Histoire de ville Hôi An

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Histoire de ville Hôi An: Hôi An est une ancienne ville portuaire située dans la province de Quang Nam (Centre). Il s’agit d’un des quatre sites du Vietnam inscrits sur la liste des patrimoines mondiaux de l’UNESCO.

La vieille ville de Hôi An a été inscrite au Patrimoine culturel mondial de l’UNESCO lors de la 23e conférence du Comité du patrimoine mondial, qui s’est déroulée le 1er décembre 1999 à Marrakesh (Maroc).

Située dans la province de Quang Nam (Centre), sur la rive nord de l’embouchure de la rivière Thu Bôn, la ville se trouve à 30 km au sud de la ville de Dà Nang. Jadis, Hôi An était appelée Lâm Ap, Hoài Phô ou Faifo en français, le nom d’usage officiel durant la période coloniale.

Différentes influences culturelles sont visibles à Hôi An, qui au fil du temps, s’est transformée en un port de commerce international. Une caractéristique qui répond au critère (ii) de l’UNESCO. En outre, il s’agit aussi d’un port marchand caractéristique d’Asie du Sud-Est très bien conservé. Ce qui est rare.

Ville de Hoi An

Plus de 1.000 vestiges architecturaux

Plus de 1.000 vestiges architecturaux sont aujourd’hui répertoriés dans la cité : rues, maisons, maisons communales, pagodes, maisons de culte, vieux puits et anciens tombeaux, mêlant style vietnamien et influences orientales et occidentales.

À travers les siècles, ses us et coutumes, ses rites, ses activités culturelles et ses plats traditionnels ont été préservés. Hôi An peut aussi compter sur un environ naturel sain, de petits villages où l’on pratique des métiers traditionnels comme la menuiserie, la céramique, la fabrication d’objets en bronze, etc.

Source: CVN

La caverne de Son Doong à la télévision américaine

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La caverne de Son Doong à la télévision américaine: Le Comité populaire de la province de Quang Binh a affirmé que la présentation des cavernes de Son Doong et de Én sera diffusée en mai prochain lors du programme « Good Morning America » sur la chaîne américaine ABC.

L’entreprise de Chua Me Dât, un établissement exploitant les circuits touristiques de découverte de la caverne de Son Doong et la chaîne ABC réaliseront courant ce mois d’avril un documentaire sur ces deux cavernes, pour une diffusion par satellite en mai.

Le vice-président du Comité populaire de la province de Quang Binh, Trân Tiên Dung, a souligné qu’il s’agit d’une bonne occasion de présenter le réseau de cavernes de Son Doong et de Én aux voyageurs du monde entier, assurant que les meilleures conditions seront réservées à l’équipe de tournage.

Caverne de Son Doong

La caverne Son Doong a été filmée par plusieurs chaînes internationales, notamment celle du National Geographic, qui a été fascinée par le caractère grandiose et immaculé de ce site.

Source: CVN

Découverte de la grotte Hà Giang et la tour du drapeau de Lung Cu

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Découverte de la grotte Hà Giang et la tour du drapeau de Lung Cu: Le vice-président du Comité populaire du district de Quan Ba, province de Hà Giang (Nord), Hang Duong Thanh, a annoncé qu’une grotte naturelle vient d’être découverte dans la zone du hameau de Lung Khuy.

Cette grotte, baptisée du nom de ce hameau, a de grandes valeurs sur le plan géologique et touristique, possédant de nombreuses stalactites et stalagmites.

Lors de sa dernière visite, le secrétaire du Comité provincial du Parti communiste du Vietnam (PCV) de Hà Giang, Triêu Tai Vinh, a insisté sur la nécessité de préserver cette grotte Lung Khuy afin d’offrir aux scientifiques et aux touristes un nouveau site sur le plateau calcaire de Dông Van. Diverses mesures seront prises ce mois pour encourager les gens à participer à ce travail.

Situé à la pointe nord du pays, le plateau karstique de Dông Van présente un paysage calcaire karstique et une grande diversité géologique qui vont de pair avec un riche patrimoine culturel. Il a rejoint en 2010 le Réseau mondial des géoparcs nationaux sous l’égide de l’UNESCO. En 2014, ce site a attiré 650.000 visiteurs.

