Hat Quan Ho

Hat Quan Ho

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Culture et tradition

Hat Quan Ho (appelé aussi Quan Ho Bac Ninh) est une musique folklorique typique des Kinh dans la province de Bac Ninh. Elle provient des anciennes chansons à répondre entre les jeunes hommes et les jeunes femmes.

Les performances hat Quan Ho ont lieu dans les villages lors de festivals annuels. Ces chants sont intimement liés à la cour amoureuse. Ces festivals aident à établir des liens entre les villages. La majorité des chants Quan Ho sont romantiques mais d’autres servent à la prière. Selon la tradition, les artistes du Quan Ho n’ont pas le droit d’épouser quelqu’un de leur groupe.

Hat Quan Ho

Les spectacles hat Quan Ho ont lieu à l’intérieur ou à l’extérieur. Autrefois, les événements rattachés à cette activité variaient de villages en villages mais aujourd’hui, le tout se ressemble. Les chanteurs sont jumelés en groupe de deux : un couple d’hommes et un couple de femmes. Les performances doivent suivre un ordre précis pour la mélodie et les paroles.

Les chants folkloriques hat Quan Ho ont acquit une grande valeur dans les chants kinh. Le nombre de chants préservés jusqu’à maintenant excède 180 sans compter les variantes. Le charme de ces chants réside dans un nombre de facteurs : de belles pensées accompagnées de paroles pleines d’émotions; la richesse des mélodies; la qualité vocale, l’élégance des artistes sur scènes et la technique nay hat qui fait vibrer la voix.

Le Quan Ho Bac Ninh est déclaré comme patrimoine culturel immatériel représentant de l’humanité par l’UNESCO le 30 Septembre 2009.

Ca Tru

Ca Tru

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Le Ca Tru ou A Dao a pris forme au XVe siècle dans les maisons communales. Il est vite devenu un style de musique de chambre très apprécié et admiré des Kinh dans le nord du Vietnam.

Ca Tru

Malgré ses racines populaires, plusieurs mandarins et intellectuels confucéens lui ont fait des louanges. Cette musique est éventuellement devenue la musique de la cour.

La technique de chant est méticuleuse et raffinée. Les spectateurs ont souvent l’impression que la chanteuse travaille chaque syllabe. Le Hat A Dao ressemble à des poèmes en chansons. Son répertoire est assez grand et convient à toutes sortes d’occasions spéciales (rituels, divertissements ou concours).

Sans une bonne compréhension de la valeur littéraire des chants et de l’harmonie entre le chanteur et les instruments, il peut s’avérer difficile d’apprécier cette forme art dans son entité.

Le Ca Tru a été reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO nécessitant une préservation urgente le 1er Octobre 2009.

Le Nha Nhac, musique de cour vietnamienne

Le Nha Nhac, musique de cour vietnamienne

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L’objectif est de non seulement reconnaître la valeur de certains facteurs de l’héritage immatériel, mais encore de demander au Vietnam de s’engager à réaliser les plans fixés, afin de préserver et valoriser les chefs-d’œuvre classés par l’UNESCO.

Le Nha Nhac, musique de cour vietnamienne

La musique de Cour est apparue avec la formation des Etats monarchiques vietnamiens. Dès la dynastie des Ly (1010-1225), elle a pris forme et s’est développée à travers celles des Trân (1225-1400), des Hô (1400-1407), des Lê Postérieurs (1427-1788), des Tây Son (1789-1802). Elle s’est notamment fortement développée sous la dynastie des Nguyên, vers la fin du XVIIIe siècle.

Le Nha Nhac, musique de cour vietnamienne

Sous le règne de ces derniers, le Nha nhac a servi lors d’événements particuliers, tels que fêtes traditionnelles, cérémonies bouddhiques, celles d’accueil officiel ou les funérailles.

Le Nha nhac se subdivise en deux catégories: Dai Nhac (grande musique) et Tiêu nhac (petite musique). L’orchestre Dai Nhac réunit quarante-deux instruments, dont flûtes, tambours, instruments de percussion ou violes à deux cordes. Le Tiêu nhac en compte huit. L’orchestre royal comprenait des instruments à vent, à cordes, à percussion… À cette époque, tous les musiciens talentueux furent appelés à créer un orchestre rituel du Palais, exigeant la participation de la totalité des instruments musicaux de choix. Ils ont créé des morceaux ad hoc immortels dans le domaine musical du Vietnam.

