Proverbes vietnamiens

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Proverbes vietnamiens et Citations vietnamiens:Les Vietnamiens ont réussi à conserver pendant au moins 4000 ans d’Histoire leurs proverbes, leur tradition orale. Ces proverbes sont souvent utilisés comme une expression populaire critique de la société et une description des difficultés des personnes, souvent des paysans puisque le Viet Nam fut avant tout un pays agricole.

Ecole Materne

Les Proverbes vietnamiens dans la culture du vietnam

    • L’homme crée la fortune, mais la fortune n’a jamais créé l’homme.
    • A vouloir gagner des éloges, on perd son souffle.
    • Les frères sont comme les membres d’un même corps, tandis que le conjoint n’est qu’un vêtement dont on peut se séparer.
    • L’homme est la fleur de la terre.
    • Le buffle laisse sa peau en mourant, l’homme mort laisse sa réputation.
    • Pense à celui qui a planté l’arbre dont tu manges les fruits.
    • A force de couler, l’eau finit par user la pierre.
    • A force de sortir la nuit, on finit par rencontrer les fantômes.
    • La critique est facile mais l’art est plus compliqué.
    • Les buffles qui arrivent en retard boivent de l’eau troublée.
    • Du bois solide vaut mieux que du bois peint.
    • Cent hommes habiles ne valent pas un homme expérimenté.
    • Bonne réputation vaut mieux que beaux habits.
    • Remède amer guérit, parole sincère blesse.
    • Avant de monter sur le dos du tigre, il faut savoir comment en descendre.
    • Le riche devient sourd et le puissant devient aveugle.
    • Le buffle attaché n’aime pas le buffle qui broute.
    • Ne te mêle pas d’aider l’éléphant à porter ses défenses.
    • Le coeur d’une femme est aussi fuyant qu’une goutte d’eau sur une feuille de lotus.
    • Il vaut mieux être le serviteur d’un homme intelligent que le ma?e d’un imbécile.
    • Il n’y a pas de situations désespérées; il n’y a que des hommes qui désespèrent des situations.
    • Pense à celui qui a planté l’arbre dont tu manges le fruit. (Ăn quả nhớ kẻ trồng cây).
    • Le varan est devant la proue du bateau. (Kỳ đà cản mũi).
    • Un bambou devenant vieux est difficile de le courber. (Tre già làm sao uốn)
    • Si on veut s’enrichir, il faut acheter les buffles femelles,
    • Si on veut s’endetter, il suffit d’élever les pigeons. ( Muốn lụn bại thì nuôi bồ câu).
    • La rivière a des bras, l’homme a des périodes. (Sông có khúc, người có lúc)

Apprentissage

Note de la rédaction : si vous avez d’autres proverbes n’hésitez pas à m’en envoyer.

Je remercie un visiteur pour les nouveaux proverbes qu’il m’a fourni et ses traductions en vietnamien.

La religion catholique au Vietnam

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La religion catholique au Vietnam: Contrairement à d’autres religions, le catholicisme achoppa énormément sur plusieurs difficultés au début de son implantation au Viêt-Nam (début du XVIème siècle). Cela a été dû en grande partie au refus des missionnaires d’admettre et d’intégrer le culte des ancêtres et les coutumes (polygamie, croyance aux esprits etc…) dans le catholicisme et à l’époque où le Viêt-Nam fut troublé par les guerres internes incessantes. La cathedrale de SaigonC’est la période où le Viêt-Nam connut le même sort et le même cas de figure que le Japon avec une dynastie légitime mise en tutelle par une famille de ministres héréditaires, ce qu’avait perçu le père Alexandre de Rhodes dans son livre « Histoire du Royaume du Tonquin ». Il y souligne que ce que nous avons dit du Chúa des Tonkinois a beaucoup de rapport avec ce que l’on raconte du Daishi des Japonais.

C’est pourquoi le catholicisme fut perçu, durant cette période, de façon variable par les deux familles gouvernantes, les Trịnh au Nord et les Nguyễn au Sud avec un conflit sempiternel prenant le roi en position d’otage. Il fut alternativement toléré, interdit voire persécuté. Malgré cela, le catholicisme commença à trouver un écho favorable auprès des déshérités et même auprès de la Cour royale en la personne d’Alexandre de Rhodes.

