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Découverte Col Ma Pi Leng à Ha Giang

Découverte Col Ma Pi Leng à Ha Giang

Ecrit par sur . Publié dans Le Nord du Vietnam

Découverte Col Ma Pi Leng à Ha Giang qui est situé dans 3 communes de Pai Lung, Pa Vi et Xin Cai, district de Meo Vac, province de Ha Giang. Ma Pi Leng est l’un des quatre plus hauts cols du Nord du Viet Nam.

Découverte Col Ma Pi Leng à Ha GiangDécouverte Col Ma Pi Leng à Ha Giang

Le col Ma Pi Leng appartient à l’ensemble du Parc géologique du plateau calcaire de Dong Van; reconnu comme membre du Réseau global des parcs géologiques (GGN). Le col Ma Pi Leng a une longueur de plus de 20km. Au pied du col est la rivière de Nho Que. Dans la zone centrale du col Ma Pi Leng; il y a le gouffre Tu San d’une profondeur d’environ 800m, d’une longueur de 1,7 kilomètres, d’une pente de 70-900. Vue du col de Ma Pi Leng, les visiteurs pourront admirer la beauté spectaculaire de la montagne, de la rivière sinueuse de Nho Que, les champs de maïs verts  ou  les maisons cachées dans les nuages ​​et les montagnes…

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Selon la langue locale (Quan Hoa); “Ma Pi Leng” signifie «nez du cheval » pour dire la dangerosité du col. Dans le passé; le seul moyen de transport au col Ma Pi Leng était cheval. En 1959; l’État a décidé de construire une route nommée Hanh Phuc (Bonheur) reliant la ville de Ha Giang et les districts de Dong Van et de Meo Vac avec une longueur de 200 km; dont le col Ma Pi Leng d’une longueur de 24km. Dans les années 1960; cette route a été creusée dans la montagne par plus de 20.000 personnes durant 5 ans. Actuellement; il reste encore une stèle au col afin de commémorer ces bâtisseurs volontaires.

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Ici; les visiteurs sont toujours impressionnés par la beauté spectaculaire de la nature. Les gens qui vivent ici conservent presque intacte la culture traditionnelle, les fêtes colorées de la région du plateau calcaire.

Ma Pi Leng a été reconnu comme site national en 2009. Le col de Ma Pi Leng est considéré comme un vestige géologique national, le sommet de ce col devient un des lieux d’observation de paranoma les plus idéals au Viet Nam et; la rivière de Nho Que s’écoule dans une des vallées sauvages séduisantes). Ma Pi Leng est la destination idéale pour les visiteurs à explorer et à comprendre la culture de la province montagneuse de Ha Giang.

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Le Tây Bac une identité culturelle à préserver

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le Tây Bac une identité culturelle à préserver: En raison des répercussions de la mondialisation et de l’interférence des cultures, les traits culturels traditionnels des ethnies minoritaires de la région Tây Bac (Nord-Ouest) se perdent au fil du temps. Il faut agir, et vite, pour leur préservation et valorisation.

La région Tây Bac comporte 30 ethnies sœurs avec chacune sa culture originale avec ses chansons, danses folkloriques ou fêtes traditionnelles. Problème, ces traits culturels qui font leur identité se perdent peu à peu.

L’anthropologue Dô Thi Tac, présidente de l’Association de la culture et des arts de la province de Lai Châu, souligne que «si l’on ne trouve pas de solutions de préservation convenables, les valeurs culturelles traditionnelles des ethnies minoritaires du Tây Bac seront enfouies sous terre». Selon elle, plusieurs ethnies minoritaires ne portent plus leur costume traditionnel. Chez certaines, à l’exception des personnes âgées, tous s’habillent comme Monsieur Tout-le-monde.

En outre, les vieillards – qui connaissent bien la culture de leur ethnie – se font chaque jour moins nombreux tandis que les jeunes générations ne veulent pas étudier les valeurs culturelles et l’histoire de leur ethnie.

Les sirènes de la modernité

De plus, si les autorités locales privilégient le développement socioéconomique, rien n’est fait pour la préservation et la valorisation de l’identité culturelle des ethnies minoritaires locales.

