Ville de Huê un don de la nature du Vietnam

Ville de Huê un don de la nature du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Ville de Huê un don de la nature du Vietnam: Huê ne serait pas la même sans la rivière Huong ou rivière des Parfums et le mont Ngu Binh, qui confèrent à l’ancienne cité des rois un cadre harmonieux et romantique. Une combinaison d’éléments indissociables que savent apprécier ses habitants et les nombreux visiteurs.

Dame Nature a été généreuse avec la ville de Huê, choisie par la dynastie des: Nguyên (1802-1945) pour y établir la capitale. L’ancienne capitale royale est construite autour de la rivière Huong. S’étirant sur environ 70 km, ce cours d’eau prend sa source dans la cordillère de Truong Son, zigzague à travers les montagnes, traverse la ville de Huê et traverse la lagune de Tam Giang avant de se jeter dans l’estuaire de Thuân An (province de Thua Thiên Huê, Centre).

La rivière a été appelée Linh Giang, Trà Thiên, Dai Giang, Huong Trà et Luc Yên avant qu’elle n’adopte son nom définitif de rivière des Parfums.

«Il y a différentes théories sur l’origine de son nom. Pour ma part, je penche sur Huong Trà, le nom d’un quartier local, car une rivière porte souvent le nom d’une région qu’elle traverse», estime Phan Thuân An, chercheur spécialiste de Huê. Une autre théorie prétend que la rivière doit son nom au fait qu’elle serpente à travers de nombreuses forêts de plantes aromatiques avant d’atteindre Huê, apportant donc avec elle un arôme frais…

La rivière des Parfums coule à travers une série de sites pittoresques, avec des bateaux disponibles à chaque coin de l’ancienne citadelle. En descendant son cours, les touristes visiteront la dune fluviale Da Viên, le parc Phu Xuân et le pont Truong Tiên, le tombeau de Minh Mang, le temple Hon Chen, la pagode Thiên Mu, pour enfin aller se baigner et profiter des fruits de mer à la plage de Thuân An.

Un lien entre passé et présent: Depuis que Huê accueille son grand festival bisannuel, la rivière des Parfums joue un rôle plus important. Sa beauté naturelle a fait d’elle un nouveau lieu de création ou d’exposition pour les artistes. Un énorme théâtre naturel où différentes formes d’arts traditionnels peuvent s’exprimer tels que le nha nhac (musique de Cour de Huê), courses de pirogues, festivals folkloriques, fêtes des lanternes, mais aussi les arts contemporains tels que défilés de mode, installation, peinture, sculpture, etc.

L’autre cadeau de Dame Nature: Les visiteurs de l’actuelle Huê peuvent non seulement contempler les traces d’un passé glorieux, mais aussi profiter de la beauté romantique d’une rivière légendaire. Toute l’année, le pont Truong Tiên se réfléchit dans la rivière dont les deux rives sont couvertes de tapis d’herbes, de jardins et de rizières. Il est également un haut lieu culturel de la ville, point de convergence des touristes de toutes les nationalités.

Avec la rivière des Parfums, le mont Ngu Binh ou mont Ngu est l’autre cadeau que la nature a donné à Huê, sans laquelle la ville n’aurait pas ce cachet. Cette colline, qui culmine à 105 m d’altitude, arbore une silhouette imposante et symétrique. De chaque côté, deux petites buttes -portant les noms de Ta Bat Son et Huu Bat Son – semblent veiller sur elle. Quand la dynastie des Nguyên choisit de bâtir la capitale à Huê, le roi Gia Long (1762-1820) accepta le projet des géomanciens : choisir ce relief comme premier rempart de la capitale et le rebaptiser Ngu Binh (mont royal).

Les jours de beau temps, à son sommet, il est possible d’embrasser d’un seul regard le panorama de la cité avec ses palais majestueux, les toits de ses pagodes classiques et les méandres de la rivière des Parfums. En un mot : somptueux.

Ville de Hué (du vietnamien Huế) est l’ancienne capitale impériale du Viêt Nam (1802-1945). Elle est située au centre du pays, juste au sud du fameux 17e parallèle, non loin de la mer. Le fleuve Sông Hương (rivière des Parfums) la traverse et sépare la vieille ville au nord de la cité moderne au sud.

Hué est aujourd’hui la capitale de la province de Thừa Thiên et vit essentiellement de la pêche et du tourisme. Sa population est d’environ 340 000 habitants. Elle est desservie par l’aéroport international de Phú Bài et la gare de Hué.

Le fait qu’elle a été capitale impériale du Viêt Nam (appelé à l’époque par les occidentaux empire d’Annam), donne un caractère particulier à Hué à laquelle la culture aristocratique des mandarins, la finesse de la poésie de ses lettrés et l’agilité intellectuelle de ses habitants confèrent tout son charme.

A Hué, l’un des gros classiques touristiques est de rentrer dans la Citadelle pour visiter la Cité Impériale (la Cité Jaune Impériale et la Cité Pourpre Interdite) : un ensemble de bâtiments et de cours où vivait l’Empereur, sa famille, et sa cour. Le tout est classé à l’Unesco mais en bien mauvais état, suite à la guerre avec les américains (oui, je simplifie les termes du conflit). Ils restaurent et reconstruisent peu à peu et la site fait malheureusement très vide. Il faut tout de même plus d’une demi-journée pour en faire le tour, rentrer dans chaque enceinte, visiter les jardins, et il faut beaucoup d’imagination pour visualiser à quoi tout cela pouvait autrefois bien ressembler.

La ville de Hué, une belle symbole la beauté romantique du Vietnam: Située dans la région centrale du Vietnam, la ville de Hué est considérée comme le cœur du patrimoine culturel national. C’est la capitale de la province de Thua Thien-Huê, se trouvant à 108km de Danang, 166km de Donghoi, 368km de Vinh, 658km de Hanoi, et 1 097km de Hô Chi Minh-Ville.

