La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang: Fin octobre, les amateurs de photos se donnent rendez-vous dans la province de Hà Giang où les collines arborent une magnifique robe blanche rosé, les couleurs emblématiques des fleurs de sarrasin.

L’histoire des fleurs de sarrasin est aussi ancienne que celle des générations des H’Mông de Hà Giang (Nord). On raconte que dans les temps anciens, une famine dévasta les villages. Puisque la terre était stérile, les autochtones partirent à la recherche de nourriture. Un jour, un parfum extraordinaire arriva aux narines des paysans.

Au milieu des rochers, on découvrit une petite fleur blanche rosée, en forme de coeur renversé. Son goût était aussi subtil que le riz et le maïs. C’est ainsi que la famine prit fin. Depuis cette date, les H’Mông confectionnent dès l’automne des gâteaux et des jarres d’alcool de fruit du sarrasin.

Les fleurs de sarrasin éclosent fin octobre et perdurent un mois. Les visiteurs qui arrivent sur le haut plateau de rochers découvrent, à perte de vue, les forêts de sarrasin qui s’étendent sur les montagnes de Quan Ba à Dông Van, en passant par Yên Minh et Mèo Vac. La beauté pure de la fleur éblouit tous les amoureux de la nature. Une visiteuse Hanoïenne : «J’ai beaucoup de respect pour les autochtones. Ils vivent ici, dans des conditions difficiles, coincés dans la montagne et des terres pauvres. Ici, même si les conditions sont ardues, la beauté est partout. Les prairies couvertes de fleurs de sarrasin sont magnifiques. Tout le monde est impressionné par ce merveilleux paysage.»

Pourtant, cette beauté incroyable était complètement tombée dans l’oubli. Il a fallu attendre le développement des réseaux sociaux pour faire découvrir ce paysage magnifique aux touristes. Ce sont en effet des photos postées sur facebook qui ont fait connaître la fleur aux jeunes gens.

Comprenant très vite le potentiel touristique de la région, les autorités de Hà Giang ont décidé de multiplier les champs de sarrasin pour séduire le plus de visiteurs possible. Un festival pour célébrer la fleur de sarrazin sera même lancé en novembre prochain pour promouvoir le charme du haut plateau calcaire. Le festival des fleurs de sarrasin sera un label touristique de Hà Giang. Grâce à lui, les visiteurs viennent de plus en plus nombreux chaque année.»

Optez, vous aussi, pour cette destination unique et rendez-vous à Hà Giang à voyager pendant votre sejour au Vietnam.

Infos de la region et la province de Ha Giang: Hà Giang est une province de la région du Nord-est du Viêt Nam. La province de Ha Giang se trouve à la plus haute latitude du Viêt Nam. Elle est entourée des provinces de Cao Bằng, Lao Cai, Yên Bái et Tuyên Quang, et, elle est frontalière de la Chine au nord.

Son chef-lieu est la ville de Hà Giang. Ville de 50 000 habitants plaisamment située au confluent de la rivière Lô et de son affluent la Miên, elle bénéficie depuis plusieurs années d’un développement économique et touristique significatif dû à deux faits :

  1. La présence de la frontière chinoise à 22 km au nord, ce qui permet un trafic commercial et touristique avec la Chine (à noter que les touristes non-chinois peuvent entrer en Chine au poste-frontière, mais ne peuvent pas aller de la Chine au Viêt Nam ;
  2. Mais surtout, Ha Giang est la porte d’entrée du Géopark de Dong Van, l’un des 91 géoparks mondiaux répertoriés par l’UNESCO et situé à 130 km au nord de la ville, un énorme massif de pics calcaires, profondes vallées et canyons vertigineux ; la route du col de Ma Pi Leng, qui serpente entre Dong Van et Meo Vac, est considérée à juste titre comme la plus belle du Viêt Nam.

Toute la région est peuplée surtout de h’mongs noirs, dont la première immigration du sud de la Chine a commencé il y a 300 ans avec une centaine de famille des lignées Lu et Giang (d’où le nom de la ville et de la province).

