Vietnam Airlines augmente les vols domestiques au Vietnam

Vietnam Airlines augmente les vols domestiques au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Vietnam Airlines augmente les vols domestiques au Vietnam: Le transporteur national du pays, Vietnam Airlines, a annoncé récemment qu’il allait augmenter ses vols intérieurs du type « red-eye flights », soit les vols de nuit pendant les jours de pointe du Tet, le nouvel an Lunaire.

Le Tet est la plus grande période des fêtes de l’année pour les vietnamiens, la compagnie aérienne nationale doit répondre à l’augmentation de la demande de transport aérien et bien répartir les vols afin de réduire la surcharge au niveau des aéroports.

Cette année, le Tet 2013 tombe le 10 février 2013 et on rentrera dans l’année du serpent.

Vietnam Airlines augmente les vols domestiques au Vietnam

Pour la période avant le jour du têt soit 6 au 8 Février 2013 ( du 26 au 28 Décembre du calendrier lunaire ) et puis après le têt, soi du 15 au 17 Février 2013 ( du 6-8 janvier du calendrier lunaire ), Vietnam Airlines opérera toute la journée pour servir la masse de passagers pendant la saison des fêtes du Tet. Durant ces deux périodes, les premiers vols domestiques partiront à 12h30 et le dernier vol à 23h50

Le transporteur opérera 400 vols par jour pendant les jours de pointe de la fête du Têt, soit une fréquence 38 pour cent supérieure à la normale, et plus de 430 vols par jour les jours de pointe après les vacances du Têt, soit une fréquence 43 pour cent supérieure à la normale.

Selon la compagnie aérienne, jusqu’à présent, plus de 308 000 passagers ont réservé des billets pour les vacances Tet et environ 125 000 places sont encore disponibles à la vente sur de nombreuses routes.

Le Tet 2013, l’année du serpent : Le Serpent 蛇 (shé) est séducteur, égoïste et manipulateur. Il est est méfiant et apprécie un certain mystère. On dit du Serpent qu’il s’entend bien avec le Buffle et le Coq mais très mal avec le Porc.

