Le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville

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Le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville: Après un long temps de «silence» inhabituel, le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville vient de faire peau neuve grâce à la représentation de la pièce Chỉ có thể là yêu (Tout pour l’amour) du metteur en scène Bùi Quôc Bao.

Ayant un objectif commun, celui de mieux faire leur métier et de mieux réjouir leurs spectateurs, les deux artistes Khánh Hoàng, directeur du Théâtre de Hô Chi Minh-Ville, et Ngoc Trinh conjuguent leurs efforts pour proposer des activités artistiques de plus en plus riches et séduisantes qui reflètent mieux la qualité de leur établissement.

Le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville

La métamorphose est en marche !

«Je souhaite depuis longtemps produire des comédies. J’ai suivi des cours d’un metteur en scène pour cela et maintenant je rêve toujours de mes propres mises en scène… Grâce à la coopération avec le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville, j’ai des opportunités de faire ce que j’aime. Je serai à la fois une actrice, une réalisatrice, voire une organisatrice», a confié l’artiste Ngoc Trinh.

«Dans un premier temps, nous ne présenterons que des pièces les samedis et dimanches soirs. Après, nous réfléchirons à un plan afin de compléter notre programmation pour les autres jours de la semaine», a informé Ngoc Trinh.

La pièce de théâtre Chỉ có thể là yêu est adaptée du récit Bến đò xóm Miễu (L’embarcadère du quartier Miêu) de l’écrivain Nguyên Ngoc Tu. Elle réunit sur l’affiche bon nombre d’artistes : Ngoc Trinh, Hoàng Anh, Baggio, Gia Bao, Thanh Hiên, Mai Thê Hiêp, Tuyên Mâp, Thiên Thanh, Nguyên Anh Tú, Oanh Nguyên, Trà Ngoc, Huu Tiên… Cette pièce a déjà laissé d’excellentes impressions aux spectateurs grâce à la qualité de son scénario, du montage et de son interprétation.

«Le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville met un point d’honneur à présenter le meilleur montage possible ainsi que les plus belles représentations dans le but de montrer des éléments positifs de la société et du pays. Le choix minutieux et les investissements placés judicieusement pour de \futures nouvelles œuvres devraient permettre de satisfaire la curiosité des spectateurs», a souligné l’artiste Khánh Hoàng.

Son Théâtre présente actuellement deux pièces Chỉ có thể là yêu et Kẻ nói dối đa tình (Un menteur amoureux). Dans un mois, une autre verra le jour ! «En outre, le Théâtre de Hô Chi Minh-Ville fait attention à ses choix de scénarios afin de pouvoir participer à différents festivals prévus en 2015», a ajouté son directeur Khánh Hoàng.

Les étrangers apprécient la vie rurale à Yên Duc

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Les étrangers apprécient la vie rurale à Yên Duc: Rouler sur des chemins ombragés, contempler les rizières infinies et les jardins luxuriants, accompagner les agriculteurs dans leurs activités quotidiennes… La commune de Yên Duc (province de Quang Ninh) n’a pas fini de séduire les touristes étrangers.

Les voyageurs étrangers sont toujours plus nombreux à se rendre dans la commune de Yên Duc, district de Dông Triêu, province de Quang Ninh (Nord) pour vivre une expérience dans un village typiquement vietnamien.

«De nombreux groupes y séjournent de deux à trois jours. Ils participent aux activités quotidiennes des habitants locaux, comme le repiquage du riz, le décorticage du paddy et la pêche au filet», partage Nguyên Thê Biên, secrétaire de l’organisation du Parti de la commune de Yên Duc.