Ha Giang est une région pittoresque et extraordinaire. Un voyage à Ha Giang où le paysage est grandiose avec la rencontre de plusieurs minorités ethniques, loin de foule de touristes est vivement recommandé pour ceux qui cherchent la vraie beauté authentique du Vietnam. Un service de guide francophone locale au Vietnam pour vous accompagner, et un service de voiture privée avec chauffeur sont toujours recommendés,

La nature grandiose à couper le souffle. Imaginez des chaînes de montagnes calcaires s’étendent vers le ciel. La construction des routes sur les pentes des montagnes, c’était un travail très dur, très difficile et parfois très dangereux. Certains aiment bien prendre des photos des routes qui sont comme un  serpent gigantesque dans les montagnes. Quelques personnes m’ont demandé s’ils termineraient leur voyage à Ha Giang seulement ou il faudrait aller plus loin, vers les districts de Dông Van et Meo Vac. Ha Giang est le nom d’une province qui couvre plusieurs parties: Dông Van, Meo Vac, Quan Ba, Yên Minh… et aussi le nom de la capitale de la province. Et il faut aller plus loin de sa capitale pour admirer la vraie beauté de la province.

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

La prairie en fleurs de sarrasin Hà Giang

Sur les trajets de Ha Giang – Quan Ba – Yên Minh – Dông Van: + Plusieurs villages des ethnies minoritaires qui portent encore leurs vêtements traditionnels. Plusieurs groupes ethniques cohabitents dans cette province: les Hmông, les Dao, les Tày, les Viet (Kinh), les Lolo, les San Diu…A la différence des groupes ethniques dans la région de Ba Be et Cao Bang, à Ha Giang, vous verrez très souvent des habitants en costumes traditionnels sur les routes: ils sortent pour chercher du bois, pour faire manger des buffles, pour cultiver du maïs, pour aller à un marché…Les maisons en terre des Hmông éparpillent joliment dans les vallées. Au pied de la tour du drapeau de Lung Cu, vous pouvez voir un village des ethnies Lolo fleuris avec leurs maison d’une étage en terre. Ils ne portent leurs vêtement traditionnels à des occasions spéciales telles que: le mariage, la fête du Têt…Des femmes de Lolo consacrent plusieurs temps pour faire leurs robes et elles sont très jolies et assez chères.

Sur la route, vous verrez aussi des ethnies Dao qui portent leur chapeau rouge et leurs bijoux en argent. A cause de longues routes, peu de touristes arrivent à Ha Giang. Cela préserve l’authenticité de la région.

+ La vie pauvre dans une région sauvage, avec très peu de pluie. Les manques de pluie, de terre pour cultiver rendent la vie dans la région est très difficile. Chaque année, plusieurs groupes de volontaires arrivent à Ha Giang et donnent des vêtements chauds, de l’alimentation pour les habitants.

Avant d’atteindre le bourg de Dông Van, nous nous sommes arrêtés en cours de route pour visiter le palais du rois Hmông: Vuong Chi Sinh. Avant 1945, le royaume du rois s’est étendu toutes les régions du Nord-Est et du Nord-Ouest du Vietnam. La maison est grande, jolie et vaut vraiment d’une visite.

Puis sur la route Dông Van – Meo Vac: en passant par la route du Bonheur et la rivière de Nho Qué, une bande de soie au milieu des montagnes. Avant d’aller au bourg de Meo Vac, il y a la Tour du Drapeau de Lung Cu où se trouve la frontière terrestre sino-vietnamienne. C’est un lieu « cher au coeur » des Vietnamiens parce que nous avons du lutter pendant beaucoup beaucoup d’année contre les Chinois pour protéger notre pays.

Au pied de la Tour, il y a un petite village des Lolo fleuris. Le village était petit mais jolie avec des fleurs du pêcher, des champs de légumes, les enfants dans les cours, les maisons en terre… J’ai loué les vêtements traditionnels des femmes de Lolo pour avoir de très belles photos.

Continuation de route vers le bourg de Meo Vac, en passant par la « route du Bonheur » et le col de Ma Pi Leng, l’un des plus hauts cols du pays.

Avant les années 1960, même un cheval ne pouvait passer ce col. Beaucoup de personnes ont creusé une route dans la montagne (il y avait des morts), dénommée la « Route du Bonheur » pour explique le bonheur des habitants à propos de cette route.