Les jeunes, qui jouent un rôle décisif dans l’existence ou la disparition de la culture de chaque ethnie, préfèrent aujourd’hui les chansons, danses, ou vêtements modernes. En effet, dans un hameau de l’ethnie Mảng, province de Lai Châu, les jeunes filles âgées de 15 à 20 ans ne portent plus leur costume traditionnel, elles s’habillent «normalement» avec jupe, jeans, T-shirt… La beauté de ces traits culturels uniques se perd peu à peu tandis que certaines mœurs arriérées – qu’il serait bon, pour le coup, d’enterrer – perdurent, comme le mariage précoce.

Selon l’artiste Lo Van Soi, de l’ethnie Thai et domicilié dans la commune de Muong Cang, district de Than Uyên, province de Lai Châu, les fêtes comme Lông Tông (descentes aux champs), Xoè (danse xoè)… sont menacées d’extinction. Les jeunes ne connaissent plus les chansons et danses folkloriques de leur ethnie.

Trân Huu Son, directeur du Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Lào Cai, fait savoir que cette situation est avant tout imputable à la mondialisation. Avec le développement de l’économie de marché, les minorités ethniques n’ont plus besoin de cultiver les plantes leur fournissant ensuite du tissu. Il leur suffit simplement d’aller au marché pour s’approvisionner en matières premières et confectionner leurs vêtements.

En outre, les opérations de relogement pour les habitants des hameaux touchés par des glissements de terrain participent aussi, involontairement, à cette tombée progressive dans l’oubli. Dans leurs nouvelles résidences, les habitants n’ont plus d’espace commun pour leurs activités culturelles.

Un constat sans appel qui contraint les autorités locales à trouver dans les meilleurs délais des politiques convenables afin de préserver la culture de manière durable et efficace.

Le Tây Bac une identité culturelle à préserver

En réalisant la résolution du 5e plénum du Comité central du Parti communiste vietnamien (VIIIe mandat) intitulée «Édifier et développer une culture vietnamienne moderne et porteuse de l’identité nationale», les provinces de la région Tây Bac ont concentré leurs efforts sur la préservation de la culture traditionnelle des ethnies minoritaires. En effet, les fêtes des ethnies minoritaires ont été restaurées et sont désormais organisées chaque année. Les sujets et projets scientifiques au niveau provincial ou national sur la préservation de l’espace culturel pullulent.

Des politiques de préservation

D’après Pham Van Hùng, directeur du Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Diên Biên, la plupart des hameaux, groupes d’habitants de la province disposent maintenant d’une maison culturelle équipée d’un système de sonorisation au service des activités collectives. En outre, des troupes de chanteurs amateurs ont été créées dans chaque hameau.

Diên Biên organise régulièrement des fêtes culturelles et sportives entre les communes ou districts, lors desquelles les habitants peuvent étudier la culture de chaque ethnie par le biais de chansons folkloriques, de danses ou de jeux traditionnels…

À souligner aussi la Journée de la culture et des sports et du tourisme des provinces du Tây Bac, organisée tous les ans dans chaque province à tour de rôle. Il s’agit d’une occasion pour les artistes, acteurs, sportifs amateurs de montrer leurs talents et les caractères culturels originaux de leur ethnie devant les autres.

Selon le Comité de pilotage du Nord-Ouest, afin de poursuivre la réalisation de la résolution du 5e plénum du Comité central du Parti communiste vietnamien (VIIIe exercice) susmentionnée, les provinces du Nord-Ouest ont proposé une série de solutions. Il s’agit d’élever la prise de conscience des habitants sur la nécessité de préserver et de mettre en exergue les valeurs culturelles traditionnelles. En outre, les provinces de la région doivent accélérer la construction et le parachèvement des grands ouvrages culturels, faire en sorte d’améliorer la qualité des activités culturelles, encourager les organisations, particuliers et entreprises à investir dans les établissements culturels ou centres de loisirs.

Le chantier est par conséquent immense. Mais c’est seulement à ce prix qu’il sera (peut-être) possible de préserver les particularismes culturels des ethnies de la région Tây Bac, et plus largement du Vietnam, de l’appétit insatiable de la mondialisation qui tend à uniformiser nos sociétés. -VNA

Le vieux quartier Dông Van

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Le vieux quartier Dông Van: Perché à 1.000 m d’altitude, le vieux quartier du plateau karstique de Dông Van, dans la province montagneuse de Hà Giang (Nord), apparaît au milieu de la brume, lui donnant un côté mystérieux. Sa population est unique à bien des égards.