les touristes étrangers se transforment en véritables agriculteurs

Des touristes dans la peau d’agriculteurs…

Nguyên Thi Hai, vice-présidente du Comité populaire de Yên Duc, explique : «Notre commune est une localité typiquement agricole. On y trouve des mont en pierres et de belles grottes aux noms caractéristiques de la civilisation du riz inondé du Vietnam : monts Canh, Dông Thoc (tas du paddy), Con Chuôt (souris), Con Mèo (chat), grotte 73, pagode Canh Hông…». Puisque la commune de Yên Nghia se situe sur l’axe routier reliant la ville de Ha Long (Quang Ninh) à Hanoi, la compagnie de bateaux de plaisance Dông Duong propose à ses clients de s’immiscer quelques jours dans la vie rurale. L’objectif est d’aider les touristes étrangers à mieux comprendre la culture d’un village typiquement vietnamien avant qu’ils ne terminent leur voyage dans la province de Quang Ninh.

Lancé à titre d’essai fin 2011, le séjour à Yên Duc est un produit touristique nouveau et original. Il est devenu le tour officiel de Quang Ninh.

À Yên Duc, les touristes étrangers peuvent pratiquer toutes les activités de travail et de production des habitants locaux. Ils se transforment eux-mêmes en agriculteurs qui barbotent dans les champs pour repiquer le riz, décortiquer le paddy, jeter les filets de pêche, cultiver les légumes à la pioche et les récolter à la main. Après l’effort, le réconfort : les touristes sont invités à goûter les spécialités sur place, dont le khoai lang luôc (patates bouillies) et le ngô luôc (maïs bouillis).

Des activités artistiques traditionnelles et des jeux populaires attendent les voyageurs dans la pagode Canh Hông. Ces derniers ont l’occasion d’admirer le hat chèo (chant comique), le quan ho (chant alterné) originaire de la province de Bac Ninh (Nord) et une représentation de marionnettes sur l’eau. Ces activités sont interprétées par la troupe artistique communale.

… et leurs impressions

David Phillips, un voyageur britannique, raconte : «J’ai vécu des moments magiques dans ce village avec ses habitants accueillants. Le Vietnam dispose d’une culture de tradition familiale où les générations suivantes acquièrent les expériences de production et les comportements de la vie quotidienne nécessaires par les générations précédentes».

Son épouse, Susan Phillips, confie que les agriculteurs vietnamiens lui ont appris à la fois le caractère laborieux mais optimiste du travail, et l’air dégagé et l’attitude empressée dans les soins de la famille. «Une fois retournée dans mon pays, je raconterai à mes ami(e)s mon séjour dans la ville de Ha Long et mes expériences dans le village de Yên Duc. Je souhaite revenir encore une fois dans ce pays pour en apprendre davantage sur les traits culturels typiques du Vietnam», dit-elle.

Le séjour à Yên Duc séduit de nombreux voyageurs

Les habitants de Yên Duc contribuent à l’organisation de ce séjour pour les touristes car cette activité touristique les aide à améliorer leur revenu, crée des emplois et sensibilise à la préservation et à la promotion du trait culturel original du village Viêt. Les habitants locaux embellissent ainsi activement leur maison et entretiennent les routes communales.

D’autres provinces et villes du pays ont déjà organisé des séjours similaires, proposant aux touristes de s’immiscer dans la vie rurale comme c’est le cas à Yên Duc. Les premiers séjours ont été lancés dans les provinces du delta du Mékong, où les voyageurs participent aux activités telles que vider l’étang piscicole, pêcher, voguer sur les arroyos, assister à des représentations de don ca tài tu (chant des amateurs du Sud)… Depuis 1999, les touristes étrangers peuvent s’essayer aux activités agricoles pour la journée à Hôi An (province de Quang Nam, Centre). Le modèle a ensuite été repris à Hanoi et dans la province de Ninh Binh. Depuis deux ou trois ans, la ville portuaire de Hai Phong (Nord) organise des tours en pédalo pour admirer les spectacles ruraux alentours.

Des fêtes gastronomiques à prix malins

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Des fêtes gastronomiques à prix malins: À l’occasion des congés du 30 avril, Journée de la libération du Sud et de la réunification nationale, et du 1er mai, Fête du travail, plusieurs restaurants et hôtels de Saigontourist ont lancé des programmes gastronomiques attrayants.

