Les rizieres en terrace à Son La Vietnam

Son La région de vestiges culturels et archéologiques Vietnam

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Son La région de vestiges culturels et archéologiques Vietnam: Situé à 300 km au nord-ouest de la capitale, Son La est une étape indispensable. Les voyageurs curieux y rencontreront les minorités ethniques, les amateurs d’histoire aimeront son histoire et les amoureux de la nature seront charmés par ses paysages pittoresques
Son La abrite une centaine de vestiges culturels et archéologiques. La prison et le musée constituent des sites incontournables de la localité.
Classé vestige national en 1962, le pénitencier de Son La est perché au sommet de la colline Khau Ca. D’une superficie de 500 m², l’édifice a été construit en 1908 à l’époque de la domination française pour emprisonner les révolutionnaires. Réputée comme étant un enfer sur terre, la prison comprenait des cellules dites «ténèbres» construites en pierres très solides. Les hauts murs de pierre, les barbelés et les morceaux de verre empêchaient toute évasion. C’est dans ce pénitencier qu’avaient été incarcérés des communistes qui ont fait de cet enfer une école révolutionnaire, en dépit des tortures barbares. Au fil du temps, la prison a été rénovée et est devenue un haut lieu touristique dans le Nord-Ouest du pays.
Le musée de Son La a également été construit en 1908 par les Français. On y découvre la vie des 12 ethnies minoritaires qui peuplent la province. On peut aussi admirer un véritable trésor du folklore des ethnies Thai et Dao constitué de 1.000 anciens documents, épopées, contes, récits, chansons.
«Située dans le Nord-Ouest du pays et d’une superficie de 14.000 km², la province de Son La abrite une douzaine de communautés ethniques. Environ 55% des locaux sont issus de l’ethnie Thai. Les Thai ont un savoir-faire papetier précieux à base de fibres de bambou et d’autres végétaux originaux. Leurs livres anciens sont divisés en trois catégories principales : littérature, croyance et histoire», souligne  le guide du musée.
Lac et centrale hydroélectrique: Direction la centrale hydroélectrique de Son La. Implantée dans la commune d’It Ong, à une heure en voiture du centre-ville, elle est la plus grande d’Asie du Sud-Est et produit chaque année quelque 10 milliards de kilowatts d’électricité.
Entouré d’une forêt verdoyante, le lac de Son La impressionne les touristes par sa beauté incomparable. Hoàng Lan, une touriste qui arrive de Bac Giang (Nord), partage ses émotions : «C’est la première fois que je me rends sur le lac. Niché au cœur d’une nature multiple et généreuse, c’est un endroit idéal pour se détendre. J’aimerais y revenir pour découvrir la vie des autochtones.»

Les rizieres en terrace à Son La VietnamLes rizieres en terrace à Son La Vietnam

Les Villages  H’Mông: La village Mông fait aussi partie des étapes incontournables de la région. Situé à 6 km du centre-ville de Son La, il est caché dans une cordillère qui serpente comme un dragon. Nguyên Hông Thang, guide d’un voyagiste de Hanoi, explique : «Dans le village Mông, les touristes pourront bénéficier du bienfait des eaux thermales. Les thermes sont idéales pour une cure de remise en forme dans un environnement convivial. Après ce moment de détente, on peut séjourner chez l’habitant et savourer les plats succulents des Thai».
Il serait dommage de séjourner dans le village Mông sans profiter des eaux thermales. Le résultat est garanti. Une véritable cure de jouvence. On se sent rajeunir de dix ans, comme si on nous avait glissé dans une nouvelle peau avec de nouveaux poumons, purs et revigorés !

complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

L’aménagement du complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

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L’aménagement du complexe paysager de Tràng An Ninh Binh: Le Premier ministre Nguyên Tân Dung vient d’approuver le plan d’aménagement du complexe paysager de Tràng An, dans la province de Ninh Binh (Nord).

Ce complexe paysager de Tràng An aura une superficie totale de 6.226 ha dans les districts de Hoa Lu, Gia Viên, Nho Quan, la ville de Ninh Binh, et le chef-lieu de Tam Diêp. Il sera entouré d’une zone tampon de 6.026 ha, comprenant principalement des champs et villages.

