hôi An «by night». Qu’ils n’aient crainte, demain, tout recommencera.

Le marche de Cho Lon un paradis culinaire à Ho Chi Minh ville

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Le marche de Cho Lon un paradis culinaire à Ho Chi Minh ville: Cho Lon, à Hô Chi Minh-Ville, est depuis des lustres un quartier réputé pour ses mets délicieux, que l’on peut trouver en déambulant dans les rues secondaires, voire les ruelles. Un vrai paradis pour les gourmands.

À Cho Lon, impossible de ne pas trouver de bons restaurants ou d’auberges servant des plats, chinois notamment, parfaitement adaptés pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter et bien entendu le dîner. Mais outre les restaurants, on est aussi très bien servi autour de petites gargotes tenues par des familles qui pratiquent ce métier depuis des générations. Toutes et tous ont réussi à bien gagner leur vie grâce à ces métiers de bouche.

Les divers ingrédients nécessaires à la préparation des desserts sucrés de Châu Giang.

Les desserts sucrés de Châu Giang

Un conseil, si vous êtes à Cho Lon en soirée, n’hésitez pas à goûter aux desserts sucrés et notamment aux compotes liquides (chè) à la mode chinoise. Ces desserts sont parfaits pour digérer un bon repas et sont mêmes efficaces pour lutter contre l’insomnie. Pour goûter les meilleurs desserts sucrés de Cho Lon, il faut se rendre à Châu Giang, au carrefour des rues Trân Hung Dao et Phung Hung dans le 5e arrondissement. Une adresse sûre et célèbre depuis trois générations. Et pourtant, elle n’est pas si facile à trouver tant Trân Hung Dao est une rue chargée. Ainsi, ce sont souvent des clients fidèles qui s’y rendent.

On peut y siroter des chè autour  d’une sorte de chariot en bois, noir et luisant, vieux de plusieurs décennies. Il est orné de dessins très colorés présentant l’histoire de héros chinois. Le nom Châu Giang est lui gravé en deux langues (chinois et vietnamien). Quant aux divers ingrédients des desserts, ils sont posés dans des sortes de cuvettes en verre ou en métal placées à même le véhicule. La propriétaire n’a ensuite qu’à disposer de part et d’autre du chariot de petits tabourets en bois d’ébène pour accueillir les clients.  Elle est chinoise et a tout appris de sa grand-mère. Les desserts ont le même goût depuis des décennies. Les chè chinois ne sont pas épais ou gras. L’un des plus appréciés est le sâm bô luong, composé de jujubes, de différentes graines, de racines de lotus, de châtaignes d’eau, d’algues séchées, etc. Le tout mélangé avec de la glace pilée. Ce serait un tranquillisant aux vertus diurétiques.

Chaque jour, la propriétaire des lieux se rend au marché pour choisir soigneusement les ingrédients. C’est chez elle que tous les membres de la famille préparent ensuite les desserts selon des recettes familiales tenues secrètes. Et malgré le succès de leurs desserts, les successeurs n’envisagent pas l’expansion de cette entreprise. La boutique a beaucoup de clients fidèles et ces derniers la présentent à de nouveaux, et ainsi de suite. La boutique est toujours située au même endroit depuis 80 ans et personne n’envisage son déplacement vers des espaces plus vastes. La propriétaire explique très bien ce phéno-mène : «À Cho Lon, si des mets ont du succès, ce n’est pas la peine de partir, tout le monde fera l’effort d’aller manger chez vous, même si le chemin qui y mène est tortueux».

Le phá lâu de Tâm Ký

Comparé à celui de Châu Giang, le chariot de phá lâu Tâm Ký, situé rue Nguyên Trai, 5e arrondissement, en face du temple chinois Ha Chuong, semble un peu plus moderne. Le magasin est ouvert chaque jour de midi  jusqu’à tard dans la nuit. Le fondateur chinois de Tâm Ký, après avoir connu le succès, a pris sa retraite et a confié son affaire à ses enfants. Le phá lâu est un plat chinois à base d’estomac, d’abats de porc, de poulet ou de canard mariné aux cinq parfums (un mélange d’épices en provenance de Chine : poivre de Sichuan, anis étoilé, cannelle de Chine, clous de girofle et fenouil). Sa couleur est brune et elle est très aromatisée.

Le chariot de phá lâu Tâm Ký, situé rue Nguyên Trai, 5e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville.

Pour préparer ce plat, différentes étapes sont nécessaires : nettoyage des différents abats et parties moins nobles de l’animal (langue, intestins, estomac, cœur de porc, de poulet et de canard), cuisson dans un chaudron dans lequel se trouve un sac de toile contenant les cinq épices en poudre.