Alexandre de Rhodes

alexandre de Rhodes, un missionnaire au vietnamC’est un personnage hors du commun avec ses capacités linguistiques exceptionnelles. Il est né à Avignon en 1591 et issu d’une famille de commerçants probablement israélite. C’est celui qui fut choisi à cette époque pour devenir le chef et l’acteur essentiel des missions catholiques au Royaume du Tonquin. Il essaya de gagner la faveur des seigneurs par le biais de leur entourage et par les cadeaux offerts, en particulier les horloges et les livres de mathématiques. Il trouva ainsi un succès très net auprès du seigneur Trịnh Tráng au Nord du Viêt-Nam. Par contre, il fut chassé au Sud par le seigneur Sãi Vương bien qu’il réussît à convertir une parente de ce dernier, Marie-Madeleine par le baptême. Ulcéré par son échec contre le Sud, le seigneur Trinh Tráng en rendit les étrangers responsables, en particulier les missionnaires catholiques. Il finit par interdire sous peine de mort les conversions. L’infatigable missionnaire Alexandre de Rhodes fut chassé enfin en mai 1630 hors du Viêt-Nam tout en y laissant au moins 50.000 catholiques encadrés par des catéchistes vietnamiens et un héritage culturel dont aucun vietnamien ne peut pas se passer aujourd’hui. Son nom continue à être chéri dans notre mémoire collective car c’est grâce à lui qu’on est le seul pays de l’Extrême-Orient à avoir une écriture romanisée.

En s’inspirant des travaux de Ricci et de Diego de Pantoja sur la romanisation du chinois, il arriva à nous donner non seulement un système de notation linguistique basé sur les tonalités de la langue vietnamienne et complété pour la circonstance par un système d’accents utilisés en polonais, en hongrois et en portugais mais aussi un instrument d’affranchissement intellectuel et de diffusion culturelle inégalé en Extrême-Orient. Il fit paraître son dictionnaire vietnamien-latin-portugais en 1651. À cause de son expulsion hors du Viêt-Nam, son oeuvre ne fut pas achevée et fut reprise et complétée plus tard par Mgr Pigneaux de Béhaine et Mgr Taberd.

Le catholicisme vietnamien ne retrouva que son accalmie durant les troubles de Tây Sơn et connut son apogée lors de la réunification du pays sous la houlette de l’empereur Gia Long. Celui-ci était protégé et caché par Mgr Pigneau de Béhaine quand il était encore le jeune prince Nguyễn Ánh battu, traqué et poursuivi par les troupes des Tay Son dans le sud du delta du Mékong (Hà Tiên, Poulo Condor).

Par fidélité à la mémoire de celui qui lui avait donné de la nourriture et qui l’avait aidé à conquérir le trône avec ses mercenaires français, Gia Long, tout en respectant les missionnaires et leurs chrétiens a su adopter, durant son règne une attitude analogue à celle de l’empereur Kangxi des Qing en Chine (1661-1722 ) par un mélange de tolérance, d’intérêt et d’ouverture d’esprit bien qu’il favorisât le renouveau au confucianisme traditionnel. Sa mort (en 1820) fut suivie pendant quarante ans d’une élimination presque complète de l’influence européenne et d’une série de persécutions contre les catholiques sous le règne de Minh Mạng, Thiệu Trị et Tự Ðức.La cathedrale de Phat Diem

Malgré cela, le catholicisme vietnamien continua à se développer tant bien que mal et arriva à éviter à faire l’amalgame entre la religion et la France qui prétendit la défendre contre les athées en la personne de Nguyễn Trường Tộ. Celui-ci est né dans une famille catholique du Nghệ An (Nord Vietnam). En accompagnant l’évêque Gauthier dans son voyage en Europe, il eut l’occasion de suivre, à cette époque, les cours à la Sorbonne à Paris. Avec le regard d’un vietnamien patriote, catholique et intellectuel ayant eu la chance de voyager à l’étranger, il continuait à croire que le seul moyen de sauver le Viêt-Nam de la menace étrangère et de pérenniser l’indépendance de son pays, passerait primordialement par l’ouverture des frontières non seulement aux Français mais aussi aux Anglais et aux Hollandais et par un ensemble de projets de réforme politique , sociale et technologique dans le but de permettre au Viêt-Nam de sortir de son isolement , de se moderniser et d’être doté de meilleures technologies afin de faire face aux ambitions territoriales étrangères.

