Les cris des vendeurs ambulants de la rue à Hanoi

Ecrit par Guide francophone vietnam sur . Publié dans Nouvelles Actualité vietnam

Les cris des vendeurs ambulants de la rue à Hanoi animent en permanence les rues des villes du Vietnam, aujourd’hui encore. Cela constitue un enchantement pour les étrangers peu habitués à ce spectacle. Pour autant, la barrière linguistique rend difficile la compréhension ! Peu importe, l’onde sonore de tous ces « bruits » forme un délicieux halo propre à la rêverie qui alimente notre imaginaire exotique. Car, comme le rappelle l’auteur, il ne s’agit pas seulement d’une douce mélodie, mais aussi de saveurs, d’odeurs, de couleurs propre à exciter nos cinq sens !

des vendeurs ambulants de la rue à Hanoi

A la bibliothèque de l’EFEO de Paris, se trouve un bel ouvrage, -exemplaire unique, d’une vingtaine de planches recto verso intitulées « les marchands ambulants et les cris de la rue à Hanoi ». Ces planches ont été réalisés par les élèves de l’école des Beaux Arts de l’Indochine, avec F de Fénis, en 1929. D’un format 39*20cm, certaines de ces planches sont en couleur.

Certaines ont été réédités dans un ouvrage plus récent paru en 1980.

« Mieux encore : Que sera-ce tout cela si l’eau ne lui vient pas à la bouche en lisant, et si son goût et si son odorat ne sont pas en même sollicités ? Tels sont les grands principes que les auteurs de cet album ont eu présent à l’esprit en le composant »

« La pâtisserie annamite mérite mieux par sa variété qu’on s’y arrête plus que d’ordinaire.

Les cris de la rue, à Hanoi, sont, comme on pourra s’en convaincre, en majeure partie consacrés à la pâtisserie  »

« Puisse le lecteur se sentir agréablement chatouillé dans ses diverses papilles, cônes, bâtonnets, et autres stratagèmes sensorielles. Sa joie de vivre en augmentera d’autant. »

Au centre, la petite vendeuse de mures sauvages. A droite, gâteau de riz gluant (banh dây), gâteau au pâté de viande (banh gio)

Vendeurs chinois de sorbets; vendeur de banh côm, dans sa feuille de bananier (riz vert grillé et sucré fourré d’une pâte de haricots également sucré); vendeurs de soupe au bœuf (d’un coté du fléau, la soupe, de l’autre, les accessoires de services).

Vendeur chinois, au fléau ; raccommodeur de jarres, bols, faïence etc… ; acheteur de chiffons.. ; marché aux fleurs.

Entre 2 et3 heures du matin, les cris du videurs de tinettes ! Vendeur de petits pains, considérés comme des sucreries ; jeune garçon vendeur de thé, avec une soucoupe et une pipe primitive, pour 2 sapèques, une tasse et deux bouffées…

Gateau « à la graisse » ; soupe aux haricots verts ; banh quôn, gateau fait d’une feuille de pate de riz roulée renfermant un peu de viande de porc à la graisse et à l’oignon.

Vendeurs ambulants dans la rue

Vendeurs ambulants dans la rue ; marchand de bonbons à la graine de sésame ; riz gluant et saucisse de chien; Pain et paté au riz gluant,Canne à sucre, maïs grillé, châtaignes… ;

Sirop parfumé à la fleur de pamplemoussier dans lequel nagent des graines de lotus cuites ayant le goût de chataigniers; vendeurs de cannes à sucre;  Jeune garcon vendeur de canne à sucre ; acheteur de verres cassés ; vendeur de cacahouètes

Vendeurs de nem ; vendeurs de sucreries. Le petit crieur de journaux ; marchand de serviettes ; vendeur de pétrole : il ne dit rien, c’est sa sonnette qui parle pour lui !

Les stations climatiques pour voyage au Vietnam

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Les stations climatiques pour voyage au Vietnam: Dès la début de notre occupation en Indochine, il est apparu à l’autorité militaire qu’il y aurait intérêt à soustraire les troupes, tenant garnison dans les villes, à l’influence débilitante du climat pendant la saison chaude, en les plaçant dans des conditions de milieu se rapprochant le plus possible de celles de la métropole.[..] Ainsi, le Ministre des Colonies fixa en 1904 les directives favorisant l’installation de stations sanitaires maritimes et de stations sanitaires d’altitude.

