Un nouveau théâtre de marionnettes à Hanoi

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Un nouveau théâtre de marionnettes à Hanoi: Le théâtre Kim Môn, situé au 5, rue Ngo Gach, Hanoi, s’est transformé depuis peu en Centre de marionnettes pour enfants, sous la gestion du Théâtre de marionnettes de Thang Long. Ce centre s’est spécialisé dans la présentation de marionnettes aux enfants. Une bonne nouvelle pour les marionnettistes.

L' »Artiste Émérite » et directeur du Théâtre de marionnettes de Thang Long, Hoàng Tuân, explique que ce Centre de marionnettes reconnu permettra d’encourager l’esprit créateur des artistes. Objectif : satisfaire les besoins des spectateurs vietnamiens en général, et plus particulièrement des enfants.

Une exposition sur les marionnettes

théâtre de marionnettes Hanoi

«Avant nous devions louer un espace pour une dizaine de millions de dôngs afin de préparer le nouveau programme», confie Hoàng Tuân. Avant de souligner : «Nous mettrons tout en œuvre pour organiser régulièrement des programmes destinés aux enfants».

Dans ce nouvel espace, se tient une exposition permettant de retracer le développement des marionnettes au Vietnam en général et à Hanoi en particulier, durant différentes périodes, sans oublier une salle destinée aux activités extra-scolaires des élèves.

Ce mois-ci, le centre prévoit de présenter deux spectacles de marionnettes actuellement en préparation. Il y aura aussi un autre programme de variété avec marionnettes, chansons et autres danses. Le tout, à l’intention des enfants vietnamiens.

Festival national de ca trù en août prochain à Hanoi

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Festival national de ca trù en août prochain à Hanoi: Selon le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le festival national de ca trù 2014 aura lieu en août à Hanoi.

Organisé par l’Académie nationale de musique du Vietnam, cet événement réunira des clubs venus de 15 villes et provinces telles que Hanoi, Bac Ninh, Hà Tinh, Hai Duong…

Bien que le ca trù soit implanté dans 15 villes et provinces du Nord et dans la partie Nord du Centre, ce festival verra aussi la participation de certaines localités du Sud dont Hô Chi Minh-Ville.

Le ca trù (chant des courtisanes) était très à la mode au début du XVe siècle. Il a connu des hauts et des bas, mais s’est néanmoins transmis jusqu’à maintenant. Il reste un art traditionnel parmi les plus connus du pays.

Hanoi est considérée comme un des hauts lieux du ca trù. Comme bien d’autres types artistiques du pays, le ca trù n’est pas un art propre à la terre de Thang Long (autre nom pour désigner Hanoi) mais c’est là qu’il s’est épanoui, en liaison avec l’intense vie culturelle qui règne ici.

Chant Ca tru

Depuis 2009, le ca trù a fait son entrée dans la liste des patrimoines immatériels nécessitant une sauvegarde d’urgence. Cette année-là, le pays recensait 20 clubs dont plus de la moitié à Hanoi. Leur nombre n’a cessé de reculer, et les vieux artistes, les plus expérimentés, ont quitté ce monde les uns après les autres, sans que personne ou presque ne reprenne le flambeau.

À côté des efforts visant les artistes, les experts, cet art traditionnel nécessite aussi la contribution de toute la société, car le risque de non transmission aux générations futures est réel. Plus que jamais, le ca trù, patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente reconnue par l’UNESCO, a besoin d’une protection de la part de toute la société pour ne pas tomber dans l’oubli

Littérature vietnamienne fait face à la scène internationale

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Littérature vietnamienne fait face à la scène internationale: Après près de 30 ans de Renouveau et dans un contexte d’intégration internationale, la littérature vietnamienne est en pleine mutation. L’Académie des sciences sociales du Vietnam a récemment organisé une conférence pour mettre en valeur les ouvrages et faire le point sur les problématiques actuelles.

«Depuis 1986, la littérature vietnamienne a connu des changements en matière de langage, dans la méthode d’explication et dans la structure de ses genres. Les œuvres des auteurs étrangers, qui sont de plus en plus nombreuses, affectent beaucoup les valeurs traditionnelles. Les échanges entre les écrivains des différents pays constituent un besoin nécessaire. Il n’existe pas de limites dans la création littéraire», s’est exprimé le professeur Nguyên Xuân Thang, président de l’Académie des sciences sociales du Vietnam, lors de la conférence «Le développement de la littérature vietnamienne dans le contexte de Renouveau et d’intégration internationale», récemment organisée à Hanoi.