Des centaines de documents se rapportant à la musique de cérémonie ont été collectés par le Centre de protection des vestiges de Huê, dont une quarantaine de morceaux musicaux, une vingtaine de danses, quatre du théâtre classique, quatorze extraits de ce dernier, etc.

Depuis 1992, le Centre de Protection des vestige de Huê a fait restaurer un certain nombre d’ouvrages tels Thê Miêu (Temple Dynastique), Duyêt Thi Duong (Salle des fêtes et théâtre du Roi), Minh Khiêm Duong (Théâtre traditionnel), Nam Giao, lieux d’interprétation de le Nha nhac est interprétée. Divers sujets de recherche concernant le Nha nhac de Huê ont été lancés.

En 1995, le Nha nhac de Huê s’est produite à la Maison des Cultures du Monde à Paris et dans différents pays d’Europe. Elle a été appréciée des chercheurs japonais et figure dans les programmes musicaux de ce pays.

Le Nha Nhac, musique de cour vietnamienne

Selon le jury de l’UNESCO: « le Nha nhac du Vietnam est interprétée lors d’événements particuliers, tels les fêtes traditionnelles, l’avènement au trône, les cérémonies bouddhiques, celles d’accueil officiel ou les funérailles. Parmi les genres de musique variés, seule le Nha nhac revêt une envergure nationale. »

La province de Thua Thiên -Huê a ouvert une formation à le Nha nhac au niveau universitaire en faveur de 80 étudiants. Selon le plan prévu de 2005-2006, elle organisera des spectacles en vue de faire connaître cette forme d’art dans le pays et à l’étranger, ainsi que d’élaborer un manuel pour l’enseigner dans les universités et les écoles secondaires professionnelles. Elle crée également des conditions favorables aux musiciens et chanteurs des troupes du Centre de préservation des vestiges de Huê, afin qu’ils puissent étudier, perfectionner leur niveau professionnel, leurs techniques d’interprétation et leurs connaissances théoriques de le Nha nhac. Pour la protéger, les artistes doivent être formés dans les écoles de Culture et des Arts de Huê et l’Ecole supérieure du Théâtre et du Cinéma de Hanoi.

La reconnaissance de le Nha nhac comme patrimoine immatériel mondial affirme l’originalité et le caractère national, de la culture vietnamienne. Elle ouvre en même temps de nouveaux horizons pour la restauration des valeurs musicales traditionnelles du Vietnam et a mis fin au déclin dont le risque était de couper les liens entre le passé et le présent.

La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses

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La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses

La danse royale

La danse royale (mua cung dinh) apparaît sous la dynastie des Nguyên. Elle fait partie des fêtes et de cérémonies comme les mariages. Le rituel le plus captivant est le bat dap; 64 danseurs participent à cette danse.

Le lan est aussi une danse qui retient l’attention. C’est l’histoire d’un couple de licornes. Ces performances exploitent les thèmes de l’amour et l’affection.

La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses
La danse populaire

Les images des danseurs apparaissent sur la face et la caisse des tambours de bronze Dong Son. Ces tambours ont vu le jour il y a près de 2 500 ans.

Les gravures présentent deux types d’images soit les danseurs avec ou sans accessoire. Par exemple, l’accessoire principal est un chapeau orné d’une plume d’oiseau; les Vietnamiens de la période antique aimaient bien les chapeaux.

Au cours de l’histoire, les Kinh, les Viet et plusieurs autres groupes ethniques développèrent des danses telles que trong bong, quat, su tu, et bai bong.

La danse royale, La danse populaire et Les danses religieuses

Les danses religieuses

La danse religieuse a été vue le jour pendant le processus du développement de la religion. Il existe au Vietnam 3 grandes religions: le Bouddhisme, le Christianisme, le Brahmanisme.

Les danses religieuses ne sont pas nombreuses mais elle ont leurs catégories particulières comme: les danses chay dan, luc cung, dang huong, dang hoa du Bouddhisme, les danses chac, trong de la région chrétienne et la danse Xiva du Brahmanisme.

Source : (Vietnam Dragon Travel)

L’Art de la scène.

