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L'islam au Vietnam

L’islam au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

L’islam au Vietnam: Les musulmans, essentiellement des Khmers et des Cham, constituent environ 0,5% de la population du Vietnam. L’islam a été introduit au Vietnam au VIIe siècle par les commerçants et marins arabes, qui sur la route de la Chine, et se sont probablement arrêtés au Vietnam.

Les Cham vietnamiens se considèrent musulmans tout en suivant la théologie et les lois islamiques dans une version qui leur est propre. Leurs prières consistent à réciter quelques versets du Coran dans une version locale.

HO CHI MINH VILLE: L’appel à la prière du haut du minaret atteint au-dessus des allées bien-emballés dans un Ho Chi Minh Ville quartier que les hommes blancs tricotés calottes et des sarongs colorés à pied de la mosquée locale.

La scène rappelle plus de la Malaisie, de l’Indonésie ou de Brunei – pas le Vietnam et son influence chinoise culture où les musulmans représentent une fraction infime de la population.

Cette petite communauté dans une zone connue sous le nom de district 8 dit que c’est la plus grande enclave de musulmans Cham dans la métropole de manière informelle encore connu sous le nom de Saigon.

Il a plus de 1,300 résidents, des restaurants halal, une grande mosquée et une madrassa qui envoie régulièrement des étudiants en Malaisie pour une étude plus approfondie.

Ces communautés Cham et d’autres dans le sud et le centre du Vietnam sont tout ce qui reste du royaume Champa qui a régné pendant des siècles.

Il ya plus de 100,000 Chams dans le pays bouddhiste dominé par des 86 de dollars, le gouvernement dit.

« Le Cham est tombé et a perdu leur pays. J’ai l’impression de vivre dans un autre pays et ce n’est pas ma maison », dit une nouille-seller qui a donné son nom seulement comme Hachot, 49.

Les Chams étaient un peuple hindou qui a régné parties du sud et du centre du Vietnam pour des centaines d’années, et peu à peu converti à l’islam.

Mais en fin de siècle 15th les Vietnamiens avaient poussé sud et Champa était en déclin.

Aujourd’hui, l’héritage le plus visible du royaume est la ruine My Son temple près de la ville de Danang. Il s’agit d’un site du patrimoine mondial de l’UNESCO et populaire auprès des touristes.

Ces jours-ci pour cent de plus que 80 de Cham sont adeptes de l’islam, les chercheurs disent.

Selon les données du gouvernement, les musulmans sont la plus petite des six principaux groupes religieux du pays, avec le bouddhisme le plus grand.

L'islam au Vietnam

L’activité religieuse reste sous contrôle de l’Etat dans le Vietnam communiste, mais adorer parmi une variété de religions est en plein essor. Cependant, les catholiques ont eu un différend de longue date avec le gouvernement sur la terre, et certains groupes minoritaires bouddhistes se sont plaints de la persécution.

La religion musulman dans le delta du Mékong autour de la ville de Châu Đốc, province d’An Giang, (Việt Nam), la communauté musulmane résiste aux tentatives de purification de l’islam imposée par la mouvance salafie. Depuis trente ans, des réformateurs issus des universités islamiques du Proche-Orient veulent abolir l’héritage culturel islamique non conforme aux sources écrites de la religion. Des villages se sont divisés, des discordes ont éclaté au sein des familles, marquant profondément la communauté. Aujourd’hui des rites tels que l’anniversaire du Prophète et le culte des saints musulmans, condamnés par l’islam salafi, sont en pleine expansion. La politique vietnamienne de contrôle et d’encadrement des pratiques religieuses a contribué à limiter l’influence du salafisme. Retour sur une tentative avortée de réforme des musulmans vietnamiens.

Le culte des ancêtres

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Le culte des ancêtres est le trait le plus saillant de la vie spirituelle vietnamienne. Le culte des ancêtres est pratiqué dans tout le pays et par tous les Vietnamiens, quelle que soit leur appartenance sociale ou leur idéologie politique.