À Hô Chi Minh-Ville, l’hôtel Grand Saigon propose un buffet, le 30 avril de 18h30 à 21h30 au restaurant Chez-nous, pour 735.000 dôngs par adulte et 525.000 dôngs par enfant. Boissons gratuites. Les convives pourront goûter des spécialités du Sud. Le tout, accompagné de danses, de musique… Chaque client recevra un billet pour assister à des feux d’artifice le 30 avril.

Dans l’hôtel Dông Khanh, un dîner “Buffet Chinois” aura lieu les 30 avril et 1er mai de 18h00 à 21h30, pour 249.000 dôngs/billet. Au menu : plus de 40 plats.

Les chefs et commis s’affairent en cuisine

L’hôtel Oscar Saigon lance, quant à lui, un buffet de produits frais de la mer. Le tout, accompagné de boissons diverses et variées et de concerts. Buffet ouvert les 30 avril et 1er mai de 18h30 à 21h30, 390.000 dôngs par adulte et 190.000 dôngs par enfant.

Le bateau-restaurant de Saigon propose de 10h30 à 14h00 un buffet de plus de 50 plats vietnamiens. Le tout, pour 230.000 dôngs par adulte et 120.000 dôngs par enfant. Billet supplémentaire gratuit pour l’achat de 10.

Dans la zone touristique de Van Thanh, les convives pourront déguster du 30 avril au 4 mai de 17h00 à 20h30 un buffet de plus de 40 plats, pour 250.000 dôngs par adulte et 140.000 dôngs par enfant. La soirée musicale “Latin Eyes” aura lieu les 30 avril et 1er mai.

Toujours durant les 30 avril et 1er mai, dans la zone de Binh Quoi 1, un buffet sera servit de 11h00 à 14h30 et de 17h00 à 20h30. Au menu : plus de 70 plats et bien d’autres activités. Prix : 250.0000 dôngs par adulte et 140.000 dôngs par enfant. Billet supplémentaire pour l’achat de 16.

La zone touristique Binh Quoi 2 propose un buffet de plus de 70 plats de la mer avec musiques et spectacles, les 30 avril, 1er, 3 et 5 mai après 17h00, pour 240.000 dôngs par adulte et 120.000 dôngs par enfant. Billet supplémentaire pour l’achat de 16.

La gastronomie à l’hôtel Grand Saigon.

Dans l’hôtel Liberty Central Saigon Centre, les convives pourront prendre un déjeuner pour 140.000 dôngs. Un dîner-buffet de plus de 70 plats différents sera proposé chaque jour pour 330.000 dôngs/personne. Le restaurant consacrera un espace aux sushi, sashimi, BBQ… Billet supplémentaire pour l’achat de 10.

L’hôtel Liberty Central Saigon Riverside lance des déjeuners et dîners-buffets au restaurant Central avec plus de 90 plats, y compris un stand de saucisses allemandes. Les plats principaux seront changés tous les jours. Pour un buffet déjeuner, billet supplémentaire pour l’achat de 6.

L’hôtel Quê Huong Liberty 4 propose un buffet de plus de 60 plats : 206.000 dôngs/personne pour le buffet du déjeuner et 306.000 dôngs/personne pour celui du dîner durant le week-end. Billet supplémentaire remis pour l’achat de 5.

La gastronomie à l’hôtel Grand Saigon

D’autres localités

L’hôtel Saigon – Halong lance un buffet “Son d’avril”, le 30 avril de 18h00 à 21h00, au jardin Villa, au prix de 545.000 dôngs par adulte et 345.000 dôngs par enfant. Réduction de 10% du prix pour l’achat de plus de 10.

Dans l’hôtel Saigon-Phu Yên, les convives pourront déguster le 30 avril un buffet avec des plats issus de la pêche au thon, au prix de 299.000 dôngs par adulte et 180.000 par enfant.