Selon l’aménagement, la zone tampon sera divisée en quatre zones, la zone de Bai Dinh – à l’ouest, une destination pour le tourisme spirituel, une zone urbaine, la zone Truong Yên – Ninh Hoa – porte au nord, la zone Ninh Nhât – Ninh Tiên – porte à l’est, et la zone Ninh Thang – Ninh Hai – porte au sud, avec des zones résidentielles et services touristiques.

Classé en juin 2014 au patrimoine culturel et naturel mondial de l’UNESCO, le complexe paysager de Tràng An est un spectaculaire paysage de pitons karstiques sillonné de vallées, pour certaines immergées, et encadré de falaises abruptes, presque verticales.

Le site compte 50 grottes reliant 30 petites vallées qui se succèdent sur environ 10 km du nord au sud. Dans les grottes les plus en altitude ont été trouvées des traces d’activités humaines remontant à 30.000 ans. ​​Ses écosystèmes uniques abritent plusieurs dizaines d’espèces végétales et animales endémiques. Près de 580 plantes, dont 10 inscrites au Livre Rouge du Vietnam, ont été recensées.​

Tràng An est connu non seulement en tant que destination aux paysages pittoresques, mais aussi comme espace sacré pour les bouddhistes. Bai Dinh est le complexe de pagodes le plus étendu du Vietnam et l’un des plus importants centres du bouddhisme du pays et de l’Asie du Sud-Est. Il comprend l’ancienne pagode Bai Dinh et la nouvelle pagode Bai Dinh aux 12 records grâce, entre autres, à sa cloche en bronze de 36 tonnes et sa statue du Bouddha de 100 tonnes.

L’information de La province de Ninh Binh: La province de Ninh Binh se trouve à 91 km au Sud de Hanoi. Elle est entourée par les provinces de Nam Dinh, Ha Nam, Hoa Binh, et Thanh Hoa.

Malgré sa proximité par rapport à la capitale et les facilités de communication (Ninh Binh est traversée par la route transvietnamienne et est reliée au port de Haiphong par la nationale 10), Ninh Binh reste une province principalement agricole. Hormis quelques agglomérations urbaines, le niveau de vie du reste de la population est très peu élevé. L’industrie la plus développée dans la province est la cimenterie.

complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

Ninh Binh est connu à travers tout le pays pour ses métiers artisanaux qui existent depuis des centaines d’années. La fabrication de nattes, produit utilisé comme drap dans la quasi totalité des familles vietnamiennes, les métiers de la pierre et la broderie à la main sont les plus célèbres.

Mais ce qui fait parler le plus de Ninh Binh, c’est sa potentialité touristique. Ancienne capitale du Vietnam, elle possède un nombre incroyables de chaînes de montagne calcaire aux allures féeriques. Les grottes de Tam Coc – Bich Dong sont parmi les plus sensationnelles du pays. Le lac de Kenh Ga avec ses eaux transparentes inspirant la tranquilité des lieux et le parc national de Cuc Phong, abritant l’une des rares forêts primaires restantes du Vietnam et une diversité faunistique et floristique exceptionnelle.

L'ethnie H'Mong au Vietnam

Chiêng Di village typique H’Mông

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Chiêng Di village typique H’Mông: Nous vous proposons de découvrir Chiêng Di, un village Mông situé dans la province de Son La (Nord) au travers du quotidien de ses habitants. Cette belle expérience de partage aussi insolite qu’intense restera sans doute à jamais gravée dans votre mémoire. Choisir de loger chez l’habitant, c’est voyager utile et contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie.

La voie qui mène à Chiêng Di n’est pas accessible en voiture. Pour pénétrer dans le village, vous devrez emprunter un sentier bordé de pêchers séculaires. Une voyageuse Hanoienne, a eu un coup de foudre pour ce paysage aussi pittoresque que romantique.

«Ce village ne se trouve pas trop loin de la capitale. Il recèle encore de l’authenticité emblématique des Mông. J’aime venir ici et profiter de la tranquillité locale».

Une fois débarqué à Chiêng Di, vous serez certainement l’invité d’honneur de tous les villageois. Ils vous inviteront chez Vàng A Chu, le patriarche du village, propriétaire d’une maison traditionnelle Mông en bois. Il vous proposera un premier aperçu de la culture locale, vous expliquera le quotidien des Mong et leur gastronomie jusqu’à leur logement typique.