La ville se situe dans une région au climat tropical soumis à la mousson. Il existe différents climats entre les provinces. La plaine de province compose de deux saisons : la saison sèche de mars à août, le climat est chaud, la température atteint 39,9ºC. La saison des pluies et d’inondation est d’août jusqu’à janvier. La température moyenne est de 19,7ºC.

Hué peut s’enorgueillir d’une histoire très ancienne. Les paysages pittoresques et le relief accidenté ont donné à Huê une position particulière dans l’histoire du Vietnam. Huê fut la capitale du pays pendant les dynasties Tây Son et Nguyên, les règnes les plus prospères dans l’histoire vietnamienne. Au fil des siècles, cette ville est devenue un grand centre de l’architecture vietnamienne. Parmi les anciennes capitales du Vietnam, Hué est la seule ville qui garde encore l’apparence intacte d’un complexe du Moyen-Age de construction monarchique composée de murs, de palais et de tombeaux royaux. Ces vestiges précieux de Hue ont non seulement tourné la ville en un musée vivant, très apprécié par l’ensemble du pays, mais ont aussi gagné la reconnaissance honorable de site du patrimoine culturel mondial par l’UNESCO en Décembre 1993. La célèbre Rivière des Parfums a inspiré de nombreux poèmes et contes romantiques. La cité toute entière est imprégnée d’histoires et de rêveries médiévales. Les sites à visiter :

Les tombeaux des rois de Nguyen: La ville de Hue est célèbre non seulement pour ses magnifiques palais mais aussi pour la magnificence de ses anciens tombeaux, temples, pagodes et sanctuaires, souvent situés dans une nature romantique. Quand on parle de l’architecture ancienne de Hue, il est impossible de ne pas mentionner les tombes royales des rois Nguyen qui se situent au milieu des collines, au bord de la rivière des Parfums . Parmi ces tombes sont les quatre plus célèbres d’entres elles : le tombeau somptueux de Gia Long (appelé également Thien Tho), le tombeau imposant de Minh Mang (également appelé tombeau Hieu), le tombeau poétique de Tu Duc (appelé également Tombeau Khiem) et le tombeau magnifique de Khai Dinh (appelé également Ung) dont les noms et les arrangements reflètent chaque point de vue de chaque empereur, la personnalité et le goût. Tous les tombeaux ont été construits sous le règne des rois respectifs. Chaque tombeau a été aménagé avec des statues et des monuments en harmonie parfaite pour former une poésie naturelle. Les éléments suivants ont été intégrés dans tous les tombeaux: les murs, la porte à trois entrées (porte Tam Quan), la Cour de salutation, la pavillon de la stèle, les maisons du culte, les lacs et les étangs, les jardins et enfin la tombe. Parmi les tombes des rois Nguyen, celui de Khai Dinh est le seul mêlant les architectures orientale et occidentale. C’est le lieu de repos du roi Khai Dinh (1885-1925), le 12e empereur des Nguyen. Ce tombeau est connu pour son art complexe de la terre cuite émaillée et par trois magnifiques fresques intitulées «neuf dragons dans les nuages » sur les plafonds des trois compartiments du Palais Thien Dinh. Ces fresques sont les plus importantes au Vietnam.

Ville de Huê un don de la nature du Vietnam

Ville de Huê un don de la nature du Vietnam

La Cite Imperiale de Hue: Basée sur le même plan que la Cité interdite de Pékin, la cité impériale de Huê a été conçue et planifiée autour des éléments naturels dans la zone au nord de la rivière des Parfums. Elle est ainsi enserrée d’une longue et épaisse muraille de 600 mètres de côtés. Dix portes, dont quatre principales, permettent son accès : celle de la Paix au Nord, celle de l’Humanité à l’Est, celle de la Vertu à l’Ouest et enfin celle du Midi au Sud. C’est justement par cette dernière entrée que l’on pénètre dans la résidence impériale. Celle-ci s’ouvre sur une vaste cour au centre de laquelle se dresse le pont d’Or (Cau Trung Dau), qui enjambe « l’étang des Eaux d’or », bassin rempli de poissons rouges et de jacinthes d’eau. Cette cour donne accès au palais de la Suprême Harmonie (Dien Thai Hoa), construit en 1805. Ses volumes de style classique contrastent avec ses exubérantes décorations. Ce premier palais donne sur la Cité pourpre interdite, qui aujourd’hui se résume à une vaste cour et des restes de pans de murs d’enceinte. Seuls les pavillons de l’Est et de l’Ouest ont été restaurés pas l’UNESCO. L’ensemble architectural est inscrit au patrimoine de l’Humanité depuis 1993.

La pagode de Thien Mu (la pagode de la Dame céleste): Située à 4 km au sud-ouest du centre ville de Huê sur la colline de Ha Khe, sur la rive gauche de la rivière de Parfums, dans la commune Huong Long, la pagode est une des plus belles et des plus anciennes structures architecturales de culte à Hue. Le nom de la pagode provient d’une légende selon laquelle des paysans locaux virent apparaître une vieille femme portant une robe rouge et un pantalon vert sur la colline. Elle déclara qu’un seigneur construirait une pagode à cet emplacement propice à la configuration bouddhique, puis elle disparut. Le seigneur Nguyên Hoang passant par là et entendant raconter cette histoire décida de faire élever la pagode, à laquelle il donna le nom de pagode de « Thiên Mu ».