L’hôtel Saigontourane lancera la soirée du 30 avril un buffet BBQ “Le Sud en amour”, au prix de 250.000 dôngs par adulte et 170.000 dôngs par enfant. Billet supplémentaire pour l’achat de 10, pour toute réservation effectuée avant le 22 avril.

Tam Dao Vinh Phuc fait appel aux investisseurs du Tourisme de Macao

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Tam Dao Vinh Phuc fait appel aux investisseurs du Tourisme de Macao: Un séminaire a eu lieu le 25 avril à Macao, en Chine, afin de présenter aux investisseurs étrangers le projet de la zone de villégiature du village de Hà dans la province de Vinh Phuc (Nord).

Organisé par la compagnie par actions du commerce international et du tourisme Tây Phuong, cet événement a attiré des centaines de représentants de grandes sociétés et banques comme Edmond de Rothschild, JP Morgan Chase & Co, Bank of America, et UBS.

Tam Dao Vinh PhucSituée à proximité du terrain de golf de Tam Dao et à 15 minutes de l’aéroport international de Nôi Bài-Hanoi, la zone de villégiature du village de Hà est considérée comme une destination touristique attrayante avec ses infrastructures modernes, son lac de 36 hectares et son climat idéal. En particulier, elle se trouve dans la zone touristique de Vinh Phuc qui est entourée par la montagne de Tam Dao.

Selon une société chinoise, les zones touristiques sont en plein essor au Vietnam et peuvent rapporter le plus de profits dans le secteur de l’immobilier. La zone de villégiature du village de Hà est un projet de dimension internationale.

À cette occasion, le consul du Vietnam à Hong Kong et Macao, Mme Nguyên Thi Nha, a présenté des informations sur l’environnement d’investissement et touristique au Vietnam, et a appelé les investissements étrangers à investir davantage dans tous les domaines, dont le tourisme.

CVN

Visite une ancienne résidence à Cao Bang

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Visite une ancienne résidence à Cao Bang: Autrefois cloisonnée dans un grand espace de 6.000 m2 du district de Bao Lac, province Cao Bang (Nord), la grande maison centenaire a été le lieu de résidence et de travail d’une célèbre famille, les Nông Quan Dao – Nông Hùng Tân.

Selon les documents de propriété, l’ancienne résidence des Nôngs a été construite en 1890 par le mandarin Nông Hùng Tân, qui a beaucoup contribué à la défense nationale à la fin du XIXe siècle.

Cette maison en bois, vaste et confortable, se trouve sur un emplacement de premier choix. Accolée à la montagne Van Trung, elle fait face au fleuve Nang et au champ Nà Ban. La bâtisse comporte deux parties principales, sept pièces et deux entrepôts d’une superficie totale de 300 m2.

Le matériau principal est le «bois de fer» qui, comme son nom l’indique, est extrêmement dur en plus d’être imputrescible. Le toit est recouvert de tuiles tubulaires yin yang, le sol pavé par un carrelage en terre cuite (13 x 28 cm). La maison comprend 72 colonnes et les deux plus grandes, au centre, font 50 cm de diamètre. Les pieds de chacune de ces colonnes sont calés sur de gros socles en pierre sculptés à l’effigie d’un dragon devant la lune. Chaque pierre est «envoutée» par un sou blanc placé sous sa base. Tout autour de la résidence, de nombreuses autres pièces en bois ont été construites pour les valets. L’on trouve aussi une écurie qui peut accueillir des centaines de chevaux et une grande cour pour s’entraîner à l’art du combat ou faire du sport.

 Une ancienne résidence d’une célèbre famille Nông Hùng Tân

En 1909, Nông Quang Tuyên, gendre de la famille, a construit une autre maison en briques combinant architecture occidentale et locale (tuiles yin yang de la toiture uniquement) à proximité immédiate de la demeure. Les murs extérieurs font 40 cm d’épaisseur. Chaque pièce dispose d’une cheminée.

