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Le pont Paul-Doumer Hanoi

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Le pont Paul-Doumer Hanoi: Toujours avec le plaisir de découvrir la vie des habitants sur les berges du fleuve rouge , pas loin du pont Long Biên ( DOUMER) .

Des gens qui vivent dans une situation que nous jugerons critique et misérable , mais il semble qu’ils acceptent tout avec fatalisme et s’adaptent !

Le pont Paul-Doumer Hanoi

Le pont Long Biên, appelé anciennement le pont Paul-Doumer, se trouve à Hanoï et permet au Chemin de fer Nord-Sud du Viêt Nam venant de Hô-Chi-Minh-Ville de franchir le fleuve Rouge après la gare de Hanoï et continuer sur la rive gauche du fleuve vers Lào Cai pour ensuite se diriger vers le Yunnan en Chine.

Il est de type à pont à poutres en porte-à-faux et a une longueur totale de 1 680 m.

Avec une longueur totale de 1 682 m, une hauteur de 13,5 m et une profondeur de 30 m, le pont Long Biên fut le premier pont en acier à enjamber le fleuve Rouge. En son milieu, il repose sur la pointe aval de l’île Phu Xua. Ce pont est caractérisé par ses 19 travées basées sur des poutres en porte-à-faux et par les deux passages piétons de chaque côté de la voie ferrée centrale.

Le centre et la gare de Hanoï sont sur la rive droite du fleuve Rouge, le pont Long Biên permet à la voie ferrée de passer sur la rive gauche vers le Nord et notamment vers Haï Phong et la Chine

Le Pont Doumer a été construit entre 1898 et 1902 sous l’impulsion de Paul Doumer, Gouverneur de l’Indochine. Contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, ce n’est pas l’entreprise Eiffel qui remporta et éalisa cet ouvrage, mais une autre entreprise française spécialisée dans la construction des ponts: Daydé et Pillé.

Le pont Long Bien, ex pont Doumer, faisait en 2010 l’objet d’un très important chantier de restauration.

La construction du pont Paul-Doumer Hanoi

« Au concours ouvert en 1897, pour la construction du pont d’Hanoi, se présentèrent les principales maisons de construction de France. Le projet de la maison Daydé et Pillé, de Creil (Oise), fut choisi. La 1ere pierre fut posée et les travaux commencèrent à la saison sèche, au mois de septembre 1898. »

« Le longueur du pont, entre les culées des deux rives du fleuve, est de 1680 mètres, Il comprends 19 travées solidaires formées de poutre d’acier du type dit Cantilever. Les 20 appuies de maçonnerie, culées et piles, pour être assis sur le terrain solide, durent être descendus à une profondeur de 30 mètres au dessous du niveau des plus basses du Fleuve rouge. Ils s’élèvent à 13m50 au dessus de ce niveau; en sorte que la hauteur totale est de 43m50. L’espace compris entre les charpentes maîtresses du pont est réservé au passage du chemin de fer; des chemins sont établis, de part et d’autre, en encorbellement. Sur la rive droite du fleuve, dans la ville de Hanoi, le pont se prolonge par un viaduc de maçonnerie de plus de 800 mètres; ce qui donne à l’ouvrage une longueur totale de plus de 2,5km. »

« C’est un des plus grands ponts du monde, et le travail le plus considérable et le plus remarquable qui ait été exécuté jusqu’ici en Extrême Orient. »

« Il est l’œuvre des ingénieurs, des contremaîtres et chefs ouvriers français et de la main d’œuvre annamite. Il fait honneur à celle ci comme à ceux là. C’est en effet avec des ouvriers asiatiques, annamites secondés par quelques Chinois que toute la maçonnerie du pont a été faite et que le pont d’acier lui même a été monté. La partie de l’ouvrage dont la construction devait présenter des difficultés considérables, inouies dans un pays comme le Tonkin, au rude climat, aux violentes perturbations atmosphériques, était constituée par l’ensemble des appuis de pierre, culées de rive et piles jalonnant le fleuve, dont les fondations, faites à l’air comprimé, étaient portées à une profondeur moyenne de 32 mètres à partir du niveau de l’eau en saison sèche. »

« Quand je posai la 1ere pierre du pont d’Hanoi, au mois de septembre 1998, la culée de la rive gauche, dont cette pierre faisait partie, s’alignait avec une série de longues perches surmontées de drapeaux marquant la place ou s’élèveraient les piles. »

« Parmi les invités [..], beaucoup étaient sceptiques, notamment dans le milieu indigène.