La famille vietnamienne

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Généralement, La famille vietnamienne: l’Occident appelle « famille », le groupe constitué par les parents et les enfants. Autour de ce centre privilégié se dessinent des cercles concentriques constitués par les grands-parents, les oncles et les tantes, les cousins du premier, deuxième degré etc. Les liens familiaux se distendent au fur et à mesure que les cercles s’éloignent du centre.
Le « ho », la grande famille
Certes, la société vietnamienne connaît aussi la réalité constituée par le groupe parents-enfants. Le terme qui la nomme, « nhà » signifie, à proprement parler, l’habitation, « nhà cua » Il désigne par extension tous ceux qui l’habitent, tous ceux qui sont abrités par le toit de la maison. C’est la famille au sens restreint, à laquelle il faut souvent ajouter bien du monde: une tante, un vieil oncle, les grand-parents, des enfants adoptifs. Mais ce groupe ne forme pas le centre de la famille ; il n’est en réalité qu’un élément, une branche de la vraie famille, la grande famille, le «  ho ». C’est en elle que réside l’essence familiale, c’est elle qui porte toutes les valeurs. C’est dans son sein que se pratique le culte des ancêtres et que se vit la solidarité parentale.
Le «  ho » comprend toutes les personnes descendant d’un ancêtre commun. Traditionnellement, cette parenté s’étendait sur neuf générations et allait du trisaïeul à l’arrière-arrière-petit-fils.
Toutes ces personnes, sauf les femmes nouvellement entrées dans la famille par le mariage, portent le même nom, «  ho ». Ces noms de famille sont peu nombreux. On en compte deux cents pour tout le Vietnam, trente sont vraiment usités. Dix d’entre eux sont très courants. Il arrive que pour un même village, deux ou trois noms soient portés par la moitié de la population (Nguyên, Trân, Hoàng , par exemple). Le nom particulier est donc absolument nécessaire pour identifier une personne. C’est le dernier d’une série de trois noms, le premier étant le nom de famille, le deuxième un simple mot de liaison, le troisième le nom personnel. Ainsi, Nguyên Van Duc est constitué par « Nguyên » nom de famille, « Van » la particule de liaison pour les hommes, « Duc » (vertu), nom personnel. Les femmes nouvellement entrées dans la famille, continuent à se rattacher à leur ancien «  ho » par leur nom, qu’elles portent toute leur vie et même au-delà de leur mort. Sur un tombeau de Huê, le Père Cadière avait relevé cette inscription:
« Tombeau d’une noble dame de la famille TRAN, entrée dans la porte (c’est-à-dire dans la famille) LUONG, mon illustre mère de l’ancien royaume du Sud »
Comme nous le verrons plus loin, les liens qui unissent l’association de la grande famille sont d’ordre sacré. Mais ce caractère religieux est lié à la consanguinité. On distingue très soigneusement le côté consanguin, « Bên nôi » (le côté de l’intérieur, le côté paternel) et la parenté par alliance, « Ben Ngoài » (le côté de l’extérieur, le côté maternel) qui, lui, ne fait pas partie de l’ensemble « ho » Les Vietnamiens sont extrêmement sensibles à cette consanguinité. Un proverbe affirme:
« Là où coule le même sang, Les entrailles se ramollissent ».
On ne laissera jamais dans l’embarras un parent, et la promotion d’un membre de la grande famille est une source de fierté et de profit pour tout le monde.
« Pour un seul qui devient mandarin, Toute la parenté en profite ».
On aurait tort cependant de croire que les liens qui unissent les membres de la grande famille dans un réseau serré d’obligations et de droits ne sont issus que d’une communauté d’intérêts. En réalité, c’est l’enracinement dans le monde des morts, le monde du sacré qui donne son véritable visage à la famille vietnamienne. La sagesse populaire vietnamienne déclare sans ambages à ceux qui auraient la tentation de ne voir dans la parenté qu’une association d’intérêts :
« On est parent à cause des ancêtres (Tô Tien) Non à cause de l’argent ou du riz »
La filiation charnelle est reprise en charge par le sentiment religieux. Ce qui n’était qu’une filiation naturelle va devenir un rôle, une relation réciproque. Il existe une merveilleuse phrase vietnamienne, d’apparence énigmatique, qui soutient:
« C’est le fils qui naît d’abord, le père ne naît qu’après »
Il s’agit presque d’une devinette pour laquelle on pourrait risquer une interprétation audacieuse. C’est le fils qui fait le père. Pour que quelqu’un puisse assumer le rôle de père, il faut qu’il y ait un fils. En d’autres termes, la filiation physique va du père au fils. Mais le sentiment, le « Hiêu », la piété filiale va du fils vers le père. Ce n’est là qu’une signification possible de cette phrase, mais, elle nous fournit une clé pour comprendre ce qu’est la relation interpersonnelle au Vietnam. Chacun transforme son prochain en quelqu’un d’autre et est, lui-même, transformé par son prochain. Le fils fait le père et le père fait le fils.

Les fêtes traditionnelles au Vietnam.

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Les fêtes traditionnelles au Vietnam.: les Vietnamiens  et piété familiale :

C’est une occasion solennelle pour rendre hommage aux Cu Thuong (Personnes supérieures de grand âge), hommes et femmes à partir de 80 ans. Il est à remarquer que même les femmes octogénaires sont admises, parce que dans l’ancienne société confucianisée, les femmes considérées comme impures ne pouvaient fréquenter la maison communale adorant les génies tutélaires du village. Cette exception est légitimée par une explication selon laquelle, après l’arrêt des règles, la femme qui avait 9 principes inférieurs, yin, de l’âme (via, phach) n’en a plus de 7 comme l’homme. Chaque famille qui a un Cu Thuong prépare fiévreusement la cérémonie

Fêtes au VIETNAM :
•    Anniversaire de la fondation du parti communiste vietnamien le 3 février 2012
•    Lim Festival ou fête de Hội à Lim (province de Bac Ninh) le 4 février 2012
•    Fête du Trang-Nguyên (Premier lauréat) au Vietnam le 6 février 2012
•    Fête de Quan An à Da Nang le 10 mars 2012
•    Fête des aliments froids à Têt Han Thuc le 24 mars 2012
•    Fête de la pagode Thay (province de Ha Tay) du 26 au 28 mars 2012
•    Fête de Truong Yen (province de Ninh Binh) du 30 mars au 1 avril 2012
•    Fête du village de Van Vi (province de Ha Tay) du 30 au 31 mars 2012
•    Earth Tour+ le 31 mars 2012
•    Année touristique nationale 2012 et festival de Huế du 7 au 15 avril 2012
•    Anniversaire de la prise de Saigon le 30 avril 2012
•    Fête nationale au Vietnam le 2 septembre 2012
•    Fête de la mi-automne au Vietnam (fête des enfants) le 30 septembre 2012
•    Fête du Double-Neuf à Trung Cuu au Vietnam le 23 octobre 2012
•    Fête du Têt, Nouvel An vietnamien (Tet Nguyên Dán) au Vietnam le 10 février 2013