«La maison typique des Mông a deux entrées, l’entrée principale et la secondaire. Si quelqu’un de la maisonnée tombe malade, il faut impérativement fermer l’entrée principale et utiliser la secondaire. À l’intérieur de notre maison, il y avait trois colonnes dont la principale était haute de trois mètres. C’était là où l’on rendait hommage au génie du sol. Mais c’est dommage, cette colonne n’a pas résisté aux affres du temps».

Ni bâtiment moderne, ni confort contemporain, ni véhicule… mais les touristes sont tous ravis de se retrouver dans une vie rudimentaire mais conviviale. Une visiteuse raconte :

«J’aime loger chez les habitants pour découvrir leur vie quotidienne. J’accompagne les propriétaires dans les rizières où ils travaillent. Dès leur retour, ils me préparent un repas typiquement local. À vrai dire, je vis exactement à leur manière. C’est impressionnant, non?»

À l’entrée de chaque maison Mông, se trouve un égrugeoir. Une touriste, veut essayer d’égruger du maïs qui constitue aujourd’hui l’aliment des animaux.

L'ethnie H'Mong au Vietnam

L’ethnie H’Mong au Vietnam

«J’ai pensé que ce n’était pas difficile, mais c’est le contraire. En tout cas, je veux au moins essayer de le faire une fois dans ma vie».

On se quitte avec regret, Par le passé, lorsque le maïs constituait leur culture vivrière principale, les Mong ne mangeaient que du mèn mén, un plat à base de farine de maïs cuit à la vapeur. Aujourd’hui, les Mông offrent ces mèn mén aux touristes comme une partie intégrante de leur culture.

«J’ai grignoté pour la première fois le fameux mèn mén des Mông. Son goût est particulier, très sec et difficile à avaler. Avant tout, c’est un plat pour les pauvres. Les touristes peuvent en goûter au moins une fois pour s’imprégner de la vie difficile des autochtones».

Des sourires accueillants, des regards chaleureux, le goût particulier du mèn mén font de Chiêng Di un village unique au charme authentique.

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

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La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang: Fin octobre, les amateurs de photos se donnent rendez-vous dans la province de Hà Giang où les collines arborent une magnifique robe blanche rosé, les couleurs emblématiques des fleurs de sarrasin.

L’histoire des fleurs de sarrasin est aussi ancienne que celle des générations des H’Mông de Hà Giang (Nord). On raconte que dans les temps anciens, une famine dévasta les villages. Puisque la terre était stérile, les autochtones partirent à la recherche de nourriture. Un jour, un parfum extraordinaire arriva aux narines des paysans.

Au milieu des rochers, on découvrit une petite fleur blanche rosée, en forme de coeur renversé. Son goût était aussi subtil que le riz et le maïs. C’est ainsi que la famine prit fin. Depuis cette date, les H’Mông confectionnent dès l’automne des gâteaux et des jarres d’alcool de fruit du sarrasin.

Les fleurs de sarrasin éclosent fin octobre et perdurent un mois. Les visiteurs qui arrivent sur le haut plateau de rochers découvrent, à perte de vue, les forêts de sarrasin qui s’étendent sur les montagnes de Quan Ba à Dông Van, en passant par Yên Minh et Mèo Vac. La beauté pure de la fleur éblouit tous les amoureux de la nature. Une visiteuse Hanoïenne : «J’ai beaucoup de respect pour les autochtones. Ils vivent ici, dans des conditions difficiles, coincés dans la montagne et des terres pauvres. Ici, même si les conditions sont ardues, la beauté est partout. Les prairies couvertes de fleurs de sarrasin sont magnifiques. Tout le monde est impressionné par ce merveilleux paysage.»

Pourtant, cette beauté incroyable était complètement tombée dans l’oubli. Il a fallu attendre le développement des réseaux sociaux pour faire découvrir ce paysage magnifique aux touristes. Ce sont en effet des photos postées sur facebook qui ont fait connaître la fleur aux jeunes gens.

Comprenant très vite le potentiel touristique de la région, les autorités de Hà Giang ont décidé de multiplier les champs de sarrasin pour séduire le plus de visiteurs possible. Un festival pour célébrer la fleur de sarrazin sera même lancé en novembre prochain pour promouvoir le charme du haut plateau calcaire. Le festival des fleurs de sarrasin sera un label touristique de Hà Giang. Grâce à lui, les visiteurs viennent de plus en plus nombreux chaque année.»

