La ville de Hôi An province de Quang Nam

La stimulation du tourisme Hoi an Vietnam

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La stimulation du tourisme Hoi an Vietnam: La ville de Hôi An a démarré en ce début d’année un programme spécial pour promouvoir son tourisme municipal. De nombreuses activités attrayantes vont être mises en place.

Bien que les résultats ont été encourageants l’année passée, le secteur du tourisme de la ville de Hôi An, province de Quang Nam (Centre) ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le Comité populaire municipal a en effet lancé en début 2016 un programme intitulé «Impressions de Hôi An 2016» pour stimuler des activités touristiques municipales. Les autorités ont donc encouragé les compagnies touristiques locales à s’inscrire dans ce projet. Des prix raisonnables seront alors proposés tout en assurant l’équilibre des intérêts des entreprises et ceux de la communauté.

D’après Nguyên Van Dung, président du Comité populaire municipal, ce programme attache une importance particulière aux offres promotionnelles. Ainsi, les dirigeants de la ville proposent aux entreprises de participer à des événements de promotion de l’image du tourisme de Hôi An. Tous visent à rendre cette destination plus accueillante.

Trois périodes incontournables: Le programme «Impressions de Hôi An 2016» est composé de trois temps forts. Le Têt traditionnel (Nouvel An lunaire) marque la première étape dont le sujet est «Promenades printanières et des patrimoines». Lors des premiers jours du printemps, la ville a organisé de nombreuses fêtes dans des villages de métiers traditionnels.

La deuxième étape, intitulée «Impressions de l’île de Cù Lao Chàm»,  interviendra du 1er mai (Journée internationale du travail) au 2e septembre (la Fête nationale du Vietnam). Lors de ces deux jours fériés, les compagnies touristiques proposeront des réductions. Concrètement, les voyageurs séjournant à Hôi An visiteront gratuitement le Vieux quartier. De plus, à ces deux occasions, le prix du billet d’entrée dans la réserve mondiale de biosphère de Cù Lao Chàm sera réduit de 30%. La province prévoit aussi d’organiser 14 événements culturels, notamment la fête des pêcheurs, celle de la poterie de Thanh Hà  et la 14e édition des Journées d’échanges culturels Hôi An – Japon.

Enfin, la dernière période, qui se tiendra du 20 novembre 2016 au 1er janvier 2017, suivra  la devise «Se rendre à Hôi An et accueillir le printemps patrimonial». Des festivités telles que la fête de patrimoines et le festival du Nouvel An 2017 sont à ne rater sous aucun prétexte.

La Ville de Hoi An: Hội An est une ville du Viêt Nam, située dans la province de Quảng Nam, à trente kilomètres au sud de Đà Nẵng, sur la rivière Thu Bồn1. Elle compte environ 120 000 habitants. La vieille ville de Hội An a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO le 4 décembre 1999. Jadis, Hội An était appelée Faifo en français, nom d’usage officiel pendant la période coloniale.

Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du xve siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. Suite à l’ensablement de la rivière, l’activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n’est plus fréquenté que par des sampans.

La ville de Hôi An province de Quang Nam

La ville de Hôi An province de Quang Nam

Divers styles architecturaux se retrouvent à Hội An : chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural.

Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.

L’un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d’un côté et des singes de l’autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier.

Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoises qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leur prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons.

La pagode Trân Quôc à Hanoi

Les anciennes pagodes au cœur de Hanoi

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Les anciennes pagodes au cœur de Hanoi: Au Vietnam, le printemps est traditionnellement la saison des festivités et des excursions. Jeune ou plus âgé, tout le monde se sent pousser des ailes. Les visites de lieux sacrés font partie des premiers choix. Ballades dans quelques anciennes pagodes de la capitale.

La pagode Trân Quôc: Construite au VIe siècle sous le règne de Ly Nam Dê (544-548), la pagode Trân Quôc (littéralement « Défense de la Patrie ») est la plus ancienne pagode de Hanoi et l’une des plus anciennes du pays. Ce charmant édifice bouddhique se dresse sur une île du lac de l’Ouest (Hô Tây). Son jardin des stupas est un de ses traits caractéristiques.

Cette pagode a été reconnue en tant que site historique et culturel national en 1989. Ce haut lieu spirituel de la capitale attire de nombreux visiteurs vietnamiens et étrangers.