Livres vietnamiens

Selon le professeur adjoint Nguyên Dang Diêp, directeur de l’Institut de littérature, les écrivains d’aujourd’hui s’intéressent particulièrement à exprimer le patriotisme, les sentiments humains, les actualités, les pensées des hommes modernes… La plupart d’entre eux traitent de la rénovation du pays, des problèmes historiques et de la culture traditionnelle sous un regard moderne. Cependant, après près de 30 ans de Renouveau du pays, la littérature du Vietnam n’est pas encore reconnue pour ses chefs d’œuvres et ses grands ouvrages scientifiques, sociaux et humanitaires sur le plan international.

Selon les experts, il est nécessaire de créer un environnement favorable pour que les écrivains puissent développer leurs talents et renforcer les échanges culturels. En encourageant le public à participer activement aux activités artistiques, la littérature vietnamienne gagnerait en reconnaissance dans le monde.

Xing Nha épopée des Ê dê et des Jarai à Tay Nguyen

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Xing Nha épopée des Ê dê et des Jarai à Tay Nguyen: Le Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre) est l’habitat de nombreuses ethnies minoritaires parmi lesquelles les Ê dê et les Jarai. Dans la riche littérature orale de ces ethnies, la chanson épique Xing Nha est un véritable joyau.

L’épopée Xing Nha reflète les mœurs et coutumes d’une société primitive. Le héros de l’épopée, Xing Nha, incarne l’invincibilité du peuple dans le combat contre l’oppression et son cortège de cruautés, de violences et d’injustices que représente le vieux chef de tribu Jaro Bu. Xing Nha était le fils du chef de tribu Jaro Kok. Celui-ci vivait, paisible et heureux, au milieu de ses gens avec sa femme et son enfant. Mais le chef d’une tribu voisine, Jaro Bu, qui convoitait ses richesses, lui déclara la guerre.

Au cours de la bataille, Jaro Kok tomba sous les coups de Jaro Bu. Sa femme, Hobia Da, fut emmenée en esclavage. Les gens fidèles au chef vaincu réussirent cependant à sauver le petit Xing Nha. Des années s’écoulèrent, Xing Nha devint un fort et grand jeune homme. Il se rendit seul dans le village de Jaro Bu pour venger son père. Il réussit à tuer Jaro Bu et à libérer sa mère Hobia Da.

 Les Ê dê et les Jarai vivent majoritairement au Tây Nguyên

Nous donnons ci-dessous la traduction faite par Nguyên Van Thu d’un extrait de la chanson qui relate les péripéties du voyage de Xing Nha vers le village de Jaro Bu, le combat à mort qui s’en suivit et la victoire du jeune héros). Les intertitres de l’extrait donnés par la rédaction sont là pour faciliter la lecture.

Rencontre de sa mère

(Xing Nha, armé de son bouclier et de son long sabre, partit en direction du soleil couchant. Il rencontra la fille Hobia Blao qui gardait le rây (1) de la tribu de Jaro Bu. On l’informa que sa mère était devenue esclave chez Jaro Bu. Déchiré à l’idée de savoir que sa mère était maltraitée, il chercha à rendre visite à sa mère grâce à l’aide de Hobia Blao, ndlr).