Optez, vous aussi, pour cette destination unique et rendez-vous à Hà Giang à voyager pendant votre sejour au Vietnam.

Infos de la region et la province de Ha Giang: Hà Giang est une province de la région du Nord-est du Viêt Nam. La province de Ha Giang se trouve à la plus haute latitude du Viêt Nam. Elle est entourée des provinces de Cao Bằng, Lao Cai, Yên Bái et Tuyên Quang, et, elle est frontalière de la Chine au nord.

Son chef-lieu est la ville de Hà Giang. Ville de 50 000 habitants plaisamment située au confluent de la rivière Lô et de son affluent la Miên, elle bénéficie depuis plusieurs années d’un développement économique et touristique significatif dû à deux faits :

  1. La présence de la frontière chinoise à 22 km au nord, ce qui permet un trafic commercial et touristique avec la Chine (à noter que les touristes non-chinois peuvent entrer en Chine au poste-frontière, mais ne peuvent pas aller de la Chine au Viêt Nam ;
  2. Mais surtout, Ha Giang est la porte d’entrée du Géopark de Dong Van, l’un des 91 géoparks mondiaux répertoriés par l’UNESCO et situé à 130 km au nord de la ville, un énorme massif de pics calcaires, profondes vallées et canyons vertigineux ; la route du col de Ma Pi Leng, qui serpente entre Dong Van et Meo Vac, est considérée à juste titre comme la plus belle du Viêt Nam.

Toute la région est peuplée surtout de h’mongs noirs, dont la première immigration du sud de la Chine a commencé il y a 300 ans avec une centaine de famille des lignées Lu et Giang (d’où le nom de la ville et de la province).

Ha Giang est une région pittoresque et extraordinaire. Un voyage à Ha Giang où le paysage est grandiose avec la rencontre de plusieurs minorités ethniques, loin de foule de touristes est vivement recommandé pour ceux qui cherchent la vraie beauté authentique du Vietnam. Un service de guide francophone locale au Vietnam pour vous accompagner, et un service de voiture privée avec chauffeur sont toujours recommendés,

La nature grandiose à couper le souffle. Imaginez des chaînes de montagnes calcaires s’étendent vers le ciel. La construction des routes sur les pentes des montagnes, c’était un travail très dur, très difficile et parfois très dangereux. Certains aiment bien prendre des photos des routes qui sont comme un  serpent gigantesque dans les montagnes. Quelques personnes m’ont demandé s’ils termineraient leur voyage à Ha Giang seulement ou il faudrait aller plus loin, vers les districts de Dông Van et Meo Vac. Ha Giang est le nom d’une province qui couvre plusieurs parties: Dông Van, Meo Vac, Quan Ba, Yên Minh… et aussi le nom de la capitale de la province. Et il faut aller plus loin de sa capitale pour admirer la vraie beauté de la province.

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

Sur les trajets de Ha Giang – Quan Ba – Yên Minh – Dông Van: + Plusieurs villages des ethnies minoritaires qui portent encore leurs vêtements traditionnels. Plusieurs groupes ethniques cohabitents dans cette province: les Hmông, les Dao, les Tày, les Viet (Kinh), les Lolo, les San Diu…A la différence des groupes ethniques dans la région de Ba Be et Cao Bang, à Ha Giang, vous verrez très souvent des habitants en costumes traditionnels sur les routes: ils sortent pour chercher du bois, pour faire manger des buffles, pour cultiver du maïs, pour aller à un marché…Les maisons en terre des Hmông éparpillent joliment dans les vallées. Au pied de la tour du drapeau de Lung Cu, vous pouvez voir un village des ethnies Lolo fleuris avec leurs maison d’une étage en terre. Ils ne portent leurs vêtement traditionnels à des occasions spéciales telles que: le mariage, la fête du Têt…Des femmes de Lolo consacrent plusieurs temps pour faire leurs robes et elles sont très jolies et assez chères.

Sur la route, vous verrez aussi des ethnies Dao qui portent leur chapeau rouge et leurs bijoux en argent. A cause de longues routes, peu de touristes arrivent à Ha Giang. Cela préserve l’authenticité de la région.

+ La vie pauvre dans une région sauvage, avec très peu de pluie. Les manques de pluie, de terre pour cultiver rendent la vie dans la région est très difficile. Chaque année, plusieurs groupes de volontaires arrivent à Ha Giang et donnent des vêtements chauds, de l’alimentation pour les habitants.