La pagode Câu Dông: Située au cœur du très animé ancien quartier, la pagode Câu Dông, dans la rue Hàng Duong (rue du Sucre), a été érigée au XVIIe siècle avec une architecture typique de l’époque. Malgré les vicissitudes historiques, cette pagode, qui fut autrefois une base révolutionnaire durant la résistance anti-française, est très bien conservée.

La bonzesse supérieure Thich Dàm Toàn, gérante de la pagode Câu Dông, confie : «Durant la résistance anti-française, dans les années 1946-1947, il y avait ici deux postes de médecine militaire ».

La pagode Quan Su: Parmi les pagodes renommées de Hanoi, on ne peut ignorer la pagode Quan Su. Ce lieu est aussi le siège du conseil d’administration du Comité central de l’Église bouddhique du Vietnam (EBV). Autre particularité de cette pagode que l’on ne trouve nulle part, ce sont les statuettes de lionceaux sur la toiture de l’ouvrage. C’est une particularité architecturale des ouvrages de la dynastie des Ly (1010-1225).

La pagode Trân Quôc à Hanoi

La pagode Trân Quôc à Hanoi

Pour les Vietnamiens, aller à la pagode les premiers jours du Nouvel An lunaire est une belle pratique bien ancrée dans les mœurs. Pratiquant ou non, on s’y rend pour rendre hommage aux ancêtres et attirer bonheur, prospérité et santé sur ses proches, mais aussi pour trouver la paix intérieure en ce début d’année.

Pour Triêu Nhu Than, un Hanoïen, «aller à la pagode au début de l’Année lunaire est une pratique spirituelle. C’est aussi une occasion d’aider mes enfants et petits-enfants à mieux comprendre notre culture, à s’orienter vers le Bien».

Le bonze Thich Thanh Nhiêu, vice-président permanent du Comité central de l’EBV, indique : «Selon la coutume, le 15e jour du 1er mois lunaire, les Vietnamiens sont très nombreux à se rendre aux pagodes. En s’adressant à Bouddha, chacun est convaincu que son âme sera plus sereine, avec l’espoir d’une année de bonne santé, de paix et remplie de bonnes choses».

Au Vietnam, le Têt rime avec printemps et pagodes. En ces lieux sacrés où flotte l’odeur âcre de l’encens, tout le monde a le cœur léger. Aller à la pagode les premiers jours de l’année est une coutume très ancrée dans la vie des Vietnamiens. Et cette tradition transcende les générations.

Source CVN

Pont Hien Luong Quang Tri

Le pont Hiên Luong symbole de l’aspiration à la réunification Vietnam

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Le pont Hiên Luong symbole de l’aspiration à la réunification Vietnam: Le pont Hiên Luong enjambe la rivière de Bên Hai (province de Quang Tri, Centre), laquelle démarquait le Nord du Sud du pays pendant la guerre. Un lieu qui a été celui de nombreux sacrifices de soldats vietnamiens. Aujourd’hui, ce pont est classé vestige national spécial.

Le pont Hiên Luong et la rivière Bên Hai sont un lieu sacré et riche d’émotions pour le peuple du Vietnam.

En vertu des accords de Genève de 1954, la rivière de Bên Hai et le 17e parallèle furent retenus en tant que ligne de démarcation provisoire. Ce pont a été construit par les Français en 1950. D’une longueur de 178 m, il comprenait 7 travées sur une chaussée constituée de 894 planches. Les accords de Genève stipulaient que chaque partie exerçait sa souveraineté sur 89 m.

Ces travées sont autant de témoins des longues années de lutte pour la réunification nationale. La province de Quang Tri a, en effet, été le théâtre de bombardements particulièrement intensifs pendant la guerre.

Cette ligne de démarcation sur le pont Hiên Luong a existé 21 années. C’est seulement à la grande victoire du printemps 1975, avec la réunification nationale qui s’ensuivit, que cette ligne de démarcation disparût. Ce n’est donc plus qu’un nom historique étroitement lié à la lutte héroïque du peuple vietnamien.

En effet, depuis 1975, Hiên Luong est devenu le pont de la réunification. La fête de la réunification qui a lieu chaque année sur ce pont est l’occasion pour tous de se souvenir des années de séparation et de l’aspiration à la réunification partagée par tous les Vietnamiens de l’époque. Hiên Luong-Bên Hai est un lieu sacré et riche d’émotions pour le peuple du Vietnam.