Les musées Hanoi intérressants à visiter

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Les musées Hanoi intérressants à visiter: Hanoi – Musée d’ethnographie
Situé au nord-ouest d’Hanoi, le musée d’Ethnographie du Vietnam a été inauguré par Jacques Chirac en 1997, en partenariat avec le musée de l’Homme de Paris. Comme son nom l’indique, il se consacre à la multitude de peuples qui composent le pays.
Le musée présente les 54 ethnies du Vietnam à travers 25 0000 objets de la vie quotidienne. Parmi elles, on dénombre une majorité de Kinhs, aussi appelés les Viets et un ensemble de minorités ethniques, composé de migrants chinois, indiens et thaïlandais (le terme minorité n’a ici rien de péjoratif). Costumes traditionnels, instruments de musique, bijoux et armes sont autant d’illustrations des us et coutumes de tous ces peuples.

Le saviez-vous ?
La légende raconte que le Vietnam est né de l’union d’une fée, créature liée à la montagne et l’air, et d’un dragon, liée lui à la mer. Lorsqu’ils se séparèrent à cause de cette différence, cinquante enfants suivirent le dragon vers la mer (les futurs Kins) et 50 autres suivirent la fée vers les montagnes (les futures ethnies minoritaires).

Le  Musée de Hanoi, situé à la rue Pham Hung, commune de Me Tri, district de Tu Liem, Hanoi est reconnu comme un ouvrage architectural, artistique et culturel le plus moderne et original du système des musées contemporains du Vietnam.

Mis en chantier depuis 19 mai 2008, la construction du musée est assurée par un joint-venture entre l’Allemand GMP International GmbH-Inros Lackner AG et la Compagnie générale d’import-export et de construction du Vietnam (Vinaconex). Ce musée en forme d’une pyramide inversée est le plus grand projet investi par la ville de Hanoi, montant de la facture de 2.300 milliards de dongs. D’une superficie de près de 54.000m2, d’une hauteur de 30,7m, il comprend 4 étages et un sous-sol sur 2 niveaux.

L’inauguration du Musée de Hanoi (la première phase) a lieu le 6 octobre 2010. À cette occasion, 50.000 objets reflétant le processus de développement de la capitale de Hanoi seront exposés. Ce musée est considéré comme un ouvrage retraçant de manière originale et complète la ville de Hanoi – mille ans de belles traditions.

Le premier étage sera le lieu d’exposition des objets issus des dynasties de Ly, Tran et Le ; des photos et documents scientifiques de Thang Long à l’époque de Dai Viet et des objets historiques découverts à l’Ancienne citadelle royale de Thang Long.

Le deuxième étage exposera la capitale de Hanoi à l’ époque d’avant Thang Long, avec le tambour en bronze de Co Loa et l’image de 3 murailles de la Citadelle en spiral de Co Loa du pays Au Lac (ancien nom du Vietnam) au temps du roi An Duong Vuong.

Aux 3ème et 4ème étage, seront exposés 10.000 objets historiques retraçant le développement de la culture et de la civilisation du peuple vietnamien…

À cette occasion, un festival des plants d’agrément sera également organisé dans la zone d’exposition en plein air du Musée.

En visitant ce musée, les visiteurs auront l’occasion de découvrir de patrimoine culturel matériel et immatériel de Hanoi, de mieux comprendre les traditions historiques, ainsi que le patriotisme et l’esprit d’union nationale dans l’œuvre de défense et d’édification nationales.

Le Musée de Hanoi deviendra une nouvelle destination attirante pour les touristes nationaux et étrangers.

On ne compte que 9 musées à Hanoi, ce qui peut sembler dérisoire pour une capitale, comparé aux métropoles occidentales.

Toutefois, la ville renferme un nombre assez conséquent de musées par rapport aux autres grandes agglomérations du pays, Hô Chi Minh-Ville notamment.