La tour du drapeau de Lung Cu

La tour du drapeau de Lung Cu (province de Hà Giang) doit sa célébrité tant à sa position géographique (point le plus septentrional du pays) qu’à sa dimension symbolique. L’étendard de la souveraineté territoriale du Vietnam.

Au sommet de la montagne Rông (littéralement «Dragon»), à 1.700m d’altitude, ondule un gigantesque drapeau rouge de 54 m² frappé de l’étoile d’or. Ce drapeau national fait la fierté des Vietnamiens, notamment des habitants de Hà Giang, province frontalière avec la Chine.

La montagne Rông (appelé aussi Lung Cu) est la plus élevée des montagnes de la commune de Lung Cu, district de Dông Van. Une région accidentée qui forme le haut plateau karstique de Dông Van, reconnu par l’UNESCO Parc géologique mondial. Premier du genre au Vietnam et le deuxième en Asie du Sud-Est.

Sur la carte, la frontière Vietnam – Chine fait penser à l’image d’un chapeau conique dont la pointe est Lung Cu. Lung Cu est donc le point le plus septentrional du pays.

Un lieu emblématique

Concernant l’origine du nom de Lung Cu, il y a plusieurs versions. En langue de l’ethnie H’Mông, «Lung Cu» signifie le «lieu où habite le Dragon» (un animal légendaire symbole de l’Empereur). Une autre version veut que le nom initial de ce lieu fût «Long cô», c’est-à-dire «le tambour du Roi».

Aux dires des anciens, après la victoire du Vietnam sur les agresseurs Qing (Chine) à la fin du XVIIIe siècle, le roi Quang Trung fit installer sur le sommet du mont Lung Cu un grand tambour en bronze qui était frappé toutes les deux heures, afin d’affirmer haut et fort la souveraineté territoriale du Vietnam. D’autres supposent que c’était initialement «Lung Cuu», c’est-à-dire «le champ de maïs», car la vallée de Thèn Pà est couverte de maïs toute l’année.

L’histoire de la tour du drapeau de Lung Cu mérite d’être contée. Selon les annales historiques, le commandant en chef Ly Thuong Kiêt (dynastie des Ly, 1010 – 1225) fut le premier à faire construire un mât pour manifester la volonté de défendre le pays, mât agrémenté bien sûr d’un étendard.

Au fil des siècles, à travers une histoire nationale jalonnée de vicissitudes, la montagne de Lung Cu a presque toujours été l’endroit choisi pour hisser le drapeau national. Le mât a été reconstruit à maintes reprises. Grand tronc de pin au temps de Ly Thuong Kiêt, il est devenu une tour en briques en 1887 (au temps de la colonisation française). De grands travaux ont été réalisés en 2000, en 2002, et enfin 2010, année où le pays se préparait à la célébration du Milliaire de la capitale Thang Long-Hanoi (octobre 1010 – octobre 2010). Un projet d’envergure, d’un coût de près de 21 milliards de dông, qui a été achevé le 25 septembre 2010, après sept mois de construction.

Dong Van Meo Vac Ha Giang

Une nouvelle tour

La tour du drapeau de Lung Cu est un ouvrage architectural remarquable, inspiré de celle, célèbre qui trône à Hanoi. L’étendard flotte à 33 m de haut : 20 m pour la tour (et son piédestal compris) et 13 m pour le mât. Le piédestal est une grande construction octogonale, agrémentée de sculptures inspirées de la population multiethnique de Hà Giang. La tour, de 3,8 m de diamètre,  porte à la base des sculptures en marbre reproduisant les motifs des fameux tambours en bronze  de la culture de Dông Son (1er millénaire avant notre ère). À l’intérieur, un escalier en colimaçon de 140 marches mène en haut

«Le drapeau de Lung Cu fait 54 m² (9 m x 6 m), un clin d’œil aux 54 ethnies nationales», explique un soldat du poste frontalier de Lung Cu. Et de préciser que, ce drapeau gigantesque est changé tous les dix jours, à cause du vent qui le met à rude épreuve.