Avant d’atteindre le bourg de Dông Van, nous nous sommes arrêtés en cours de route pour visiter le palais du rois Hmông: Vuong Chi Sinh. Avant 1945, le royaume du rois s’est étendu toutes les régions du Nord-Est et du Nord-Ouest du Vietnam. La maison est grande, jolie et vaut vraiment d’une visite.

Puis sur la route Dông Van – Meo Vac: en passant par la route du Bonheur et la rivière de Nho Qué, une bande de soie au milieu des montagnes. Avant d’aller au bourg de Meo Vac, il y a la Tour du Drapeau de Lung Cu où se trouve la frontière terrestre sino-vietnamienne. C’est un lieu « cher au coeur » des Vietnamiens parce que nous avons du lutter pendant beaucoup beaucoup d’année contre les Chinois pour protéger notre pays.

Au pied de la Tour, il y a un petite village des Lolo fleuris. Le village était petit mais jolie avec des fleurs du pêcher, des champs de légumes, les enfants dans les cours, les maisons en terre… J’ai loué les vêtements traditionnels des femmes de Lolo pour avoir de très belles photos.

Continuation de route vers le bourg de Meo Vac, en passant par la « route du Bonheur » et le col de Ma Pi Leng, l’un des plus hauts cols du pays.

Avant les années 1960, même un cheval ne pouvait passer ce col. Beaucoup de personnes ont creusé une route dans la montagne (il y avait des morts), dénommée la « Route du Bonheur » pour explique le bonheur des habitants à propos de cette route.

Le col de Ma Pi Leng est le toit du parc géologique du plateau karstique de Dông Van. Il offre une vue impeccable sur les vallées parsemées de champs de chanvre en terrasse, sur les villages ethniques et la rivière turquoise de Nho Qué.

le plateau de Môc Châu province Son La

Môc Châu une destination touristique à la mode

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Môc Châu une destination touristique à la mode: Moc Chau, en province Son La: Informations générales : A 200 km au Nord-Ouest de Hanoi, le plateau de Môc Châu est une destination prisée par les touristes. Et en cette saison de floraison (au printemps), Môc Châu attire jeunes aventuriers et photographes amateurs qui aiment particulièrement immortaliser les champs de fleurs sur le flanc des montagnes.

Des paysages remarquables: la grotte des chauves-souris, la forêt de pins Ban Ang, la chute d’eau Dai Yem, des champs de thé en terrasse, des jardins de prunes…etc. Il y a 12 ethnies cohabitent à Môc Châu, les Thaï occupent 33%, les H’mong : 18%, les Kinh 15% et les Hoa, Kho Mu, Dao, Tay…

Perché à 1.050 mètres d’altitude sur une prairie de 1.600 hectares, le haut plateau de Môc Châu, province de Son La (Nord-Ouest) mérite bien son surnom de «Dà Lat (hauts plateaux du Centre) du Nord-Ouest». Des paysages pittoresques et variés dans une région chouchoutée par Dame Nature.

Géographie & climat: Môc Châu est un haut plateau qui s’étend à 1 000m d’altitude, le climat est toujours frais & agréable. En été, la température moyenne atteindra les 20oC, en hiver, il fera plus sec que dans d’autres régions montagneuses.

«Le climat à Môc Châu est marqué par quatre saisons tempérées. Les températures varient entre 18 et 22 degrés, un temps vraiment idéal pour faire de petites balades. Depuis cinq ans, Môc Châu est une destination touristique particulièrement à la mode».

Môc Châu a vraiment été gatée par Dame Nature qui lui a donné des champs de thé verdoyants, des arbres fruitiers de toutes variétés, des prairies de fleurs toute l’année. Son charme authentique séduit de plus en plus de voyageurs venant des quatre coins du pays.

