Articles marqués avec ‘confucianisme vietnam’

Le confucianisme au vietnam

Le confucianisme au vietnam

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Le confucianisme au vietnam:  C’est le socle des institutions sociales et familiales du Vietnam depuis près de vingt siècles. Selon Confucius, l’homme ne peut vivre hors de la société et doit servir son roi, honorer ses parents, respecter ses ancêtres, diriger une famille. Les idées exposées dans le Livre des annales ou dans le Mémorial des rites s’incarnent dans les moeurs et coutumes du pays : politesse, bienséance, respect de l’autorité. Confucius (551-479 av. J.-C) n’a laissé aucun écrit, les témoignages de sa pensée ayant été rédigés par ses disciples. Il n’est pas philosophe et n’a fondé aucune spiritualité contrairement à ses contemporains Bouddha et Laozi. Toute sa doctrine repose sur l’équilibre de la société.

Le confucianisme au vietnam: Introduit au Vietnam au IIIème de notre ère, Le confucianisme au vietnam fut la doctrine officielle des concours du mandarinat qui eurent lieu entre 1075 et 1919 dans le temple de la Littérature à Hanoï, concours qui comprenaient six épreuves : rites, musique, conduite d’un char, tir à l’arc, calligraphie et mathématiques.

Quelques préceptes de Confucius:

Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu’ils agissent envers vous.

Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.

Après une faute, ne pas se corriger, c’est la vraie faute.

C’est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.

Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.

Celui qui gouverne un peuple en lui donnant de bons exemples est comme l’étoile polaire, qui demeure immobile pendant que toutes les autres se meuvent autour d’elle.

Celui qui ne sait pas ce que c’est que la vie, comment saura-t-il ce que c’est que la mort?

Chaque classe d’hommes tombe dans un excès qui lui est particulier. On peut connaître la vertu d’un homme en observant ses défauts.

Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

Dépasser les limites n’est pas un moindre défaut que de rester en deçà.

Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.

Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés.

Le confucianisme au vietnam

J’entends et j’oublie.
Je vois et je me souviens.
Je fais et je comprends.

Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.

L’homme honorable commence par appliquer ce qu’il veut enseigner; ensuite il enseigne.

L’ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.

Le sage donne son principal soin à la racine.

Le sage ne s’afflige pas de ce que les hommes ne le connaissent pas; il s’afflige de ne pas connaître les hommes.

Le silence est un ami qui ne trahit jamais.

On ne doit jamais penser à la distance, quelle qu’elle soit, qui nous sépare de la vertu.

On trouve des disciples de la sagesse qui ne sont pas parfaits; on n’a jamais vu un homme sans principes qui fût parfait.

Oublie les injures, n’oublie jamais les bienfaits.

Se vaincre soi-même, rendre à son coeur l’honnêteté qu’il tenait de la nature, voilà la vertu parfaite … Il dépend de chacun d’être parfaitement vertueux.

La définition de l’honnête homme
Le confucianisme au vietnam: L’enseignement de Confucius, humaniste chinois du 6e s. av. J.-C., prônait une morale sociale et politique applicable au niveau familial comme national. L’honnête homme doit ainsi, à la base de toute action, obéir aux deux principes de bonté et de justice, et entretenir six qualités morales : la piété filiale (qui se traduit par le culte des ancêtres), le courage, la loyauté, la fidélité à la parole donnée, le respect des rites et le respect des règles de préséance. Enfin, pour maintenir l’harmonie et la cohésion sociales, la doctrine confucéenne définit cinq ¬relations naturelles : obéissance des sujets à leur roi, du fils à son père, de la femme à son mari, du cadet à son aîné, et respect entre les amis. L’individu est d’abord un être social, qui fait abstraction de sa liberté individuelle pour remplir ses devoirs envers la communauté.
Seule l’éducation, accessible à tous, pouvant lui permettre d’acquérir ces valeurs morales, il est important que l’honnête homme soit un homme instruit. L’élève doit ainsi étudier et commenter les textes classiques puisés dans l’histoire chinoise, dans lesquels le comportement des héros lui indique l’attitude juste à prendre dans toutes les circonstances de la vie. Aujourd’hui, ce sont les parents qui inculquent aux enfants la bonne conduite, notamment à travers le culte des ancêtres et la solidarité familiale