Au sommet, on embrasse des yeux toute la région frontalière, avec en bas la rivière Nho Quê qui forme la frontière naturelle avec la Chine. À côté des rizières en gradins et des villages d’ethnies minoritaires, apparaissent deux grands lacs, distants de 200m. «Ce sont les yeux du dragon, s’enthousiasme le soldat. Ils sont la source de vie et le symbole du haut plateau karstique de Dông Van».

Ces dernières années, la tour du drapeau de Lung Cu est devenue une destination touristique. Un chemin de 30 km, carrossable mais très sinueux, relie le bourg du district de Dông Van à Lung Cu. Il reste encore 389 marches à gravir avant d’atteindre la tour. Mais l’effort en vaut la peine…

Le Vietnam mise tourisme aux régions côtières

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Le Vietnam mise tourisme aux régions côtières: Le gouvernement s’engage, dans sa vision du tourisme à long terme, à faire du Nam Bô oriental et du Centre deux pôles réputés pour leurs villégiatures côtières et leurs circuits maritimes. Le point.

Le Centre et le Nam Bô oriental possèdent de vrais arguments pour l’essor du tourisme maritime. Conscient de cet atout, le gouvernement a sa stratégie pour l’exploiter. Récemment, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a approuvé le Plan d’aménagement global et de développement du tourisme des régions côtières de la partie méridionale du Centre à l’horizon 2020 et ses orientations pour 2030. L’objectif est d’exploiter le potentiel de cette région pour faire du tourisme maritime un atout régional du tourisme national.

La ville balnéaire de Nha Trang (Centre), une destination appréciée des touristes.

Dans ce plan, les villes de Dà Nang, Nha Trang (province de Khanh Hoà), Quy Nhon (province de Binh Dinh) et Phan Thiêt (province de Binh Thuân) ont été désignées pour jouer le rôle de chef d’orchestre dans la mise en place des programmes de développement touristique.

Affaires et farniente en bord de mer

Le chef du gouvernement a aussi avalisé l’Aménagement global de développement du tourisme du Nam Bô oriental à l’horizon 2020 et ses orientations pour 2030. L’objectif est de faire de cette région l’un des principaux pôles touristiques du pays, avec notamment l’exploitation des plages, la création de nouveaux circuits en bateaux de croisière, etc.

Selon ce plan, la région devra faire en sorte, par le biais de vastes campagnes de communication dans le pays, mais aussi – et surtout – à l’étranger, d’attirer des touristes vietnamiens et du monde entier à passer des séjours de détente, des vacances ou des voyages-conférences (tourisme MICE/tourisme d’affaires) en bord de mer. Le Nam Bô oriental a ainsi pour ambition d’accueillir un afflux croissant de touristes japonais, chinois, sud-coréens, européens, russes, nord-américains, pour ne citer qu’eux.

Plage de Nha Trang

Hô Chi Minh-Ville a pour objectif de devenir un centre touristique du Sud-Est asiatique.

La mégapole du Sud se concentrera sur l’exploitation des services au service de l’accueil des croisiéristes. La province de Bà Ria-Vung Tàu a pour vocation de devenir un site touristique maritime et insulaire spécialisé dans les circuits de détente à la mer et à la découverte des patrimoines culturels mondiaux qu’abritent ses environs.

Marché herdomadaire Can Câu Bac Ha marché aux buffles du Nord-Est

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Marché herdomadaire Can Câu Bac Ha marché aux buffles du Nord-Est: Tous les samedis, dans le district de Si Ma Cai (province de Lào Cai, Nord), un marché aux buffles attire des vendeurs et acheteurs à des centaines de kilomètres à la ronde, et même de Chine. Visite guidée.

D’après les H’Mông de la commune de Can Câu (district de Si Ma Cai), le commerce des buffles est un des principaux moyens de s’extraire de la pauvreté. C’est même devenu le fer de lance de l’économie locale.