«Môc Châu est beau toute l’année. En ce moment, les collines sont parées du jaune brillant des tournesols mexicains, la fleur emblématique de l’hiver. Au printemps, la région doit son charme aux fleurs de pêchers, de pruniers, d’abricotiers et de bauhinies. Et puis s’enchaîne l’été qui coïncide avec la récolte des fruitiers. En sillonnant les hameaux des Mông, vous croiserez des pruniers dont la branche plie sous le poids des fruits. Ensuite, l’automne arrive avec les grandes fêtes : la Fête de l’indépendance – le 2 septembre, puis la fête traditionnelle des ethnies. Vous vivrez une ambiance festive et authentique en ce moment», indique un guide de l’agence de voyage locale au Vietnam

Comment y aller : depuis Hanoï, vous allez à Ha Dong, menez la route nationale No.6 en passant par Hoa Binh, Mai Chau, vous arriverez à Môc Châu après 5h de route. Tous les bus locaux qui arrivent à Son La passeront par Môc Châu, les bus partent depuis la gare routière My Dinh (nord de Hanoi) de 5am à 9pm, depuis la gare routière Yen Nghia à Ha Dong (ouest de Hanoi) de 5am à 1pm.

Champs de thé en terrasse: vous les verrez souvent aux bords de la route, surtout aux alentours de « Nong truong Môc Châu » où on nourrit des vaches et cultive du thé.

Floraison: les pentes de la montagne de Môc Châu sont couvertes de fleurs blanches de sénevés (répandues au village Thuông Cuông, village Ba Phach, aux bords de la route vers Ngu Dong Ban On) en novembre, elles sont couvertes de fleurs roses de pêche (surtout au village Loong Luông) en décembre lunaire (qui tombe souvent en janvier ou février solaire), de fleurs blanches de prunes en février (au village Loong Luông), de fleurs jaunes de « da quy » en novembre-décembre.

le plateau de Môc Châu province Son La

le plateau de Môc Châu province Son La

À Môc Châu, vous découvrirez aussi les chutes d’eau Dai Yem, situées au beau milieu des forêts et vous serez bercés par le gazouillis des oiseaux et les cris des gibbons. La force poétique du paysage est impressionnante. Plus loin, vous vous baladerez dans la forêt de pins et autour du petit lac, un endroit idéal pour faire du camping. Vous visiterez la grotte Son Môc Huong, plus connue sous le nom de «grotte des chauve-souris» où les stalactites et stalagmites défient les affres du temps.

Votre voyage au Vietnam ou à Moc Chau Son La ne serait pas complet si vous ne gouttiez à la gastronomie locale. Une assiette de veau à la poêle, un bol de potage au taro, un plateau de légumes bio cultivés sur place raviront vos papilles!

«Môc Châu est le pôle touristique stratégique du Nord-Ouest. La région dispose d’énormes potentiels : une zone touristique nationale, des produits locaux intéressants tels que le thé ou le lait, un climat clément et l’hospitalité incomparable des autochtones. Elle a tous les atouts pour attirer les touristes, tant vietnamiens qu’étrangers»

Être proche de la nature, prendre un bol d’air pur, admirer les immenses prairies de fleurs, savourer les spécialités locales et rencontrer les populations locales chaleureuses et accueillantes.

Les anciens puits de Gio An

Les puits de Gio An vestiges de la culture du Champa

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Les puits de Gio An vestiges de la culture du Champa: Dans la commune de Gio An, district de Gio Linh, province de Quang Tri (Centre), il existe un réseau de puits antiques introuvable ailleurs. Construits avec de gros rochers, ces ouvrages témoignent de la civilisation rizicole de l’ancien Champa.

Une trentaine de puits sont éparpillés sur le territoire de la commune de Gio An, le long de la route N°75. «Six des huit villages de Gio An ont des puits millénaires. Nombre d’entre eux sont à l’abandon mais d’autres sont toujours utilisés pour la production agricole», révèle un vieillard local. Et d’affirmer qu’il s’agit là de vestiges de la civilisation rizicole du Champa, aux XVe – XVIIIe siècles. En 2011, un groupe de quatorze puits parmi les plus typiques de Gio An a été reconnu «vestige culturel national» par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme.

Des puits à multiples fonctions: À la différence des vieux puits de la plaine caractérisés par un trou vertical creusé dans le sol, souvent maçonné, pour atteindre la nappe, les puits de Gio An sont superficiels et formés de gros blocs de pierre bien disposés. Alimentés par des sources intarissables, ils avaient pour fonction de fournir de l’eau potable aux habitants, de servir leurs activités quotidiennes (se laver, faire la lessive…), d’abreuver le bétail et d’irriguer les champs. La dernière fonction se réalisait grâce à un réseau de canaux érigé lui aussi avec des blocs de pierre. Selon les autochtones, malgré leur construction rudimentaire, ces puits donnent toute l’année une eau limpide, fraîche en été et tiède en hiver.