Quid de la demeure principale ?

Plus d’un siècle plus tard, il ne reste que la maison en briques et les deux arbres, majestueux, plantés à ce moment-là. La superficie du campus a été amputée de moitié, avec seulement 3.000 m2, le reste ayant été cédé aux besoins de l’urbanisation.

Visite une ancienne résidence à Cao Bang

Les autorités du district de Bao Lac devraient se coordonner dans le déploiement en temps utile de mesures de préservation et de promotion de la valeur de cette architecture unique que constituent ce vestige d’une famille célèbre dans l’histoire. Famille qui a contribué au processus de formation et de développement du district, et à la défense nationale.

La préservation a également des fins pédagogiques auprès de la jeune génération qui pourra en apprendre directement un peu plus sur l’histoire et la tradition du pays. Cela contribuera également à l’essor du tourisme local.

CVN

Portique d’entrée fierté des villages du Nord Vietnam

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Portique d’entrée fierté des villages du Nord Vietnam: Présent dans de nombreux villages du Nord, le portique d’entrée fait la transition entre l’espace bâti et les champs. Une valeur sentimentale et une fierté pour chaque Vietnamien.

Une architecture originale

Ta Quôc Khanh a montré que le portique d’entrée du village de Mông Phu, commune de Duong Lâm (chef-lieu de Son Tây, Hanoi), date de la fin de la dynastie des Nguyên (1802-1945), bien que quelques chercheurs estiment que cet ouvrage a été construit au XVIIe siècle. Sur ce portique, on trouve encore les lettres Ky Mao niên (Année du Chat). Se basant sur l’architecture restante, on a conclu que l’ouvrage a été mis en service en 1939.

Sur certains portiques est accroché le panneau Mi tuc kha phong (Bonnes mœurs) offert par le roi Tu Duc (1829-1883). Ni plus ni moins qu’une récompense du roi.

Le portique d’entrée du village de Mông Phu

Autrefois, le portique d’entrée était en bambou et doté de nombreuses épines pour empêcher l’incursion de bêtes féroces et d’ennemis. Au XXe siècle, l’ouvrage s’est renforcé et a été équipé d’une porte fermée en soirée. Des gardiens étaient chargés de veiller et de prévenir en cas de danger. En ces temps instables, la première et la plus importante fonction du portique d’entrée était de défendre et de protéger.

Au fil du temps, de nombreux portiques d’entrée de village se sont diversifiés en termes d’architecture et de décoration. À tel point qu’il est impossible d’en trouver deux identiques. La capitale, notamment ses zones rurales, en concentre un grand nombre, miraculeusement préservés malgré l’urbanisation à marche forcée. Selon le livre Công làng Hà Nôi xua và nay (Portiques d’entrée de Hanoi d’antan et d’aujourd’hui) de Vu Kiêm Ninh, publié en 2007, peu d’ouvrages subsistent dans la capitale intra-muros : deux dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm, quatre à Ba Dinh, neuf à Câu Giây, un à Dông Da, sept à Hoàng Mai, six à Long Biên, dix à Tây Hô, deux à Thanh Xuân.

Un patrimoine à préserver.

Temple de Quan Thanh

Thuy Khuê (arrondissement de Tây Hô) est la rue où l’on en compte le plus. Une dizaine au total, l’un à côté de l’autre. Autrefois, c’était la région de Buoi célèbre pour la fabrication de papiers. Le portique d’entrée du village de Hô est le plus imposant. Celui du village de Yên Thai mérite le détour pour son panneau offert en 1867 par le roi Tu Duc.

De nos jours, de nombreux portiques d’entrée sont fortement dégradés. D’autres, trop étroits, ne répondent pas à la circulation des moyens de transport modernes. Dans quelques cas, ils sont abattus dans le cadre d’un plan d’élargissement des routes intercommunales ou sont remplacés par de nouveaux portiques plus larges. Les ouvrages d’autrefois marquaient la transition entre l’espace d’habitation et les rizières, ceux d’aujourd’hui se trouvent au-delà des champs, à côté des axes principaux.