« Vous allez réellement faire une pareille tentative ? Vous ne craignez pas le mauvais effet que l’échec en produira sur la population? interrogeaient ils anxieux. »

« La vue seule des piles sortant de l’eau dans les mois suivants, du montage des travées d’acier qui commençaient, put les convaincre.

– Cela est prodigieux, disaient ils : « les français font tout ce qu’ils veulent »

« Et l’on interrogeait avec une curiosité jamais assouvie les ouvriers de l’entreprise qui exécutaient la belle maçonnerie des piles, sous la direction des contremaîtres français. Ils travaillaient, d’abord à l’air libre, dans le caisson de fer qui s’en allait comme un bateau prendre sa place et s’enfonçait au fur et à mesure que la maçonnerie l’emplissait; puis à l’air comprimé, dans la chambre ménagée sous la maçonnerie ou l’on creusait la terre au fond du fleuve pour faire enfoncer progressivement le caisson et la pile de pierre qui s’élevait sur ces flancs. Et la chambre de travail descendait chaque jour davantage ! Elle était à 20 mètres sous l’eau, avec une pression de l’air égale à 2 atmosphères, puis à 25m, à 30, avec l’énorme pression de 3 atmosphères, enfin à 31, 32 quelquefois 33, ou le travail devint horriblement pénible. Les vaillants petits ouvriers annamites vivaient à ces profondeurs, sans crainte, sans protestation. »

« Ils en étaient fiers et, autour d’eux, dans la population, on les admirait, en même temps qu’on enviait leurs gros salaires. L’entreprise était du reste admirablement bien organisée et conduite: elle savait soigner son personnel et se l’attacher. Les ouvriers qui venaient de travailler 4 heures dans l’air comprimé et qui remontaient lentement à l’air libre, laissant la place à une autre équipe, étaient aussitôt conduits dans une cabane ou on leur faisait boire un cordial, ou on les massait, et un médecin les visitait quand il y avait lieu. Ce traitement paternel faisait plus qu’on peut l’imaginer pour le bon renom des chantiers de l’entreprise; les offres de main d’œuvre affluaient. »

Le pont Paul-Doumer  Long Bien Hanoi

« La construction du pont d’Hanoi fut exécuté avec une puissance de moyens de continuité d’efforts vraiment remarquables. Au fur et à mesure que des groupes de piles s’achevaient, les poutres d’acier arrivaient de France, et le montage commençait aussitôt. [..] »

T »rois années après le commencement des travaux, le pont géant était achevé. Vu de près, sa charpente de fer était formidable. Le longueur en paraissait indéfinie. Mais quand, du fleuve, on contemplait le pont dans son ensemble, ce n’était qu’un treillis léger, une dentelle qui se projetait sur le ciel. Cette dentelle d’acier nous coûtait la bagatelle de 6 millions de francs. »

« L’établissement du pont d’Hanoi, auquel on a bien voulu donner mon nom, a frappé de façon décisive l’imagination des indigènes. Les procédés ingénieux et savants qui ont été employés et le résultat obtenu leur ont donné conscience de la force bienfaisante de la civilisation française. Notre génie scientifique, notre puissance industrielle ont conquis moralement une population que les armes nous avaient soumises. »

« J’ai inauguré le pont d’Hanoi, le pont Doumer puisque tel est son nom, au mois de février 1902, en même temps que le 1er tronçon du réseau des chemins de fer indochinois. La ligne d’Haiphong à Hanoi, qui relie la capitale à la mer, a pu être exploité dès cette époque. Le 1er train de cette ligne qui a circulé dans la ville, sur le pont et sur la voie ferrée de 100 km, pour ouvrir officiellement la ligne et m’emporter vers la France ou je rentrai, ma mission en Indochine terminée. »

Le « pont Doumer » était inauguré le 2 février 1902 par le gouverneur général, en présence du roi d’Annam Thanh Thai, invité pour la circonstance à Hanoi, de Paul Beau, ministre de France à Pékin, et de nombreuses personnalités.