Autre particularité de Hanoi, tous ses établissements muséographiques sont étroitement liés à l’Histoire du pays, et notamment à ses longues périodes d’occupation étrangère (Chinois, Français et Américains). On retrouve ainsi un musée de l’Histoire du Vietnam, qui évoque, bien entendu, les grands moments qui ont marqué le pays.
De même, un établissement, le bien nommé musée de la Révolution vietnamienne, se consacre aux luttes pour l’indépendance, menées par les Vietnamiens au fil des siècles.

Les nombreuses ethnies du Vietnam sont, quant à elles, présentées dans l’important musée d’Ethnographie – ouvert en partenariat avec le musée de l’Homme à Paris – tandis que la femme vietnamienne est à l’honneur dans un musée éponyme. N’oublions pas non plus l’établissement entièrement consacré à Hô Chi Minh, figure emblématique de la République socialiste du Vietnam.

Seul le musée des Beaux Arts aurait de quoi se différencier quelque peu, si l’on en croit la discipline traitée. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que finalement lui aussi fait référence aux événements marquants de l’Histoire vietnamienne, à en juger par les œuvres politiques exposées.

Dotées de tant d’établissements à vocation historique, Hanoi fait ainsi figure de ville nostalgique. Mais soyons pragmatiques, disons simplement que la capitale vietnamienne perpétue la mémoire de la nation et de son peuple.

Les Musées de Hanoi: Située sur la rue Pham Hung, Tu Liem, Hanoi

Musée de la prison Hoa Lo
On s’en doute, le musée de la prison Hoa Lo est installé dans….

Le Musée de l’Armée Dans la ville de Hanoi, au Vietnam
L’adresse: 28A rue Dien Bien Phu, Hanoi.
Le musée de l’Armée (Vien Bao Tang Doi) est installé à deux….

Musée de la Révolution: a  25 Tong Dan
Situé derrière l’opéra de Hanoi, le musée de la Révolution….

Musée de l’Histoire du Vietnam:  1 rue  Pham Ngu Lao
Situé près du théâtre municipal de Hanoi, le Musée d’Histoire….

Musée des Beaux-Arts: a 66 Nguyen Thai Hoc
Inauguré en 1966 dans une vaste demeure coloniale du quartier….

Musée des femmes vietnamiennes: 36 rue Ly Thuong Kiet
Comme son nom l’indique, le musée des femmes vietnamiennes….

Musée d’Ethnographie: 1, avenue Nguyên Van Huyên
Situé au nord-ouest d’Hanoi, dans le quartier Cau Giay, le….

Musée Hô Chi Minh: 3 rue Ngoc Ha
Inauguré en 1990 pour célébrer le centenaire de la naissance….

le bonheur est dans les villages de métiers Hanoi

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le bonheur est dans les villages de métiers Hanoi: Le Service de l’industrie et du commerce de Hanoi prépare l’ouverture de 4 circuits dans les villages de métiers, afin de mieux attirer les touristes domestiques et étrangers à l’occasion du Millénaire de la capitale.

Hanoi compte plus de 1.000 villages de métiers traditionnels après son agrandissement en août 2008, la plupart étant étroitement liés à des vestiges historiques et culturels. Une caractéristique qui permet d’envisager la création de circuits.

Plusieurs villages de métier sont déjà devenu une destination connue pour les touristes étrangers tels les villages de la soie de Van Phuc, de broderie de Quât Dông, de laque de Duyên Thai, de menuiserie de Chàng Son, de forge de Da Sy, de moulage de Ngu Xa… Les villages de métier sont également liés au vieux quartier de Hanoi dont la rue Hàng Bac qui est spécialisée dans la bijouterie, métier rattaché aux villages de Dông Sâm, Dông Khê, Dinh Công et Kiêu Ky.

Pour soutenir ses villages de métiers, Hanoi a lancé ces derniers temps des projets pour développer le tourisme dans ces villages. En 2009, plusieurs séminaires sur le développement de cette forme de voyage ont été organisés afin de dresser l’état des lieux des villages de métier du bassin des rivières Nhuê et Day, de réunir des informations afin de publier un recueil, d’organiser des formations aux métiers traditionnels ou des expositions de leurs produits artisanaux, ce dans le but de promouvoir le commerce et les partenariats afin de protéger et de développer les villages de métier…

Sérénité et tradition

À l’occasion du Millénaire de Thang Long-Hanoi célébré en octobre prochain, le Service municipal de l’industrie et du commerce entend ouvrir 4 circuits touristiques. Il s’agit de la visite des villages de nacre de Chuôn Ngo, de broderie de Thang Loi, de laque de Ha Thai, de vannerie de Phu Vinh et de soie de Van Phuc, de sculpture de Son Dông, de céramique de Bat Tràng et de martelage d’or de Kiêu Ky.