La caractéristique la plus frappante de la pagode est sa tour Phuoc Duyen, un chef-d’œuvre de 7 étages, dédiée au bouddha qui est apparu sous une forme humaine. À gauche de la tour se trouve un pavillon abritant une cloche énorme, qui pèse 3,285 kg et 1,4 m de circonférence. De forme octogonale, elle compte 7 étages (21 m). Le temple principal, Dai Hung, est un ouvrage splendide. Outre les statues en cuivre brillantes, il abrite un gong en cuivre fondu en 1677 ainsi qu’un panneau transversal en bois laqué d’or, dédicacé. De chaque côté, on distingue une maison d’abstinence bouddhique où se reposent les bonzes, et une maison de réception pour les visiteurs.

Fête Tham Bua des Thai à Nghe An

Fête Tham Bua des Thai à Nghe An

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Fête Tham Bua des Thai à Nghe An: Tham Bua est un site pittoresque de la province de Nghê An (Centre). Une région reculée où subsistent bien des facettes de la culture traditionnelle de l’ethnie Thai, tant matérielle qu’immatérielle. Découverte.

Tham Bua, littérale-ment «grotte aux lotus», est le nom d’une région relevant de la commune de Châu Tiên, district montagneux de Quy Châu. Située dans la haute vallée du fleuve Hiêu, elle embrasse tout un espace verdoyant qui encercle le village de Hoa Tiên habité par des Thai. Ce qui frappe de prime abord, c’est la majesté des vieilles maisons sur pilotis. «Avec ses centaines de maisons centenaires et plus, Hoa Tiên est auréolé du titre d’+ancien village Thai+», informe Sâm Van Duân, octogénaire. Longues, massives, ces bâtisses vénérables ont des colonnes taillées dans du bois recherché tel lim (bois de fer), sên (bassia), tau (vatica), dinh huong (giroflier), lat (chukrasia).

Le village de Hoa Tiên préserve nombre d’autres biens matériels de valeur comme gongs, jarres, objets en porcelaine… souvent transmis de génération en génération. «Ils font la fierté de chaque famille», assure Sâm Van Duân. Et d’insister : «Mais, ce dont les villageois sont les plus fiers est le tissage de brocatelles, un métier ancestral». À Hoa Tiên, toutes les femmes, jeunes ou âgées, excellent dans le tissage. Au dessous de chaque maison sur pilotis sont installés les métiers à tisser. Sous leurs mains habiles naissent des brocatelles colorées et finement ornementées, qui deviennent ensuite des foulards Piêu, des jupes, des couvertures, des sacs à main… Un simple coup d’œil permet de savoir si la pièce a été tissée par une jeune fille ou une adulte. «D’ordinaire, les jeunes préfèrent des couleurs vives, alors que les personnes âgées ont tendance à choisir les tons foncées», explique Lu Thi Hông.

Pour développer ce métier traditionnel, Hoa Tiên a créé une coopérative rassemblant des centaines de tisseuses. En 1990, il a été reconnu «village de brocatelles». Ces derniers temps, les brocatelles de Hoa Tiên ont été exportées dans plusieurs pays comme le Laos, la Thaïlande, le Japon, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, la France, la Belgique ou l’Italie. Une sorte de consécration pour les artisans locaux.

La région de Tham Bua est aussi renommée pour ses sites naturels. La grotte aux lotus mérite une mention particulière. Faisant face à un lac de lotus dont les fleurs s’épanouissent durant l’année, la grotte abrite stalactites et stalagmites aux formes fantasques. Les locaux vous présenteront là «le lit de la princesse», là-bas «l’orchestre de gongs», un peu plus loin «le panier de riz», etc. À vous de faire travailler votre imagination.

Fête Tham Bua des Thai à Nghe An

Fête Tham Bua des Thai à Nghe An

La mystérieuse grotte aux lotus: «Une légende locale veut qu’il s’agissait autrefois d’êtres vivants et d’objets qui ont été pétrifiés», revêle Sâm Van Phi. Et d’expliquer cette légende : un jour, une terrible catastrophe naturelle survint à Kham Bua. De l’orage, puis une crue qui inonda toute la région. La princesse et les villageois se précipitèrent vers la grotte aux lotus. Là ils jouèrent des gongs, dansèrent, crièrent … dans l’espoir de rester éveillés, afin d’éviter la pétrification qui guette tous ceux qui s’endorment. Malheureusement, tout le monde finit par se transformer en pierre…

Dans la grotte, les rochers illustrent bien des légendes Thai, comme le combat entre les génies de la montagne et des eaux, l’histoire d’amour tragico-romanesque d’un jeune couple …

C’est dans la grotte aux lotus que se tient chaque printemps une grande fête, qui draine des montagnards venus de toutes les localités environnantes. Une fête empreinte de l’identité Thai, agrémentée de jeux populaires comme le lancer du con ou la danse des bambous, de «concerts» de gongs, de concours d’arbalètes, de chants folkloriques, de tissage, de ruou cân (alcool de riz à siroter avec un chalumeau de bambou)…

En 1997, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a reconnu la grotte aux lotus comme «vestige historique national».

Les chutes d'eau de Ban Gioc Cao Bang

Les plus belles chutes d’eau du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Les plus belles chutes d’eau du Vietnam: Le Vietnam est connu pour ses beaux paysages, notamment ses chutes d’eau. Partons à la découverte des sept plus majestueuses d’entre elles, dont quatre dans les hauts plateaux du Centre que les colons Français avaient surnommé à juste titre «la terre des belles cascades».