C’est ainsi que furent décidé en 1905 la création et l’organisation du Cap Saint Jacques, destinée aux convalescents et anémiés de la Cochinchine, et de la station maritime de Samson pour les convalescents du Tonkin. Au même moment, des recherches furent entreprises en vu de déterminer les avantages des stations d’altitudes déjà choisies, comme le massif du Tam-Dao au Tonkin et le plateau de Dalat dans le sud Annam.

Tam Dao

Grâce au développement économique du pays, à l’extension de son réseau routier et à la connaissance de plus en plus grande des sites, d’autres localités aussi bien placées que les premières ont retenu peu à peu l’attention des européens et sont devenues des stations fréquentées, remplissant parfaitement le but pour lequel elles ont été crées, c’est à dire diminuer le chiffre des rapatriements anticipés et assurer des séjours prolongés. C’est ainsi que le plateau de Lang Bian, la montagne de Bana et le massif du Bockor devinrent des stations maritimes et des stations d’altitude.

L’Administration  assuma la charge de la construction des premiers hôtels, dont un exploitant subventionné au début et affermé par la suite assurait le fonctionnement. Sur les terrains avoisinants concédés gratuitement, s’élèvent rapidement de nombreuses et coquettes villas. Ces stations sont, pour la plupart desservies pendant la saison par des services d’automobiles subventionnés.

Commentaires d’après le Docteur Gaide, Médecin Général Inspecteur, Inspecteur Général des Services Sanitaires et Médicaux de l’Indochine.

Sam Son  Thanh Hoa dans le Tonkin du Vietnam

La création de cette station sanitaire maritime est contemporaine de celle de la station du Cap Saint Jacques.

Sam son

Après un essai qui dura les années 1905 et 1906, cette ambulance dont les bâtiments avaient été en partie démolis par un violent typhon, fut supprimé ; En effet, les convalescents de paludisme grave et d’affections intestinales se trouvèrent plutôt mal de l’air trop vif de la mer : un certain nombre virent leurs affections reparaître avec une nouvelle intensité et durent écourter leur séjour.

Depuis, Sam Son retient l’attention surtout comme lieu de repos. Baignée par une eau d’une grande pureté, balayée par l’air du grand large, garnie d’un sable fine, elle est une des plus belles plages de la cote indochinoise.

Cette plage convient à toute une catégorie de personnes, aux ressources modestes, qui désirent faire un séjour au bord de la mer sans trop se préoccuper des conventions mondaines.

La Cap Saint Jacques dans le cochinchine du Vietnam.

Dès le début de l’occupation, l’attention fut attiré par cet endroit et le Cap Saint Jacques a été la première station crée en Indochine.

Après quelques essais effectués avec des troupes fatiguées qui y contractèrent la diarrhée et la dysenterie, le Cap fut complètement abandonné jusqu’à la fin de 1904. A cette date, une circulaire ministérielle y prescrivit d’y envisager la création d’un sanatorium en même temps que des travaux locaux d’assainissement. Mais ce sanatorium ne fit pas ses frais et fut supprimé.

Cap Saint Jacques

En 1912, l’un des immeubles du sanatorium fut acheté par l’Administration et aménagé pour servir l’hôtel de repos aux fonctionnaires désireux de s’y rendre en villégiature.

Le Cap Saint Jacques est relié à Saigon par 123 km de très bonnes routes. Il est devenu aujourd’hui une station balnéaire très recherchée par les Saigonnais, en même temps qu’un centre militaire important. La plage s’ouvre sur une jolie baie dite « baie des cocotiers », entre deux collines qui l’encadrent assez harmonieusement. Elle est balayée par la mousson  qui y apporte la fraîcheur et la ventilation à la saison d’été.

Ba Na Da Nang dans l’Annam du Vietnam

La montagne de Bana à 1467 mètres d’altitude, fait partie d’un des contreforts orientaux de la chaine Annamitique. Sa masse imposante est à vol d’oiseau, à 25 km environ de la baie de Tourana. On y accède par une route de 28 km, puis, grâce à un service de chaise à porteur régulier pendant la saison de mai à septembre, sur 20 km de piste très bonne.