Daydé et Pillé: L’entreprise Daydé et Pillé date, sous ce nom, de 1882.

Sous le nom Daydé : le Pont de Tancarville, le Viaduc de Passy, renommé ultérieurement pont de Bir-Hakeim à Paris (1905)

Pont-rail basculant de La Seyne-sur-Mer (1913), le Pont Notre-Dame à Paris (1914), le Pont Daydé, de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (1928), Pont de Neuilly (1942), Pont de Missy-sur-Aisne (1948), Pont de Tancarville (1959)

Dans les colonies, seule ou en participation avec d’autres sociétés (Le Creusot, la Société des Batignolles..), la construction de la jetée de Bizerte, du port de Casablanca, de celui de Safi, et enfin, de celui de Dakar

La maison Daydé est absorbée en 1964 par la Cie française d’entreprises (CFE), nouveau nom (1959) des Entreprises maritimes et coloniales (anc. Éts Léon Dubois), vieille entreprise d’origine nantaise dont la CFE était une émanation.

En 1966, le département industriel de la CFE (comprenant Daydé) est regroupé avec d’autres — dont Eiffel — dans la CFEM (Cie frse d’entreprises métalliques).

Dans les années suivantes, la CFE passe sous le contrôle de la Banque d’Indochine puis d’Indosuez qui la cède en gérance à Bouygues (1973) puis la lui vend (1977).

En 1979, la CFE version Bouygues se retire de la CFEM dont elle contrôlait un tiers du capital au côté d’Usinor et Sacilor.

1989 : la CFEM devient Eiffel constructions métalliques. La SAE (Auxiliaire d’entreprises) prend 35 % du capital.

1990 : Usinor-Sacilor se retire de la CFEM au profit de la SAE.

1993 : la SAE devient Eiffage après absorption de Fougerolle.

Hanoi au top 10 de destinations touristiques émergeantes

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Hanoi au top 10 de destinations touristiques émergeantes: Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, destinations attrayantes pour les jeunes britanniques

Vietnam – Top 10 des destinations préférées pour un voyage culturel.

Le célèbre site web consacré au tourisme, TripAdvisor vient de publier la liste de 10 meilleures destinations touristiques dans le monde après un sondage effectué auprès des touristes. Hanoi figure aussi dans ce classement. La capitale du Vietnam fait partie de trois villes d’Asie présentes dans ce top 10.

C’est une bonne nouvelle qui devra certainement réjouir aussi bien les habitants du Vietnam mais aussi et surtout de nombreux touristes étrangers qui portent leur choix sur Hanoi comme destination touristique. La capitale du Vietnam a été classée 8e sur une liste de 10 destinations touristiques émergeantes ; elle est présente dans le top 10 mais également dans le top 3 continental puisque Hanoi occupe le 3e rang en Asie après les villes de Kathmandu du Népal et de Sapporo du Japon.

Hanoi au top 10 de destinations touristiques émergeantes

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En à croire le site web TripAdvisor qui a publié ce classement, «La belle capitale du Vietnam est née depuis longtemps, elle a bien conservé son ancien quartier, ses statues monumentales et ses structures coloniales tout en réservant de l’espace pour la construction des monuments modernes, et le site renchérit en disant qu’Hanoi a changé d’appellation à plusieurs reprises, en portant notamment les noms Thang Long ou +Dragon volant+, mais la ville n’a jamais perdu de son glorieux passé avec des sites historiques à l’image du Mausolée de Hô Chi Minh ou la prison de Hoa Lo. De plus, des lacs, des parcs, des avenues couvertes par l’ombre des arbres et plus de 600 temples et pagodes rendent la ville encore plus séduisante. Et enfin, les touristes peuvent la découvrir facilement en taxi».