Le but du culte des ancêtres est de perpétuer un complexe émotionnel aussi intense que possible, liant d’une façon indissoluble les vivants et les morts d’un même clan. Il a pour objet l’entretien des tombes, mais surtout le culte qui doit être rendu dans le temple familial aux tablettes des quatre générations ascendantes : trisaïeul et sa femme, bisaïeul et sa femme, aïeul et aïeule, père et mère. Au fur et à mesure, on enterre les tablettes des générations les plus vieilles sous le sol du temple.

L’autel des ancêtres peut occuper toute une pièce dans les grandes maisons ou la travée principale dans les maisons de campagne, mais en tout cas le cœur du foyer. C’est généralement une planche fixée au mur ou une table assez haute où sont déposées les photos de morts, un ou plusieurs bols pour baguettes d’encens, deux chandeliers, parfois un petit brûle-parfums.

Dans l’esprit des vietnamiens, il n’y a pas de séparation entre le monde des vivants et celui des morts. Ainsi, même un ascendant décédé il y a des siècles hante toujours l’autel des ancêtres, revient parmi les vivants aux jours de fêtes et aux anniversaires de sa mort. Il suit ses descendants dans leur vie quotidienne et est capable d’être au courant de ce que font ces derniers. Il partage ainsi leurs peines et leurs joies, il est malheureux quand leurs descendants font du mal, il est fier quand ceux-ci font du bien. C’est ainsi que les Vietnamiens sacrifient à leurs feux ascendants à l’occasion de tous les grands événements de la famille : naissance d’un enfant, début des études d’un garçon, réussite à l’examen, fiançailles, mariage, deuil, grand voyage…On leur envoie tous les conforts de la vie terrestre, en brûlant à leur intention des objets votifs en papier : vêtements, chapeau, armoire, lit, voiture, moto et même des dollars américains, en faux bien entendu…

Pour que le culte des ancêtres puisse être dignement célébré, on réserve dans le patrimoine du clan une part dite de l’encens et du feu dont l’héritier a l’usufruit.

Dans la famille, Le culte des ancêtres des parents décédés est généralement assumé par les fils, et notamment le fils aîné. Les filles ne sont autorisées à s’occuper de l’autel des ancêtres que si elles n’ont pas de frères. C’est ainsi que les vietnamiens, encouragés par la loi à faire deux enfants au maximum, préfèrent avoir deux fils que deux filles, deux enfants de sexe opposé étant idéal. C’est ainsi aussi que beaucoup de vietnamiens se divorcent, ou se laissent tentés par l’adultère, dans cet effort de laisser après leur mort, un homme pour s’occuper de leur âme et perpétuer leur souvenir.

Si quelqu’un meurt sans laisser de descendants, il n’aura pas d’autel pour revenir parmi les vivants et son âme sera condamnée à une errance éternelle. La plus grande malédiction pour un vietnamien est donc de mourir sans laisser d’enfants. La solution dans ce cas est d’adopter un enfant ou bien faire don de son patrimoine à des pagodes bouddhiques, à des temples communaux qui assureront en contrepartie son culte posthume.

Car ce n’est pas seulement la mort mais également le rituel qui ouvre le chemin à la vie future. Le rituel seul et non la mort peut constituer le transfert de vie ou de puissance dont le mort a besoin. Grâce au rituel, le Vietnam croit aux morts, tandis que l’Occident ne croit qu’à la Mort.

Le catholicisme au Vietnam

Le catholicisme au Vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Le catholicisme au Vietnam: Il a été introduit au Vietnam au XVIe siècle par des missionnaires venus du Portugal, d’Espagne et de France. Ce sont ces premiers jésuites français et dominicains portugais qui commencèrent à évangéliser le pays.

LE CHRISTIANISME AU VIETNAM

Le catholicisme au Vietnam: Bien que des missinnairaires occidentaux se soient rendus brièvement au Tonkin en 1533, et en Annam en 1596, ce ne fut qu’en 1615 que des dominicains portugais fondèrent les premières missions catholiques à Hoi An, Danang et Hanoi. Les premiers prêtres vietnamiens devaient être ordonnés en 1668.