Les vieux puits de Gio An sont différents en forme et en envergure. Trois types peuvent être distingués : le giêng mang (puits – rigole), le giêng ao (puits – mare) et le giêng bi (puits – bille). Le premier comprend en amont un petit bassin (sorte de purgeoir) d’où les eaux sont conduites à travers deux rigoles en pierre pour être déversées dans un réservoir circulaire d’environ 20-40 m² et d’un mètre de profondeur. C’est dans ce réservoir qu’on puise l’eau. Les eaux sont ensuite acheminées vers un petit réservoir qui sert d’abreuvoir aux animaux, avant de couler à travers le réseau de canaux pour l’irrigation des cultures.

Le giêng ao, un peu plus profond, atteint la nappe. En forme d’anneau, il est bordé de blocs de pierre. Pas de purgeoir, ni de rigole, les eaux se jettent directement dans un réservoir, avant de s’écouler vers les canaux d’irrigation.

Le giêng bi, quant à lui, se caractérise par une paroi en pierre en forme de «caisse de tambour». Taillée à partir d’un grand rocher basaltique, cette «caisse» mesure 0,5 m de diamètre et un mètre de hauteur, avec la moitié enfouie dans le sol.

Les puits millénaires de Gio An ont chacun un nom : Mang, Pheo, Ông, Bà, Gai, Dia, Dào, Trang, Bung, Phuong, Côi, Duoi, Nây, Tep… Des noms évocateurs qui tirent leur origine d’histoires racontées de génération en génération. Par exemple, le groupe des puits Ông (Messieurs), Bà (Mesdames) et Gai (Filles), situé près du village de Hao Son. «La tradition veut que le puits Ông servait de bains publics pour les hommes, le Bà pour les femmes et le Gai pour les jeunes filles», explique un vieillard local.

Jusqu’à la fin du XXe siècle, beaucoup de ces puits étaient l’unique source d’eau potable des habitants locaux. Jusqu’en 2003 où un projet suédois d’adduction et de distribution d’eau potable a rendu leur usage dispensable. Néanmoins, certains sont encore exploités et entretenus pour irriguer les champs.

Malheureusement, la plupart des puits antiques de Gio An sont dans un piteux état. Certains sont en ruine, d’autres ne se présentent plus que comme un amas désordonné de roches… «Depuis des millénaires, ces puits font partie de la vie des habitants de Gio An. C’est triste de les voir se dégrader ainsi. Leur disparition signifierait la perte d’un trait culturel original de cette localité», déplore Quach Dinh Dung, un historien originaire de Gio An.

Les anciens puits de Gio An

Les anciens puits de Gio An

Dans la commune de Gio An, district de Gio Linh, province de Quang Tri (Centre), il existe un réseau de puits antiques introuvable ailleurs.

Renaissance d’un giêng mang: Heureusement, un plan de restauration du site a été lancé. En août 2015, le Centre de conservation des vestiges et sites célèbres (CCV-SC) de la province de Quang Tri a accordé 200 millions de dôngs pour faire revivre le puits Dao, un exemple typique de giêng mang, dans le village d’An Nha. «Il était asséché depuis longtemps. Il était urgent d’agir», explique Nguyên Quang Chuc, directeur adjoint dudit centre. Trois ans avant la mise en œuvre de ce projet, le CCV-SC a mobilisé la participation des carrières de Gio An, selon Chuc. «Les travaux ne furent pas simples. Faute de machines spécifiques, les ouvriers durent acheminer, parfois à la force de leurs bras, des rochers pesant des centaines de kilos», se rappelle-t-il. Mi-septembre 2015, devant les villageois rayonnants de joie, le puits Dào a redonné de l’eau, limpide et fraîche comme ses homologues.

Le CCV-SC de Quang Tri a débuté l’établissement d’un dossier pour la reconnaissance de ce réseau de puits millénaires de Gio An en tant que «Vestige spécial d’échelon national». Et d’espérer que dans l’avenir, ce patrimoine sera classé dans la liste du patrimoine culturel mondial. Pourquoi pas?

Source CVN

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

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Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi: Reconnu en 2005 patrimoine national, l’ancien village de Cu Dà (en banlieue de Hanoi) a su préserver l’architecture typique du Nord. Sous les vieilles tuiles moussues, deux métiers traditionnels s’y perpétuent.