Le col de Ma Pi Leng est le toit du parc géologique du plateau karstique de Dông Van. Il offre une vue impeccable sur les vallées parsemées de champs de chanvre en terrasse, sur les villages ethniques et la rivière turquoise de Nho Qué.

le plateau de Môc Châu province Son La

Môc Châu une destination touristique à la mode

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Môc Châu une destination touristique à la mode: Moc Chau, en province Son La: Informations générales : A 200 km au Nord-Ouest de Hanoi, le plateau de Môc Châu est une destination prisée par les touristes. Et en cette saison de floraison (au printemps), Môc Châu attire jeunes aventuriers et photographes amateurs qui aiment particulièrement immortaliser les champs de fleurs sur le flanc des montagnes.

Des paysages remarquables: la grotte des chauves-souris, la forêt de pins Ban Ang, la chute d’eau Dai Yem, des champs de thé en terrasse, des jardins de prunes…etc. Il y a 12 ethnies cohabitent à Môc Châu, les Thaï occupent 33%, les H’mong : 18%, les Kinh 15% et les Hoa, Kho Mu, Dao, Tay…

Perché à 1.050 mètres d’altitude sur une prairie de 1.600 hectares, le haut plateau de Môc Châu, province de Son La (Nord-Ouest) mérite bien son surnom de «Dà Lat (hauts plateaux du Centre) du Nord-Ouest». Des paysages pittoresques et variés dans une région chouchoutée par Dame Nature.

Géographie & climat: Môc Châu est un haut plateau qui s’étend à 1 000m d’altitude, le climat est toujours frais & agréable. En été, la température moyenne atteindra les 20oC, en hiver, il fera plus sec que dans d’autres régions montagneuses.

«Le climat à Môc Châu est marqué par quatre saisons tempérées. Les températures varient entre 18 et 22 degrés, un temps vraiment idéal pour faire de petites balades. Depuis cinq ans, Môc Châu est une destination touristique particulièrement à la mode».

Môc Châu a vraiment été gatée par Dame Nature qui lui a donné des champs de thé verdoyants, des arbres fruitiers de toutes variétés, des prairies de fleurs toute l’année. Son charme authentique séduit de plus en plus de voyageurs venant des quatre coins du pays.

«Môc Châu est beau toute l’année. En ce moment, les collines sont parées du jaune brillant des tournesols mexicains, la fleur emblématique de l’hiver. Au printemps, la région doit son charme aux fleurs de pêchers, de pruniers, d’abricotiers et de bauhinies. Et puis s’enchaîne l’été qui coïncide avec la récolte des fruitiers. En sillonnant les hameaux des Mông, vous croiserez des pruniers dont la branche plie sous le poids des fruits. Ensuite, l’automne arrive avec les grandes fêtes : la Fête de l’indépendance – le 2 septembre, puis la fête traditionnelle des ethnies. Vous vivrez une ambiance festive et authentique en ce moment», indique un guide de l’agence de voyage locale au Vietnam

Comment y aller : depuis Hanoï, vous allez à Ha Dong, menez la route nationale No.6 en passant par Hoa Binh, Mai Chau, vous arriverez à Môc Châu après 5h de route. Tous les bus locaux qui arrivent à Son La passeront par Môc Châu, les bus partent depuis la gare routière My Dinh (nord de Hanoi) de 5am à 9pm, depuis la gare routière Yen Nghia à Ha Dong (ouest de Hanoi) de 5am à 1pm.

Champs de thé en terrasse: vous les verrez souvent aux bords de la route, surtout aux alentours de « Nong truong Môc Châu » où on nourrit des vaches et cultive du thé.

Floraison: les pentes de la montagne de Môc Châu sont couvertes de fleurs blanches de sénevés (répandues au village Thuông Cuông, village Ba Phach, aux bords de la route vers Ngu Dong Ban On) en novembre, elles sont couvertes de fleurs roses de pêche (surtout au village Loong Luông) en décembre lunaire (qui tombe souvent en janvier ou février solaire), de fleurs blanches de prunes en février (au village Loong Luông), de fleurs jaunes de « da quy » en novembre-décembre.

le plateau de Môc Châu province Son La

le plateau de Môc Châu province Son La

À Môc Châu, vous découvrirez aussi les chutes d’eau Dai Yem, situées au beau milieu des forêts et vous serez bercés par le gazouillis des oiseaux et les cris des gibbons. La force poétique du paysage est impressionnante. Plus loin, vous vous baladerez dans la forêt de pins et autour du petit lac, un endroit idéal pour faire du camping. Vous visiterez la grotte Son Môc Huong, plus connue sous le nom de «grotte des chauve-souris» où les stalactites et stalagmites défient les affres du temps.