Un samedi de printemps dans la commune de Can Câu. Un épais brouillard baigne la localité, d’où s’échappe le bruit des clochettes de centaines de buffles convergeant vers le marché. Sur la route provinciale No153, des dizaines de camionnettes venant des provinces de Yên Bai, Tuyên Quang, Son La, Phu Tho, Hà Giang et Diên Biên entrent dans la commune, après une nuit de route.

Le marché se divise en trois secteurs, le plus large est réservé au bétail. Les buffles sont majoritaires mais il y a aussi des chèvres et chevaux. Ce marché au buffle est le plus grand du Nord-Est.

Transactions rapides

À 07h00, le marché débute sur une large étendue plate au sommet d’une colline. Des centaines de buffles, scrutés sous toutes les coutures. Des femmes H’Mông, en robe de brocatelles, portant leur enfant sur le dos, attendent avec leur mari les acheteurs. Une foule colorée, éclectique, avec parmi les Vietnamiens d’ethnies H’Mông et Kinh, des Chinois venus du Yunnan voisin.

À 09h00, le marché bat son plein. Les acheteurs chinois viennent se procurer des buffles pour les Hui (une ethnie minoritaire de Chine, musulmane). Trân Van Sên, qui joue l’interprète : «Les Hui ne mangent pas de porc mais par contre beaucoup de viande bovine. À l’approche du Têt, les commerçants chinois achètent des centaines de buffles pour leur revendre». C’est alors qu’apparaît un petit groupe de Chinois qui, à tour de rôle, tapotent la croupe d’un animal. Puis ils se déplacent autour pour évaluer son poids. «Ils peuvent trouver le poids avec une marge d’erreur de seulement 0,5 à 1 kg !», assure M. Sên.

Après l’évaluation, les Chinois proposent un prix. S’ensuit un court marchandage… Le prix d’un buffle oscille entre 6 et 20 millions de dôngs.

Une fois la transaction accomplie, acheteur et vendeur s’assoient autour d’une marmite de thang cô (spécialité locale à base d’abats de cheval), tout en sirotant des tasses d’alcool Si, une spécialité du Nord-Est.

Un moyen d’éradiquer la pauvreté

Giàng Seo Pùa habite dans la commune de Xin Chai (district de Si Ma Cai), à 5 km de Can Câu. «Je viens en moto au marché, très tôt, pour me faire une idée des prix du moment. Ma femme vient à pied avec le buffle que l’on veut vendre. Quand elle arrive au marché, c’est le moment le plus animé, et il est facile de marchander», explique-t-il. Il ajoute lorsqu’il n’y avait pas de marché, les commerçants allaient de village en village pour acheter des buffles. Mais, les bénéfices n’étaient guère élevés. Maintenant, chaque fois qu’il a besoin d’argent pour construire une maison ou organiser une cérémonie de noces pour ses enfants, il emmène un buffle au marché.

«Si je ne vends pas un buffle, je peux toujours l’échanger pour avoir un laboureur ou un reproducteur. Grâce à ce commerce, j’ai pu acheter une moto et construire une belle maison», explique-t-il.

Marche aux buffles Sapa

Selon Giàng A Do, vice-président du Comité populaire de la commune de Can Câu, «Giàng Seo Pùa est un modèle d’enrichissement personnel grâce au buffle». Ce responsable informe que Can Câu recense 489 foyers, qui vivaient autrefois de la riziculture. C’est en l’an 2000 que le marché a vu le jour et depuis, 75% des foyers locaux se sont lancés dans l’élevage et le commerce de ce bovidé, parallèlement à la culture de l’«herbe à éléphants»  (Pennisetum purpureum) et du maïs comme aliments pour le bétail.

«Les locaux élèvent diverses sortes de buffles, pour la reproduction ou pour la viande. Maintenant, de jeunes couples se lancent dans ce métier, informe Giàng A Do. Outre l’élevage et le commerce des buffles, d’autres services se développent, par exemple celui de conduire l’animal à pied à travers les sentiers de montagne, vers le marché ou du marché vers le lieu où se trouve la bétaillère. Dix kilomètres se négocient 150.000 dôngs».