Ce projet permettra d’exploiter leurs caractéristiques culturelles et historiques qui constituent de réels points forts en terme de tourisme, le savoir-faire et l’habileté des artisans étant très appréciés des étrangers. De tels circuits participeront également au développement du commerce de leurs articles artisanaux traditionnels.

Actuellement, les villages les plus typiques sont en cours de sélection en fonction de critères tels que volume de production, architecture ancienne, condition d’hygiènes, ouvrages historiques…, afin de présenter ce qu’il y a de plus caractéristique et de mieux aux visiteurs. Une formation en tourisme est également dispensée aux familles qui participent à ce projet afin de satisfaire au mieux les touristes.

Le village des serpents Lê Mât à Hanoi

Le village des serpents Lê Mât à Hanoi

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Le village des serpents Lê Mât à Hanoi: À quelque 7 km du centre de Hanoi, le village de Lê Mât, dans la commune de Viêt Hung, district de Gia Lâm, est célèbre pour son élevage de serpents, approvisionnant les restaurants de la capitale.

Selon la légende, sous le règne du roi Ly Thai Tông (1028-1054), une de ses princesses aimait se promener sur la rivière Thiên Duc (aujourd’hui la rivière Duông). Un jour, tandis qu’elle se reposait tranquillement dans sa barque, la jeune fille fût soudainement attaquée par un grand et féroce serpent qui l’entraîna au fond de la rivière. Le roi, profondément affecté par la disparition de sa fille, s’engagea à offrir une carrière et des joyaux à celui qui lui ramènerait la dépouille de la princesse. Beaucoup d’officiers, soldats ou simples paysans tentèrent de suivre les traces du monstre. Tous échouèrent. Jusqu’à ce qu’un jeune villageois valeureux de famille Hoàng trouve la bête et la terrasse. Refusant toutes les récompenses royales, il sollicita l’autorisation de défricher la région à l’ouest de la citadelle impériale. Les villageois fondèrent ainsi 13 nouveaux villages. Après avoir mis en valeur cette terre fertile, Hoàng s’en retourna dans son village natal. Lê Mât devint vite opulent et témoigna de sa reconnaissance en nommant le jeune homme Génie tutélaire. En prenant exemple sur leur héros, les villageois, outre la culture du riz et la préparation des médicaments traditionnels, se spécialisèrent dans la chasse et l’élevage du serpent.

Le village des serpents Lê Mât à Hanoi

Aujourd’hui, Lê Mât est un village unique, et animé. Il compte désormais près de 40 foyers pratiquant l’élevage pour un total de plus de 6.000 serpents. La plupart sont des bongares à anneaux jaunes et noirs et à anneaux blancs et noirs, des mocassins, des zamenis. L’élevage de serpents est un métier dangereux. Le moindre instant d’inattention peut se solder par une morsure. Pour éviter au mieux les risques, les éleveurs doivent avoir des connaissances scientifiques sur ces animaux, construire soigneusement les locaux d’élevage, ainsi que prendre des mesures hygiéniques et prophylactiques pour les serpents en raison du changement du climat.

Le village continue de vivre pour ses serpents, à travers les festivités bien sûr mais aussi pour les métiers de chasse et d’élevage de vipères et de bongares. En réalité, leur capture n’est quasiment plus pratiquée à cause de la disparition des reptiles. En revanche, les terrariums d’élevage permettent de fournir abondamment les restaurants au bout du village, où depuis des années on vient savourer des mets concoctés à base de l’animal. C’est une expérience originale de voir ces cuisiniers parvenir à confectionner une douzaine de plats à partir d’une simple couleuvre. Et pourtant, sa tête hachée fera d’excellentes brochettes, ses filets des nems, son dos une salade, son ventre une soupe, sa peau des beignets, sa queue une bouillie. On ne jette presque rien et la petite dégustation de vin au serpent est toujours vivement attendue.