Son mémorandum ne fut pas retenu malheureusement par l’empereur Tự Ðức. Face à un groupe de mandarins confucianistes fortement structuré qui entourait l’empereur poète Tự Ðức, il fut obligé de se retirer quelques années plus tard dans sa ville natale et mourut en 1871 tout en emmenant avec lui la douleur et la tristesse d’un catholique patriote de voir sombrer son pays dans le chaos et dans la servitude. Tiraillé entre la foi et le patriotisme, Nguyễn Trường Tộ réussit à nous montrer par son comportement et sa conduite exemplaire qu’il est possible d’être à la fois un catholique fervent et un défenseur de l’indépendance nationale.

Malgré une longue période de relations conflictuelles avec la nation, le catholicisme vietnamien, taxé de connivence à tort et à travers avec les étrangers, sait montrer, tout au long de son existence, non seulement sa capacité de résistance, de résignation et d’adaptation mais aussi sa force, sa vitalité et sa participation active et constructive dont la nation a besoin dans les moments sombres de l’histoire du Viêt-Nam. Soucieux d’améliorer le sort des déshérités, le catholicisme vietnamien sait mener dans le passé comme dans le présent des actions humanitaires et charitables dignes de l’amour du Christ à travers ses écoles, ses orphelinats etc .

C’est ainsi qu’il réussît à pénétrer l’amalgame des trois religions (le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme) et qu’il finit par faire corps avec la spiritualité du Viêt-Nam. Le catholicisme est depuis longtemps la deuxième religion d’état. Avec 8 millions de catholiques, le Viêt-Nam devient le deuxième pays catholique d’Extrême-Orient après les Philippines.

Plat Vietnam Crevettes frites farcies

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Plat Vietnam Crevettes frites farcies: Les crevettes enroulées dans de la viande mélangée avec de la farine de blé, du maïs et des œufs, puis frites sont délicieuses, en plus d’être riches en protéines.Plat Vietnam Crevettes frites farciesPlat Vietnam Crevettes frites farcies

Ingrédients (pour 4 personnes) :

– 600g de crevettes
– 300g de viande de porc hachée
– 1 œuf de poule
– 500g de farine de blé
– 50g de farine de maïs
– Sel, sauce de soja, huile végétale, graines de sésame, ail, épices.Plat Vietnam Crevettes frites farciesPréparation:

1. Décortiquer les crevettes, les faire macérer dans des épices et de l’ail haché. Le hachis de porc sert de farce. Mélanger un œuf avec 100g d’eau, graines de sésame, farines de blé et de maïs.
2. Inciser les crevettes dans la longueur pour les farcir de viande.
3. Verser de l’huile dans une casserole, allumer la gazinière à grand feu, tremper les crevettes dans le bol de farine et les mettre à frire pendant deux ou trois minutes.Plat Vietnam Crevettes frites farciesPlacer l’appareil sur une assiette puis servir avec de la sauce de soja et des herbes aromatiques.

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Chapeau conique vietnam

Chapeau conique vietnam

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Chapeau conique vietnam:Le Vietnam sans son chapeau conique c’est la cité Londonienne sans son chapeau melon, le Mexique sans son sombrero, le Pays basque sans son beret. Bref, voilà presque un symbole patriotique: Le couvre-chef vational d’un pays de riz et d’eau. Un chef d’oeuvre de simplicité, d’efficacité, de légèreté et d’élégance!
Simple parce qu’il est fabriqué avec quelques feuilles de natanier séchées, ficelées entre elles sur une trame de cerceaux. Efficace parce qu’il protège à la fois du soleil et de la pluie (il est imperméable), d’où son succès dans toutes les rizières du pays! élegant, et ajoutons poétique, parce que certains chapeaux portent des poèmes dessinés en filigrane (mais ils sont plus chers à l’achat).

Chapeau conique vietnam
La fabrication des chapeaux coniques demande beaucoup de travail minutieux: Les arceaux de l’ossature doivent être polis à la main et les jointures invisibles. Les feuilles doivent être réparties régulièrement en forme de toit bien lisse, les coutures, régulières et les noeuds des fils absolument imperceptibles comme si tout le chapeau avait été confectionné avec un seul fil. Pendant la mise en place des feuilles, entre deux couches, l’ouvrirer peut mettre des décorations traditionnelles populaires, parfois quelques vers, cer ornements discret ne se voyant qu’en contre-jour. C’est la variété Non Bai Tho (chapeau conique avec poème). Parfois, le fabricant insère en plus au fond du cône du chapeau un petit miroir rond (pour les coquettes).
Au Vietnam, il y a de nombreux centres de fabrication de  chapeau conique. À Quang Binh, il y a du non Ba Don. Dans la province de Ha Tay, il y a le village célèbre du chapeau conique (village chuong). A hanoi, il y a “rue des chapeaux coniques” était spécialisé dans la vente de ces articles. Vous pouvez les chapeaux coniques les plus beaux à Hue.