À l’image du temple, de la pagode, de l’ancien puits, le portique d’entrée est un des éléments emblématiques du village traditionnel. À ce titre, il mérite d’être préservé.

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi du Vietnam

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Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi du Vietnam: est à la fois un centre de recherches et un musée public présentant les groupes ethniques du Vietnam. Les missions du Musée sont multiples et recouvrent des domaines telles la recherche scientifique, les collections, la documentation, la conservation, l’exposition et la préservation du patrimoine culturel et historique des différents groupes ethniques présents sur le territoire vietnamien Dans le futur, il est prévu que le Musée accueille des collections et de la documentation sur les cultures et les civilisations d’autres nations du Sud-est asiatique.

Implantation, création, fondation

Le Vietnam est un pays multiethnique, composé de 54 groupes ethniques. Percevant l’importance d’avoir un Musée pour préserver et présenter le patrmoine culturel de ces 54 ethnies, le gouvernement a décidé de créer un Musée d’Ethnographie à Hanoi. Cette proposition a donc été officiellement approuvée le 14 décembre 1987. Il est à noter que le Musée est né d’une coopération française, même si la création de ce Musée est à l’initiative du gouvernement vietnamien qui a assumé une majorité du financement.

Un terrain a donc été alloué´pour la construction : 2500m en 1987, puis 9500m en 1988. En 1990, le Premier Ministre décida de donner la totalité´du terrain. Durant la construction (1987-1995), le Conseil de Gestion du Projet aisnis que le Département du Musée faisait partie de l’Institut d’Ethnographie. Le 24 octobre 1995, le Premier Ministre de l’époque a pris la décision de placer le Musée d’Ethnographie du Vietnam, sous la tutelle du Centre National des Sciences Humaines et Sociales. Le 12 novembre 1997, le Musée d’Ethnographie du Vietnam a inauguré son exposition permanente et a été officiellement ouvert au public.

Le Musée est situé dans un grand terrain, rue Nguyen Van Huyen, dans le quartier de Cau Giay, à environ 8 kilomètres du centre ville. Ce secteur était auparavant une rizière.

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi

Il a donc fallu construire toutes les infrastructures, y compris la route menant de la rue Hoang Quoc Viet à l’entrée du Musée. Le Gouvernement Vietnamien a d’abord investi dans le Musée en 1986 et la construction des fondations a commencé fin 1989. Selon la proposition, le budget total pour la construction était de 27 milliards de dôngs (soit environ 1.3 millions d’euros), sans compter 4 milliards de dôngs (soit environ 200,000 euros) pour rassembler et exposer les objets. Le bâtiment d’exposition du Musée a été conçu par l’architecte Ha Duc Linh, représentant de la minorité Tay, qui travaille pour la Compagnie des Travaux Publics du Ministère de la Construction.

L’architecture intérieure a été faite par Mme Veronique Dollfus, une architecte française. Par ailleurs, la France a participé financièrement à la réalisation de l’architecture d’intérieur. Cette participation, s’élevant, à l’époque, à 2,4 millions de francs, a été fournie par le Ministère des Affaires Etrangères, l’Agence Internationale de la Francophonie (AIF), la région Ile de France, le Ministère de l’Education Nationale, et la Fondation de France.

Le Musée est divisé en deux parties : une exposition se tient à l’intérieur et une autre en plein air. La partie intérieure se compose d’un bâtiment d’exposition, de bureaux, d’un centre de recherches, d’une bibliothèque, d’une zone de stockage, d’un laboratoire technique et d’un auditorium, répartis sur 2,480 m² dont 750 m² pour les réserves du Musée. L’exposition en plein air propose de présenter les différents types de maisons des régions vietnamiennes. Depuis son inauguration, à l’occasion du 7e sommet de la Francophonie à Hanoi, le Musée reçoit annuellement environ 60.000 visiteurs.