C’est en 1900 que M Doumer confia au Capitaine Debay une mission de reconnaissance en vue de l’implantation d’un sanatorium à 150 km maximum de Tourane et de Hué.

Pour des raisons diverses, notamment parce que cet emplacement n’était pas suffisamment étendu pour l’installation d’un grand sanatorium, ce projet fut abandonné. Un sanatorium vu finalement le jour en 1919. La ligne de crête se couvrit ensuite de chalets.

La station située à 1400 mètres d’altitude étend ses chalets sur une longue crête bosselée, d’ou l’on jouit d’un panorama d’une très grande beauté, qui constitue le charme principal de ce site. La vue s’étend très loin  au Nord sur toute la région montagneuse, et, au Sud Est le paysage est aussi captivant. Par une belle journée, la baie de Tourane, cerclée de sables et peuplée de barques qui ne sont que des points noirs et blancs se mouvant sur l’eau, constitue un très beau coup d’œil.

Tam Dao dans le Tonkin du Vietnam.

Le Tam Dao est connu depuis 1904. On trouva à 912 mètres d’altitude un cirque, appelé la Cascade d’Argent,  favorable à l’implantation d’une station d’altitude. D’Hanoi, on accède facilement au Tam Dao, soit par voie ferrée jusqu’à Vinh Yên (54 km), soit par auto (85 km, 3 heures).

L’hôtel se trouve à l’entrée, perché sur un seuil rocheux, d’ou la cascade se précipite par un triple saut de 130 mètres.

Le séjour à la Cascade d’Argent est recommandé de juin à mi septembre.

Le climat du Tam Dao est celui des moyennes altitudes, plus tonique qu’excitant ; s’il n’est pas aussi bienfaisant que le  climat des hautes altitudes, il est en revanche mieux toléré dans la généralité des cas, surtout par les enfants et par les personnes anémiées.

Sa Pa (Chapa) dans le Tonkin du Vietnam.

Cette station d’altitude date de 1915. Son organisation permis alors d’y envoyer pour la 1ere fois des militaires convalescents ou fatigués.

Sa Pa (Chapa)

Chapa est au milieu d’un site alpestre entre 1500 et 1600 mètres d’altitude. On y accède par Lao Kay, ou passe la voie ferrée, par 33 km de route automobilable. La montée jusqu’au village se fait à travers des forêts de bambous géants et des clairières ou pousse surtout le bananier sauvage. Quelques sous bois peuplés de fougères arborescentes reposent agréablement la vue du voyageur.

Do Son Hai Phong dans le Tonkin du Vietnam

Cette station, après avoir joui tout au début d’une vogue réelle, fut quelque peu délaissé à partir de 1904 et 1905 pour celle de Sam Son. Néanmoins cette station devait s’imposer peu à peu par sa situation et par de nombreux avantages qu’elle présente pour la population européenne du Tonkin, en particulier pour celle d’ Haiphong (situé à 22 km)..

Cette presqu’île étroite, qui, dans l’ensemble, s’étend du nord au sud, est constituée par une ossature rocheuse de petits mamelons, séparés les uns des autres par des coupures profondes et arrondies délimitant plusieurs baies sablonneuses. On circulait autrefois de l’une à l’autre ainsi que sur les mamelons voisins, en chaise portées par des femmes. On ne peut que regretter la disparition de ce mode de transport illustré autrefois par la carte postale et qui ajoutait un agrément et une note pittoresque au séjour dans cette station.

Do son possède plusieurs hôtels confortables et des magasins achalandés, ou il est possible en toute saison de se ravitailler complètement.

Dalat dans le cochinchine du Vietnam.

C’est vers 1897 que la région du Lang-Bian fut visitée pour la 1ere fois par le Docteur Yersin et c’est à la suite de ce voyage que Paul Doumer décida la création d’un sanatorium pour Européens. Une mission spéciale, dite « mission du Lang Bian » fut confiée, en avril 1899, au Capitainre Guynet pour la construction de la route allant de la mer (Port de Ninh Chu, près de Phan-Rang) au Lang Bian. Le médecin de l’expédition, le Docteur Tardif, se prononça très nettement pour le choix de Dalat plutôt que de Dankia comme emplacement du futur sanatorium.