Les chutes d’eau de Ban Gioc Cao Bang: Situées sur le cours du fleuve Quây Sơn qui prend sa source en Chine, dans la région autonome du Guangxi (capitale Nanning), les chutes d’eau de Bản Giốc, selon cet article en vietnamien sur Wikipedia, sont composées d’une chute principale, où le débit est le plus élevé, et d’une chute secondaire. Au Vietnam, ces deux chutes sont appelées respectivement selon leur hauteur : thác Thấp (chute basse) ou encore thác Đức Thiên, et thác Cao (chute haute) ou encore thác Bản Giốc car ce serait la partie des chutes d’eau entièrement sur le territoire vietnamien. Pour les Chinois, ces deux chutes sont distinctes et celle qui leur importe est bien entendu celle qui constitue la frontière entre le Vietnam et la Chine c’est à dire la chute principale (chute basse, thác Đức Thiên), appelée en anglais Detian Falls, qui aurait une largeur de 100 m., une hauteur de 70 m. et une profondeur d’eau de 60 m. Cependant, selon cet article en anglais la hauteur des chutes ne serait que de 30 m. Selon les données vietnamiennes, l’ensemble des deux chutes aurait une largeur de 208 m.

Les chutes d’eau de Bản Giốc sont les chutes d’eau naturelles les plus grandes de l’Asie du Sud-Est. Elles sont classées 4e de par leur taille parmi les chutes d’eau frontalières dans le monde, après les chutes d’Iguazu (Brésil-Argentine), celles de Victoria (Zambie-Zimbabwe) et du Niagara (Canada-USA). Selon les statistiques du tourisme de Cao Bằng, les chutes d’eau attireraient environ 30.000 visiteurs par an tandis que du côté chinois ce seraient près d’un million de visiteurs qui y viendraient annuellement.

Durant la saison des pluies (mai-juin), le débit du fleuve étant alors le plus important, les chutes d’eau sont plus impressionnantes et c’est alors que les touristes affluent. Peu après les fêtes du Nouvel an lunaire comme en février, le débit du fleuve est au plus faible et les chutes d’eau qui peuvent alors être moins impressionnantes n’en offrent pas moins un paysage des plus grandioses.

La chute d’eau de Tac Tinh – Lai Chau: La province de Lai Châu, au Nord–Ouest du Vietnam, est frontalière de la Chine et du Laos, et jouxte les provinces vietnamiennes de Lào Cai, Son La et Diên Biên. Vous aurez l’occasion de visiter l’une des régions les plus reculées du Vietnam, notamment si vos pérégrinations vous emmènent dans le district de Sin Hô, à 60 km à l’ouest de la ville de Lai Châu.

Lai Châu réserve bien d’autres sites fabuleux comme la chute d’eau de Tac Tinh (Amour contrarié), dans le district de Tam Duong. Cette chute est liée à la légende de deux jeunes qui s’aimaient mais qui ne pouvaient vivre ensemble. Car le père de la demoiselle voulait la marier à un autre gars, qu’elle n’aimait pas. Par dépit, elle se suicida en se jetant de la cascade. Impressionnés par ce sacrifice, les habitants locaux nommèrent la chute d’eau Tac Tinh.

La chute d’eau de Yang Bay Nha Trang: une destination idéale de Nha Trang. La baie de Nha Trang, province de Khanh Hoa (Centre), est considérée comme l’une des plus belles du Vietnam. Mais l’arrière-pays mérite aussi le détour, notamment pour ses belles cascades, la palme en la matière revenant à Yang Bay qui accueille d’année en année un nombre croissant de touristes en quête de nature sauvage. Les cascades Yang Bay , une attraction naturelle importante, située dans le district de Khánh Vĩnh, à une quarantaine de kilomètres de Nha Trang. Selon l’ethnie Raglai, Yang Bay signifie “le cascade de Dieu”. Actuellement, sauf le moto, aucun moyen transport peut y arriver.

Pour avoir une entrée de Yang Bay, certains partis doivent être fendre la montagne, crée un espace magnifique. Les cascades s’écoulent en haute, fabriqués des blocs d’eau blanc différents. Chaque cascade a chaque lac en toutes formes, l’eau est limpide ayant des poissons. Le dernier cascade de Yang Bay est 10m de haute.

Le conquérant de Yang Bay attire plusieurs de voyageurs. Nombreux voyageurs anciens défrichissent un chemin très original. Ils montent sur les éperons rocheux pour arriver le sommet. Les personnes qui n’aiment pas les aventures peuvent choisir le chemin à passer les lacs de Yang Bay. C’est un passage plus intéressant. La forêts des abres anciens règnent à tout l’espace, provoqué une impression sauvage et mystérieux. Actuellement, un long déversoir 30m a été construit, en créant un chemin qui traverse les cascades Yang Bay et un endroit agréable – la piscine de 1.2 m de profonde, pour assurer la sécurité de ceux qui ne savent pas nager. De plus on bien soigne les forêts près de Yang Bay pour donner une destination de sécurité aux voyageurs.

La chute d’eau de Cam Ly (Lâm Dông): Située à environ 3 km à l’ouest du centre de Dà Lat, province de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre), la chute d’eau de Cam Ly est une des destinations de choix pour les touristes visitant Dà Lat. Cam Ly signifie «ruisseaux d’eaux fraîches dans le cœur humain». Ce lieu est une inspiration sans fin pour les artistes.

Les chutes d'eau de Ban Gioc Cao Bang

Les chutes d’eau de Ban Gioc Cao Bang

La chute d’eau de Prenn (Lâm Dông): Située au pied du col de Prenn, sur la route de Hô Chi Minh-Ville à Dà Lat, c’est peut-être la plus grande et la plus belle cascade de tout les hauts plateaux du Centre. L’eau se précipite dans le vide sur 10 m avant de se fracasser sur une plate-forme rocheuse. Un sentier permet de passer derrière le rideau d’eau, une expérience vivifiante!