Le vieux quartier Dông VanLe vieux quartier de Dông Van est considéré comme un vestige architectural, historique et culturel. Beaucoup de ses visiteurs sont impressionnés par l’environnement et l’activité sociale, économique et culturelle de sa population, dont les caractéristiques ont été bien préservées au fil des générations.

Dông Van a une longue histoire où les ethnies H’mông, Hoa, Ráy, Tày, Nùng… vivent ensemble depuis longtemps. Ces groupes ethniques partagent en partie une même culture traditionnelle, et c’est peut-être la raison du nom de la ville : « Dông Van » signifie en effet « partage de culture ».

Une ancienne maison à Dông VanLe vieux quartier de Dông Van comprend une quarantaine de vieilles maisons, construites entre 1810 et 1820, la plupart des autres ayant été construites à partir de la fin du XIXe siècle, après que les colonialistes français ont pris le contrôle de la région et mis en place une administration locale.

Ces vieilles maisons sont très similaires sur le plan architectural, mais témoignent de subtiles caractéristiques propres selon la minorité ethnique. Elles ont un ou deux étages, avec un toit de tuiles Ying-Yang et des murs en terre séchée d’une épaisseur de 30-60 cm, donnant des conditions de vie stables à leurs habitants quelle que soit la saison…

Les bâtisses possèdent des structures aériennes en bois, du bois de fer qui résiste au temps comme aux intempéries. Le temps qui passe ne fait que buriner cesmaisons, lesquelles se fondent de plus en plus dans ce paysage mythique qu’est leplateau rocheux de Dông Van. Une tradition ancestrale s’est maintenue chez les habitants de ce vieux quartier de Dông Van, celle d’accrocher des lanternes aux pignons de leurs maisons.

marché de Dông VanLe marché de Dông Van est un lieu que l’on ne peut dédaigner en arrivant sur leplateau de Dông Van. Il a été construit en pierre de taille de 1925 à 1928, lui permettant aussi de traverser les décennies.

Les bruits de pas et les rires des jeunes hommes et jeunes filles sur le chemin du marché, les sons d’une flûte khèn, et des chants entendus de-ci de-là donnent une atmosphère de fête à tout le quartier. Le moment idéal pour visiter ce lieu.

Le vieux quartier de Dông Van à l’architecture unique et l’activité quotidienne des habitants des environs forment un tableau impressionniste.

L’église de Hanh Thông Tây

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

L’église de Hanh Thông Tây; Située au milieu d’une zone verdoyante, l’ancienne église de Hanh Thông Tây semble à l’écart de la vie trépidante du plus grand centre urbain du Vietnam.

L’église de Hanh Thông Tây est située au n ° 53/7 rue Quang Trung, quartier 11, district de Go Vâp, Hô Chi Minh-Ville. Contrairement à la plupart des églises du Vietnam conçues selon les styles gothique ou roman, cette église est d’architecture byzantine. Elle est peinte en blanc et gris ce qui lui donne une beauté austère et élégante. L’un des traits distinctifs de l’architecture byzantine est clairement visible à travers une tour ronde avec son dôme ressemblant à la moitié supérieure d’une sphère. Au-dessus du dôme se trouve une tour pyramidale pour laisser entrer la lumière. Les murs extérieurs sont décorés simplement avec des bords et reliefs et des modèles en plâtre. Le clocher abrite trois cloches de trois sons différents fondues en 1925 par Paccard, un célèbre fabricant de cloches d’Annecy. La partie inférieure du clocher a été construite avec de gros rochers.

L’église Hanh Thông Tây à Hô Chi Minh-Ville a été construite selon le style byzantin.

Une messe le dimanche.

L’église de Hanh Thông TâyUne mosaïque dépeignant Jésus qui donne ses dernières volontés à Marie et St Jean.
L'un des trois autels.L’un des trois autels.
L'église est caractérisée surtout par des dômes massifs de base carrée de mosaïques de verre.L’église est caractérisée surtout par des dômes massifs de base carrée de mosaïques de verre.
Statues dépeignant des scènes bibliques.Statues dépeignant des scènes bibliques.
La cour de l'église après la classe d'une école primaire.La cour de l’église après la classe d’une école primaire.