 Un nouveau concept?

Le Musée d’Ethnographie du Vietnam est un centre précieux pour l’exposition et la conservation des acquis culturels des 54 groupes ethniques présents au Vietnam. Jusqu’ici, le Musée a rassemblé 15.000 objets, 2.190 diapositives, 42.000 photographies, 237 bandes son, 373 bandes vidéo et 25 CD-ROM. C’est également un centre pour la recherche ethnographique employant beaucoup d’experts sur les différents groupes ethniques. Les visiteurs peuvent donc s’y rendre pour visiter mais également pour se renseigner sur ces groupes ethniques, leur diversité culturelle et l’unicité de chaque groupe et région. C’est pour cette raison que des visiteurs nationaux et internationaux, des enfants et des étudiants, des professionnels et des non professionnels franchissent les portes du Musée chaque jour.

Les objets exposés au Musée sont non seulement des antiquités inestimables, mais beaucoup sont des objets du quotidien, tels que des couteaux, des paniers, des vêtements, des instruments de musique, des pipes et des nattes. Parmi ces collections, le visiteur peut admirer des objets liés aux différentes croyances et religions, aux mariages, aux cérémonies funéraires,… Chaque ethnie possède sa propre collection. Ces objets reflètent le patrimoine culturel matériel et immatériel des communautés. Le Musée organise des expositions et édite des livres et des catalogues dans différents formats afin de satisfaire les besoins de tous.

De 1992 à 1994, le personnel du Musée a reçu une formation à Hanoi, ainsi qu’à Paris où il a pu apprendre les techniques de terrain, d’inventaires et de mise en fiche des objets et des photos : 25 000 objets usuels sont ainsi entrés dans les collections où ils ont été inventoriés, photographiés et fichés. Ce qui a permis la création d’une photothèque suivant le modèle de celle du Musée de l’Homme, à Paris.

Le bâtiment de deux étages, dont l’architecture est inspirée par le célèbre tambour de bronze, évoquant la civilisation dongsonienne, renferme la collection permanente.Un escalier en granit permet de rejoindre l’entrée du Musée, créant ainsi l’impression de gravir les marches d’une maison sur pilotis, forme de construction populaire dans de nombreuses régions du Vietnam. A l’entrée du Musée, le sol de granit est décoré de tuiles foncées disposées suivant la forme d’un S qui symbolise la forme du littoral vietnamien.

Le Musée d’Ethnographie du Vietnam a été conçu pour refléter le progrès technique et scientifique du pays tout comme les objectifs du Musée. Tout d’abord, le Musée a été créé pour tout le monde. Ceci est reflété dans l’architecture et les techniques d’affichage. Le Musée a des rampes pour les personnes à mobilité réduite et un ascenseur permettant l’accès à l’étage. Tous les escaliers ont des rampes qui permettent aux personnes plus âgées de pouvoir se déplacer aisément dans le Musée.

Apprenant des expériences de beaucoup de musées de par le monde, les textes du Musée ne sont pas en majuscules mais en minuscules de sorte qu’il soit facile pour des personnes d’âges différents de les lire. Les panneaux sont présentés à des hauteurs raisonnables, de ce fait les adultes comme les enfants peuvent accéder aux informations.

En plus des objets, il y a des photographies, des textes, des vidéos et beaucoup de documentations de référence, qui peuvent informer des visiteurs ayant des niveaux d’éducation et des besoins différents.

Les objets sont présentés comme pièces maîtresses parce qu’ils reflètent la vie quotidienne du peuple. Les concepteurs du Musée ont donc choisi une présentation simple, de sorte que les visiteurs puissent admirer la beauté et la finesse de chaque pièce. Des photographies et les vidéos sont utilisées pour illustrer la vie des personnes.