À la vue de sa mère, si maigre et si misérable, Xing Nha pu à peine contenir des larmes de douleur.
– Bien le bonjour, à vous, jeune hôte ! dit Hobia Da. Que voulez-vous de moi ?
– Je suis l’ami de votre fils Xing Nha. Il m’a demandé de venir vous rendre visite, Juk(2) !
Au nom de Xing Nha, Hobia Da défailla de douleur et de joie, et pleura à chaudes larmes.
– Ô mon fils bien-aimé, se lamenta-t-elle, quand tu étais petit, ta mère te portait sur le dos, ton père te nourrissait de légumes des forêts, de l’eau des sources. Je te regardais grandir chaque jour, j’espérais te voir devenir un homme afin d’aider ton père à confectionner les bottes de paille et les liens de bambous pour construire les maisons. Mais, hélas ! Ils sont venus jusque dans sa maison capturer ta mère et l’ont emmenée en esclavage garder les porcs et chasser les oiseaux. Devant les larmes de sa mère, Xing Nha ne pouvait plus contenir sa douleur. Il se leva et s’écria:
– Mère ! Me voici, je suis ton fils Xing Nha !
– Ô Dieu Yang ! ce n’est pas possible !…, cria Hobia Da, saisie d’une indicible émotion. Mon fils couvert de bracelets d’or et d’argent m’a été déjà enlevé par les diables. Xing Nha lui montra alors la jupe que sa fiancée lui avait remise.
– Regarde mère ! Reconnais-tu ton ancienne jupe ? Reconnais-tu les broderies que tu as exécutées de tes propres mains lors des veillées à notre +rây+ ? C’est moi, ton fils Xing Nha qui te la rapporte aujourd’hui !
Les yeux hagards, Hobia Da reconnut la jupe. Elle tomba à genoux en pleurant à chaudes larmes.
– Ô merci Dieu Yang, sanglota-t-elle ! Sauve-moi, ramène-moi chez nous, je n’en peux plus…
– Je te le promets, mère ; mais plus tard. Tu vois, je suis jeune et vigoureux, je voudrais d’abord me rendre au village de Jaro Bu !…
Tout en parlant, Xing Nha fit scintiller la lame de son sabre au soleil. Puis il tailla rapidement des gros bâtons avec lesquels il se mit à dévaster furieusement le paddy de Jaro Bu sur toute l’étendue d’une colline.

 Sourires des filles Ê dê.

La belle Hobia Blao

Hobia Blao, fascinée, les yeux brillants de joie comme si une paire d’oiseaux +cu cu+ y chantaient, plongea son regard dans les yeux du jeune homme et dit :
– Ô oiseau étranger ! Pour qui as-tu chanté jusqu’ici ?
Xing Nha qui la comprit à demi-mot, répartit aussitôt :
– Ô, belle Hobia Blao ! Dans ce village, le rat a-t-il déjà grimpé sur le +pra+, le rhinocéros a-t-il déjà élu domicile sous les pilotis ?
– Hélas, pas encore, Xing Nha ! Mon corps est comme l’arbre calciné…placé sur le chemin, aucun voyageur ne voudrait le ramasser. Maladroites sont mes mains incapables de broder les papillons volant au-dessus des fleurs, ou les étoiles et les nuages dans le ciel.
Puis les deux jeunes gens échangèrent du bétel et du tabac et se tinrent longuement par la main, la jambe gauche du jeune homme s’allongeait à côté de celle, blanche comme du coton, de Hobia Blao.
– Le jeune homme, soupira Xing Nha, est hélas boiteux, borgne et manchot. Voudrais-tu de lui, Hobia Blao ?
– Ô, Xing Nha ! Il paraît que tu es déjà marié ? Ta femme ne s’appelle-t-elle pas Bra Tang ?
– … Je suis séparé de ma mère depuis ma tendre enfance, je suis orphelin de père depuis le temps où je ne savais pas encore lâcher le cerf-volant. Qui donc aurait voulu m’épouser, pauvre et miséreux comme je suis ?
– Réponds-moi franchement, Xing Nha pourquoi Bra Tang ne t’a-t-elle pas accompagné ?
– Je n’ai besoin de personne, autre que ma Hobia Blao. J’ai fixé désormais mon choix dans ce village pour planter mon maïs, mon riz et mes bananiers. Et après une journée passée dans la hutte de Hobia Blao, celle-ci lui dit :
– Ô Xing Nha ! Nous voilà désormais comme les deux gongs suspendus au vent, notre amour est comme la flamme de la lampe qui brille dans la nuit…
Vint la nuit. Hobia Blao s’assit tout près de son bien-aimé. Elle chanta un chant mélodieux pareil à la saveur sucrée du tendre maïs, de l’épi naissant du paddy. Son chant merveilleux s’épanchait comme une source intarissable jusqu’à l’aurore.
Le lendemain, il prirent tous les trois le chemin du village de Jaro Bu, Hobia Da marchant en tête suivie de Hobia Blao, Xing Nha fermant la marche. À la porte du village, le jeune homme déposa son bouclier et son sabre au pied d’un pilier qui s’incurva sous le poids de l’arme.