Malheureusement, pour des raisons diverses, la réalisation de ce projet ne fut pas poursuivie. Ce ne fut qu’en 1916 que le gouverneur Roume accorda les crédits nécessaires pour l’installation de la station d’altitude.

La construction consécutive de deux routes carrossables a permis le développement rapide de la station et, en particulier, la construction d’un grand hôtel confortable et d’un hôtel secondaire comprenant plusieurs pavillons logements et de nombreuses villas privées et administratives.

Joncques Baie de Ha Long

Ainsi Dalat représente déjà [en 1931] actuellement une petite ville, coquette et propre, ou le service de l’Hygiène est bien assuré.

Avec l’achèvement très prochain du chemin de fer à crémaillère – de Krongpha à Dalat même –  l’accès du plateau complètement réalisé par la voie ferrée sera mis à la portée de tous les indochinois et même des étrangers. En effet; Dalat, qui est déjà la plus grande station d’altitude et la plus confortable de l’Indochine, deviendra sans doute la plus  moderne et la plus agréable de tout l’Extrême Orient.

La cascade de Tà Gu destination idéale hors des sentiers battus

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La cascade de Tà Gu destination idéale hors des sentiers battus: La chute d’eau Tà Gu est une des plus belles de la province de Khanh Hoà (Centre). Une destination idéale pour se ressourcer, à l’écart du tourisme de masse, hors des sentiers battus.

La chute d’eau de Tà Gu se trouve dans la commune de Son Hiêp, district montagneux de Khanh Son, province de Khanh Hoà. Au départ de la ville de Cam Ranh, prendre la route provinciale No9 (voie unique reliant Cam Ranh au district de Khanh Son), passer le col de Khanh Son et continuer 40 km jusqu’au bourg de Tô Hap, centre du district de Khanh Son. Là, suivre des sentiers et passer le pont d’Apa Buoi. Tà Gu ne figure pas encore sur les cartes touristiques de Khanh Hoà et aucune agence de voyage ne l’a inclue dans ses circuits. Mais les choses devraient bientôt changer…

La cascade de Tà Gu Khanh Hoa

La cascade de Tà Gu Khanh Hoa

La chute d’eau de Tà Gu a comme autre nom Ngà Voi (Défense d’éléphant). Les personnes âgées de l’ethnie Raglai racontent qu’auparavant, un ruisseau à l’eau limpide coulait et les fleurs s’épanouissaient en toutes saisons. Les fées s’y baignaient et s’envolaient vers le sommet du mont pour éventer leurs cheveux longs. L’une d’entre elles ne retourna pas à temps au ciel au moment de fermeture de la porte et resta dans ce bas-monde. Après sa mort, elle fut transformée en chute d’eau.

La chute d’eau de Tà Gu fait 40 m de haut, et ressemble à une défense d’éléphant. Elle est entourée d’écosystèmes très variés abritant de nombreuses espèces animales et végétales. Un lieu idéal pour développer l’écotourisme. En aval, le ruisseau se divise en deux bras comme une jeune fille éventant ses longs cheveux.

En 2009, cette chute d’eau a été reconnue par le Comité populaire de Khanh Hoà comme site touristique provincial.

Préparatifs pour Tà Gu

  • – Boissons et alimentation.
  • -Sac imperméable pour le portable, l’appareil photo et le portefeuille.
  • – Accessoires en cas d’avarie (si vous circulez à moto).

Parc national de Ba Vi Hanoi et ses vertige et vestiges

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Parc national de Ba Vi Hanoi et ses vertige et vestiges: Le district suburbain de Ba Vi était, dans les années 1940, un lieu très fréquenté des Français, militaires et civils. Les traces de cette présence sont encore nombreuses, disséminées dans la forêt.

Situé à seulement une heure trente de moto du centre-ville de Hanoi, Ba Vi est devenu une destination de choix les week-ends. Ba Vi désigne un district, mais aussi un massif montagneux en forme de molaire, classé parc national, culminant à 1.300 m d’altitude. Comme Dà Lat (hauts plateaux du Centre) et Sa Pa (Nord), les Français ont construit à Ba Vi de nombreuses villas pour échapper à la touffeur estivale.