Votre voyage au Vietnam ou à Moc Chau Son La ne serait pas complet si vous ne gouttiez à la gastronomie locale. Une assiette de veau à la poêle, un bol de potage au taro, un plateau de légumes bio cultivés sur place raviront vos papilles!

«Môc Châu est le pôle touristique stratégique du Nord-Ouest. La région dispose d’énormes potentiels : une zone touristique nationale, des produits locaux intéressants tels que le thé ou le lait, un climat clément et l’hospitalité incomparable des autochtones. Elle a tous les atouts pour attirer les touristes, tant vietnamiens qu’étrangers»

Être proche de la nature, prendre un bol d’air pur, admirer les immenses prairies de fleurs, savourer les spécialités locales et rencontrer les populations locales chaleureuses et accueillantes.

Les anciens puits de Gio An

Les puits de Gio An vestiges de la culture du Champa

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Les puits de Gio An vestiges de la culture du Champa: Dans la commune de Gio An, district de Gio Linh, province de Quang Tri (Centre), il existe un réseau de puits antiques introuvable ailleurs. Construits avec de gros rochers, ces ouvrages témoignent de la civilisation rizicole de l’ancien Champa.

Une trentaine de puits sont éparpillés sur le territoire de la commune de Gio An, le long de la route N°75. «Six des huit villages de Gio An ont des puits millénaires. Nombre d’entre eux sont à l’abandon mais d’autres sont toujours utilisés pour la production agricole», révèle un vieillard local. Et d’affirmer qu’il s’agit là de vestiges de la civilisation rizicole du Champa, aux XVe – XVIIIe siècles. En 2011, un groupe de quatorze puits parmi les plus typiques de Gio An a été reconnu «vestige culturel national» par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme.

Des puits à multiples fonctions: À la différence des vieux puits de la plaine caractérisés par un trou vertical creusé dans le sol, souvent maçonné, pour atteindre la nappe, les puits de Gio An sont superficiels et formés de gros blocs de pierre bien disposés. Alimentés par des sources intarissables, ils avaient pour fonction de fournir de l’eau potable aux habitants, de servir leurs activités quotidiennes (se laver, faire la lessive…), d’abreuver le bétail et d’irriguer les champs. La dernière fonction se réalisait grâce à un réseau de canaux érigé lui aussi avec des blocs de pierre. Selon les autochtones, malgré leur construction rudimentaire, ces puits donnent toute l’année une eau limpide, fraîche en été et tiède en hiver.

Les vieux puits de Gio An sont différents en forme et en envergure. Trois types peuvent être distingués : le giêng mang (puits – rigole), le giêng ao (puits – mare) et le giêng bi (puits – bille). Le premier comprend en amont un petit bassin (sorte de purgeoir) d’où les eaux sont conduites à travers deux rigoles en pierre pour être déversées dans un réservoir circulaire d’environ 20-40 m² et d’un mètre de profondeur. C’est dans ce réservoir qu’on puise l’eau. Les eaux sont ensuite acheminées vers un petit réservoir qui sert d’abreuvoir aux animaux, avant de couler à travers le réseau de canaux pour l’irrigation des cultures.

Le giêng ao, un peu plus profond, atteint la nappe. En forme d’anneau, il est bordé de blocs de pierre. Pas de purgeoir, ni de rigole, les eaux se jettent directement dans un réservoir, avant de s’écouler vers les canaux d’irrigation.

Le giêng bi, quant à lui, se caractérise par une paroi en pierre en forme de «caisse de tambour». Taillée à partir d’un grand rocher basaltique, cette «caisse» mesure 0,5 m de diamètre et un mètre de hauteur, avec la moitié enfouie dans le sol.