Par ailleurs, sur 85 sites touristiques répertoriés à Hanoi, l’ancien quartier est le plus apprécié des touristes sondés avec une note de 4,5/5. Des commentaires brefs des touristes étrangers, soulignent le côté attractif de Hanoi : «Une destination à ne pas rater», «Site magnifique pour aller en promenade et faire des achats» ou «Un voyage inoubliable dans la vie»… une liste des bonnes définitions qui confirment également la satisfaction des touristes qui ont visité la capitale vietnamienne.

À noter que ce n’est pas pour la première fois que Hanoi figure sur la liste des meilleures destinations touristiques du monde. En septembre déjà, la capitale du Vietnam faisait partie de 10 destinations les plus attrayantes d’Asie en 2013 selon les lecteurs du magazine Smart Travel.

Le plateau de Dông Van Ha Giang

Le plateau de Dông Van Ha Giang

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Le plateau de Dông Van Ha Giang: Le plateau karstique de Dông Van est situé dans le Nord de la province de Hà Giang (Nord Vietnam) – Le plateau de Dông Van Ha Giang. D’une superficie de 2.356 km², il englobe quatre districts de la haute région du Nord : Quan Ba, Yên Minh, Dông Van et Mèo Vac.

Le 3 octobre 2010, le plateau karstique de Dông Van a été reconnu membre du Réseau mondial des géoparcs. Il est le site du Vietnam ainsi reconnu et le 2e en Asie du Sud-Est.

Le 11 avril dernier, la province de Hà Giang a annoncé l’aménagement global du haut plateau de Dông Van pour la période 2012-2020, vision 2030, selon une décision gouvernementale visant à y promouvoir les investissements et le développement touristique.

À Dông Van, les ethnies H’Mông, Hoa, Ráy, Tày, Nùng… vivent depuis longtemps en étroite harmonie. Ces groupes ethniques partagent en partie une même culture, et c’est peut-être là l’origine du nom de «Dông Van» qui signifie en effet «partage de culture».

Hà Giang est une province de la région du Nord-est du Viêt Nam:

La province de Ha Giang se trouve à la plus haute latitude du Viêt Nam. Elle est entourée des provinces de Cao Bằng, Lao Cai, Yên Bái et Tuyên Quang, et, elle est frontalière de la Chine au nord.

Le plateau de Dông Van Ha Giang

Le plateau de Dông Van Ha Giang

Son chef-lieu est la ville de Hà Giang. Ville de 50 000 habitants plaisamment située au confluent de la rivière Lô et de son affluent la Miên, elle bénéficie depuis plusieurs années d’un développement économique et touristique significatif dû à deux faits :

  1. La présence de la frontière chinoise à 22 km au nord, ce qui permet un trafic commercial et touristique avec la Chine (à noter que les touristes non-chinois peuvent entrer en Chine au poste-frontière, mais ne peuvent pas aller de la Chine au Viêt Nam.
  2. Mais surtout, Ha Giang est la porte d’entrée du Géopark de Dong Van, l’un des 91 géoparks mondiaux répertoriés par l’UNESCO et situé à 130 km au nord de la ville, un énorme massif de pics calcaires, profondes vallées et canyons vertigineux ; la route du col de Ma Pi Leng, qui serpente entre Dong Van et Meo Vac, est considérée à juste titre comme la plus belle du Viêt Nam.

Toute la région est peuplée surtout de h’mongs noirs, dont la première immigration du sud de la Chine a commencé il y a 300 ans avec une centaine de famille des lignées Lu et Giang (d’où le nom de la ville et de la province.

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Da Nang et Hôi An reconnues de beaux paysages

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Da Nang et Hôi An reconnues de beaux paysages: Le Comité populaire de Dà Nang a confirmé la nouvelle, sa ville est lauréate de l’édition 2013 du prix : « Les villes asiatiques qui ont de beaux paysages », une récompense qu’elle partage avec la ville de Hôi An, également primée.

Le prix « Les villes asiatiques qui ont de beaux paysages » est décerné par le programme des établissements humains des Nations unies en Asie (UN- Habitat en Asie). Il a été institué pour honorer les villes, les régions, les projets ayant trait au paysage et à l’architecture. Les critères qui président au choix de la ville ou de la cité lauréate sont notamment son environnement et sa culture humaine, les valeurs historiques et culturelles de ses localités, son côté esthétique ainsi que la beauté de son paysage et enfin l’effort des autorités et la reconnaissance des habitants dans le développement de leur contrée.