Ce marché est le plus fréquenté entre la fin de la moisson et la remise en culture des rizières. Plus d’un millier de bêtes peuvent alors être vendues en une journée.

Comme d’autres marchés montagnards, celui de Can Câu a aussi une vocation sociale. On y vient pour vendre, acheter mais aussi pour rencontrer de vieilles connaissances. Bien que récent, le marché de Can Câu est aujourd’hui un trait culturel des ethnies du Nord-Est.

Un marché cambodgien au cœur de Hô Chi Minh-Ville

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Un marché cambodgien au cœur de Hô Chi Minh-Ville: Depuis déjà fort longtemps, le marché Lê Hông Phong dans le 10e arrondissement est connu pour ses spécialités du Cambodge, ce qui fait dire aux initiés qu’il s’agit du marché cambodgien au sein de Hô Chi Minh-Ville.

Situées dans la ruelle 374, rue Lê Hông Phong, les boutiques spécialisées sont tenues par des Cambodgiens qui ont tenté l’aventure au Vietnam ou encore des Viêt kiêu du Cambodge. Au début, ils étaient très peu nombreux puis de fil en aiguille leurs ventes se sont améliorées. Ils ont donc convié à leurs côtés d’autres compatriotes  et le marché du Cambodge s’est imposé au cœur de la mégapole du Sud.

Des marchandises au marché cambodgien de Hô Chi Minh-Ville.

Le marché cambodgien est animée toute la journée. Une ambiance particulière où les spécialités culinaires du Cambodge ne manquent jamais et qui rappelle le pays des pagodes et des temples. Les spécialistes retrouveront en ces lieux le stockfisch Trèn, le prahok, le jerky cambodgien (viande séchée et salée de bœuf), le palmier à sucre, la feuille de margousier… mais aussi de la bière, du lait et des boissons gazeuses importés du Cambodge.

Quelques plats vedettes du marché ? Les vermicelles de type Num bò chóc, le kuy teav (porc et nouilles aux fruits de mer), la compote liquide de potiron. Tout est bon marché,  de 5.000 à 40.000 dôngs/plat.

Le restaurant de vermicelle Tu Xê est bien connu par les Saïgonnais depuis des décennies. Ici, on peut commander le fameux vermicelle Num bò chóc. Mais à Tu Xê, il y a un véritable foisonnement de mets provenant du Tonlé Sap et de sa région (les poissons séchés ou stockfisch Tra, le stockfisch Trèn, le prahok cuisiné à base de nombreux poissons, la compote liquide de palmier et les pousses de margousier…

Pour le vermicelle Num bò chóc, il faut parfois faire la queue pour pouvoir en profiter. En effet, le resto n’ouvre que de 07h00 à 10h00. Alors précipitez-vous.

Mme Tu Xê raconte : «Maintenant, je suis âgée, mais pour avoir de bons produits, je dois aller à Châu Đôc deux ou trois fois par semaine ainsi qu’au Cambodge…». Outre les clients vietnamiens, la patronne reçoit aussi des touristes étrangers. Ça se comprend, elle est la seule à faire ce plat en ville : «Il n’y a pas d’autres endroits où trouver ce plat, ainsi tout le monde veut goûter une fois ce plat chez moi». Elle précise d’ailleurs : «Maintenant, quand vous entendrez le nom Tư Xê, vous penserez immédiatement aux vermicelles Num bò chóc».

Au marché, ces poissons sont rois. On les retrouve pendus à de très nombreux stands. Chacun a sa salaison spécifique et caractéristique de la culture cambodgienne. On remarquera les longs pangasiidés (poissons-chats appartenant à l’ordre des Siluriformes). Ils peuvent mesurer plus d’un demi-mètre et sont très reconnaissables à leurs couleurs orangées très accrocheuses, de même que le danio dangila..

Marche à Saigon

De la compote liquide en dessert

Si vous êtes gourmand, la compote liquide cambodgienne est un plat pour vous. Servie dans de gros bols, elle a des saveurs complexes notamment celle au potiron concentré et cuite à petit feu. On pourra y ajouter toutes sortes d’ingrédients comme du lait, de l’œuf, un peu de durian et du tamarin. Un pot de compote liquide bien mélangée vous donnera un sentiment inoubliable.