Comme les églises byzantines, l’église Hanh Thông Tây est ornée de mosaïques à l’intérieur. De l’extérieur, elle donne une certaine image d’austérité. L’église est caractérisée surtout par des dômes massifs à base carrée et des arcs et des flèches rondes, et beaucoup de mosaïques de verre. Les trois autels du chœur ont été sculptés dans du marbre jaune d’Italie, les murs et les plafonds sont ornés de nombreuses mosaïques, dont une sur Jésus qui donne ses dernières volontés à Marie et St Jean.

L’église fut construite de 1921 à 1924 par deux entrepreneurs : Baader et Lamorte (France). L’investisseur est Lê Phat An, oncle maternel de la reine Nam Phuong et fils de Le Phat Dat, l’un des plus célèbres propriétaires dans le Sud à cette époque. Lui et son épouse ont été enterrés à droite dans le chœur. Ils ont également placé deux statues en marbre devant leur tombe. Ces statues en tenue traditionnelle ont été conçues par deux célèbres architectes français : A.Contenay et P.Ducuing.

Aujourd’hui, l’église accueille chaque jour près de 6.000 fidèles de la paroisse de Hanh Thông Tây. Au fil des ans, elle est devenue un trésor patrimoniale du Sud

la nature sur l’île de Quan Lan

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

la nature sur l’île de Quan Lan; Située dans la baie de Bai Tu Long, l’île de Quan Lan figure parmi les sitestouristiques les plus fréquentés de la province de Quang Ninh (Nord).

Situé à 45 km au nord-ouest de la baie de Ha Long, dans le district insulaire de Vân Dôn, l’île de Quan Lan couvre une superficie de 11 km². Elle se trouvait sur une importante voie maritime reliant le Vietnam à la Chine, au Japon, à la Thaïlande et aux Philippines, c’est pour cette raison qu’elle abritait autrefois un port de commerce animé.

Le village de pêcheur de Quan LanL’ancien port n’existe plus. Il nous reste seulement des traces archéologiques. Les activités commerciales et de transport se sont déplacées vers les autres ports de la province. Cette île possède de nouveaux charmes que sont ses ressources naturelles et touristiques. Pour s’y rendre, il faut prendre un bateau au port de Bai Chay (4 heures de traversée) ou à celui de Cai Rông (une heure seulement).

En débarquant sur l’île, les touristes sont impressionnés par les plages, les plus belles du Nord paraît-il, entourées de pains de sucre couverts de végétation. Certaines sont exploitées pour la production de verre. Les plus belles sont Son Hào et Minh Châu.

La maison communale de Quan Lan,

L’île n’est pas très grande (20 km de long), ce qui permet d’en faire le tour à vélo. On croise des habitants qui travaillent dans les champs de cacahuètes et dans les rizières ou d’autres qui labourent avec les buffles. On se croirait à une autre époque.

Le plat local ici, c’est le poisson, forcément… Et aussi le bibi ou siponcle nu (Sipunculus nudus), un ver marin.

Pour aller à la plage de Minh Châu, aux eaux limpides, les touristes traversent un bois de trâm ou jamelonier (Sizygium cumini) de 14 ha, le plus grand du Vietnam selon les experts. Les personnes âgées estiment qu’il existe depuis 300 ans. Depuis longtemps, les habitants de la commune de Minh Châu le protègent.

La plage de Nhang Ria est le lieu idéal pour faire du camping. En outre, les touristes sont invités à participer à diverses activités dont la pêche ou l’exploration de grottes.

Des vestiges à découvrir

L’île de Quan Lan a été un ancien port de commerce animé, dénommé Vân Dôn. Ce qui explique qu’elle abrite encore des pagodes de grande envergure et de nombreux vestiges archéologiques. L’une des fiertés des habitants est la maisoncommunale (đình). Située au centre de l’île, elle est vieille de 300 ans. Son originalité est son plancher en bois, d’un style architectural rare et ancien au Vietnam. Elle est dédiée à des généraux de la dynastie de Trân qui ont eu de grands mérites pendant la guerre contre les Mongols au XIIIe siècle. Cette đình est l’une des deux plus anciennes de Quang Ninh et la seule datant du règne du roi Ly Anh Tông, qui a fondé le port de commerce de Vân Dôn en 1149.

Le tuk-tuk, le moyen de transport le plus utilisé par les touristesÀ côté d’elle trône la pagode de Quan Lan, baptisée Linh Quang Tu, dédiée à Bouddha et à la déesse Liêu Hanh. Elle conserve aussi la statue du vieux Hâu, qui a largement contribué à la construction de cette pagode.