C’est depuis septembre 2013 que les autorités de la ville de Dà Nang ont postulé à l’édition 2013 du prix avec l’appui de l’UN Habitat Vietnam et le Centre de recherche urbain d’Asie.

Avec cette nouvelle récompense, la ville de Dà Nang ajoute un autre prix à son palmarès après avoir remporté le prix « Environnement urbain durable Asean 2011″.

La vieille ville d’ Hôi An (Quang Nam) quant à elle a déjà remporté plusieurs prix internationaux dans les domaines de la culture et du tourisme. Très récemment, elle a été classée deuxième parmi les villes favorites en Asie par Conde Nast Traveller (Angleterre), une des revues réputées dans le secteur du tourisme.

Pagode Chùa Thây et les alentours de Hanoi

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Pagode Chùa Thây et les alentours de Hanoi: Pour respirer le bon air de la campagne et s’éloigner du refrain endiablé des klaxons, Chùa Thây – «La pagode du maître» -, à 30 km au sud-ouest de Hanoi, est une bonne destination. L’occasion de passer un moment dans un lieu superbe et de découvrir la culture vietnamienne.

Dimanche midi. Je grimpe sur mon scooter et me voilà partie, cheveux au vent, sur la route de Thang Long pour plusieurs kilomètres de ligne droite. J’ai l’impression d’aborder la descente d’une montagne russe, les yeux à moitié fermés pour ne pas attraper la poussière et ma bouche grande ouverte, sourire béat figé par la vitesse. Me faufilant entre véhicules et chaussures perdues (je comprends mieux pourquoi certains conducteurs se retrouvent pieds nus sur leur moto), je découvre la jolie campagne environnante.

À l’arrivée au pied du mont Sài Son, le superbe lac appelé «l’étang du dragon» sur lequel trône un petit temple m’attend. Les couleurs y sont époustouflantes.

Pagode Chùa Thây et les alentours de Hanoi

Après avoir dégusté un pho au bord de l’eau, la visite de la pagode commence. Elle débute par les différents temples et pièces de prières le long du lac. C’est un lieu de culte bouddhiste incontournable et beaucoup de Vietnamiens y viennent en pèlerinage.

Je gravis ensuite une à une les marches du mont Sài Son. Cette colline semble mystérieuse et je sens qu’elle me réserve des surprises.

À la recherche du secret des templiers

Arrivée au sommet qui offre une vue panoramique sur la campagne, une femme vient à ma rencontre et m’explique que l’on peut s’aventurer dans l’étonnante grotte Cắc Cớ. Elle me servira de guide. Après une petite marche énergique, nous arrivons à destination. La femme me tend une lampe de poche et nous pénétrons dans l’antre sombre et profond. J’ai l’impression de partir à la recherche du secret des templiers. Chaque pas me semble périlleux car la roche est glissante et les marches sont étroites et hautes. Je perds alors tout semblant de grâce… Quand je vois la guide en tôngs (j’ai des bonnes chaussures de marche) descendre la pente en sautillant et en me jetant quelques regards remplis d’empathie, je suis quelque peu vexée… Elle apprend au petit groupe d’aventuriers qui est avec moi les croyances religieuses que renferme la grotte. On communique avec les dieux en posant les mains sur la pierre et ils nous renvoient richesse, amour et bonheur. À son extrémité, Cắc Cớ nous réserve le clou du spectacle : un puits de lumière qui envahit l’obscurité et laisse entrevoir la jungle.

Retour sur terre. Il est déjà 17h00, le temps de reprendre la route avant la tombée de la nuit. Les paysages défilent une nouvelle fois en sens inverse. J’aurais aimé continuer d’explorer cet endroit mystique.

La zone touristique de la cascade de Ban Giôc

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La zone touristique de la cascade de Ban Giôc: province de Cao Bang (Nord), deviendra un site touristique national et provincial, contribuant au développement socioéconomique de la province lié à la protection de la sécurité en matière de défense.