Les puits millénaires de Gio An ont chacun un nom : Mang, Pheo, Ông, Bà, Gai, Dia, Dào, Trang, Bung, Phuong, Côi, Duoi, Nây, Tep… Des noms évocateurs qui tirent leur origine d’histoires racontées de génération en génération. Par exemple, le groupe des puits Ông (Messieurs), Bà (Mesdames) et Gai (Filles), situé près du village de Hao Son. «La tradition veut que le puits Ông servait de bains publics pour les hommes, le Bà pour les femmes et le Gai pour les jeunes filles», explique un vieillard local.

Jusqu’à la fin du XXe siècle, beaucoup de ces puits étaient l’unique source d’eau potable des habitants locaux. Jusqu’en 2003 où un projet suédois d’adduction et de distribution d’eau potable a rendu leur usage dispensable. Néanmoins, certains sont encore exploités et entretenus pour irriguer les champs.

Malheureusement, la plupart des puits antiques de Gio An sont dans un piteux état. Certains sont en ruine, d’autres ne se présentent plus que comme un amas désordonné de roches… «Depuis des millénaires, ces puits font partie de la vie des habitants de Gio An. C’est triste de les voir se dégrader ainsi. Leur disparition signifierait la perte d’un trait culturel original de cette localité», déplore Quach Dinh Dung, un historien originaire de Gio An.

Les anciens puits de Gio An

Les anciens puits de Gio An

Dans la commune de Gio An, district de Gio Linh, province de Quang Tri (Centre), il existe un réseau de puits antiques introuvable ailleurs.

Renaissance d’un giêng mang: Heureusement, un plan de restauration du site a été lancé. En août 2015, le Centre de conservation des vestiges et sites célèbres (CCV-SC) de la province de Quang Tri a accordé 200 millions de dôngs pour faire revivre le puits Dao, un exemple typique de giêng mang, dans le village d’An Nha. «Il était asséché depuis longtemps. Il était urgent d’agir», explique Nguyên Quang Chuc, directeur adjoint dudit centre. Trois ans avant la mise en œuvre de ce projet, le CCV-SC a mobilisé la participation des carrières de Gio An, selon Chuc. «Les travaux ne furent pas simples. Faute de machines spécifiques, les ouvriers durent acheminer, parfois à la force de leurs bras, des rochers pesant des centaines de kilos», se rappelle-t-il. Mi-septembre 2015, devant les villageois rayonnants de joie, le puits Dào a redonné de l’eau, limpide et fraîche comme ses homologues.

Le CCV-SC de Quang Tri a débuté l’établissement d’un dossier pour la reconnaissance de ce réseau de puits millénaires de Gio An en tant que «Vestige spécial d’échelon national». Et d’espérer que dans l’avenir, ce patrimoine sera classé dans la liste du patrimoine culturel mondial. Pourquoi pas?

Source CVN

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

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Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi: Reconnu en 2005 patrimoine national, l’ancien village de Cu Dà (en banlieue de Hanoi) a su préserver l’architecture typique du Nord. Sous les vieilles tuiles moussues, deux métiers traditionnels s’y perpétuent.

Niché à 20 km à l’est de la capitale, dans le district suburbain de Thanh Oai, le village de Cu Dà recèle un patrimoine bâti ancien exceptionnel : portiques d’entrée, pagode,  temple et, surtout, maisons. Ces dernières  arborent deux styles : l’un d’architecture traditionnelle du Vietnam du Nord, et l’autre d’influence coloniale.

Situé sur les rives paisibles de la rivière Nhuê, le village de Cu Dà a, selon les annales historiques, plus de 2.000 ans. C’était dans le passé un lieu de commerce très animé. Son âge d’or, il l’a connu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Les villageois partaient alors aux quatre coins du pays pour faire du commerce. Nombre d’entre eux, fortune faite, revenaient au village pour bâtir des maisons cossues, dont certaines sont encore debout.

Le village a gardé son ancien portique d’entrée, où trône une horloge qui affiche toujours l’heure. Toutes les ruelles menant aux hameaux ont leur propre portique d’entrée, voûté comme il se doit.

 Un village préservé dans son jus: À Cu Dà, maisons de plain-pied et de style français à deux étages cohabitent en harmonie. La plupart des anciennes bâtisses, de trois ou cinq travées, sont en bois. Leurs toits aux extrémités recourbées leur donnent une élégance certaine. Celle de Trinh Thê Sung fait la fierté de son propriétaire, qui ne l’échangerait pour rien au monde contre une maison moderne en béton de trois ou quatre étages. Vieille de plus de 130 ans, elle a abrité quatre générations de la famille. En dépit des vicissitudes de l’histoire, elle a conservé quasiment intact son architecte originelle. Un patrimoine familial que Trinh Thê Sung est bien décidé à conserver en l’état.