Mais il ne faut pas passer sous silence des gâteaux khot chauffés dans des moules en argile, des bánh lot cuits avec du lait de coco, les feuilles d’ananas sucrées, la soupe de dolique aux épinards bouillis… Bref, il suffit de passer une matinée au marché pour y découvrir des tas de nouvelles choses.

Les visiteurs sont non seulement des habitants du quartier mais aussi ceux vivant à Cu Chi ou dans les 4e et 8e arrondissements… De plus en plus de Vietnamiens viennent au marché, notamment des anciens combattants qui ont connu les champs de bataille du Cambodge… Le marché nourrit une clientèle large et devient une destination touristique très intéressante.

Les circuits touristiques au Vietnam pour le 30 avril et le 1er mai

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Les circuits touristiques au Vietnam pour le 30 avril et le 1er mai: Cette année, pour les six jours de congés du triptyque 30 avril, 1er mai et la fête des rois Hùng, les agences de voyage au vietnam propose une large palette d’excursions à des prix attractifs. Le détail.

Les salariés vietnamiens ont de la chance cette année. Les congés du 30 avril, du 1er mai et de la fête dédiée aux rois Hùng – les fondateurs du pays – n’auront jamais été aussi longs (du 28 avril au 3 mai inclus). Agence de voyage francophone Vietnam Dragon Travel a pris les devants en proposant de nombreux circuits à travers le pays afin de satisfaire la demande intérieure grandissante. Les formules proposées sont des excursions de trois à cinq jours, tout compris, à des prix très compétitifs.

L’ambiance est à la fête

En 2015, le pays célèbrera le 40e anniversaire de la Réunification nationale (1975-2015). D’où l’organisation d’une longue série de grands évènements qui, sans aucun doute, vaudront le déplacement. Les plus attendus sont le concours international de lancement des feux d’artifice à Dà Nang (Centre), le Carnaval de Ha Long (province de Quang Ninh, Nord), mais aussi, comme chaque année, la fête dédiée aux rois Hùng, qui retrace les origines du peuple vietnamien.

Le Carnaval de Ha Long promet encore une fois beaucoup. La ville sera, l’espace de quelques jours, le lieu de convergence des cultures du monde. Il se distinguera, entre autres, par des spectacles de rue chatoyants et des feux d’artifice.

Les formules des circuits voyage au Vietnam

Pour participer aux fêtes du Nord et du Centre, agence de voyage locale francophone Vietnam Dragon Travel propose trois excursions au départ de Hô Chi Minh-Ville. La première : «Hanoi – Temple des rois Hùng – Yên Tu – Ha Long» (quatre jours), débutera le 28 avril. La deuxième : «Hanoi – Ninh Binh – Ha Long» (quatre jours) partira les 28, 29 et 30 avril. La dernière : Dà Nang – Hôi An – Bà Nà – Huê – grotte Thiên Duong – grotte Phong Nha sera au départ les 28, 29 et 30 avril pour une durée de trois à cinq jours.

Plage de Phan Thiet Mui Ne

 Pour les départs de la capitale, le circuit Hanoi – Ha Long (trois jours) à partir du 28 avril. Le circuit Dà Nang – Hôi An – Cù Lao Chàm – Bà Nà (quatre jours), au départ les 28 et 29 avril.

Les formules festivales de l’agence de voyage Vietnam Dragon Travel qui proposent un séjour à la mer rencontrent également un franc succès. Les lieux les plus prisés sont Dà Nang, Huê, Vung Chùa, la grotte Phong Nha, Nha Trang (notamment la zone touristique Vinpearl Land), Phan Thiêt-Mui Ne, Phu Quôc et Côn Dao. Les circuits de trois à cinq jours au départ de Hô Chi Minh-Ville et de Hanoi. Les tours à la découverte du Nam Bô occidental partent de Hô Chi Minh-Ville pour rallier My Tho, Cai Be, Cân Tho, Châu Dôc et Hà Tiên. Durée du voyage : deux à quatre jours.