La province de Quang Tri: C’est en 1989 que la province de Quang Tri a été séparée de la province de Binh Tri Thien.

La province de Quang Tri se situe au nord du Centre Vietnam. Sa situation géographique (au 17ème parallèle, c’est-à-dire à la frontière entre l’ancienne République du Sud-Vietnam et la République Socialiste du Vietnam), au cœur de la Zone Démilitarisée (DMZ) en a fait l’une des zones de combats les plus cruelles de la guerre du Vietnam. Entre 1968 et 1975 les B 52 ont largué près de 1200 tonnes de bombes par jour sur la région. La province de Quang Tri est entourée au nord par la province de Quang Binh, au sud par la province de Thua Thien-Hue, à l’ouest par le Laos avec une frontière commune de 206 km, et à l’est par la mer dont la côte fait 75 km de long. A 25 km de la province, se trouve l’île Con Co d’une superficie de 4 km². La province est à 582 km de Hanoi, et 1121 km de Ho Chi Minh Ville. La superficie de Quang Tri est de 4592 km². La région montagneuse de la province occupe 2981,7 km² du territoire, soit 64,93 %de la superficie totale de la province.

Transports: En 1998, le volume de fret a atteint 694.000 tonnes dont 80,5 % par route et 19,5 % par voie fluviale. Le nombre de passagers était de 2 millions de personnes dont 70 % par route et 30 % par voie fluviale.

Routes: Les routes de la province sont d’une longueur totale cumulée de 2813 km : 285 km d’autoroute nationale, 288 km de route provinciale, 640 km de route de district et 1600 km de route communale. A cela s’ajoutent les routes en terre qui ont une longueur cumulée d’environ 1500 km. Quang Tri est traversée, du nord au sud par la route nationale 1A et par la route nationale 9 qui la relie avec le Laos. A celles-là s’ajoutent les routes 14, 14B, et 15. Elle possède aussi de nombreux ponts dont les plus importants sont les ponts Hien Luong, Dong Ha, Thach Han, My Chanh… Actuellement, 132 des 136 communes de la province sont desservies par des routes carrossables.

Voies ferrées: La ligne de chemin de fer qui traverse le pays du nord au sud dessert également la province.

Voies fluviales: La province possède deux ports :

  • le port Cua Viet qui vient d’être construit, d’une capacité de 200 000 tonnes par an
  • le port de Dong Ha qui a été construit pour des bateaux de moins de 500 tonnes

Aéroports: Il existe 3 aéroports : les aéroports Ai Tu, Khe San, et Dong Ha.

Télécommunications

La province a plusieurs bureaux de postes assurant les différents services de communication (fax, télex, services postaux…) : le bureaux de poste de Khe Sanh-Lao Bao et les bureaux de poste des villes et bourgs de Dong Ha, Vinh Linh, Gio Linh, Trieu Phong, Quang Tri et Hai Lang. En 1998, 8.590 postes de téléphones étaient installés.

En l’an 2000, on prévoit 14 000 téléphones soit environ 2,2 téléphones pour 100 habitants.

Education

Au recensement de 1989, le taux d’analphabétisme était de 16,4 %. En 1997, il y avait dans la province :

  • 228 écoles primaires. 65% des communes ont une école primaire.
  • 17 écoles pour l’enseignement secondaire.

En 1998, la province comptait 139.741 élèves répartis comme suit :

  • 80.595 dans le primaire
  • 44.512 dans la moyenne section
  • 14.634 dans le secondaire
  • 4.983 professeurs assuraient les cours

La province est équipée de 935 lits répartis dans 27 hôpitaux où le service est assuré par 257 docteurs.

Sur 136 communes, 24 sont considérées comme pauvres, 16 n’ont pas accès à l’électricité, 5 sont isolées et difficiles d’accès, 23 n’ont pas le téléphone et 110 ne peuvent capter la radio.

Population et main d’oeuvre:

En 1997, la population était de 562 300 habitants, sa répartition était la suivante :

  • 269 300 hommes, soit 47,9 % de la population totale.
  • 293 000 femmes, soit 52,1 % de la population totale.
  • 463 900 ruraux, soit 82,5 % de la population totale.
  • 98 400 urbains, soit 17,5 % de la population totale.