Mais cette religion étrangère, Le catholicisme au Vietnam qui menaçait les fondements mêmes de la société vietnamienne en considérant le culte du Ciel et celui des Ancêtres comme des pratiques superstitieuses, ne pouvait qu’inquiéter l’élite madarinale. Dès 1630, la dynastie des Trinh publia le premier d’une série d’édits proscrivant lechristianisme. Tout au long du XVIII siècle, les Trinh et les Nguyen menèrent une politique fluctuante, alternant persécutions et tolérance religieuse. C’est à cette époque de troubles que le missionnaire jésuiste Alexandre de Rhodes mit au point le Quoc Ngu, ou romanisation de l’écriture vietnamienne, encore utilisé de nos jours. Le pigneau de Behaine, évêque d’Adran, Joua, un rôle déterminant dans l’histoire, tant relligieuse que politique, du Vietnam. Il aida Nguyen Anh dans sa politique de reconquête du pays et , de sous le règne du fondateur de la dynastie des Nguyen (1802-1820), les chrétiens jouirent d’une totale liberté religieuse.

Il n’en alla pas de même pour ses successeurs, trs attachés à l’idéologie confucéenne, Minh Mang (1820-1841) interdit en 1825 l’entrée de missionnaires chrétiens sur le territoir vietnamien. Trieu Tri (1841-1847) se montra plus tolérant, mais Tu Duc(1848-1883) fit persécuter les chrétiens. Ces prises de position intransigeantes fournirent un prétexte aux Français pour leur intervention au Vietnam. Parle traité signé en 1862 avec la France, Tu Duc reconnut le libre exercice du culte catholique au Vietnam, mais les persécutions reprirent de plus belle entre 1882 et 1884. Elles devaient cesser en 1885, quand la France eut conquis tout le pays.
Le catholicisme au VietnamLe catholicisme au Vietnam

Les chrétiens du Vietnam purent dès lors pratiquer leur religion sans être inquiétés. Les congrégations s’implantèrent, ouvrant des écoles, des hôpitaux, et l’Eglise s’organisa. En 1939, on estimait à cent mille le nombre de catholiques, sur une population de dix-huit millions de Vietnamiens.

Pourtant, l’avènement dela réplublique démocratique du vietnam en 1954, devait changer la face des choses: Sur les huit cent mille Nord-Vietnamiens qui s’enfuirent vers le sud, six cent mille étaient catholiques. Depuis 1975, la liberté de culte est théoriquement garantie, mais il n’en demeure pas moins que le nombre des ordiantions est limité et que toutes les écoles catholiques ont été laicisées. A l’heure actuelle, le Vietnam compte environ cinq millions de catoliques.

Le protestantisme fit son entrée au Vietnam en 1911. Cette communauté recrute la plupart de ses fidèles (environ deux cent mille) parmi les tribus montagnardes du Centre. Comme celle des prêtres catholiques, l’activité des pasteurs protestants est aujour’hui limitée par le Gouvernement.
On retiendra le nom du père Alexandre de Rhodes qui, au XVIIe siècle inventa l’alphabet vietnamien, le quoc ngu, avec les lettres de l’alphabet romain. Sous la domination française, l’Église catholique a bénéficié d’un statut spécial et renforcé son influence.

Aujourd’hui, le Vietnam est le second pays catholique d’Asie, après les Philip­pines. Les catholiques représentent entre 8 et 10% de la population.

Le bouddhisme au vietnam

Le bouddhisme au vietnam

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Le bouddhisme au vietnam: Le bouddhisme vietnamien: Le bouddhisme a pénétré le Vietnam au IIe siècle sous les formes du Thera­vada via des pèlerins venant des Indes, et du Mahavana à travers des moines chinois. Plusieurs siècles furent nécessaires pour que la religion se mélange aux croyances populaires.