Le Premier ministre Nguyên Tân Dung vient d’approuver l’Aménagement global et l’Aménagement détaillé sur l’édification du site touristique de la cascade de Ban Giôc.

La cascade de Ban Giôc est située dans le district de Trung Khanh à environ 90 km de la ville de Cao Bang, près de la frontière Vietnam-Chine.

La zone touristique de la cascade de Ban Giôc

Il s’agit de la plus grande cascade du pays – 300 mètres de large pour une hauteur de 53 mètres. Elle est alimentée par la rivière Quay Son dont le débit est très variable selon les saisons.

Elle représente à une sorte d’escalier géant de trois marches sur lesquelles les eaux grondent si fort que l’on peut les entendre à plusieurs kilomètres, créant un grand halo brumeux.

Cette importante concentration d’eau dans l’air a la vertu de rafraîchir les environs. C’est dans cette nature triomphante qu’autrefois, les Français avaient commencé à y implanter une station thermale en construisant des chalets le long de la rivière où l’on venait se revigorer, pêcher ou chasser le cerf.

Le site touristique de la cascade de Ban Giôc pourrait accueillir 350.000 touristes en 2015 et un million en 2020.

Le pont de singe du delta du Mékong

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Le pont de singe du delta du Mékong: Image emblématique du delta du Mékong, source d’inspiration d’écrivains, de poètes, «le pont de singe» est en train de disparaître, dans l’indifférence (presque) quasi générale.

«Le pont de singe» désigne un pont rudimentaire fabriqué en bambou, en cocotier… jeté au-dessus de canaux mais aussi de petites rivières. Très étroit, il nécessite une certaine habitude. Les non initiés peuvent hésiter de longues minutes avant de s’y engager… Il faut une certaine agilité, presque des talents d’acrobate, d’où le nom bien trouvé de «pont de singe».

Le pont de singe du delta du Mékong«Le pont de singe» est intimement lié à la vie paysanne. Pour les enfants, c’est l’endroit où l’on joue après l’école, où l’on se baigne. C’est également là que les parents leur apprennent leurs premières leçons de pêche aux poissons, crevettes ou crabes.

Le pont est aussi le témoin de chutes d’ivrognes, d’amours adolescents. Et c’est ce même pont que les mariés empruntent lors des noces – prouesse assez difficile pour la mariée, il va sans dire.

Le pont des souvenirs

À la saison des récoltes, le pont aide les agriculteurs à transporter le riz à la maison. Des deux côtés, vendeurs et acheteurs se rencontrent.

L’image du pont reflète la simplicité et l’agilité du peuple vietnamien, notamment des gens du delta du Mékong qui tous, sans exception, peuvent emprunter un pont composé de seulement deux tiges de bambou.

L’urbanisation des zones rurales, si elle a des bienfaits sur la vie quotidienne des habitants, entraîne la disparition de ces ponts d’antan, remplacés les uns après les autres par des ponts de fer et de béton, bien évidemment bien plus pratiques pour le transport des marchandises. Le pont de béton a comme autres avantages la durabilité et la sécurité, surtout à la saison des pluies.

Mais certaines personnes, comme Mme Bay, 90 ans, de la province de Dông Tháp (Plaine des joncs), déplorent cette perte : «Depuis que le pont de singe a disparu, c’est moins calme dans le hameau». En effet, ces ponts se sont accompagnés de nouvelles voies rurales, empruntées par des motos et autres véhicules motorisés. Les autres déçus sont les photographes et autres artistes…

Il paraît malheureusement certain que les «ponts de singe» sont condamnés à plus ou moins brève échéance. Ils n’apparaîtront alors que dans les festivals, les fêtes, les émissions télévisées ou dans les zones touristiques. Nul doute que les nostalgiques de la campagne d’autrefois (presque toujours des citadins…) et les amateurs de photos clichés les regretteront. Pas sûr que ce soit aussi le cas des principaux concernés, c’est-à-dire les paysans eux-mêmes… Un conseil : dépêchez-vous d’aller photographier ces témoins du passé !