L’île de Quan Lan arbore la beauté d’un village de pêche vietnamien traditionnel. Les habitants gagnent leur vie par la pêche bien sûr, du siponcle nu notamment, et la fabrication de nước mắm (saumure de poisson). Le développement dutourisme change progressivement sa physionomie. De nombreux restaurants et hôtels sont déjà présents, mais l’île n’est pas encore électrifiée. L’électricité provient de générateurs, ce qui explique que les prix des services sont bien plus élevés (de 2 à 3 fois) que sur le continent. Espérons seulement que le développement se fera de manière raisonnée, dans le respect des paysages, afin que l’île puisse garder son âme…

Tourisme Sa Pa

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Tourisme Sa Pa: Le bourg d’altitude de Sa Pa est devenue depuis deux décennies le site incontournable des touristes visitant le Nord du Vietnam. On y trouve même des dessins et inscriptions rupestres dont le sens mystérieux échappe encore aux chercheurs.

Sa Pa, le «Pays Bleu» à 350 km de Hanoi, à près de 2.000 mètres d’altitude, est situé dans un magnifique cirque de croupes verdoyantes parsemées de villages de minorités ethniques et de rizières en terrasses.

Paysage poétique à Sa PaIl y a plus d’un demi-siècle, l’écrivain Nguyên Thanh Long (1925-1991) a écrit unenouvelle assez célèbre intitulée Dans le silence de Sa Pa. Ce site était alors très peu fréquenté. Dans son œuvre, l’auteur chante la beauté d’âme d’un jeune technicien qui, seul dans la Station météo complètement isolé de Sa Pa, trouve un sens à la vie en se consacrant à une tâche obscure mais d’une grande importance pour son pays.

Ci-dessous est la traduction d’un extrait de cette nouvelle.

(Le car fait une halte au mont Yên Son, altitude 2.600 mètres. Deux voyageurs, un vieux peintre et une jeune fille ingénieur, découvrent avec admiration un météorologiste de vingt-sept ans qui vit en ermite mais aime son métier, les hommes et la nature).
«… La jeune fille, pousse un «oh» de stupéfaction. À quatre cents kilomètres de Hanoi, après deux jours de voyage, dans les nuages et la brume, à la hauteur d’un arc-en-ciel, il y a une véritable explosion de fleurs jaunes, violettes et rouges des pivoines, des dahlias, des belles-de-nuit… parmi des ruches d’abeilles. Et dire qu’au pied de la montagne, c’est l’été brûlant.

Rizières en gradins à Sa Pa.Ravie au point d’oublier toute réserve, l’invitée court vers le maître de la maisonqui lui offre un bouquet comme à une vieille amie. Elle accepte les fleurs aussi simplement.

– Laissez-moi, lui dit-il, en ajouter quelques-unes.
Après, libre à vous d’en cueillir autant que vous voudrez. Faites un énorme bouquet, videz mon jardin si vous le pouvez. Les plantes poussent ici sans difficultés. Pivoines, dahlias, belles-de-nuit, tournesols, que sais-je encore !
Mais comment pourrais-je marquer ce jour faste ?
Vous êtes mon deuxième convoi de visiteurs depuis le Têt. Mademoiselle vous êtes la première Hanoïenne à mettre les pieds chez moi depuis quatre ans.

Il a une manière émouvante et charmante d’exprimer tout haut ses pensées. Le bouquet contre sa poitrine, elle le regarde droit dans les yeux. Troublé par ce regard, il essuie une goutte de sueur sur son nez, sourit et demande d’une voix plus basse :
– Vous êtes membre des Jeunesses ?
– Ouis, répond-elle doucement.
– Alors laissons de côté la cueillette des fleurs, s’écrit-il comme s’il se réveillait d’un songe.

Vente d'articles de broderie à Sa Pa.

Vent, pluie, soleil et neige

Le chauffeur ne vous donne que trente minutes. Cinq minutes sont déjà passées. Laissez-moi vous mettre au courant de mon travail en quelques minutes. Il en reste vingt. Vous prendrez un peu de thé et me parlerez du bas pays. J’ai grande envie d’avoir des nouvelles. Mes occupations gravitent autour de ces appareils en plein air, que vous trouvez dans n’importe quelle station de météo. Cette chaîne de montagnes a une influence prépondérante sur la mousson du nord-est qui souffle sur le Nord de notre pays. Ma tâche consiste à mesurer le vent, la pluie, le soleil, les mouvements sismographiques, à sonder les nuages, à prévoir le temps qu’il va faire chaque jour. Voici mes instruments.