La chute d’eau de Pongour (Lam Dong): Situé à environ 50 km au sud de Dà Lat, province de Lâm Dông, la chute d’eau de Pongour est l’une des plus hautes du Vietnam. Dans les années 1920, après avoir exploré toute l’Indochine, les chercheurs français considérèrent que les hauts plateaux du Centre du Vietnam étaient vraiment «la terre des belles cascades». Selon la langue locale, Pongour signifie «corne de rhinocéros». Enfouie dans la jungle, cette chute d’eau est haute comme un immeuble de 14 étages.

La chute d’eau de Thuy Tien (Buon Ma Thuot): Située à environ à 7 km au nord-est du village de Tam Giang, district de Krong Nang, ville de Buôn Ma Thuôt (province de Dak Lak, hauts plateaux du Centre), la chute d’eau de Thuy Tiên est connue pour sa légende de la jeune fille Ê Dê nommée H’Nang. Sa beauté poétique laisse une impression profonde sur les touristes.

Le cap de Kê Gà Phan Thiet Mui Ne

La beauté du cap de Kê Gà Phan Thiet Mui Ne

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La beauté du cap de Kê Gà Phan Thiet Mui Ne: Le cap de Kê Gà est une destination touristique prisée des voyageurs vietnamiens comme des visiteurs étrangers pour son cadre naturel magnifique et pour son phare de Kê Gà, le plus haut et le plus ancien du Sud-Est de l’Asie.

Situé à 40 km de la ville de Phan Thiêt dans la province de Binh Thuân (Sud), le cap de Kê Gà est dans la commune de Tân Thành, district de Hàm Thuân Nam.

Le cap Kê Gà occupait autrefois une position stratégique de la zone maritime qui s’étendait de Phan Rang (province de Ninh Thuân, au Centre) à Vung Tàu (province de Bà Ria-Vung Tàu, au Sud).

Quant à son îlot, il s’étend sur une superficie de 5 hectares où sont éparpillés des blocs de granite de différentes formes. Pour s’y rendre, il est possible de traverser à pied à marée basse à partir du cap, ou de traverser en barque. Les visiteurs peuvent également contempler le coucher du soleil, rester sur l’île toute la nuit ou pêcher à la pleine lune.

Durant plusieurs siècles, de nombreux navires y ont fait naufrage en raison des récifs. Afin de prévenir les navires du danger, les Français ont construit le phare de Kê Gà. Son architecture a été conçue par un Français et sa construction a débuté en 1897 pour s’achever en 1899.

Visible de 40 km à la ronde, ce phare fonctionne toujours aujourd’hui, près de 120 ans après sa mise en service. La tour lumineuse octogone en granit mesure 41m de hauteur et, grâce à l’altitude de l’îlot, domine de 65 m les flots. Les blocs de pierres sont taillés en différentes formes mais s’emboîtent parfaitement.

La plage de Mui Ne – Ville PhanThiet – Province Binh Thuan

  • Superficie: 7 836,9 km²
  • Population: 1 163 mille d’habitants (l’an 2006)
  • Capitale provinciale: Ville de Phan Thiet
  • Division administrative:
  • – Chef-lieu: La Gi
  • – Districts: Tuy Phong, Bac Binh, Ham Thuan Bac, Ham Thuan Nam, Ham Tan, Duc Linh, Tanh Linh, Phu Qui.
  • Groupes ethniques: Viet (Kinh), Cham, Hoa, Co Ho, Ra Glai…

Binh Thuan est une province côtière située au nord-est de Hô Chi Minh-ville au centre de notre pays Vietnam.

Le climat tropical est chaud, sec toute l’année et la température annuelle moyenne est de 26°C. La pluviosité est de 800mm à 1150mm en moyenne.

La forêt y est encore dense. Les forêts donnent plusieurs espèces de bois, de bambou, de diptérocarpacées, le rotin et les herbes médicinales. Donc, l’exportation des produits sylvicoles et agricoles est le point fort de cette province.

L’aquaculture pour l’exportation est développée. Riz, maïs, raisin, pastèque, coton, saumure de poisson, poisson séché, sel, tabac, noix de coco, noix de cajou sont les principaux produits de la province. Les nids de salangane, le santal et l’aquilaria sont les spécialités.

La faune est variée avec des animaux précieux comme le rhinocéros, le cerf, le buffle sauvage, l’éléphant, le tigre, l’ours, le paon, le perroquet, etc. La mer offre aussi de nombreuses richesses: tortues, huîtres perlières, poissons, seiches…

Le cap de Kê Gà Phan Thiet Mui Ne

Le cap de Kê Gà Phan Thiet Mui Ne

Actuellement, seulement 10 % des terres sont cultivables. La province possède plusieurs sources minérales dont la plus fameuse est la source de Vinh Hao.

Binh Thuan attire plusieurs touristes avec ses paysages splendides. Les montagnes s’étendent de l’ouest à l’est et rencontrent de belles plages. Les sites renommés sont Phan Thiet, Mui Ne et Ham Tan. La région compte plusieurs sites architecturaux tels que des tours, des maisons communales, des pagodes, des temples, des châsses et des tombeaux. L’ensemble des tours Cham Po Klong Garai construites au XIIIe siècle offre une architecture très originale.

Les festivals, la danse et la musique traditionnelle font partie de la vie culturelle de la province. La population de Binh Thuan suit toujours les valeurs traditionnelles des cultures Sa Huynh et Cham .

Transport: La ville de Phan Thiet se trouve à 181km de Hô Chi Minh-Ville et 1 544km de Hanoi. La route nationale 1A et la route ferroviaire de Hanoi – Hô Chi Minh-Ville traversent la province, donc c’est favorable pour arriver à Binh Thuan aussi aux sites touristiques. Un sejour balneaire sur ces plages de Phan Thiet Mui Ne est toujours recommendé pour les visiteurs non seulement des francophones, mais aussi la nouvelle tentance pour les visiteurs locaux vietnamiens.