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky

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Le village de métier exemplaire Kiêu Ky: Situé au nord de Hanoi, dans le district de Gia Lâm, le village de Kiêu Ky est réputé depuis longtemps pour ses fabricants de quy. Ces feuilles d’or très minces servent à dorer les statues de bouddha, les sentences parallèles, les objets de culte… Pour dorer un coq, il aura fallu 1,5 chi d’or pur (un chi équivaut à un dixième d’un taël d’or), fait savoir l’expérimentée artisane Nguyên Thi Tua en veillant sur son travail. En présentant les techniques de dorure à base de quy, un métier spécifique de son village, elle précise que non seulement les matières premières sont spéciales mais que les processus de fabrication sont aussi très compliqués. Des difficultés qui rendent plus difficile l’écoulement des produits. « Il y a des périodes où notre métier ancestral semblait se perdre.
Au village de Kiêu Ky qui appartient actuellement à la commune du même nom, la fabrication des quy remonte à plus de 4 siècles. Ce village honore le lettré Nguyên Quy Tri (13e siècle) comme son génie tutélaire. Lors d’une tournée en Chine, la technique des quy lui fut apprise, et il l’a transmise aux villageois de Kiêu Ky.

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky
La fabrication des feuilles d’or comporte 5 étapes principales. La première est la préparation de l’encre. Un mélange de noir de fumée, résine de pin et colle de buffle est pilonné. Cette phase est essentielle car ce n’est que grâce à cette encre spéciale que les feuilles d’or étalées pourront résister au martèlement sans se fragmenter. La 2e étape est la préparation d’un papier spécial, fabriqué à Bac Ninh (Nord) qui est d’abord bouilli pendant une demi-journée. Ensuite, on l’enroule dans du tissu pour le protéger, et on le martèle jusqu’à ce qu’il devienne transparent. Ensuite, troisième étape, on aplatit à coups de maillet un dixième de taël d’or pour former un carré de 20 cm de côté, qui est ensuite découpé en 20 petites feuilles d’or appelées « diêp ». Quatrième étape, on place entre 2 papiers encollés 500 feuilles qui sont frappées sur une enclume. Une étape où les artisans doivent faire preuve d’une grande habileté.
Deux heures après, les feuilles d’or chaudes recouvrent toute la surface de papier. On attend que la plaque refroidisse puis on la sépare du papier (5e étape). On la découpe en 9 et recommence le même processus encore 3 fois. On obtient à la fin une feuille d’or ultra fine de 1.600 cm² (40 cm x 40 cm)… Selon l’artisan Lê Ba Chung, président de l’Association des doreurs de Kiêu Ky, pour obtenir une feuille d’or très mince et facile à fragmenter, ces phases de production tellement compliquées et ingénieuses sont indispensables.
La plupart des ouvrages culturels et historiques d’envergure et le domaine de la peinture sont influencés par les techniques de dorure. Ainsi les quy de Kiêu Ky sont utilisées à la décoration des statues, des panneaux transversaux, des sentences parallèles… Ainsi, les ateliers de production de Kiêu Ky fournissent souvent des quy comme matière première aux villages de métier tels que Son Dông, Vu Lang, Ha Thai (Hanoi), Mai Dông, Dông Quang (Bac Ninh), Liên Ninh, Cat Dang (Nam Dinh), Bao Hà (Hai Phong)… Utiliser les feuilles d’or de Kiêu Ky dans la peinture contribue à donner de l’âme aux œuvres, selon l’artisan en peinture traditionnelle Lê Dinh Nghiên.

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky
Les habitants de Kiêu Ky comprennent mieux que quiconque l’importance de ce métier pour leur vie. Ayant connu des hauts et des bas, il a été enfin rétabli grâce aux efforts inlassables de nombreux artisans dont Lê Van Vong et Lê Ba Chung. À présent, le village de Kiêu Ky compte une centaine de familles spécialisées dans la fabrication et le commerce des quy, sans compter les produits utilisés pour la laque. Le village reçoit des myriades de commandes non seulement des 4 coins du pays mais aussi de l’étranger. Chaque année, après le 12 janvier du calendrier lunaire, de nombreux artisans de Kiêu Ky, sac au dos, partent s’occuper de la restauration des pagodes et des maisons communales. Ceux qui restent dans le village s’affairent à la fabrication des quy.