Bénéficiant de la protection royale à partir du Xe siècle et jusqu’au XIIIe siècle, chaque village a alors sa pagode et la religion devient offi­cielle au milieu du XIIe siècle. A la fin du XIVe siècle, le bouddhisme s’est en partie estompé, mais ses pensées exercent encore une influence durable sur la vie sociale et les activités quotidiennes, laissant de nombreuses empreintes dans les domaines culturel et architectural.

A présent, les pagodes sont devenues pour les Vietnamiens à la fois un abri temporel et un refuge spirituel. Le bouddhisme est largement répandu parmi la population, et exerce une profonde influence sur la vie sociale.

Le bouddhisme au vietnam

Religion dominante au Vietnam, le bouddhisme mahayana, Dai Thua Ou Bac Tong signifiant « qui vient du Nord », est également connu sous les noms d’école du Grand Véhicule. Son idéal est d’atteindre les vertus essentielles : générosité, moralité, patience, vigueur, concentration et sagesse, puis de rester dans le monde pour aider les autres.

Parmi les caractéristiques communes des pagodes vietnamiennes du boud­dhisme mahayana, on trouve la statue blanche de Quan The Am Bo Tat en position debout. Elle est parfois appelée Chuan De et est alors représentée avec plusieurs bras, voire plusieurs yeux et oreilles. Dans le sanctuaire principal, sont représentés les trois Boud­dhas : A Di Da, le Bouddha du passé ; Thich Ca Mau Ni, le Bouddha historique ; Di Lac, le Boud­dha du futur. A côté, un autel est quelque fois voué à des divinités taoïstes : Ngoc Hoang, l’empereur de Jade, ou Thien Hau, la déesse de la Mer ou reine du Paradis. Dans chaque pagode l’on retrouve des tablettes funéraires à la mémoire des bonzes décédés.

Le bouddhisme theravada

Le bouddhisme theravada, Tieu Thua ou Nam Tong signifiant « qui vient du sud », est également appelé école du Petit Véhicule. Il est essentiellement pratiqué par les communautés d’origine khmère dans la région du delta du Mékong.

Le protestantisme Vietnam

Le protestantisme Vietnam

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Le protestantisme Vietnam: Les premiers protestants sont arrivés au Vietnam en 1911. Les 200 000 pratiquants vietnamiens sont en majorité des mon­tagnards des Hauts Plateaux.
À Hanoi, il y a une église protestante dans la rue Hang Da. Le pays compte actuellement environ 400 000 pratiquants de cette religion.

Le protestantisme Vietnam a la cote dans les hauts plateaux du Centre

Le nombre de protestants dans les hauts plateaux du Centre (Tây Nguyên) ne cesse d’augmenter, au point qu’il représente la moitié des adeptes du pays. Les autorités favorisent et assurent un développement harmonieux de cette religion.

Dans les hauts plateaux du Centre, on pratique le catholicisme, le protestantisme, le bouddhisme, le caodaïsme et quelques autres religions. Les habitants des minorités ethniques du Tây Nguyên sont pour l’essentiel protestants, catholiques ou bouddhistes.

Mais le protestantisme est la religion qui connaît le plus fort développement. Aujourd’hui, un habitant sur quatre des onze ethnies minoritaires du Tây Nguyên est protestant. Pourquoi cette religion s’y est-elle largement développée ? Du point de vue religieux et culturel, le protestantisme répond aux aspirations spirituelles des minorités ethniques. Il concorde aussi avec les conceptions traditionnelles de cette communauté.

Le protestantisme respecte la possession individuelle et apprécie la liberté de chacun. C’est une religion de bonté et de fraternité. Ses adeptes partagent et épaulent leurs amis dans le besoin. Des actions de charité qu’ils considèrent comme le but de leur vie religieuse. L’appui spirituel et matériel de l’église protestante a également aidé les ethnies minoritaires à améliorer leurs conditions de vie. En outre, tous les ouvrages consacrés au protestantisme sont simples. Une caractéristique qui a aussi favorisé son développement dans le Tây Nguyên.