Ce baquet sert à mesurer la pluie : il suffit de verser l’eau de pluie dans un verre gradué pour avoir une estimation exacte. Voici un appareil pour enregistrer la lumière du soleil : les rayons pénètrent à travers ce verre, brûlent ce morceau de papier, la quantité de soleil est déterminée d’après le degré et la forme de la brûlure produite. Ceci est un thermographe, l’intervalle entre les dents de la roue permet de prévoir le vent. La nuit, quand il n’y a pas de nuages, je repère la direction du vent en observant les feuilles ou les étoiles. Je note celles qui manquent, et celles qui brillent. Là, en profondeur, se trouve le sismographe qui mesure les secousses de la croûte terrestre. J’enregistre les chiffres et les transmets à la «maison» par radio : à quatre heures, onze heures, sept heures du soir, une heure du matin, les heures de «pointe» comme nous disons. Le travail n’est pas bien compliqué, c’est l’exactitude qui compte. Mais c’est le boulot fait à une heure du matin qui est le plus dur. Il fait froid, parfois il neige.

Les touristes étrangers à Sa Pa.

Paysage nocturne

En pleine nuit, quand on est emmitouflé dans une couverture chaude, comme on en veut à la sonnerie du réveil ! La lampe-tempête éclaire mal. Au jardin, les tourbillons de neige et le silence nous assaillent tour à tour. Un silence terrible que le vent semble découper en morceaux. Les rafales, comme de grand coups de balais, renversent et éparpillent tout… Il y a parfois des moments de silence glacial et en même temps brûlant. Le travail fini, on rentre, mais il est difficile de s’endormir à nouveau. Le silence à cette heure agit comme du thé fort.

Le jeune homme s’est brusquement interrompu. Le peintre, lui, est un peu troublé. Est-ce de voir la jeune fille, gracieuse et timide au milieu des pivoines, s’arrêter de cueillir les fleurs pour serrer son bouquet contre sa poitrine en regardant fixement son interlocuteur ? Est-ce parce qu’il vient d’entendre les paroles de ce dernier, paroles qui traduisent un tempérament capable de l’inspirer au point de justifier son long voyage ?»

Musée d’ethnographique Hanoi

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Musée d’ethnographique Hanoi: Tripadvisor: un des grands sites de voyage du monde, vient de remettre le 2ècertificat d’excellence au Musée d’ethnographique du Vietnam.

Cette année, ce musée a reçu 4,5 étoiles sur 5 à l’issue d’une enquête basée sur les avis des visiteurs de ce site. Il a été élu meilleure destination de la capitale et figure à la 6è place du Top 25 des meilleurs musées d’Asie.

Ce premier semestre, le Musée d’ethnographique du Vietnam a accueilli plus de 243.800 visiteurs, soit une croissance de 6% en glissement annuel, parmi ces eux, 195.000 vietnamiens et 48.750 étrangers venus de 59 pays et territoires.

Musée d’ethnographique Hanoi

En 2012, il avait également reçu le certificat d’excellence de TripAdvisor avec 4,5 étoiles.

Inauguré en novembre 1997 à l’occasion du VIIe Sommet de la Francophonie organisé à Hanoi, le Musée d’ethnographie du Vietnam est un centre de collecte et de présentation des valeurs culturelles du Vietnam et des pays de l’ASEAN.

Ces quinze dernières années, le Musée d’ethnographie a accueilli plus de 3,2 millions de visiteurs dont environ un million d’étrangers venus de 70 pays et territoires. Il est devenu une destination de choix pour de nombreux touristes, surtout étrangers.

D’après le directeur Vo Quang Trong, ce musée s’intéresse beaucoup à sa coopération avec l’étranger. Outre sa coopération avec la France depuis 1995, le musée a établi des relations avec les musées de nombreux pays dont ceux de l’ASEAN, des États-Unis, du Japon, de la République de Corée, des Pays-Bas, de la Chine, de l’Italie…

Par ailleurs, il a reçu les soutiens des ambassades de Finlande, de Norvège, d’Allemagne et d’Australie au Vietnam, et des organisations internationales dont les Fonds américains Ford et Rockefeller, le Fonds de développement culturel Suède-Vietnam…