Niché à 20 km à l’est de la capitale, dans le district suburbain de Thanh Oai, le village de Cu Dà recèle un patrimoine bâti ancien exceptionnel : portiques d’entrée, pagode,  temple et, surtout, maisons. Ces dernières  arborent deux styles : l’un d’architecture traditionnelle du Vietnam du Nord, et l’autre d’influence coloniale.

Situé sur les rives paisibles de la rivière Nhuê, le village de Cu Dà a, selon les annales historiques, plus de 2.000 ans. C’était dans le passé un lieu de commerce très animé. Son âge d’or, il l’a connu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Les villageois partaient alors aux quatre coins du pays pour faire du commerce. Nombre d’entre eux, fortune faite, revenaient au village pour bâtir des maisons cossues, dont certaines sont encore debout.

Le village a gardé son ancien portique d’entrée, où trône une horloge qui affiche toujours l’heure. Toutes les ruelles menant aux hameaux ont leur propre portique d’entrée, voûté comme il se doit.

 Un village préservé dans son jus: À Cu Dà, maisons de plain-pied et de style français à deux étages cohabitent en harmonie. La plupart des anciennes bâtisses, de trois ou cinq travées, sont en bois. Leurs toits aux extrémités recourbées leur donnent une élégance certaine. Celle de Trinh Thê Sung fait la fierté de son propriétaire, qui ne l’échangerait pour rien au monde contre une maison moderne en béton de trois ou quatre étages. Vieille de plus de 130 ans, elle a abrité quatre générations de la famille. En dépit des vicissitudes de l’histoire, elle a conservé quasiment intact son architecte originelle. Un patrimoine familial que Trinh Thê Sung est bien décidé à conserver en l’état.

Outre les anciennes maisons, les villageois de Cu Dà sont fiers aussi de leur pagode et de leur temple, tous deux classés au titre de Patrimoine national. Aussi connue sous le nom de Linh Minh cô tu, la pagode abrite une ancienne stèle, de grande valeur. Les villageois ne connaissant pas exactement la date de construction de cette pagode. Ce qu’ils savent, c’est qu’en 1695, elle a été restaurée pour la première fois et, en 1879, pour la deuxième fois. Un patrimoine au moins tricentenaire, donc. En l’an 2000, elle a été classée patrimoine national. Un autre lieu qui mérite le détour est l’esplanade Dàn Xa Tac. Bâtie en pierre au début du XXe siècle, elle accueillait autrefois la cérémonie annuelle du culte du Ciel, où l’on sollicitait le soutien des forces occultes pour des conditions météorologiques propices aux bonnes récoltes.

Les visiteurs tomberont aussi certainement sur deux curieuses colonnes en pierre surmontées de crapauds, coincées entre des maisons. Sachez qu’autrefois, ces colonnes trônaient au bord de la rivière et avaient comme fonction de guider les bateaux la nuit. À cet effet, des lanternes étaient déposées sur la tête des batraciens.

Deux métiers traditionnels: À côté de son riche patrimoine bâti, Cu Dà est aussi connu pour ses miên dong, vermicelles de canna (Canna edulis) et sa sauce de soja. Les nouilles, faites à partir du tubercule du canna, se reconnaissent à leur couleur jaune ou blanche, et à leur parfum. Des vermicelles fines, qui ne deviennent pas pâteuses même si on les chauffe un peu trop longtemps. Canna edulis appartient à une famille proche des bananiers (les Cannacés). Elle est cultivée en Europe comme plante décorative (ses grandes fleurs rouges sont très belles), sous le nom de balisier.

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Chaque jour, Cu Dà sort de 15 à 20 tonnes de vermicelles  empaquetées, vendues dans l’ensemble du pays et même exportées (notamment pour les Vietnamiens d’outre-mer).

La sauce de soja, quant à elle, est délicatement sucrée. Son parfum la distingue de la sauce de soja Bân de la province de Hung Yên (Nord), qui est elle légèrement acidulée. Faite de riz gluant à quoi l’on ajoute des graines de soja bien mûres, cette sauce est indispensable pour certains plats, notamment les liserons d’eau cuits à l’eau.

Situé à 20 km seulement de la capitale, ce village peut se visiter à moto ou en voiture le temps d’une excursion d’une demi-journée. Sinon vous demandez un des nos guides francophones à Hanoi qui vous accompagne pour cette decouverte.