Cadre juridique pour le protestantisme.

L’histoire du protestantisme au Vietnam a commencé en 1911, avec l’arrivée à Dà Nang (Centre) de l’Alliance chrétienne et missionnaire d’Amérique du Nord, menée par Robert A. Jaffray. L’Église évangélique autonome du Vietnam a été créée en 1929.

Les responsables de l’église protestante du Vietnam ont choisi de pratiquer des rites simplifiés, qui s’adaptent aux mœurs et coutumes locales. Cette religion, l’une des grandes du monde, a su s’intégrer à la communauté pour ne pas aller à l’encontre des intérêts de la nation.Le protestantisme VietnamLe protestantisme Vietnam

Côtés positifs mis à part, l’arrivée de cette religion dans le Tây Nguyên a plus ou moins mis fin à l’organisation traditionnelle de la société. Quelques conflits sociaux ont éclaté. Notamment entre la communauté traditionnelle et protestante, ou entre les différentes communautés religieuses. Les désaccords concernaient en premier lieu les valeurs et les traits culturels. Ces incidents ont affecté la sécurité publique.

Toutefois, le fond du problème n’était pas lié à la religion. Ni au protestantisme ou à ses adeptes. Les forces réactionnaires ont profité des croyances religieuses, du faible niveau d’instruction des habitants des minorités ethniques et des lacunes dans la gestion du pouvoir dans le Tây Nguyên pour organiser ces troubles.

Afin d’assurer et de respecter le droit à la liberté de religion des citoyens, l’État s’est efforcé de régler les problèmes qui y étaient liés. Le pays a reconnu le statut de l’Association générale de l’Église protestante du Nord du Vietnam en 1958 et de celui du Sud en 2001. Les activités du protestantisme ont été inscrites dans le cadre juridique relatif à la religion. Leurs points forts ont ainsi pu être valorisés. Toutefois, les gens qui profitent de cette religion pour nuire à l’union nationale ou qui mènent des actions qui dénaturent les valeurs culturelles traditionnelles de la nation doivent être sanctionnés.

La secte bouddhiste Hoa Hao

La secte bouddhiste Hoa Hao

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La secte bouddhiste Hoa Hao ( Phat Giao Hoa Hao ) est apparue dans le delta du Mékong en 1939. La secte bouddhiste Hoa Hao a été fondée par le jeune Hung Phu So, après qu’il eut étudié les sciences occultes avec les plus éminents spécialistes.

Guéri miraculeusement d’une maladie chronique, So a commencé à pêcher un bouddhisme réformé auprès du petit peuple, en s’appuyant sur la foi personnelle plutôt que sur des rites. Sa philosophie préconise la simplicité du culte et nie le besoin d’un intermédiaire entre les êtres humains et l’Être suprême.

La secte bouddhiste Hoa Hao

En 1940, les français ont essayé de réduire au silence Huynh Phu, qu’ils appelaient le “ bonze fou”. Faute de pouvoir l’arrêter, ils l’ont envoyé dans un asile où il s’est empressé de convertir le psychiatre vietnamien chargé de son cas. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la dynamique secte HoaHao a formé sa propre milice grâce à des armes fournies par les Japonais. En 1947, le Viet Minh a fini par assassiner Huynh Phu, s’aliénant ainsi tous les membres de ce qui était devenu vune véritable force politique et militaire dans le delta du Mékong, particulièrement autour de Chau Doc. L’aventure militaire des Hoa Hao a pris fin en 1956 avec la décapitation publique d’un des chefs de la guérilla, capturé par le gouvernement de Diem.Une bonne partie de l’armée Hoa Hoa a alors rejoint le Viet-Cong.

La secte bouddhiste Hoa Hao compterait actuellement 1,5 million d’adeptes.