La densité de la population est de 114,45 personnes/km². La croissance démographique était de 2,35 % en 1994, et de 2,31 % en 1995. La population de la province est une population jeune. En 1995, les jeunes de 0 à 19 ans représentaient 53,73 % de la population de la province, et les plus de 60 ans, 8,36 %.

24 groupes ethniques composent la population de la province : les principaux sont les Kinh (91,9 % de la population totale) les minorités Bru-Van Kieu (6,4 % de la population totale) et Paco-Taoi (1,52 % de la population totale).

En 1996, la population active était de 255 071 personnes réparties de la façon suivante :

  • 67 % travaillaient dans l’agriculture
  • 29,4 % travaillaient dans l’industrie
  • 7,6 % travaillaient dans les services

En 1997, la population travaillant dans le secteur public était de 18 100 personnes. 20% de la population vie sur la cote.

Ressources naturelles:

Ressources en eau: Ressources en eau A Quang Tri, se trouve la chaîne de collines Truong Son. Les montagnes ont une hauteur moyenne de 1400 à 2000 mètres. Le sommet le plus élevé est celui du Mont Voi Mep avec une hauteur de 1701 mètres. La province possède tout un réseau de rivières, de ruisseaux et de lacs. Ce réseau a une superficie cumulée de 3640 km², soit 79 % de la superficie totale de la province. La longueur cumulée des rivières est de 1085 km. La rivière Thach Han est la plus grande rivière de la province. Elle prend sa source dans la chaîne de montagnes à l’ouest de la province et coule sur 155 km jusqu’à la mer. Elle a 37 affluents dont les deux plus importants sont les rivières Quang Tri et Cam Lo. L’étendue de la rivière Thach Han (affluents compris) est de 2600 km², soit 50 % de la superficie de la province de Quang Tri.

Pont Hien Luong Quang Tri

Pont Hien Luong Quang Tri

La rivière Ben Hai a une longueur de 64,5 km.

Elle prend sa source dans les chaînes de montagnes du nord-ouest de la province, pour se jeter dans la mer par Cua Tung. La rivière Ben Hai a 14 affluents dont les plus importants sont les rivières Ban Xen et Rao Thanh. La rivière Ô Lau prend sa source à une altitude de 400 à 600 m à l’ouest de Tri Thien. Elle a une longueur de 65 km, et une étendue totale de 900 km². Existe également une source d’eau chaude (78 degrés) ainsi que 6 sources minérales naturelles. Ces rivières offrent des conditions favorables pour la construction de barrages hydroélectriques, d’une capacité de 9 milliards de m³ par an, et pouvant fournir environ 3 milliards de KW/h. Une moyenne de 15.000 m3/jour d’eau est distribuée. La province a décidé aussi de creuser de nouveaux lacs a Bao Dai, Ai Tu et Ben Da.

Ressources minérales La province dispose de plusieurs minerais :

  • Petite réserve de tourbe dans les districts de Gio Linh et My Chanh
  • Réserve de minerai de fer de plus de 1 million de tonnes est disponible à Cam My et Cam Lo
  • Le titane peut être exploité à Vinh Thai (district de Vinh Linh)
  • Petite réserve d’or est disponible notamment à Sa Lung (district de Vinh Linh), et à A Pay (district de Huong Hoa), ainsi qu’une petite réserve d’antimoine à Tan Lam (district de Cam Lo)

Gisement de pyrite à Ta Lao et à A Pay (district de Huong Hoa), mais surtout une réserve de 4385 millions de m³ de roche calcaire disponible à Tan Lam (district de Cam Lo), et dans le district de Huong Hoa, La province est riche en argile, qui est disponible un peu partout. Les gisements les plus importants sont le gisement de Cam Thanh (district de Cam Lo) dont la réserve atteint environ 4000 m³, et le gisement de Vinh Luong d’une réserve de plus de 1500 m³.

Il y a des réserves de calcaire de 3,5 milliards de tonnes a Tan Lam et Ta Rung. 25.000 m3 de granite sont extraits du sol de Quang Tri tous les ans. La province est riche en titane et ses réserves sont estimées à 1 million de tonnes.

De l’eau minérale est disponible à Tan Lam (district de Cam Lo), et dans le district de Huong Hoa. Les forêts, qui couvraient autrefois la province, ont été quasiment rayées de la carte pendant la guerre.

Tourisme et culture: Les villages de Khe Sanh, Dong Ha, et la rivière Ben Hai River sont des noms familiers pour les vétérans américains, nombreux à visiter la province pour un « DMZ Tour » de deux jours au départ de Hué.