Outre les anciennes maisons, les villageois de Cu Dà sont fiers aussi de leur pagode et de leur temple, tous deux classés au titre de Patrimoine national. Aussi connue sous le nom de Linh Minh cô tu, la pagode abrite une ancienne stèle, de grande valeur. Les villageois ne connaissant pas exactement la date de construction de cette pagode. Ce qu’ils savent, c’est qu’en 1695, elle a été restaurée pour la première fois et, en 1879, pour la deuxième fois. Un patrimoine au moins tricentenaire, donc. En l’an 2000, elle a été classée patrimoine national. Un autre lieu qui mérite le détour est l’esplanade Dàn Xa Tac. Bâtie en pierre au début du XXe siècle, elle accueillait autrefois la cérémonie annuelle du culte du Ciel, où l’on sollicitait le soutien des forces occultes pour des conditions météorologiques propices aux bonnes récoltes.

Les visiteurs tomberont aussi certainement sur deux curieuses colonnes en pierre surmontées de crapauds, coincées entre des maisons. Sachez qu’autrefois, ces colonnes trônaient au bord de la rivière et avaient comme fonction de guider les bateaux la nuit. À cet effet, des lanternes étaient déposées sur la tête des batraciens.

Deux métiers traditionnels: À côté de son riche patrimoine bâti, Cu Dà est aussi connu pour ses miên dong, vermicelles de canna (Canna edulis) et sa sauce de soja. Les nouilles, faites à partir du tubercule du canna, se reconnaissent à leur couleur jaune ou blanche, et à leur parfum. Des vermicelles fines, qui ne deviennent pas pâteuses même si on les chauffe un peu trop longtemps. Canna edulis appartient à une famille proche des bananiers (les Cannacés). Elle est cultivée en Europe comme plante décorative (ses grandes fleurs rouges sont très belles), sous le nom de balisier.

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Village Cu Dà à Thanh Oai Hanoi

Chaque jour, Cu Dà sort de 15 à 20 tonnes de vermicelles  empaquetées, vendues dans l’ensemble du pays et même exportées (notamment pour les Vietnamiens d’outre-mer).

La sauce de soja, quant à elle, est délicatement sucrée. Son parfum la distingue de la sauce de soja Bân de la province de Hung Yên (Nord), qui est elle légèrement acidulée. Faite de riz gluant à quoi l’on ajoute des graines de soja bien mûres, cette sauce est indispensable pour certains plats, notamment les liserons d’eau cuits à l’eau.

Situé à 20 km seulement de la capitale, ce village peut se visiter à moto ou en voiture le temps d’une excursion d’une demi-journée. Sinon vous demandez un des nos guides francophones à Hanoi qui vous accompagne pour cette decouverte.

La vie des gens dans les rues de ville Saigon

Le dédale de ruelles cœur vibrant des gens de ville Saigon

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le dédale de ruelles cœur vibrant des gens de ville Saigon: Hô Chi Minh-Ville compte des centaines de kilomètres de ruelles, dans tous ses arrondissements. Des lieux grouillant de vie, proches mais pourtant si lointains des grandes artères aux centres commerciaux et gratte-ciel rutilants.

À Hô Chi Minh-Ville, les  ruelles sont pas nommées mais numérotées. Les unes communiquent avec les rues principales, les autres sont sans issue. Certaines ne sont larges que de quelques mètres et seuls les deux-roues peuvent y pénétrer.

Les gratte-ciel luxueux de la ville leur font de l’ombre, et les  ruelles passeraient facilement inaperçues pour le touriste. Pourtant, c’est là que bat le cœur de la ville, et il serait dommage de ne pas s’y aventurer. Actives de jour comme de nuit, elles sont devenues dans le cœur des Saïgonnais une destination de choix pour s’encanailler et faire ripaille.