Système de monorail aérien en Ville de Da Nang

Système de monorail aérien en Ville de Da Nang

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Système de monorail aérien en Ville de Da Nang: Le premier système de monorail aérien du Vietnam a été mis en service le 1er janvier au parc d’Asie dans la ville centrale de Dà Nang. Ce système ferroviaire de 1,8 km, le plus moderne de son genre au Vietnam, est censé offrir à ses passagers un transport agréable et tout en douceur.

Huit monorails de 11 cabines effectueront des visites d’excursion dans le parc avec une capacité de transport maximum de 2.000 passagers par heure.  Conçu par la Société suisse des transports Intamin, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de monorails, le nouveau système utilise des technologies d’énergies propres et renouvelables respectueuses de l’environnement.

Couvrant une superficie de 88 hectares et situé au centre de la ville de Dà Nang, le parc d’Asie a été construit par Sun Group pour un coût total de 4.000 milliards de dôngs (177,9 millions de dollars) pour la première phase. Il comprend un parc de la culture et un parc d’attractions.

Le parc de la culture présente des répliques de célèbres œuvres architecturales et de paysages typiques de neuf pays asiatiques. Le point culminant du parc d’attractions est une roue d’observation géante appelée Sun Wheel, la quatrième du monde et la plus élevée au Vietnam, laquelle est désormais un nouveau symbole de la ville balnéaire.

Cette roue de 115 m de haut possède 64 cabines capables de transporter 384 passagers par tour de 15 minutes. Elle offre une vue panoramique de la ville de Dà Nang. Cette roue est la première partie d’une série d’installations dans le projet du parc d’Asie.

Ville de Da Nang Tourane: A l’époque de la guerre du Vietnam, on qualifiait souvent Danang de « Saigon du nord’ ». Le cliché se teintait à la fois de louanges et d’opprobres. En effet, à l’instar de sa grande sœur du sud, Danang devait sa réputation à son économie florissante, ses bons restaurants, ses encombrements et ses enseignes au néon. « Distraire les troupes » était en effet fort lucratif. Bars et prostituées constituaient une véritable industrie locale et, tout comme à Saigon, la corruption ne tarda pas à mettre un sérieux frein à la vie nocturne. Aujourd’hui encore, Danang est une ville assez éteinte, mais les réformes économiques récentes l’ont aidé à retrouver un peu de sa gloire d’antan.

Avec son million d’habitants, Danang est à présent la quatrième ville du pays. Elle marque aussi la limite nord de la zone tropicale du Vietnam-Hué, qui n’est pourtant pas loin. Elle connaît par exemple des hivers bien plus rigoureux.

La ville de Danang se compose de 5 arrondissements : Hai Chau, Thanh Khe, Son Tra, Ngu Hanh Son, Lien Chieu, et de 2 districts : Hoa Vang et Hoang Sa. Sa population s’élève à 679.000 habitants. La superficie de la ville est de 942 Km2, auxquels il faut ajouter les 30 îles du district de Hoang Sa, d’une superficie d’environ 10 Km2, situées dans une zone maritime de près de 15.000 Km2.

Située au Centre Vietnam, la ville de Danang a beaucoup d’atouts et un potentiel touristique à développer, et ceci, grâce à sa localisation géographique, ses températures moyennes, son histoire, son économie et sa culture. Dans le plan de développement touristique du Vietnam, Danang, la province de Quang Nam et Hué constituent l’un des 3 pôles prioritaires.

Système de monorail aérien en Ville de Da Nang

Système de monorail aérien en Ville de Da Nang

Danang réunit plusieurs types d’espaces géographiques différents : plateaux, montagnes, mer, fleuve, îles, le Col des Nuages, la presqu’île de Son Tra, le parc naturel et la station d’altitude de Bana. Les touristes peuvent visiter le musée de sculptures Cham, unique en son genre, qui se trouve en ville et les musées de la Révolution et d’Hô Chi Minh. Danang est également réputée pour ses belles plages de sable fin comme : Nam O, Xuan Thieu (la plage rouge), Thanh Binh, My Khe, Bac My An, Non Nuoc. Des compétitions de surf et autres sports aquatiques peuvent y être organisées Située dans une région à fort potentiel touristique, Danang deviendra le carrefour des voyageurs qui visiteront la région centrale du Vietnam. Dans un rayon de 10 Km autour du centre ville de Danang, les voyageurs peuvent visiter des monuments historiques représentatifs de la culture traditionnelle du Vietnam, du Champa, de la Chine, du Japon et de la France. A 100 Km vers le Nord on trouve l’ancienne capitale impériale de Hué. La citadelle de Hué, avec ses magnifiques palais, les tombeaux royaux, les pagodes font de cette ville un lieu unique. Hué a été classée patrimoine mondial par l’UNESCO. A 70 Km du centre ville de Danang, vers le Sud-Est, se trouve le sanctuaire de My Son, près de Tra Kieu – ancienne capitale du royaume Cham. C’est l’un des rares témoignages de l’apogée de l’art architectural du Champa ancien et de ce peuple qui régna sur le Centre Vietnam pendant 9 siècles. L’ancienne ville de Hoi An est située à 30 Km au Sud de Danang. Hoi An, autrefois appelée Faifo, a accueilli les commerçants du monde entier. L’ancienne ville de Hoi An a su conserver ses maisons et ses monuments de style japonais, chinois, ses temples, ses pagodes et ses maisons représentatives de l’architecture traditionnelle vietnamienne. Par ses caractéristiques particulières de région touristique, Danang fait tout son possible pour mettre en valeur les avantages de son industrie non polluante afin de pouvoir attirer les investisseurs pour la réhabilitation de ses infrastructures et la construction de nouvelles structures d’accueil des touristes. Tout cela contribuera au développement socio-économique, donnant à la ville un visage neuf et améliorant les conditions de vie de la population.