La province conserve encore quelques sites historiques : la route Hô Chi Minh, l’église de Vang, les tunnels de Vinh Moc (véritable ville souterraine sous laquelle tout un village s’est abrité des bombes). La plage de Cua Tung (district de Vinh Linh) pourrait devenir un lieu de villégiature pour les Laotiens privés de mer. De manière générale, les lieux touristiques de la province ont été dévastés par la guerre et ont besoin de profondes restaurations pour satisfaire aux exigences du tourisme. La province compte 4 musées : un à Dong Ha, un à Vinh Linh, un à Gio Linh, un dans la vile de Quang Tri. Il existe un hôtel de grande capacité : l’hôtel West Truong Son avec un équipement international standard. En 1997, le nombre de visiteurs a cru de 9 %, le nombre de visiteurs étrangers de 35 %. Jusqu’en l’an 2000, la province devrait accueillir jusqu’à 145 000 touristes, rapportant 65 milliards de dôngs. Il est prévu de développer les infrastructures touristiques pour être en mesure de recevoir 60 000 à 70 000 étrangers et de récolter un chiffre d’affaires de 55 milliards de dôngs. En l’an 2000, le tourisme devrait représenter 3,5 % du P.I.B. de la province. (Source famillegorin.free. fr)

Fleur du lait (Hoa Sua) à Hanoi

Fleurs des quatre saisons à Hanoi

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Fleurs des quatre saisons à Hanoi: Pendant le Têt, les Hanoïens aiment ressentir l’arrivée du printemps et rien de mieux pour cela que d’admirer les fleurs. Dans la nature, dans les marchés ou dans les villages horticoles, ils ont l’embarras du choix. Dans le bien nommée «capitale verte», les fleurs rythment le passage des saisons.

Les Hanoïens vous le dirons, à chaque saison sa fleur. Le printemps est marqué par la beauté radieuse de la fleur de pêcher (hoa dào). L’été, par les grosses fleurs de lotus qui émergent des marais, que l’on vient admirer en couple ou entre amis sur les étangs bordant la rive septentrionale du lac de l’Ouest. Ou par la spectaculaire floraison des flamboyants (hoa phuong).

L’automne, la «fleur de lait» embaume de son parfum suave les rues le soir. L’hiver, les tournesols sauvages (da quỳ) égaient les journées sans soleil.

Les messagers du printemps à Hanoi: Nul besoin donc de se rendre dans la province de Hà Giang pour admirer les sarrasins en fleurs (tam giac mach en vietnamien), ou dans le Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre) pour les tournesols sauvages ou encore à Môc Châu, province de Son La,  (Nord), pour les pêchers… Hanoi a largement de quoi satisfaire votre curiosité.

Le printemps est la saison du renouveau de la nature, de la vitalité et des festivités.

À l’arrivée du Têt traditionnel (Nouvel An lunaire), le village horticole de Nhât Tân voit fleurir violettes, glaïeuls et autres dahlias. Mais ce sont les pêchers qui ont le plus la cote. Ils attirent des foules de jeunes, qui n’ont qu’une idée en tête : se faire photographier auprès d’un pêcher en fleurs. Car au Nord, cet arbre, avec sa floraison précoce, est le messager du printemps. Au Sud, c’est l’abricotier qui a droit à ce privilège.

Au Nouvel An lunaire, qui marque traditionnellement le passage de l’hiver au printemps, il est de tradition de décorer sa maison d’un pied ou d’une branche de pêcher, en fleurs bien sûr. Un gage de chance et de prospérité pour l’année qui débute. Contrairement au jaune vif de la fleur d’abricotier, la fleur de pêcher arbore un modeste rose foncé, qui s’apparente «à la beauté douce et charmante d’une jeune fille», disent les poètes. La fleur de pêcher a un avantage sur ses concurrentes, dans la mesure où elle peut fleurir même pendant les hivers rigoureux.

Depuis peu, la floraison des bauhinies (hoa ban) égaient certaines rues de Hanoi, notamment la rue Bac Son. Dans la province de Diên Biên (Nord), la bauhinie blanche est la messagère du printemps. Chaque année, au deuxième mois lunaire, les bauhinies refleurissent dans toutes les montagnes du Nord-Ouest, marquant la fin de cinq mois d’hiver.