Ethnie du Vietnam Ethnie du Vietnam
Les Ê-đê préservent toujours leur régime matriarcal


Le combat

(Xing Nha suit sa mère et Hobia Blao à la maison de Jaro Bu. Il voit sa mère maltraitée par Hobia Gue, la femme de Jaro Bu. Xing Nha et Jaro Bu se sont affrontés, ndrl).

Jaro Bu lacha l’éléphant de Porong Mung, le même qui avait tué jadis Jaro Kok, un éléphant terrible toujours prêt au combat ! La bête fonça alors sur Xing Nha, l’une de ses redoutables défenses pointées vers le haut, l’autre vers le bas. Xing Nha bondit. Il empoigna les défenses de la bête, les secoua en avant et en arrière. L’éléphant barrit rageusement….
– Ô mes frères, cria Jaro Bu, affolé ! Xing Pu, Xing Pa, Xing La, Porong Tit, Porong Pha, Porong Mung ! Le plus redoutable de nos éléphants a été vaincu par Xing Nha.
– Ô Jaro Bu ! s’écria Xing Nha, prenez donc votre bouclier et votre sable !
Jaro Bu brandit le bouclier et le sabre. Mais à sa surprise, ils se brisèrent en morceaux.
– Ô Dieu Yang ! se lamenta Jaro Bu, qu’avez-vous fait de mes armes ?
– Ainsi votre bouclier et votre sabre ont vieilli comme vous. Allons ! que les sept frères Jaro Bu viennent avec moi à la porte du village examiner mon bouclier et mon sabre.
À cet instant, des nuages gros comme des montagnes obscurcissaient le ciel. Le tonnerre gronda. La porte du village était fortement inclinée d’un côté.
– Ce diable de Xing Nha a renversé la porte de notre village, hurla Jaro Bu.
– Ô Jaro Bu ! que vous et vos six frères essayent donc de soulever mon bouclier.
Jaro Bu s’arcbouta. Il saisit les courrois du bouclier et fit un effort prodigieux pour le soulever. La sueur inondait son front et sa poitrine, mais le bouclier ne bougea pas. Cinq autres frères de Jaro Bu lui prêtèrent vainement la main. C’était maintenant au tour de Porong Mung. De toutes ses forces, il réussit seulement à soulever le bouclier assez haut pour qu’un coq pût passer dessous. Xing Nha saisit alors son arme, la brandit bien haut au-dessus de sa tête et commença à exécuter des moulinets. Xing Nha tournoya le bouclier vers l’avant, provoquant un tel souffle qu’une toiture fut emportée. Puis il le tournoya vers l’arrière et c’était une autre qui s’écroula. Xing Nha tournoya toujours son arme.

 Une classe du primaire des Ê-đê au Tây Nguen
Une classe du primaire des Ê-đê au Tây Nguen