Les symboles des animaux

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Les symboles des animaux: Vénération des animaux: Le type de la culture agricole favorisant l’aspect sentimental conduit le s Vietnamiens à vénérer des animaux pacifiques comme: Le cerf, le daim, le buffle, le crapaud……

Le cerf, le daim, le buffle, le crapaudParticulièrement, le type de culture basé sur le riz en terrain inondé lui a fait déifier des animaux des régions humides comme des oiseaux limicoles, des serpents, la tortue,des poissons et des crocodiles (qui figurent abondamment sur les tambours de bronze). Les penchants artistiques naturels de ce type de culture d’origine agricole ont même élevé ces animaux au rang de symboles en créant “Tiên”( immortelles) et “ Rông” (dragons), Phuong (phoenix). La légende dit que les Vietnamiens descendent de la famille Hong Bang, de la race des immortelles et des dragons.

Phuong phoenix

Le dragon porte en lui les deux caractères spécifiques fondamentaux de la pensée agricole, synthèse et souplesse: c’est la réunion du serpent et du crocodile qui s’envole dans les airs sans avoir besoin de l’ailes, crachant à la fois du feu et de l’eau. Dans l’image du Dragon se trouvent partout sur les tombeaux, les tombes, la cité royale, les temples et pagodes. De nombreux lieux géographiques du Vietnam ont “ dragon” dans leur appellation: La montagne Ham Rong (Mâchoire du dragon), l’ancienne capitale du Vietnam Thang Long (Dragon prenant son envol), Ha Long (Dragon descendant, le grand fleuve dans le sud Cuu Long (Neufs Dragons), Bach Long Vi (Queue du Dragon Blanc), Long Dien (champ du dragon), Long Mon (Porte du Dragon) etc.

La Vénération de la nature

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La Vénération de la nature: Le culte de la nature est l’étape obligatoire dans le processus d’évolution de l’humanité. Pour le Vietnamien et son pays, un peuple et une nation qui vivent de la riziculture en terrain inondé, la dépendance de la nature est d’autant plus profonde et plus étroite.

Le fait de dépendre simultanément de plusieurs éléments de la nature conduit au mode synthéthique de la pensée et au mode polythéiste. Les conséquences du caractère Yin de la culture d’origine agricole sont un comportement social basé sur le sentimental et la valorisation de la femme qui conduit à une situation de fait: Pléthore des déesses et génies féminins.
Tout d’abord, ce sont Ba Troi (la dame du Ciel), Ba Dat ( la Dame de la terre), Ba Nuoc ( la dame des Eaux), des déesses qui président aux phéomènes naturels. Au début, ce sont bien des déesses femmes. Ce n’est que plus tardivement que, par suite en partie d’une besoin d’équilibre entre le Yin et le Yang, on trouve Ong Troi (Monsieur le ciel). Ensuite, sous l’influence de la culture chinoise d’origine pastorale, on a en plus Ngoc Hoang (l’Empereur de Jade), Thô Công (le Génie du sol) et Ha Ba ( le génie des Eaux). Cependant, les” Dames” continuent d’exister parallèlement sous d’autres noms : la dame du Ciel devient Sait-mère des Neuf étages célestes) où Cuu Huyen Nu ( la dame noire des Neuf Cieux). A Huê, il y a Thiên Mu (la Dame céleste).
Dans de nombreuses régions, les Mères de la Terre et des Eaux subsistent encore sous forme de génies régionaux comme Ba chua Xu (la Reine de la Rivière), Ba Chua Bach ( la reine du Canal). Parfois ces trois divinités sont encore vénérées ensemble comme un trio des “ trois pouvoirs” sous la forme de Tam Phu ‘‘trois palais”: Le ciel, la Terre et les Eaux: Mau Thuong Thien (Saint-Mère du ciel), Mau Thuong Ngan ( Saint-Mère de Monts et de la forêt) et Mau Thoai – déformation du Mot Thuy (Saint-Mère des eaux).
Le coutume de vénérer le soleil est une croyance très répandue dans les régions agricoles comme le vietnam, les images du soleil sont présenté partout, avant le Roi est considéré comme le fils du Ciel.
Après le Ciel, le Terre et les Eaux, il y a les Dames des Nuages, de la pluie, du Tonnerre, de L’éclair)-des phénomènes naturels qui ont une grande importantce pour la vie du peuple de rizicultures en terrain inondé.