Chaque week-end des mois de mai et juin, à la floraison des lotus, de nombreux jeunes Hanoïens affluent vers les derniers marais du lac de l’Ouest pour se photographier auprès de cette fleur élue emblème national. Des pontons ont même été aménagés pour pénétrer au plus profond des zones humides sans se salir. Beaucoup de jeunes filles arborent la tunique traditionnelle, l’ao dài.

Fleur du lait (Hoa Sua) à Hanoi

Fleur du lait (Hoa Sua) à Hanoi

Un parfum de nostalgie pour les Hanoïens: Les Hanoiens l’assurent : l’automne est la plus belle saison dans la capitale. Pas de pluie, températures clémentes, soleil généreux et agréable même au zénith. Le soir, le parfum des «fleurs de lait» (hoa sua) se répand dans toutes les rues. Cette fleur discrète est l’une des plus typiques de Hanoi. Elle provient de l’alstonia (Alstonia scholaris), un arbre planté un peu partout dans la ville, surtout dans les rues Nguyên Du, Quang Trung, Trân Hung Dao, Bà Triêu, Hàng Dâu, Thanh Niên, etc. Elle a inspiré des  générations de poètes.

Autre fleur d’automne, le chrysanthème, qui signifie étymologiquement «fleur d’or». Elle est très appréciée car elle est censée porter chance et prospérité. Cette fleur résistant bien au gel orne, eu Europe, les tombes. Ici au Vietnam, elle embellit salons et balcons. La marguerite (cuc hoa mi), de la même famille que le chrysanthème, est une fleur plutôt rare. Chaque week-end, de nombreux Hanoiens se rendent dans les jardins de marguerites pour prendre de belles photos.

En hiver, le climat, souvent rigoureux, n’empêche pas les Hanoiens de partir à la découverte des fleurs hivernales, surtout les tournesols sauvages (da quỳ) en novembre à Ba Vi et en décembre à Gia Lâm (en banlieue de la capitale).

À la différence de Hô Chi Minh-Ville, la mégapole du Sud, Hanoi a des saisons bien marquées. Avec ses 40.000 arbres de 100 espèces, Hanoi mérite vraiment son surnom de «capitale verte». Tous les Vietnamiens de la diaspora originaires de Hanoi ont dans un coin de leur mémoire des souvenirs liés aux fleurs rythmant les saisons. Un parfum de nostalgie pour beaucoup.

Source CVN

Les rizieres en terrace à Son La Vietnam

Son La région de vestiges culturels et archéologiques Vietnam

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Son La région de vestiges culturels et archéologiques Vietnam: Situé à 300 km au nord-ouest de la capitale, Son La est une étape indispensable. Les voyageurs curieux y rencontreront les minorités ethniques, les amateurs d’histoire aimeront son histoire et les amoureux de la nature seront charmés par ses paysages pittoresques
Son La abrite une centaine de vestiges culturels et archéologiques. La prison et le musée constituent des sites incontournables de la localité.
Classé vestige national en 1962, le pénitencier de Son La est perché au sommet de la colline Khau Ca. D’une superficie de 500 m², l’édifice a été construit en 1908 à l’époque de la domination française pour emprisonner les révolutionnaires. Réputée comme étant un enfer sur terre, la prison comprenait des cellules dites «ténèbres» construites en pierres très solides. Les hauts murs de pierre, les barbelés et les morceaux de verre empêchaient toute évasion. C’est dans ce pénitencier qu’avaient été incarcérés des communistes qui ont fait de cet enfer une école révolutionnaire, en dépit des tortures barbares. Au fil du temps, la prison a été rénovée et est devenue un haut lieu touristique dans le Nord-Ouest du pays.
Le musée de Son La a également été construit en 1908 par les Français. On y découvre la vie des 12 ethnies minoritaires qui peuplent la province. On peut aussi admirer un véritable trésor du folklore des ethnies Thai et Dao constitué de 1.000 anciens documents, épopées, contes, récits, chansons.
«Située dans le Nord-Ouest du pays et d’une superficie de 14.000 km², la province de Son La abrite une douzaine de communautés ethniques. Environ 55% des locaux sont issus de l’ethnie Thai. Les Thai ont un savoir-faire papetier précieux à base de fibres de bambou et d’autres végétaux originaux. Leurs livres anciens sont divisés en trois catégories principales : littérature, croyance et histoire», souligne  le guide du musée.
Lac et centrale hydroélectrique: Direction la centrale hydroélectrique de Son La. Implantée dans la commune d’It Ong, à une heure en voiture du centre-ville, elle est la plus grande d’Asie du Sud-Est et produit chaque année quelque 10 milliards de kilowatts d’électricité.
Entouré d’une forêt verdoyante, le lac de Son La impressionne les touristes par sa beauté incomparable. Hoàng Lan, une touriste qui arrive de Bac Giang (Nord), partage ses émotions : «C’est la première fois que je me rends sur le lac. Niché au cœur d’une nature multiple et généreuse, c’est un endroit idéal pour se détendre. J’aimerais y revenir pour découvrir la vie des autochtones.»