Des moulinets de Xing Nha

La maison de Jaro Bu vacilla. Le vent souffla de la montagne +Mo dan+. La maison du village de Jaro Bu furent bousculées. La tempête se déchaîna de la montagne +Ho mu+. Les maisons du village de Jaro Bu furent bousculées. La volaille, les cochons volèrent en l’air comme des feuilles d’arbres. L’eau du ruisseau déborda de son lit, emportant sur son passage poules, cochons, bœufs, buffles et esclaves de Jaro Bu.
Jaro Bu, épouvanté, appela à l’aide :
– Ô Hobia Blao ! Dis à Xing Nha de s’arrêter. Je ne garderai plus sa mère prisonnière. Je lui rendrai les gens, les esclaves, les biens de son père.
– Je ne le ferais point ! Et n’essayez pas de tromper une pauvre fille.
– Si j’essayais de te tromper, tous mes biens passeraient entre tes mains et je deviendrais ton domestique, le gardien de ta basse-cour.
Hobia Blao se vêtit de sa belle jupe, passa à ses chevilles des colliers d’or étincelant comme des étoiles. Elle courut vers Xing Nha qui continua à faire des moulinets avec son bouclier.
– Qui es-tu ?
– C’est moi Hobia Blao !
– Que veux-tu ?
– Jaro Bu te prie de cesser tes moulinets. Le vent a brisé toutes les jarres. Les esclaves de Jaro Bu ont été jetés à terre comme le citronnier et l’arbre «lach» submergés par les grandes crues. Jaro Bu et ses frères proposent de rendre la liberté à ta mère et de te restituer tous les biens qui appartenaient à ton père.
Xing Nha laissa choir son arme, apaisant d’un seul coup la tempête qui s’abattit sur le village. Les oiseaux +ket+ les oiseaux +ko tuôn+ recommencement à se disputer les fruits sur les arbres et reprirent leurs gazouillis.
– Je vous rendrai tous les gongs et les jarres qui appartenaient à votre père, lui dit Jaro Bu.
– D’accord ! répondit Xing Nha. Mais attention Jaro Bu ! Si, par malheur vous reniez vos paroles je saurai alors vous retrouver et vous abattre.
Le lendemain matin, Xing Nha retourna au +rây+ de Hobia Blao. Hobia Da, sa mère, lui dit :
– Ô Xing Nha ! Mon fils bien-aimé ! Maintenant rentrons vite chez nous.
– Ô ma mère ! Comment pourrions-nous rentrer chez nous alors que mon corps est encore en sueur, que ma gorge est sèche, alors que je n’ai pas pu encore venger complètement les os de mon père ?
Devant lui, se tenait Hobia Blao qui revint du +rây+, le corps mouillé par la brume matinale, les seins adorables et frais comme le soleil à son lever.

Exposition « Fier de la mer et des îles du Vietnam » à Kiên Giang

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Exposition « Fier de la mer et des îles du Vietnam » à Kiên Giang: Une exposition intitulée « Fier de la mer et des îles du Vietnam » a ouvert ses portes le 15 mai sur l’île de Phu Quôc, province de Kiên Giang (Sud)

S’inscrivant dans le cadre du programme « Les étudiants avec la mer et les îles de la Patrie 2014 », cet évènement est organisé par l’Agence vietnamienne d’Information en collaboration avec l’Association des étudiants vietnamiens et la 5e zone navale.

Cette exposition qui présente plus de 200 photographies prises par les reporters de la VNA et plusieurs documents du comité central de l’Association des étudiants vietnamiens, attire plus de 900 étudiants dans l’ensemble du pays, des cadres et soldats de la 5e zone navale.

Iles au vietnamExposition « Fier de la mer et des îles du Vietnam » à Kiên Giang

Les photos sont exposées sur cinq thèmes : les documents et cartes prouvant la souveraineté maritime et insulaire du Vietnam, la présentation de la mer et des îles du Vietnam, les activités du Président Hô Chi Minh et des dirigeants du Parti et de l’État lors d’évènements relatifs à la protection de la souveraineté maritime et insulaire et l’édification d’une économie maritime, le processus historique de protection de la souveraineté maritime et insulaire, ainsi que les activités d’édification de l’économie maritime et insulaire.

Cette exposition permet d’améliorer les connaissances des étudiants sur la mer et les îles et de renforcer leur enthousiasme comme leur responsabilité au regard de la protection de la souveraineté maritime et insulaire du pays, a souligné Nguyên Hông Ky, directeur du Centre de la photographie de la VNA.

Hô Chi Minh où l’art de la propagande

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Hô Chi Minh où l’art de la propagande: Chants, livres, affiches, tout était bon pour le Président Hô Chi Minh. L’homme souhaitait ainsi stimuler la solidarité du peuple et obtenir la victoire contre le colonialisme français. C’est ce qu’a souligné le Docteur Rob Hurle, Université nationale d’Australie, dans le cadre d’un récent colloque sur la victoire historique de Diên Biên Phu à Hanoi.

Ce Docteur y a présenté l’intelligence du Président Hô Chi Minh concernant le choix des documents de propagande ainsi que la formation de la main-d’œuvre pour l’effectuer. «Afin d’encourager les Vietnamiens, surtout la population du Nord, à participer à la bataille de Diên Biên Phu, le Président Hô Chi Minh a élaboré de nombreuses campagnes de sensibilisation via des images ou des œuvres littéraires», a précisé Rob Hurle. De retour au Vietnam, l’Oncle Hô, installé à Pac Bo (province montagneuse de Cao Bang au Nord), considérait la propagande comme un travail primordial.