Le confucianisme au vietnam

Le confucianisme au vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Le confucianisme au vietnam:  C’est le socle des institutions sociales et familiales du Vietnam depuis près de vingt siècles. Selon Confucius, l’homme ne peut vivre hors de la société et doit servir son roi, honorer ses parents, respecter ses ancêtres, diriger une famille. Les idées exposées dans le Livre des annales ou dans le Mémorial des rites s’incarnent dans les moeurs et coutumes du pays : politesse, bienséance, respect de l’autorité. Confucius (551-479 av. J.-C) n’a laissé aucun écrit, les témoignages de sa pensée ayant été rédigés par ses disciples. Il n’est pas philosophe et n’a fondé aucune spiritualité contrairement à ses contemporains Bouddha et Laozi. Toute sa doctrine repose sur l’équilibre de la société.

Le confucianisme au vietnam: Introduit au Vietnam au IIIème de notre ère, Le confucianisme au vietnam fut la doctrine officielle des concours du mandarinat qui eurent lieu entre 1075 et 1919 dans le temple de la Littérature à Hanoï, concours qui comprenaient six épreuves : rites, musique, conduite d’un char, tir à l’arc, calligraphie et mathématiques.

Quelques préceptes de Confucius:

Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu’ils agissent envers vous.

Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.

Après une faute, ne pas se corriger, c’est la vraie faute.

C’est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.

Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.

Celui qui gouverne un peuple en lui donnant de bons exemples est comme l’étoile polaire, qui demeure immobile pendant que toutes les autres se meuvent autour d’elle.

Celui qui ne sait pas ce que c’est que la vie, comment saura-t-il ce que c’est que la mort?

Chaque classe d’hommes tombe dans un excès qui lui est particulier. On peut connaître la vertu d’un homme en observant ses défauts.

Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

Dépasser les limites n’est pas un moindre défaut que de rester en deçà.

Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.

Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés.

Le confucianisme au vietnam

J’entends et j’oublie.
Je vois et je me souviens.
Je fais et je comprends.

Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.

L’homme honorable commence par appliquer ce qu’il veut enseigner; ensuite il enseigne.

L’ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.

Le sage donne son principal soin à la racine.

Le sage ne s’afflige pas de ce que les hommes ne le connaissent pas; il s’afflige de ne pas connaître les hommes.

Le silence est un ami qui ne trahit jamais.

On ne doit jamais penser à la distance, quelle qu’elle soit, qui nous sépare de la vertu.

On trouve des disciples de la sagesse qui ne sont pas parfaits; on n’a jamais vu un homme sans principes qui fût parfait.

Oublie les injures, n’oublie jamais les bienfaits.

Se vaincre soi-même, rendre à son coeur l’honnêteté qu’il tenait de la nature, voilà la vertu parfaite … Il dépend de chacun d’être parfaitement vertueux.

La définition de l’honnête homme
Le confucianisme au vietnam: L’enseignement de Confucius, humaniste chinois du 6e s. av. J.-C., prônait une morale sociale et politique applicable au niveau familial comme national. L’honnête homme doit ainsi, à la base de toute action, obéir aux deux principes de bonté et de justice, et entretenir six qualités morales : la piété filiale (qui se traduit par le culte des ancêtres), le courage, la loyauté, la fidélité à la parole donnée, le respect des rites et le respect des règles de préséance. Enfin, pour maintenir l’harmonie et la cohésion sociales, la doctrine confucéenne définit cinq ¬relations naturelles : obéissance des sujets à leur roi, du fils à son père, de la femme à son mari, du cadet à son aîné, et respect entre les amis. L’individu est d’abord un être social, qui fait abstraction de sa liberté individuelle pour remplir ses devoirs envers la communauté.
Seule l’éducation, accessible à tous, pouvant lui permettre d’acquérir ces valeurs morales, il est important que l’honnête homme soit un homme instruit. L’élève doit ainsi étudier et commenter les textes classiques puisés dans l’histoire chinoise, dans lesquels le comportement des héros lui indique l’attitude juste à prendre dans toutes les circonstances de la vie. Aujourd’hui, ce sont les parents qui inculquent aux enfants la bonne conduite, notamment à travers le culte des ancêtres et la solidarité familiale