Les rizieres en terrace à Son La VietnamLes rizieres en terrace à Son La Vietnam

Les Villages  H’Mông: La village Mông fait aussi partie des étapes incontournables de la région. Situé à 6 km du centre-ville de Son La, il est caché dans une cordillère qui serpente comme un dragon. Nguyên Hông Thang, guide d’un voyagiste de Hanoi, explique : «Dans le village Mông, les touristes pourront bénéficier du bienfait des eaux thermales. Les thermes sont idéales pour une cure de remise en forme dans un environnement convivial. Après ce moment de détente, on peut séjourner chez l’habitant et savourer les plats succulents des Thai».
Il serait dommage de séjourner dans le village Mông sans profiter des eaux thermales. Le résultat est garanti. Une véritable cure de jouvence. On se sent rajeunir de dix ans, comme si on nous avait glissé dans une nouvelle peau avec de nouveaux poumons, purs et revigorés !

complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

L’aménagement du complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

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L’aménagement du complexe paysager de Tràng An Ninh Binh: Le Premier ministre Nguyên Tân Dung vient d’approuver le plan d’aménagement du complexe paysager de Tràng An, dans la province de Ninh Binh (Nord).

Ce complexe paysager de Tràng An aura une superficie totale de 6.226 ha dans les districts de Hoa Lu, Gia Viên, Nho Quan, la ville de Ninh Binh, et le chef-lieu de Tam Diêp. Il sera entouré d’une zone tampon de 6.026 ha, comprenant principalement des champs et villages.

Selon l’aménagement, la zone tampon sera divisée en quatre zones, la zone de Bai Dinh – à l’ouest, une destination pour le tourisme spirituel, une zone urbaine, la zone Truong Yên – Ninh Hoa – porte au nord, la zone Ninh Nhât – Ninh Tiên – porte à l’est, et la zone Ninh Thang – Ninh Hai – porte au sud, avec des zones résidentielles et services touristiques.

Classé en juin 2014 au patrimoine culturel et naturel mondial de l’UNESCO, le complexe paysager de Tràng An est un spectaculaire paysage de pitons karstiques sillonné de vallées, pour certaines immergées, et encadré de falaises abruptes, presque verticales.

Le site compte 50 grottes reliant 30 petites vallées qui se succèdent sur environ 10 km du nord au sud. Dans les grottes les plus en altitude ont été trouvées des traces d’activités humaines remontant à 30.000 ans. ​​Ses écosystèmes uniques abritent plusieurs dizaines d’espèces végétales et animales endémiques. Près de 580 plantes, dont 10 inscrites au Livre Rouge du Vietnam, ont été recensées.​

Tràng An est connu non seulement en tant que destination aux paysages pittoresques, mais aussi comme espace sacré pour les bouddhistes. Bai Dinh est le complexe de pagodes le plus étendu du Vietnam et l’un des plus importants centres du bouddhisme du pays et de l’Asie du Sud-Est. Il comprend l’ancienne pagode Bai Dinh et la nouvelle pagode Bai Dinh aux 12 records grâce, entre autres, à sa cloche en bronze de 36 tonnes et sa statue du Bouddha de 100 tonnes.

L’information de La province de Ninh Binh: La province de Ninh Binh se trouve à 91 km au Sud de Hanoi. Elle est entourée par les provinces de Nam Dinh, Ha Nam, Hoa Binh, et Thanh Hoa.