En 1941, il a autorisé la publication du journal Viêt Nam Dôc Lâp (Vietnam indépendant) sans oublier l’utilisation d’affiches de propagande et de ca dao (chansons populaires).

Lors du premier numéro de Viêt Nam Dôc Lâp, l’Oncle Hô présente des chansons populaires comme Nhiêu diêu phu lây gia guong. Nguoi trong môt nuoc thi thuong nhau cùng (Les Vietnamiens qui vivent dans un même pays doivent s’aimer) pour faire appel à la solidarité des Vietnamiens. Ca soi chi (Chanson sur le fil de tissu) publiée le 1er avril 1942 dans Viêt Nam Dôc Lâp est un bon exemple de texte de propagande. Le poète y évoque un fil de tissu très fin, qui après avoir été tissé pour transformer une pièce d’étoffe, deviendra solide, affirmant ainsi la force de la solidarité.

L’affiche contre la faim.

Une mécanique bien huilée

Pour sa propagande, le président Hô Chi Minh a également écrit un livre Lich su nuoc ta (Histoire du Vietnam) avec des poèmes, rédigés conformément au style de luc bat (une phrase de 6 mots, l’autre de 8 mots), simples à mémoriser, sans oublier la présentation de certains grands hommes du Vietnam comme Hai Bà Trung (Les sœurs Trung), Trân Hung Dao, Ly Thuong Kiêt, Bùi Thi Xuân, Trân Quôc Toan…

Rob Hurle a précisé que la plupart des personnages décrits ont été des leaders durant les soulèvements contre les envahisseurs du Nord. L’œuvre montre ainsi que la solidarité populaire a engendré les périodes prospères du Vietnam. L’affiche était aussi au cœur de la propagande de Hô Chi Minh.

Depuis le début de la première guerre du Vietnam, en décembre 1946, plusieurs œuvres ont vu le jour, à l’image de l’affiche sur la lutte contre le commerce avec les colonialistes français, diffusée par le Service de la culture de la province de Lang Son (Nord). Autres affiches autres combats, le 11 juin 1948, le Président Hô Chi Minh lance l’Appel à l’émulation patriotique pour lutter contre la faim, l’analphabétisme et l’invasion étrangère. Pour Rob Hurle, ces documents ont contribué aux succès de la résistance contre le colonialisme français.

La préservation des valeurs traditionnelles

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La préservation des valeurs traditionnelles: La préservation et le développement des valeurs traditionnelles dans la société contemporaine est le thème d’un colloque international tenu les 14 et 15 mai dans la ville de Vinh, province de Nghê An (Centre).

Les chants folkloriques ví et dặm (petites chansons alternées entre garçons et filles) ont une place particulière dans la région de Nghê.

Organisé par l’Institut national de la culture et de l’art du Vietnam en coordination avec les Services de la culture, des sports et du tourisme des provinces de Nghê An et Hà Tinh, cet événement rentre dans le cadre des activités d’élaboration du dossier des chants folkloriques ví et dặm de Nghê Tinh, en vue d’une reconnaissance par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Donc, ce colloque met l’accent sur ces chants.

Ce colloque voit la participation d’experts du patrimoine, d’artistes, de représentants des provinces concernées et des gestionnaires culturels.

Les chants folkloriques ví et dặm

Les chants folkloriques ví et dặm (petites chansons alternées entre garçons et filles) ont une place particulière dans la région de Nghê. Avec plus de 40 airs différents, ils sont toujours omniprésents dans la vie quotidienne comme au travail, et ce depuis fort longtemps. Depuis longtemps, ils sont entrés dans le cœur des Vietnamiens. Ils reflètent l’âme des habitants des provinces de Nghê An et Hà Tinh qui sont riches de traditions patriotiques.

Ces chants alternés expriment la vision des paysans de Nghê An et Hà Tinh : le sens du réel et le parti pris de réalisme, l’insoumission devant les rigueurs de la nature, la joie et la passion de vivre, la confiance en soi et pour la vie, l’amour pour la terre natale et la patrie.