Marche Saigon

Cette méthode chinoise permet de rendre plus agréable le parfum de ces différents morceaux de viande grâce à ces cinq épices, cinq parfums naturels. Le phá lâu est souvent servi avec du pain. Il est également proposé avec du riz et de la sauce Sa Cha. C’est un plat délicieux à partager tout en buvant de l’alcool ! Le secret du restaurant réside dans la façon de conserver les cinq parfums avant cuisson. En effet, on place les cinq épices sous terre. Ainsi, elles  pénètrent plus profondément dans la viande pendant la cuisson. La boutique est toujours bondée. Tâm Ky, rue Nguyên Trai, c’est du solide.

Le nuoc sâm de Hông Phong

Les Chinois de Cho Lon fabriquent une boisson rafraîchissante à base de plantes qui remplace le thé durant la saison chaude. Cette boisson populaire est le nuoc sâm. Elle agit aussi sur la température du corps. Le nuoc sâm a permis à plussieurs commerçant de faire fortune. À Cho Lon, il faut citer le magasin de nuoc sâm de Hông Phong, au coin des rues Lê Hông Phong et Nguyên Trai, dans le 5e arrondissement (autrefois situé rue Nguyên Trai). Aujourd’hui, malgré que ce magasin soit rue Lê Hông Phong, le patron utilise toujours la vieille adresse 154 Nguyên Trai comme une preuve du développement de la marque.

Le fondateur de la marque nuoc sâm de Hông Phong indique d’ailleurs : «Il n’y a pas de meilleur lieu que Hô Chi Minh-Ville, toutes les conditions sont réunies. En effet, il y fait toujours chaud ce qui peut fatiguer les gens. De plus, le croisement des rues Nguyên Trai et Lê Hông Phong est souvent bondé et donc les passants ont toujours besoin de rafraîchissements, c’est parfait pour nos affaires». Le propriétaire du magasin nuoc sâm de Hông Phong s’est enrichi en vendant ses boissons à base de plantes sucrées et glacées sur les trottoirs des rues Nguyên Trai et Lê Hông Phong. Avis aux amateurs.

Les nouveaux circuits touristiques SaPa

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Les nouveaux circuits touristiques SaPa: Cette année, le district de SaPa, province de Lào Cai (Nord), offre à ses visiteurs de nouveaux circuits touristiques qui mettent en avant les originalités culturelles et architecturales de la région. Détails.

Le petit bourg de SaPa dans les nuages.

Lors qu’ils se rendent à SaPa, les touristes tant domestiques qu’étrangers pensent aux visites de la chute d’eau d’Argent, du pont du Rotin, du mont de la Mâchoire du dragon, du marché nocturne de l’amour, aux balades dans la rue marchande de broderies. Mais Sa Pa, avec son fort potentiel touristique, peut apporter davantage à ses visiteurs.

Récemment, le Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Lào Cai et ce district, après une révision systématique des produits touristiques de la localité, ont décidé de créer de nouveaux circuits, permettant aux visiteurs d’optimiser leur séjour et de mieux découvrir les particularités de ce bourg.

Culture, architecture et mystère de la region de Sapa.

Dans une rue où l’on vend des broderies. Les touristes qui désirent mieux comprendre l’histoire et la culture de Sa Pa peuvent se rendre au Musée de l’histoire et de la culture traditionnelle. Ouvert chaque jour, son entrée est gratuite. En outre, tous les vendredi et samedi soirs, des spectacles d’art traditionnel des ethnies H’Mông et Dao se déroulent devant le cathédrale.

Conscient de la richesse culturelle des villages de métiers, SaPa propose également des circuits de découverte des métiers traditionnels à Cat Cat, Lao Chai, Ta Van et Hâu Thào. Les touristes peuvent observer les habitants travaillant dans leurs ateliers de broderie, de forge et s’essayer eux-mêmes à la fabrication de produits, guidés par les artisans locaux.

Fier de son architecture originale, le district a créé un circuit qui vise à présenter les traits typiques des maisons traditionnelles des H’Mông, des Giay, des Tày et des Dao. Il met aussi en avant les influences architecturales françaises, présentes dans plusieurs bâtiments anciens, notamment la cathédrale.

Sapa Vietnam

Outre sa beauté naturelle, Sa Pa recèle aussi nombre de mystères. Grâce au circuit de découverte des pétroglyphes dans les rizières en terrasse de la commune de Hâu Thào, les visiteurs feront travailler leur imagination. La signification des motifs et des calligraphies gravées dans des blocs de pierres de forme et de taille différentes n’est pas toujours claire. La population locale les appelle «la bibliothèque céleste».