L’intérêt de la présentation des collections est la valorisation des objets du quotidien. Dans une région où l’artisanat et une grande partie des traditions sont en voie d’acculturation, l’action de promouvoir le savoir-faire a été la priorité. L’idée était de valoriser un patrimoine, et des populations, mal ou peu connus et parfois méprisés. Aujourd’hui les visiteurs prennent conscience de cette mise en valeur. Plusieurs vitrines sont disposées dans le Musée où l’on trouve des hottes, des tubes en bambou ou des brindilles de paille, aussi pour interpeller le public, des objets du quotidien ont été mis en évidence comme des cages à oiseaux, des passoires en vannerie, des outils, choisis pour leurs qualités esthétiques et présentés seuls dans une vitrine de style beaux-arts.

Visite le Musée d’Ethnographie Hanoi du Vietnam

Afin de faciliter la compréhension du public, les créateurs du Musée ont choisi d’adopter une présentation muséographique identique pour chaque famille linguistique. En effet, pour passer d’un groupe à l’autre, le visiteur franchit un passage étroit appelé, « la rue », limité par des murs sur lesquels d’un coté sont disposés des textes de présentation générale, photos et cartes se référant au groupe, et de l’autre, des vitrines présentent quelques objets de la vie quotidienne. Au bout de « la rue », le visiteur débouche sur un grand espace ouvert, « la place », avec des présentations vivantes hors vitrine, évocations de scènes diverses, accompagnées de bornes vidéo qui mettent en scène et expliquent ce qui est exposé : tissage Hmong, sacrifice du buffle des Bahnar, cérémonie d’initiation des Yao…

Un nombre restreint de 700 objets et 280 photographies font partie des objets présentés dans l’exposition permanente du Musée, ce qui permet au visiteur d’éviter d’être distrait par une surreprésentation d’objets.La plupart des objets présentés dans les 97 vitrines sont des originaux.

Chaque objet est présenté une étiquette indiquant son nom, le groupe ethnique et l’endroit où il a été créé. Il y a également des mannequins, des cartes, des livres, des photographies, des bandes vidéo, des enregistrements audio.

S’ajoutant aux nombreuses informations mises à disposition des visiteurs, le Musée fournit des centaines de panneaux composés d’explications, de photographies et de cartes. Malheureusement, en raison de l’espace limité, les textes sont condensés. Non seulement les textes et les étiquettes des objets sont rédigés en vietnamien, mais ils sont également traduits en anglais et français afin de faciliter l’accès des visiteurs étrangers. Ainsi, les visiteurs arpentant les allées du Musée, même sans guide, peuvent comprendre les textes se référant aux œuvres exposées.

De nouvelles solutions techniques ont été employées dans tout le Musée, telles les lumières focalisées. La lumière rayonne à l’intérieur et en dehors des fenêtres de verre se concentrant sur l’aspect le plus significatif de chaque objet afin de le mettre en valeur et d’attirer l’attention du visiteur. En outre, un système de ventilation a été installé dans chaque zone pour protéger les objets contre l’humidité.

Avec la création d’un musée en plein air, le Musée d’Ethnographie du Vietnam reste l’un des premiers musées contemporains ayant un concept si original.

Le secteur extérieur d’exposition est assez grand pour que les modèles architecturaux les plus populaires soient représentés. En effet, après la création du tombeau Jörai, inauguré avec la première exposition temporaire, d’autres architectures traditionnelles ont, depuis, été installées : la maison des Edê, la maison sur pilotis des Tay, celle, également sur pilotis des Yao, la maison des Hmong, la maison des Viet avec un toit de tuiles, la maison commune des Bahnar, la maison traditionnelle des Cham et la maison des Hanhi. Entre les maisons, il y a des arbres caractéristiques à la région de construction de chaque édifice, des chemins et des petits ponts.

Toutes ces maisons sont authentiques, achetées dans les villages puis remontées et rénovées au Musée par les villageois eux-mêmes. Des dépliants explicatifs sur chaque édifice ont été réalisés.