Les Vietnamiens vénèrent encore des phénomènes naturels généraux comme l’espace et le Temps. Le Dieu de l’Espace est représenté suivant les “ Cinq principes” ( le Génie des Cinq directions” qui préside aux quatre point cardinaux et le Centre. Les Dames génies du temps sont celles des douze signes zodiacaux du système duodécimal et forment le groupe des Douze Grands Dignitaires” qui président chacune un signe. Le temps étant l’élément essentiel de la vie éternelle, ces douze génies président aussi à la vie. Ce sont les douze génies de l’accouchement qui accueillent les nouveaux-nés.

La vénération de l’homme

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La vénération de l’homme: Les Vietnamiens ont la croyance selon laquelle mourir est retourner avec les ancêtre aux Neuf Sources, mais de là leurs âmes reviennent en permanence en visite et protéger la descendance est la base du Culte des ancêtres.

Chez les Vietnamiens, cette croyance est devenue la plus répandue et la plus développée jusqu’à devenir presqu’une religion. Même non croyants ont un autel des ancêtres chex eux.

La vénération de l'homme:
À la différence des Occidentaux qui font attention à la date de naissance, les Vietnamiens attachent beaucoup d’importance au jour de mort dans le culte des ancêtres, car c’est le jour où l’homme entre dans l’éternité. Outre ce jour-là, on fait une dévotion le 1è jour et le 15 è jour du mois lunaire, appelés Soc vong (sygygie) ainsi qu’aux jours de fêtes rituelles et aux grands événements de la famille, leur demandant la bénédiction ou en remerciement d’un bon résultat: naisssance, mariage, construction de la maison, grand voyage, examen…..
L’autel des ancêtres est toujours placé dans la pièce centrale à l’endroit le plus respectacle. D’après la conception vietnamienne, il n’y a pas de différence entre le monde où nous vivons (Yang) et le monde des morts (Yin): On présente donc à l’autel pour les ancêtres, des choses parfaitement matérielles: Nourritures, vêtement, objets usuels quotidiens et argent (ces dernières choses en papier, appelés vang Ma-objets votifs)
Seul la nourriture est réelle, et généralement accompagnée de fleurs, d’encens et d’alcool (facutatif) qui doit être de riz. Une chose ne doit pas faire défaut, c’est une tasse d’eau claire: C’est le bien le plus précieux du riziculteur après la terre. Après la combustion des baguettes d’encens, on brûle le papier votif et verse la petite tasse d’alcool ou d’eau sur les braises. C’est ainsi que les morts reçoivent leurs présents dans l’au-delà. Les flammes et la fumée s’élèvent dans le ciel, l’alcool liquide se mélange au feu pour imprégner la terre: devant nos yeux s’effectue un osmose feu-eau (Yin -Yang) et ciel-terre-eau” trois pouvoirs”.

Culte des ancêtres.

Chargée de contenu philosophique:
la culte du Tho Cong, ce Génie du Sol, une forme de Dame de la Terre est celui qui veille sur l’ensemble des choses consernant la famille, son bonheur et sa vie quotidienne. Où que l’on vive. Il y a toujours un Tho Cong (chaque terrain a son génie et chaque rivière a le sien). Les relations entre Tho cong (Génie du sol) et les ancêtres (Génie humain) au sein de la famille sont très intéressantes. Tho Cong qui décide du devenir-avenir, du bonheur ou de la malchance pour toute la famille, est le génie le plus important. Mais les ancêtres à qui on doit sa vie doivent être les plus respectés. Pour maintenir la bonne entente de tous les esprits, au Vietnam on réserve aux ancêtres la pièce principale de la maison. Tho Cong occupe la pièce de gauche qui, suivant les “ cinq principes” = l’Est), est l’endroit le plus important après le centre.

on vénère les génies protecteurs des villages et de la nation. Dans chaque village, il y a bien sur un temple, ou la maison communale pour honorer le culte du Génie tutélaire.

la famille entretient le culte des ancêtres, le village celui du Génie tutélaire du village, le pays vénère le Roi originel-le roi Hung.

Religion Vietnam

les Vietnamiens vénèrent aussi des Tu Bat Tu (Quatre Indestructibles), Monsieur Ta Vien, Giong, Chu Dong Tu, Lieu Hanh. Ce sont les génies qui aident la population du vietnam dans la lutte contre les ennemies, les fléaux naturels, ect…