Palais royal Lô Giang Thai Binh

Nouvelle découverte du palais royal Lô Giang Thai Binh

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Nouvelle découverte du palais royal Lô Giang Thai Binh: Les derniers résultats des fouilles réalisées en 2015 au palais royal Lô Giang dans la province de Thai Binh (Nord) ont été publiés le 20 décembre par le Centre de recherche sur les capitales royales, relevant de l’Académie des sciences sociales du Vietnam.

Les archéologues réalisent depuis le 15 novembre de nombreuses fouilles sur un chantier de 600 m², au niveau des tombeaux et temples des rois de la dynastie des Trân (1225-1400) dans la commune de Hông Minh, district de Hung Hà, province de Thai Binh.

Ils y ont trouvé l​es traces des fondations d’un mur de graviers, des piliers, des briques, des tuiles et des éléments décoratifs comportant des images de dragons typiques de la dynastie des Trân.

Selon les annales historiques, le palais royal Lô Giang, connu aussi sous le nom de Kiên Xuong, était l’un des grands ouvrages architecturaux de la dynastie des Trân. Construit au XIIIe siècle, il était la résidence de trois empereurs. Elle fait partie du réseau d’ouvrages architecturaux des Trân, disséminés sur un vaste territoire englobant les provinces de Thai Binh et de Nam Dinh ainsi que la ville de Hanoi.

Avant que les fouilles du Centre de recherches sur les capitales royales ne soient menées, aucun archéologue n’avait pu localiser cette résidence. Encore maintenant, l’étendue, l’apparence et l’architecture de cet ouvrage ​demeurent mystérieux.

Province de Thai Binh: Cette province dite de la « grande paix » située dans les terres du nord est une vaste plaine, unique province qui n’ait pas de montagnes sur son territoire de 1567 km2. Sa capitale provinciale, Thai Binh comporte environ 1800 habitants. Elle se situe sur la route entre Ninh Binh et Haiphong distante de 80 km et 150 km d’Halong. Elle est entourée des provinces de Hai Duong, de Hung Yen, de Ha Nam, de Nam Dinh et de Haiphong. Province côtière, elle a 53 km de côtes, de grands estuaires et des plages de sable. Plusieurs ponts et rivières traversent la province. Cette riche province possède des mines de gaz en cours d’exploitation. Elle est aussi la première région de production du riz du nord. Beaucoup d’autres produits y sont cultivés : maîs, patate douce, canne à sucre, thé, coton, mûrier, arachide et souchet.

Palais royal Lô Giang Thai Binh

Palais royal Lô Giang Thai Binh

La province est constituée de quelques groupes éthniques comme les Viet (Kinh), majoritaires, les Thai, les Tay et les Ra Glai. En ce qui concerne les produits artisanaux la province recèle de nombreux produits tels la soie, l’étoffe, les objets d’art en rotin et bambou. Tout aussi nombreux, les sites touristiques de la région procureront au visiteur un grand plaisir. Il pourra visiter la pagode Keo, les temples Dong Ba, Dong Sam et Tien La et même quelques îles, Con Vanh et Con Thu. La plage de Dong Chau prisée des vietnamiens peut faire l’objet d’une halte. Enfin le village de Bach Thuan est une des beautés naturelles touristiques intéressantes à visiter.