Parc national de Ba Vi Hanoi

Depuis peu, des vestiges de la présence française ont été arrachés de leur gangue végétale. Si la plupart des bâtiments sont en ruine, il demeure de beaux restes ici et là. La résidence des colonels est l’un des ouvrages les mieux conservés.

Un peu plus loin se trouvent les restes de la colonie de vacances réservée aux enfants des officiels français et des mandarins du gouvernement colonial. Mais le bâtiment le plus visité est la vieille église dont les murs fantomatiques se dressent parmi un décor d’arbres centenaires. Un lieu peu connu il y a quelques années, mais très fréquenté de nos jours. Sur le versant ouest du mont Ba Vi subsistent aussi les restes d’une prison de 1.000 m² où des centaines de révolutionnaires vietnamiens furent détenus.

Comment s’y rendre ( Comment aller a Ba Vi)

Du centre-ville de Hanoi, prendre la nationale 32 en direction de Son Tây.

Parc national de Ba Vi

Arrivé dans cette bourgade, prendre la route 87A sur environ 10 km, puis tourner à gauche vers le Parc national de Ba Vi (pas de panneau, demander aux habitants locaux). L’entrée du parc est 4 km plus loin. Là, acheter un billet (quelques dollars). La route grimpe sur 12 km et s’arrête à environ 1.000m d’altitude (45 minutes de marche supplémentaires pour gravir l’un des trois sommets du mont Ba Vi). Le lieu des vestiges français est plus bas, vers 700-800m d’altitude, quelques kilomètres après la zone des restaurants, elle-même située à environ 500 m d’altitude. À noter que ces vestiges ne sont pas le long de la route du col, mais sur de petites routes secondaires, faciles à trouver.

MAISON FORTE DE CLERIVAUX

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Maison Forte de clerivaux: Au coeur de la Drôme des collines, entourée de verts pâturages sur moraines de sable ocre. Située entre le Vercors, le parc naturel des Chambarans, l’Isère, le Rhône, Grenoble, Lyon et Valence.
Elle dispose de 4 chambres et d’un appartement de vacances.
LE LIEU

Un vallon champêtre, bien préservé, à deux kilomètres du village. Loin du bruit et de l’agitation du monde. Domaine de onze hectares, beaux jardins. Un endroit pour se ressourcer. Un lieu de vérité.

LES POSSIBILITES

Randonnées à pied, à vélo, départ de la maison (prêt de vélo). Pour les courageux, le Vercors est à la porte.
La culture est très présente, dans les villes proches et jusque dans les modestes églises romanes des collines.
A deux pas de la maison, la chapelle romane de Gillons est un lieu spirituel,énergétique et culturel.

NOS HOTES

Depuis l’ouverture en 1996, beaucoup de nos hôtes sont devenus des amis. Nous leur apportons notre connaissance des lieux, de la Drôme, de l’histoire. Ils viennent des quatre coins du monde, ont le goût de l’échange, des choses simples et vraies.

NOUS

Nous ne sommes pas des professionnels du tourisme, plutôt des retraités actifs. Nous aimons  recevoir et partager nos expériences. Un vrai bonheur réciproque…. Pour nous le monde garde du sens.

Savoir plus, veuillez consulter sur ce site: http://www.clerivaux.fr/

La légende de l’épée restituée Hoan Kiem

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La légende de l’épée restituée Hoan Kiem: Le Lac Hoan Kiem, proche de la vielle ville de Ha Noi, est le sujet d’une légende : celle de l’épée divine et de la Tortue d’Or

A l’époque de la dynastie Ming, la domination chinoise pesait lourdement sur le Viêt Nam. La population, accablée d’impôts, haïssait l’occupant, mais ne pouvait se soulever, faute de moyens. Long Quan, Roi de l’Empire des Eaux, décida de leur venir en aide.

Le pêcheur Le Than relevait ses filets lorsqu’il aperçut dans l’un d’eux une lourde barre de fer. Il s’agissait en fait d’une lame d’épée, sur laquelle étaient écrits ces mots : « Par la volonté du ciel ! ». La rangeant dans un coin de sa cabane, Le Than alla s’engager dans l’armée.