Ces ruelles présentent en effet un grand nombre d’attraits, en premier lieu un vaste choix de restaurants populaires ou gargotes  proposant  des spécialités méridionales comme com tâm (riz brisé), hu tiêu go (vermicelles à la viande), goi cuôn (rouleaux de printemps du Sud), etc.

Manger et boire sur le trottoir en ville Saigon: Café et journal le matin dans une ruelle de la rue Ly Thai Tô, 10e arrondissement. Touristes sortant d’une ruelle de la rue Bui Viên,1er arrondissement.

Manger et boire dehors est une tradition chez les Saïgonnais. Leur devise est simple : «Après le travail, le banquet». Où trouver des restaurants moins chers que dans ces ruelles ? Ce labyrinthe où le touriste ne s’aventure guère satisfait toutes les bourses. Un bol de hu tiêu go, de banh canh (soupe de gros vermicelles à la viande), de bun bo Huê (soupe de vermicelles et viande de bœuf) ou de pho ne coûte en effet que 10.000-15.000 dôngs, un goi cuôn, seulement 2.000 dôngs. Mais même les Saïgonnais les plus nantis s’y aventurent, pour jouir de l’ambiance, de l’attitude souriante et de la simplicité des commerçants.

Autour d’une table sans décorum, membres de la famille, amis et collègues se retrouvent. On discute de tout, on trinque. C’est en fin d’après-midi que ces gargotes font le plein. Si, au bureau, les collègues restent discrets, ces banquets sans prétention les font parler. Les langues se délient et les cœurs s’ouvrent.

Simplicité et authenticité de vie à Saigon Vietnam: L’avantage de ces gargotes par rapport aux restaurants cossus de grandes artères, c’est qu’on n’a pas besoin de faire attention à ne pas déranger ses  voisins de table. On peut rire fort, éructer et même picoler jusqu’à rouler par terre, personne ne vous en tiendra rigueur.

Le matin, avant d’aller au bureau, les Saïgonnais aiment venir dans ces ruelles pour prendre un café, mais aussi le soir après le travail. Ils viennent seuls pour lire le journal, s’informer des actualités internationales sur leur tablette, ou avec des collègues. Des contrats d’affaires sont parfois signés sur un coin de table.

La vie des gens dans les rues de ville Saigon

La vie des gens dans les rues de ville Saigon

Hô Chi Minh-Ville, ville extraordinaire qui ne dort jamais et éveille tous les sens. Les grands centres commerciaux et les gratte-ciel somptueux sont la vitrine de ce miracle économique qui touche tout le Vietnam, et ici encore plus qu’ailleurs.

Le touriste étranger, toujours en quête de nouveautés pour ne pas dire de pittoresque, se doit de consacrer quelques heures à ce dédale de ruelles. Pour flâner, humer l’atmosphère et, surtout, tenter des expériences culinaires, «au petit bonheur la chance». Il découvrira une Hô Chi Minh-Ville éternelle, moins clinquante certes mais plus humaine, plus conviviale. Bref, plus attachante.

Source CVN

Le village Hoà Muc de quartier Trung Hoà, Câu Giây de Hanoi

Le village Hoà Muc à Hanoi

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Le village Hoà Muc à Hanoi: Situé près de la rivière Tô Lich, l’ancien village de Hoà Muc, dans le quartier Trung Hoà, arrondissement de Câu Giây de Hanoi, est un lieu de 2.000 ans d’âge très connu pour ses nombreux vestiges.

Hoà Muc est un des plus anciens villages de la capitale. Historiquement, il était connu en tant que ligne de défense contre les envahisseurs. Aujourd’hui, on y trouve de nombreux vestiges réputés, étroitement liés à la vie culturelle et religieuse de ses habitants et, plus généralement, de la capitale.

Selon la légende, le village de Hoà Muc est né durant la dynastie des rois Hùng (de 2879 à 258 av.-J.C. selon le Dai Viêt su ky toàn thu, c’est-à-dire les «Annales complètes du Dai Viêt». Dans les années 40-43 ap.-J.C., la lutte menée par les Sœurs Trung, Trung Trac et Trung Nhi, contre les Ma Yuan Yuan, de la dynastie chinoise des Han, s’est, en partie, déroulée en ce lieu. Pendant des batailles, deux femmes générales des sœurs y ont succombé, conduisant les villageois à construire le temple Hai Cô ou «Deux mademoiselles» pour honorer leur mémoire. À l’intérieur, demeure une stèle de l’année Chinh Hoa (1680-1705 ap.-J.C.) qui marque la restauration du temple. Au Ve siècle, le village de Hoà Muc a été rebaptisé Trang Nhân Muc, du district de Dich Vong.