Des touristes étrangers et des guides francophones locales à Sapa

Cette année, SaPa lance aussi quatre circuits écologiques à titre d’essai dans le parc national de Hoàng Liên. Ils permettent aux touristes de découvrir la faune et la flore de ce site. Les balades dans la forêt et les vergers d’arbres fruitiers sont les plus intéressantes.

Avec ces nouveaux circuits touristiques, Sa Pa espère offrir aux visiteurs un choix diversifié leur permettant de passer un séjour inoubliable dans ce petit chef-lieu montagneux du Nord.

Les spécialités culinaires immanquables dans la gastronomie Vietnamienne

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Les spécialités culinaires immanquables dans la gastronomie Vietnamienne: Neuf spécialités culinaires vietnamiennes à ne manquer sous aucun prétexte pour un touriste étranger en voyage dans notre pays. La carte des plats revisitée par nos soins.

1. Bun cha (hachis de porc grillé avec vermicelles de riz)

Ce plat succulent exprime la finesse de la gastronomie vietnamienne. Le lard et les boulettes de porc haché salé grillés à la braise sont ensuite plongés dans un bol de sauce de saumure aigre-douce (nuoc mam, sucre, vinaigre et épices), avec de la papaye verte marinée, quelques bouts de carotte et un peu de piment. Le tout est accompagné de vermicelles de riz, de salade fraîche et de feuilles de menthe. Ce plat est en vente partout à Hanoi. Vous pouvez le déguster avec un verre de thé glacé, et admirer l’agitation des rues hanoïennes.

2. Pho cuôn

Vous ne manquerez pas de déguster le pho cuôn, un épais rouleau de feuille de pâte de riz garni de viande de bœuf bouillie et de quelques brins de coriandre. Pour en profiter pleinement, trempez-le dans la sauce de saumure aigre-douce servie avec, accompagné d’un peu de salade.

3. Pho bo (soupe de nouilles de riz au bœuf)

Ce plat est très connu dans le monde et apparaît dans de nombreuses listes de la gastronomie mondiale. Mais il n’y a qu’au Vietnam que vous pourrez goûter à un pho digne de ce nom et profiter de toutes ses saveurs.

4. Banh mi

L’agence de presse BBC a affirmé que le banh mi – ou sandwich à la vietnamienne – est le meilleur du monde. Le sandwich vietnamien est l’une des meilleures nourritures de rue du monde, selon les estimations de nombreux sites touristiques. La salade, les concombres, la coriandre fraîche, le pâté, la viande grillée et/ou l’œuf, la sauce tous ces ingrédients sont mis en sandwich dans un pain chaud et très croquant. Les variantes  sont multiples.

5. Chè (compote)

La compote vietnamienne est une association colorée de riz gluant, de diverses sortes de haricots, d’agar et de lait de coco. Une composition parfaite pour les gourmands, qui plus est légèrement rafraîchissante. Pour goûter cette préparation, qui là aussi se décline en de multiples variantes, nous vous conseiller les échoppes à même le trottoir plutôt que dans les restaurants, qui vous proposeront le plus souvent un produit aseptisé.

6. Banh khot.

Specialites du vietnam

Le banh khot (mini crêpes salées), plat du Sud du Vietnam, fait l’unanimité. Composé essentiellement de riz et de crevettes fraîches, il est servi avec une sauce aigre-douce, des légumes frais et des herbes odoriférantes.

7. Bière pression

Il s’agit d’une spécialité du Vietnam. Dans l’après-midi, on peut s’asseoir tranquillement et papoter avec ses amis autour de cette bière ultralégère et rafraîchissante, tout juste brassée. La bière pression est un tout. On la déguste pour son goût, mais aussi pour l’ambiance des enseignes «Bia hoi» qui la proposent. À découvrir absolument.

8. Banh xèo

Le banh xèo (crêpe fourrée) est faite à base de farine de riz et de curcuma, pliée en deux et garnie avec de la viande de porc en tranche ou hachée, des crevettes, des graines et des germes de soja. Le banh xèo se mange avec des feuilles de moutarde ou des feuilles de salade ainsi que différentes herbes aromatiques et de la sauce de saumure aigre-douce.

9. Cao lâu

 Le cao lâu est un plat vietnamien régional à base de nouilles, de porc et de légumes locaux. On le trouve essentiellement dans la ville de Hôi An, province de Quang Nam (Centre). Ne passez pas à côté de cette spécialité lors de votre voyage au Vietnam, surtout si vous faîtes étape à Hôi An.