La légende de l’épée restituée Hoan Kiem

Quelques temps plus tard, le commandant en chef Le Loi et ses lieutenants durent battre en retraite devant les armées chinoises. Traversant une forêt, il aperçut soudain une étrange lumière en haut d’un banian. Il s’agissait d’une poignée d’épée incrustée de jade. Lame et poignée alliées, l’épée décupla l’ardeur des soldats et fit merveille. Bientôt, tout le pays fut libéré.

Un an après avoir chassé les Ming, Le Loi devenu roi se promenait sur le Lac de Ta Vong, au cœur de la capitale, quand soudain une tortue d’or fit surface.

Le temple Ngoc Son, sur le lac Hoan Kiem, a ete construit pour venerer et remercier la Tortue d’Or.

Je vous prie, dit-elle, de bien vouloir rendre à mon maître Long Quan,

Empereur du Royaume des Eaux, l’épée sacrée qu’il vous a confié.

Aujourd’hui, Deux Tortues centenaires sont dans le lac… et sont menacées par la pollution !

Le Loi sentit frémir l’épée qu’il portait à la ceinture. Il la saisit et la jeta dans l’eau. La tortue d’or

l’aval et plongea. Pendant longtemps, une clarté fulgurante sillonna la surface du lac.

C’est à partir de ce jour que la lac a pris le nom de « Lac de l’épée restituée », ou Lac Hoan Kiem.

La légende de la Baie de Ha Long

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La légende de la Baie de Ha Long: La création de la huitième merveille du monde est le fruit de la colère d’un dragon, l’ancêtre mystique des vietnamiens…

Sous le règne du premier des Rois Hung, vivait sur le littoral un dragon énorme. D’aucuns disaient qu’il était « grand comme le monde et haut comme le ciel ». Lorsqu’il se déployait, son corps soutenait la Terre d’Annam, son cœur battait à Huê, ses membres s’étendaient entre les deux deltas du Nord et du Sud.

Combat entre le Dragon et les hommes

Un jour, les esprits des eaux voulurent le tuer, avec l’aide des Hommes, des poissons et des esprits de l’air. Le dragon, méfiant, lança vers eux un jet de flammes : tous demeurèrent pétrifiés pour l’éternité :

La légende de la Baie de Ha Long

 – Tinh, le génie des eaux contraires, fut transformé en rocher pointu ;

– le crapaud eut les pieds enracinés dans l’eau ;

– l’épouse du vent mauvais pût conserver son beau profil dans la roche ;

– la tortue laissa émerger son dos couvert de forêt.

Non content d’avoir ainsi repoussé ses agresseurs, le dragon s’en fut sur la plus haute montagne du Nord d’où il plongea dans le Golfe du Tonkin.

Les remous créés par sa queue dessinèrent monts, vallées et crevasses. L’eau se répandit alors partout, ne laissant émergés que quelques terres, des pics rocheux infertiles témoins de sa colère.

La Baie de Ha Long, dans le Golfe de Tonkin, signifie « là où le dragon descend dans la mer ».

Toute la littérature populaire parle toujours de ce dragon qui habite le fond de la baie, un peu à la manière du monstre du Loch Ness en Ecosse.

La Baie de Ha Long est devenue mythique

Une autre version de cette légende évoque une époque, où des monstres marins envahissaient le pays. Le dragon, ancêtre des Vietnamiens, descendit du ciel avec ses enfants pour le sauver. Ils crachèrent comme projectiles des perles qui se changèrent en rochers. Les ennemis étant repoussés, l’animal fabuleux descendit sur ce sol, ses mouvements creusèrent la baie d’HaLong, tandis qu’une secousse de sa queue fit émerger l’îlot Bach Long Vi (queue du Dragon blanc). Les ébats d’un petit dragon firent naître la baie Bái Tu Long (fils du dragon se prosternant).

Le Dragon est toujours omniprésent et est représenté sous multiples formes.

Aujourd’hui, au Viêtnam comme en Chine, le dragon demeure l’animal mythique, celui dont le philosophe Lao Tseu avait dit, cinq siècles avant notre ère : « L’oiseau vole, le poisson nage. Celui qui  vole peut être arrêté par une flèche, celui qui nage par un filet. Quant au dragon, je ne sais comment il chevauche sur le vent, ni comment il arrive jusqu’au ciel… »