Au VIIIe siècle, le village fut témoin de la mort de la reine Pham Thi Uyên, nièce de Bô Cai Dai Vuong Phùng Hung (761-802), lors de son combat contre des agresseurs étrangers. Suivant l’exemple de leur sœur, Pham Miên et Pham Huy, les 2 jeunes frères, rejoignirent l’armée de Phùng Hung pour chasser l’ennemi. La paix revenue, Phùng Hung visita le champ de bataille et, trouvant la région paisible, il décida de la construction d’un palais royal et d’un temple consacré à ses nièce et neveux. La maison commune du village de Hoa Muc, elle, le fût à Bô Cai Dai Vuong Phùng Hung, considéré comme le génie tutélaire de cette localité.

Le village Hoà Muc de quartier Trung Hoà, Câu Giây de Hanoi

Le village Hoà Muc de quartier Trung Hoà, Câu Giây de Hanoi

Aujourd’hui, le village de Hoà Muc conserve encore de nombreux vestiges dont la maison commune, le temple, la pagode, un ancien puit, la porte d’entrée, ainsi que le temple Duc Anh, la maison commune et le temple Duc Anh étant classés monument historique national.

On y trouve aussi de nombreuses maisons, âgées de plus de 100 ans, des lignées Lai, Nguyên et Phùng. Faites de bois, leurs piliers, poutres et charpentes montées par tenons et mortaises sont ornées de beaux motifs décoratifs de la période de la dynastie des Nguyên (1802-1945).

Hoa Muc est, à tout le moins, un village traditionnel typique du delta du fleuve Rouge.

Source CVN

Visite printanière à Truong Sa Vietnam

Visite printanière à Truong Sa Côn Co et Bach Long Vi

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Visite printanière à Truong Sa Côn Co et Bach Long Vi: Différentes espèces d’orchidée, de bougainvillier, de pourpier à grandes fleurs, s’épanouissent pour la première fois sur l’archipel de Truong Sa (Spratly). C’est le résultat d’un projet lancé il y a trois ans.

Le gouvernement et le Parti accordent toujours une grande préoccupation à l’amélioration de la vie matérielle et spirituelle des soldats en poste sur l’archipel de Truong Sa. Un projet de production de plantes et d’animaux domestiques à titre expérimental a donc été lancé il y a trois ans par l’Institut des Sciences et Technologies agricoles du Sud.

Lors du Têt traditionnel du Singe 2016, les soldats en mission sur l’archipel de Truong Sa peuvent contempler des fleurs de toutes les couleurs, rendant l’atmosphère du Têt plus intime et chaleureuse.

Un Têt précoce sur l’île de Bach Long Vi: L’île de Bach Long Vi, un district de Hai Phong (Nord), située à 75 miles nautiques du continent, est une grande pêcherie du golfe du Bac Bô.

Un jour en fin d’année, une délégation de cadres a rendu visite et remis des cadeaux aux soldats et aux habitants de l’île de Bach Long Vi. Ces cadeaux ont traduit les sentiments sincères des habitants de l’arrière envers les soldats en mission et les habitants vivant sur l’île de Bach Long Vi.

Le Têt est arrivé aux districts insulaires de Côn Co (province de Quang Tri, au Centre) et de Ly Son (province de Quang Ngai, au Centre)

Visite printanière à Truong Sa Vietnam

Visite printanière à Truong Sa Vietnam

Du 26 au 28 janvier 2016, une délégation du Commandement de la Zone 3 de la Marine vietnamienne, conduite par le colonel Mai Trong Dinh, a rendu visite et adressé ses vœux de Nouvelle An aux autorités, à la population locale et aux soldats en poste dans ces deux districts.

Cette délégation et les responsables du comité du Parti, le comité populaire et les forces militaires des deux districts ont rendu hommage au mémorial dédié aux soldats de Côn Co, au cimetière des Héros morts pour la Patrie dans le district de Ly Son.

Source CVN