Malgré sa proximité par rapport à la capitale et les facilités de communication (Ninh Binh est traversée par la route transvietnamienne et est reliée au port de Haiphong par la nationale 10), Ninh Binh reste une province principalement agricole. Hormis quelques agglomérations urbaines, le niveau de vie du reste de la population est très peu élevé. L’industrie la plus développée dans la province est la cimenterie.

complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

complexe paysager de Tràng An Ninh Binh

Ninh Binh est connu à travers tout le pays pour ses métiers artisanaux qui existent depuis des centaines d’années. La fabrication de nattes, produit utilisé comme drap dans la quasi totalité des familles vietnamiennes, les métiers de la pierre et la broderie à la main sont les plus célèbres.

Mais ce qui fait parler le plus de Ninh Binh, c’est sa potentialité touristique. Ancienne capitale du Vietnam, elle possède un nombre incroyables de chaînes de montagne calcaire aux allures féeriques. Les grottes de Tam Coc – Bich Dong sont parmi les plus sensationnelles du pays. Le lac de Kenh Ga avec ses eaux transparentes inspirant la tranquilité des lieux et le parc national de Cuc Phong, abritant l’une des rares forêts primaires restantes du Vietnam et une diversité faunistique et floristique exceptionnelle.

L'ethnie H'Mong au Vietnam

Chiêng Di village typique H’Mông

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Chiêng Di village typique H’Mông: Nous vous proposons de découvrir Chiêng Di, un village Mông situé dans la province de Son La (Nord) au travers du quotidien de ses habitants. Cette belle expérience de partage aussi insolite qu’intense restera sans doute à jamais gravée dans votre mémoire. Choisir de loger chez l’habitant, c’est voyager utile et contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie.

La voie qui mène à Chiêng Di n’est pas accessible en voiture. Pour pénétrer dans le village, vous devrez emprunter un sentier bordé de pêchers séculaires. Une voyageuse Hanoienne, a eu un coup de foudre pour ce paysage aussi pittoresque que romantique.

«Ce village ne se trouve pas trop loin de la capitale. Il recèle encore de l’authenticité emblématique des Mông. J’aime venir ici et profiter de la tranquillité locale».

Une fois débarqué à Chiêng Di, vous serez certainement l’invité d’honneur de tous les villageois. Ils vous inviteront chez Vàng A Chu, le patriarche du village, propriétaire d’une maison traditionnelle Mông en bois. Il vous proposera un premier aperçu de la culture locale, vous expliquera le quotidien des Mong et leur gastronomie jusqu’à leur logement typique.

«La maison typique des Mông a deux entrées, l’entrée principale et la secondaire. Si quelqu’un de la maisonnée tombe malade, il faut impérativement fermer l’entrée principale et utiliser la secondaire. À l’intérieur de notre maison, il y avait trois colonnes dont la principale était haute de trois mètres. C’était là où l’on rendait hommage au génie du sol. Mais c’est dommage, cette colonne n’a pas résisté aux affres du temps».

Ni bâtiment moderne, ni confort contemporain, ni véhicule… mais les touristes sont tous ravis de se retrouver dans une vie rudimentaire mais conviviale. Une visiteuse raconte :

«J’aime loger chez les habitants pour découvrir leur vie quotidienne. J’accompagne les propriétaires dans les rizières où ils travaillent. Dès leur retour, ils me préparent un repas typiquement local. À vrai dire, je vis exactement à leur manière. C’est impressionnant, non?»

À l’entrée de chaque maison Mông, se trouve un égrugeoir. Une touriste, veut essayer d’égruger du maïs qui constitue aujourd’hui l’aliment des animaux.

L'ethnie H'Mong au Vietnam

L’ethnie H’Mong au Vietnam

«J’ai pensé que ce n’était pas difficile, mais c’est le contraire. En tout cas, je veux au moins essayer de le faire une fois dans ma vie».

On se quitte avec regret, Par le passé, lorsque le maïs constituait leur culture vivrière principale, les Mong ne mangeaient que du mèn mén, un plat à base de farine de maïs cuit à la vapeur. Aujourd’hui, les Mông offrent ces mèn mén aux touristes comme une partie intégrante de leur culture.

«J’ai grignoté pour la première fois le fameux mèn mén des Mông. Son goût est particulier, très sec et difficile à avaler. Avant tout, c’est un plat pour les pauvres. Les touristes peuvent en goûter au moins une fois pour s’imprégner de la vie difficile des autochtones».

Des sourires accueillants, des regards chaleureux, le goût particulier du mèn mén font de Chiêng Di un village unique au charme authentique.