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L’Art de la scène., La musique vietnamienne a une histoire qui remonte à l’époque ancienne. Cet art joue un rôle important dans la vie des Vietnamiens; chaque occasion est animée d’un d’instrument différent.

La musique sert à exprimer les sentiments les plus profonds. Les rythmes et les refrains servent à motiver au travail et dans les luttes quotidiennes en plus de contribuer à l’éducation des enfants selon la tradition et le sentiment national. La musique aide à communiquer avec la vie spirituelle et à atteindre un idéal.

Les instruments les plus simples et primitifs ainsi que les plus sophistiqués ont été préservés et composent aujourd’hui un véritable trésor musical. Une variété de chansons et de musique font partie de la tradition culturelle vietnamienne. Il s’agit entre autres de berceuses et de chansons pour enfants ainsi que de chants pour les rituels et les festivals. Le patrimoine compte des charades, des mélodies, des poèmes et des déclarations amoureuses en chansons. Certains airs sont exécutés par des groupes et d’autres accompagnent les pièces de théâtre.

Les événements historiques ont grandement influencé la culture vietnamienne avec l’intégration de différents genres musicaux. Les mélodies appartenant au même genre musical varient beaucoup entre elles et entre groupes ethniques. Par exemple, les berceuses des Kinh diffèrent beaucoup de celles des Muong.

La musique traditionnelle a joué un rôle important dans la vie des Vietnamiens. De nos jours, elle occupe encore une place importante dans leur vie spirituelle. Certains genres font toujours partie de la vie culturelle des régions rurales. D’autres sont reproduites afin de répondre à la demande du public.

La course de sampans

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La course de sampans existe au Vietnam depuis longtemps. Dans plusieurs localités, elle a son origine dans une coutume paysanne liée à l’invocation de la pluie et, plutôt qu’une compétition, qui s’adresse aux génies des eaux, la croyance de la fécondité.

La course de sampans

A Ðào Xá, province de Phú Tho, deux sampans sont en course, le mâle à la proue en forme d’oiseau, la femelle à la proue en forme de poisson. Les deux symboles symétriques s’unissent dans le yin-yang: l’oiseau est dans l’air – yang, le poisson dans l’eau – yin, le sec et l’humide, le sampan et l’onde. Le sampan au fil de l’eau et les rames qu’on agite ont pour but de réveiller le génie des eaux. Cette course n’a lieu que dans la nuit et se termine très tôt le lendemain matin. Pour les habitants du littoral la course prend le sens d’une invocation pour que la pêche soit bonne. Ailleurs la course est dédiée à la mémoire de héros de batailles navales.

La course de sampans

Aujourd’hui, la course de sampans est un jeu important au programme de plusieurs fêtes dans l’ensemble du pays, particulièrement dans les localités littorales ou riveraines. La course est non seulement une manifestation des croyances de jadis mais aussi un événement sportif majeur qui attire un public nombreux. En tant que compétition, elle exalte l’esprit d’équipe.

Le kéo chu ou composition des idéogrammes

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Cette réjouissance rituelle vient de Hoa Lu et de Tam Ðiêp, province de Ninh Bình. Le groupe comprend souvent trente-deux garçons de moins de quinze ans, vêtus d’un pantalon bleu, d’une veste blanche bordée de rouge et de jambières.

Le kéo chu ou composition des idéogrammes

Chacun tient un bâton long de 1,2m, enroulé de papier de couleur et orné d’une touffe de plumes à l’un de ses bouts. Ils se mettent en deux rangs, chaque rang étant précédé d’un chef de drapeau de devant (tông co tiên) et suivi d’un chef de drapeau de derrière (tông co hâu). Ces chefs de drapeau doivent avoir un visage superbe, ils sont vêtus d’un pantalon blanc, d’une tunique de soie, d’un turban de velours, d’une ceinture nouée en trois lobes et tiennent à la main un fanion carré, le co thân vuong.

Pour commencer, au rythme du tambour du meneur de jeu, le tiêu canh, et guidés par les chefs de drapeau, ils se déploient de telle sorte à former divers idéogrammes. Les chefs de drapeau dirigent leur groupe en chantant et en dansant pour animer la fête. A la suite des chefs de drapeau, le groupe court en spirale en méandres compliqués afin de former des idéogrammes, soit chinois, soit démotiques sino-vietnamiens, qui signifient “paix”, “bonheur”, “jeunesse”, “prospérité”.