Pagode de Thay Phuong

Les pagodes ou temples bouddhistes du Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Les pagodes ou temples bouddhistes du Vietnam: Malgré son arrivée prématurée au Vietnam au début de l’ère chrétienne, le bouddhisme trouva seulement son plein essor et son épanouissement après l’indépendance de ce pays. Le bouddhisme vietnamien dont le courant est mahayaniste tient compte davantage du salut collectif que du salut individuel tandis que le bouddhisme theravàda considérait le salut comme le résultat des efforts accomplis par l’individu pour atteindre l’éveil et pour devenir un boddhisattva. Au commencement de son implantation, le bouddhisme ne rencontra aucune réticence de la part des Vietnamiens car il accepta facilement leur paganisme traditionnel. Les légendes Thích Quang Phật et Man Nương Phật Mẫu témoignèrent de la facilité d’agréger les croyances populaires au bouddhisme. De plus, cette religion importée de bonne heure fut sous l’influence indienne qui selon le chercheur Hà Văn Tấn, dura jusqu’au Vème siècle. Le gouverneur chinois Sĩ Nhiếp (177-266) était accompagné souvent en ville par des religieux venant de l’Inde (người Hồi) à chaque sortie. À la fin du IIè siècle, fut établi à la citadelle Luy Lâu (Bắc Ninh), un premier centre bouddhique avec une vingtaine de pagodes. Beaucoup de religieux indiens et étrangers tels que Ksudra (Khâu Đà Là), Mahajivaca, Kang-Sen-Houci (Khương Tăng Hội), Dan Tian ne tardèrent pas y séjourner et y prêcher l’enseignement du Bouddha. Le nombre de moines étrangers fut si important que Giao Châu devint en quelques années plus tard le centre de traduction des sutras parmi lesquels figurait le fameux sutra Saddharmasamadhi (Pháp Hoa Tam Muội) traduit par le moine Chi Cương Lương Tiếp (Kalasivi) dans le courant du IIIè siècle. Il est aussi important de noter que dans une courte période de six ans (542-547), le roi Lý Nam Đế (Lý Bí) de la dynastie des Lý antérieurs réussit à libérer le Vietnam de la domination chinoise et ordonna la construction de la pagode Khai Quốc (Fondation de la Nation) qui devient aujourd’hui la pagode célèbre Trấn Quốc à Hànội. Le nouveau nom Trấn Quốc data du règne du roi Lê Hy Tông (1680-1705). Selon le moine Thích Nhất Hạnh, on a été porté à croire par erreur dans le passé que le moine indien Vinitaruci introdusit le bouddhisme dhyana vietnamien (Thiền) à la fin du VIè siècle. Lors de son passage à Luy Lâu en l’an 580, il résida dans le monastère Pháp Vân appartenant à l’école dhyana. C’est aussi à cette époque que le moine dhyana Quán Duyên était en train d’y enseigner le dhyana. D’autres moines vietnamiens furent allés en Chine pour enseigner le dhyana avant l’arrivée du fameux moine Bodhidharma reconnu comme le patriarche de l’école dhyana chinoise. Désormais, on sait que c’est au moine Kang-Sen-Houci (Khương Tăng Hội) le mérite d’introduire le bouddhisme dhyana au Vietnam
Dans notre pays Vietnam, nous comptons plus de 14.770 pagodes aux traits architecturaux et culturels originaux. Ces ouvrages font partie de nos jours de la riche liste des patrimoines culturels et historiques du pays. Découverte de quatre d’entre elles, parmi les plus emblématiques.
La pagode Môt Côt Hanoi (la pagode au pilier unique Hanoi)
Construite sous la dynastie des Ly (1010-1225), l’une des périodes les plus brillantes de l’histoire du Vietnam, la pagode Môt Côt (pagode au pilier unique) est le symbole du bouddhisme, du bonheur et de la liberté. Avec son architecture originale, elle revêt une grande signification culturelle et religieuse.
Située rue Chùa Môt Côt à Hanoi, la pagode au pilier unique a été construite (première version) en 1049. Elle ressemble à un lotus en fleur perché au sommet de sa tige. C’est le plus ancien des trois emblèmes de Hanoi, les deux autres étant le pavillon de la Pléiade (1805) et la tour de la Tortue (1886).
La pagode fut dessinée d’après un rêve du roi Ly Thai Tông (1028-1054), dans lequel la déesse Bouddhisattva Avalokitesvara le conduisait jusqu’à un lotus. Anciennement nommée Diên Huu (bonheur durable), la pagode symbolisait la longévité pour le deuxième roi Ly. Tout en bois, elle repose sur un pilier de béton de 1,25 m de diamètre et représente une fleur de lotus, symbole de pureté.
La pagode Dât Set: Appelée aussi Buu Son Tu, la pagode Dât Set est non seulement l’unique pagode de la province de Soc Trang, mais encore du delta du Mékong et même du pays. Autre particularité : elle est entièrement en argile ! Fondée il y a plus de 200 ans par une famille des Ngô, elle est située à 2 km de la ville de Soc Trang.Une des particularités de cette pagode, c’est la stupa Da Bao. D’une hauteur de 3,5 m et de treize étages, elle comprend 208 portes et trône sur le dos de 126 dragons miniatures. En outre, elle possède six lampes stylisées de dragons, d’animaux divins : licornes d’or, éléphants et tigres blancs…
La pagode Dât Set n’est pas seulement connue pour ses statues en argile, mais aussi pour ses huit paires de bougies de 2,6 m de haut, créées en 1940 avec 200 kilogrammes de cire chacune. Deux d’entre elles brûlent toujours depuis le décès de Ngô Kim Tong (ex-gestionnaire de la pagode) en 1970. Chacune d’elles pourrait brûler de 70 à 80 ans. Les six autres attendent leur tour. En outre, cette pagode est connue pour ses trois baguettes d’encens de 1,5 m de haut. Avec ces originalités, il n’est pas étonnant que cette pagode soit devenue une des destinations touristiques phares de la ville de Soc Trang.

Pagode de Thay Phuong

Pagode de Thay Phuong

La pagode des Parfums Hanoi: Située à environ 60 km au sud-ouest de Hanoi (par la route), la pagode des Parfums (commune de Huong Son, district de My Duc, Hanoi), est un haut lieu de la région.
Aux dires des touristes étrangers, le paysage ressemble à celui de la baie de Ha Long (province de Quang Ninh, Nord), la seule différence étant que la rivière remplace ici la mer. La promenade en bateau permet d’admirer de superbes paysages, qui vous feront trouver trop courtes les trois heures (aller-retour) du parcours. Cet ensemble de temples et de sanctuaires bouddhiques est niché dans les falaises calcaires du mont Huong Tich (Empreinte parfumée). Les principaux sites sont la pagode Thiên Trù (Chemin du Ciel), la pagode Giai Oan (Disculpation) – où les divinités purifient les âmes, apaisent les souffrances – et la grotte de l’Empreinte parfumée. Devant la pagode Giai Oan coule un ruisseau à neuf sources, appelé «ruisseau de la disculpation». Selon la légende, Bouddha se serait arrêté ici pour oublier tout souci. La pagode des Parfums a comme caractéristique d’harmoniser le naturel et l’artificiel.
La pagode Trân Quôc Hanoi: Une autre pagode vietnamienne qui attire un nombre grands de visiteurs locaux et étrangers est Trân Quôc, un charmant temple bouddhiste sis à Hanoi. La pagode Trân Quôc (Défense de la Patrie) se dresse sur une île du lac de l’Ouest.
Construite au VIe siècle sous le règne de Ly Nam Dê (544-548), elle est la plus ancienne pagode de Hanoi et l’une des plus anciennes du Vietnam.
Sous les dynasties des Ly (1010-1225) et des Trân (1225-1413), elle était considérée comme le centre du bouddhisme de Thang Long (ancien Hanoi). C’est toujours un haut lieu spirituel de la capitale.